orage

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Dimanche je m’achète une autre main et maintenant j’ai les deux. Elles ne vont pas du tout ensemble mais ça fait quand même un petit Orlac.

Studio encore. Là, c’est Edith Scob qui enregistre mes rêves. Quand je rentre à la maison je réécris. Pas facile ce montage.

Pas vraiment le temps de faire autre chose. Et cette pluie qui ne cesse pas. Les images des inondations dans le sud Ouest font peur… Suis en train de lire le tapuscrit de D. Ca fait froid dans le dos les perspectives météo etc. Mais comme on dit ” Je ne serai plus là pour le voir!

Allez, un petit enregistrement à propos des cahiers de Malte, un café et en route

scob-loup

Rouler

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Vendredi E. arrive tard. Il est fatigué et moi aussi.

On commence à se pencher sur le site et il m’explique heureusement tout ce qu’il ne faut pas faire.

Moi qui croyait que ça allait être simple. Et ça urge en plus. Après son départ je continue malgré R. qu dit ” Quitte cet ordinateur! Il a raison, ça ne sert à rien…..

Rapide aller retour hier; Lever 5h30, train, hop. E et P viennent me prendre à la gare. Prendre la voiture, acheter 4 chaussons aux pommes pour avoir des munitions à Paris. Paris où il est IMPOSSIBLE de trouver un chausson aux pommes délicieux tout comme une pizza d’ailleurs ( celles de la Pizzetta avenue Trudaine ne méritent vraiment pas la légion d’honneur).

Arrivée à Paris vers 19h et aucune place pour garer la belle voiture neuve.

Hop chez H. C’est très agréable et je me retrouve là et là et là sur le mur de photos . Cheveux au carré, cheveux en arrière, cravate, en chauve-souris, avec le grand chameau dans mon atelier, avec un foulard à pois, un peu plus joufflue, là avec un masque immense, là en train de rire, là maquillée. Ne manque que le moment où j’étais déguisée en robot. Pas de trace de lui.

Je sèche le tennis.

Pas le courage du tout même si j’ai envie d’essayer ma nouvelle raquette.

La semaine a été bien remplie avec France-culture. Il faut d’ailleurs que j’écrive le ” compte rendu” de la séance au studio .

Je reçois un courrier à l’instant qui témoigne des angoisses d’une amie à ne pouvoir inscrire son enfant au conservatoire du 5 ème. Je comprends ce douloureux problème lié à la difficulté d’habiter ce quartier et lui suggère une inscription à Argenteuil où les pianos à queue s’il y en a ,doivent être recouverts de poussière ( en fait le voile doit servir à enlever cette même poussière )

Là par exemple, ma table n’est pas nette nette. Pas le moindre chiffon sous la main; eh bien , si j’étais voilée je n’aurais pas ce problème.

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Il faut que je fasse ce projet avec Edith Scob pour poursuivre l’ACR. A. m’envoie la piste Hermés , etc.

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Felicie aussi

felicie de Faveau2

Si vous avez des affinités avec les légitimistes , êtes catholiques et vendéens, ceci vous intéressera.

Moi qui ne suis ni l’un , ni l’autre, ni l’autre, j’ai couru voir cette exposition curieuse. Felicie n’a pas vraiment  de genie ; Mais son oeuvre  magnifiquement présentée dans l’exposition d’Orsay est “une curiosité”. Entre dragons, bagues , dagues et étendards, moyen âge et Italie on a tous les ingrédients d’un opéra du 19eme, représenté au 19eme.

Si on ressitue l’oeuvre dans l’époque, elle est parfaitement réactionnaire.

Mais tout cela me fait sourire. La grandiloquence, le Merveilleux, l’art du récit épique, l’héroïsme.Et il y a des objets réellement surprenants.

Mais j’aurais eu peur d’elle si je l’avais croisée avec son burin!!!

“Jpris un homard sauce tomate, il avait du poil au pattes, Felicie aussi 

Puis une sorte de plat…”

Je vous épargne le reste que je connais par coeur. Foi d’animal.

Ce matin RV au studio 129 de Radio-France par la porte F. Il est immense ce studio, avec un grand piano à queue. V . vient photographier  et filmer avec les moyens du bord.

Nous sommes avec ES à la table. c’est surtout elle qui va lire

La femme à barbe, mes rêves, la liste, heu… Je ne sais plus. Puis o enregistre à deux et debout. C’est super marrant à faire. J’adore.

Dejeuner aux ondes avec V. P. L Sulitzer sort du restaurant. Bou. Triste allure.

On papote et je remonte ( poussivement ) sur mon vélo.

Creuvée.

Et je n’ai pas vu De l’Allemagne zut et flute, il le faut.

ho comme ce site est horrible!!!

http://www.artsper.com/home

Pas le temps-Venise

Marino-Auriti-1-480x634

Auriti

Bon ..; Heu ..; quoi.. Ce qui est incroyable, c’est que les oeuvres servent de fond photo…

Les gens se photographient devant tout et tout… La gondole est égale à la collection de pierres de Roger Caillois!!!!

venise-caillois

Voir moi, ci dessous dans un truc atroce du pavillon Venezia.

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Gustave Moreau

L’art dit contemporain, serait il parfois un art dit forain, une toile de fond…!!!!!En tout cas le comportement général est de tout photographier, et paf et paf quitte à vous mettre l’iphone sous le nez.

Coté téléphone, à part Francois Pinaut (voir plus loin), j’ai le sentiment d’être moins agressée. Moins de conversations. Peut être que les touristes plus les visiteurs Biennale, se calment un peu vu qu’ils sont à l’étranger????

venise LN 2

5 jours à Venise vraiment agréables avec V.. Courir partout . Voir et voir.

De Stingel à l’abominablement imbécile pavillon Russe ( j’ai même jeté la photo ), de l’expo passionnante ( Palazzo Encyclopedico ) au pavillon Venezia ( réservé aux arts appliqués-au secours les fils de soie , le verre et la mosaïque… ).

 Mais cela a servi de décor à un portrait de moi genre symboliste.

De la très belle expo “Fragile ” à la fondation Cini, à Wei-wei qui ne me passionne pas … Marc Quinn  fait grincer des dents avec ses oeuvres abominables et efficaces,il réussit à imposer un face à face impitoyable ( nous-notre monde ).

Des jardins splendides et en ce moment pleins de roses et de chèvre-feuille ( Palazzo Malipiero ), au grand canal plein de touristes….Plein… Comment navigue t’on là-dessus?

De l’intéressant pavillon Israëlien et aussi le pavillon Turc à une tonne de machins que j’ai déjà oubliés…( l’exposition indigente et bien nommée -Very light art  ) dans la Ca Rezzonico qui présente aussi de magnifiques gravures de régates Venitiennes. Celles du 17 eme étant les plus belles et dingues. Je ne trouve pas ma préférée, mais en voici une:

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In tali opere, libere da vincoli funzionali, la fantasia degli artisti si sprigionava in capricciose invenzioni con motivi ornamentali, scene mitologiche e figure allegoriche.

Erano imbarcazioni destinate a durare lo spazio di una cerimonia, documentate oggi solamente da disegni preparatori oppure da stampe che ne tramandano il fastoso apparato decorativo.

Du pavillon Français assez remarquable je dois dire ( mais pourquoi cette sotte analogie Ravel et to ravel…).

Moi qui ne me passionnais plus pour Sala ( depuis son premier film aux arts déco ), j’avoue que l’ensemble est remarquable et le livre à l’air intéressant . Je ne sais pas si citer Eschenoz était indispensable ( je ne sais plus si je l’aime)

De JMM qui devient un élément du Lion d’or en s’associant ( pour rire et il a raison et en plus il ose ) à cette grotesque performance dans la salle de Steiner…

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 Il ne faisait pas très chaud ( on a même allumé le chauffage ) . Ferrare et l’expo superbe de Dominique Paini ( Antonioni) …

Bref. Un petit bal de monstres, des lunettes que l’on a vues que sur la planète Mars, des new-richeries à tomber, des chaussures pour marcher sur une planète inconnue ou un decor SF pas utilisé dans les années 50 et , au Palazzo Grassi , FP qui parle fort et arpente l’expo Stingel que j’ai beaucoup aimée….

( Il est chez lui certes ) mais avec mon billet à… Euros , je suis aussi chez moi et je n’ai pas opté pour l’option” il sera parmi vous”.

Je n’ai pas de raison de supporter ses conversations non stop ( son téléphone sonne) plutôt que celles de la fille au chien à qui je fais les gros yeux…

Un Français nous dit : “ On a pris l’ascenseur avec lui“. V est patiente et le laisse compléter sa phrase. Moi je tourne le dos illico.

De l’ami délicieux de JMM , à Marion retrouvée là par miracle! Du Lido d’avant au Lido d’aujourd’hui: Tristesse du grand Hôtel abandonné, fermé… La végétation prend le dessus.

Mais c’est normal. Quelle clientèle pour cet énorme palace? Des gens en sandales et pantacourt comme ceux que l’on a vu sortir de l’Hotel Hungheria ( voir ce blog il y a 4 ans)

venise hotel bains

photo de VS

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L’appartement est super bien. Vaste. On y dine un soir seulement et les locataires Français du rez de chaussée disent à l’agence que sans doute on a fait une fête… La grande tradition de la délation. Cool…

Pas le temps de me souvenir..; Demain France culture encore..; J’adore.

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PS: Face Book.. Mais qui sont tous ces gens qui m’arrivent en rafale?

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8h30, hop direction la Maison de la radio toute neuve.

Oups

De Venise à Scob en passant par la maison.

On a ri comme des baleines à Venise. J’ai ce que j’appelle le “tangui -tanga” d’après Vaporetto comme à chaque fois..

Pas levé le nez aujourd’hui

Travaillé sec parce que demain début de montage à FC

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morning notes 7h50

Definition: The ius imaginis is a Roman custom that (1) allowed a member of the nobility to have a wax mask (imago) of himself that would be handed down to descendants and (2) granted the privilege of a public funeral at state expense. At the funeral, the imago would be worn by an actor in the procession. The actor would also wear the clothing and insignia of the highest office and play the part (persona) of the deceased. [Incidentally, persona is the term for theatrical mask. The personae covered more than the face; the imagines, only the face.] Other actors would play the role (also, personae) of ancestors and wear their masks.

To obtain the ius imaginis right required obtaining one of the curule magistracies:

  • curule aedile,
  • praetor,
  • censor, or
  • consul.

stemmata

 

Pline

Il en était autrement chez nos ancêtres: on n’étalait dans les atrium ni des statues d’artistes étrangers, ni des bronzes, ni des marbres; mais des bustes en cire étaient rangés chacun dans une niche particulière, images toujours prêtes à suivre les convois de famille; et jamais un mort ne manquait d’être accompagné de toutes les générations qui avaient précédé.

Dolce vita ratée

Dans la vie il y a la Dolce Vita . On a vu le film on l’a revu.

LN MARCELLO

 

Marcello et moi

Et puis il y a La grande bellezza, qu’on ne reverra pas. Pas moi en tout cas.

Je pourrais critiquer TOUT point par point,sauf Toni Servillo.

TOUT.

—Blablabla

—Tu plaisantes?  La Palme ???

De deux choses l’une:

Ou je suis particulièrement stupide, ce qui n’est pas à exclure ( “La bêtise n’est pas mon fort” !!!! )( et un peu de fausse modestie ne tue personne, ça se saurait)

ou

rien ne va plus.

Ok pour le scénario.Oui Bon d’accord pour le scénario. Le scénario , oui . Yes.

Dans la vie , il y a le plats qui semblent simples . Il sont en fait puissants sans sophistication et offrent des saveurs renversantes.

“C’est trop bon” dit on…

Et bien La Grande Bellezza, c’est un plat compliqué, tarabiscoté et on voit parfaitement que le chef  stylé mais sans étoile a essayé les recettes inventées par un  grand et vrai chef.

Ben oui le bon restaurant s’appellerait ” Chez Federico ” par exemple. Vous voyez ce que je veux dire.

Alors bien calé dans mon fauteuil de la grande salle du Louxor ( je pense que l’on est mieux au balcon, car en bas il faut lever les yeux car l’écran est haut, oui bien calée), j’ai regardé cette grosse soupe “alla romana” mais sans saveur, où ne manque aucun poncif ( la façon de filmer la ville, la façon de filmer tout court ,  et les lieux communs : les ecclésiastiques, la décadence, la bêtise, la noblesse …)

Le sujet est intéressant bien sur.( Ok pour le scénario.Oui Bon d’accord pour le scénario. Le scénario , oui . Yes.) :

A un moment de l’existence, faire une sorte de bilan et s’effrayer de ce qu’on est devenu, des renoncements , des concessions, des lâchetés accumulées….

Mais c’est totalement raté. ( pour moi ). Le film est gonflé, il déborde, il parle il parle. Oui par moment je ris …. Mais.

On devrait être désespéré face à ce portait ( autoportrait ? ) de la société… Ce devrait être insupportable…On devrait pleurer de honte d’être si ridicules nous autres, si détestables…. Si bêtes et vaniteux … Si cancaniers, jaloux…

Je passe les références lourdingues….

Les mouvements de camera sont épouvantables, fatigants et démonstratifs.( et les ralentis!!!). Ya des mecs à qui il faut interdire la Louma, la grue et tout le bazar.

 Oui , on voit les ourlets, les coutures, on voit tout le travail.C’est plein de sauce, de chantilly, c’est gras….

Bon;.le tourisme dans Rome est toujours plaisant. Même vu du dessus, du dessous, en spirale, la tête en bas en toute simplicité… Allez, un peu de Villa Médicis, un peu de Vatican, un peu de palais ici et là.

Eh les gars, il y a même une naine. Exactement ce qu’il ne fallait pas faire. La bouffe: Risotto ( “réchauffé“), pizza, Minestrone. Vive l’Italie.

Oui on mange ça et on boit du whisky et une tisane réparatrice , la tisane préparée par…

On mange aussi des racines . Hé parceque si on oublie nos racines… Clin d’oeil graveleux/ Compris??? HAHAHAHAHAH!!!!!!!

Le rythme est… Et bien il n’y en a pas à tendance lentibus….Ce n’est pas qu’on s’ennuie vraiment jusqu’au terrible générique de fin “sul Tevere”… Mais 2h 20 c’est trop pour regarder la belle et toute  nouvelle salle du Louxor.

Bon j’arrête.

dos terasse

 

Le dolce vita

badinter

Discours sur l’abolition de la peine de mort en ligne sur Gallica.

Il passait dans une allée du Luxembourg et nous faisions du sport vers le terrain de boules. Je devais grimacer sévérement en exécutant les mouvements que me montrait E. Il passait et nous a regardé en souriant et en se moquant un peu. J’ai dit un truc, il en a répondu un autre. Sais plus. Mais j’ai eu l’impression d’entrer dans l’Histoire !!!

Je ne dis pas que c’est moi qui ai aboli la peine de mort mais… Pas de fumée sans feu

Tiens j’ajoute la catégorie ” Politique ” Il serait temps, après 9 ans de blog. D’ailleurs pour les 10 ans je pense à une sauterie au Sénat comme hier. Ou quelque chose du genre!

Bon je retourne au compte rendu de l’après-midi avec E.S

 

y las grandes aspas de los molinos….

Sinon

Peinture

nouveau site en cours

peinture

Mike kelley

une bière à la cafeteria ( enfin au comptoir puis on s’installe dans des fauteuils ou tabourets rouges ) de Beaubourg en mezzanine  dans un verre en plastique sur un plateau en plastique avec une serviette en papier. 5 euros 30 et ramener le plateau ( des clous!). Deux types disent: On aurait du aller au café Beaubourg, c’est pas plus cher!

sur un espace à présent clos, un pré-chantier, des arbres au tronc énorme à Saint Denis rasés et entourés de gros blocs, vestiges de je ne sais quoi.

Vélo creuvé et reprise du velib

PV en velib pour feu rouge grillé

ELECTRA GLIDE IN BLUE DE WILLIAM GUERCIO/ excellent 1973

quichotte

Schenk, Peter, 1660-1718 or 9 ( le or 9 me fait rire !!)

Je ne peux cependant pas dire le contraire. C’est parfois mortellement ennuyeux et comme je le disais en riant à U. (Qui n’a pas voulu m’accompagner  et m’a écrit :

“je ne connaissais pas ce film . je suis allé voir sur internet quelques extraits

je sens que je vais m’y ennuyer ferme
alors je préfère ne pas y aller car je sens déjà poindre le mal de tête
en tous les cas merci pour ta proposition ma chère h
jetetuconnaislasuite” )

… donc comme je lui disais en riant : En accéléré le film doit encore faire 4 heures.

110 m, c’est un des points communs entre le chant des oiseaux et Honor de cavalleria.

Deux sentiments opposés: C’est chiant, on n’en peut plus, c’est quand même surfait. Et en plus on a l’impression qu’il garde absolument tout. Ce qui n’est pas montré dans Honor , est récupéré dans un ” court métrage Sant pere de Rodes, par exemple. ( un plan dans une nature absolument splendide )

MAIS

Honor est exactement Don Quichotte tel que je l’entends. Deux hommes qui marchent avec un âne , un cheval blanc, une armure et une lance et qui tournent sur place et regardent le ciel. Deux hommes pour qui il ne se passe strictement rien-quelques échanges de phrases-et Sancho dira: ” Nous avons vécu de grandes aventures “…Les deux sont splendides et les dialogues ( comme dans san per de rodes ) désopilants et extrêmement émouvants.

Les costumes sont absolument justes.

Il y a une sorte d’ingénuité et de grace dans les mots et ils sont rares. Sancho est muet. Quichotte parle à Dieu , parle à Sancho et dit a Sancho de parler à Dieu. Ils avancent, ils reculent, tournent et se perdent .C’est la nuit et il y a des lucioles. C’est la nuit et ils regardent le ciel. Ils attendent des signes. Il s’agitent. DQ ne dort jamais, jamais. C’est le jour et ils regardent le ciel. Maintenant il fait tout à fait nuit ( et nous on attend aussi le lever du jour !!!)

Il y a du vent, un orage, une rivière, une oliveraie, la mer, des collines.

Hop je file au tennis. J’ai autant envie de jouer que d’être sous la pluie.

En cherchant une image je trouve l’article du monde. Ici un début qui parle de l’ouverture du cycle Serra.

Mercredi soir, les murs tremblaient dans la salle de cinema1 du centre Pompidou. Albert Serra venait d’inaugurer a rétrospective avec Cuba Libre, hypnotisant ( HUM HUM ) court-métrage en hommage à Fassbinder et à son acteur Günther Kaufmann. La troupe du performeur Jordi Valls, connu sous le nom Vagina Dentata Organ, avait pris possession des lieux pour accomplir, à la demande du maître de cérémonie, un rituel de “purification de l’écran”

Un premier tableau – une jeune femme en robe longue jouait un air classique au violon pendant que deux autres détournaient sur un mode punk des symboles christiques – fut balayé par un ouragan venu des coulisses, une armée de tambours dont le grondement montait jusqu’à plonger la salle dans un état de transe. ( HUM HUM HUM!!!!) .Sortis de la porte du fond, les percussionnistes ont dévalé jusqu’à l’écran et mis à sac les traces de la performance précédente, réduisant en miettes une haie de miroirs, jetant des rouleaux de papier toilette à la face du public.( RIDICULE ) L’esprit de Fluxus flottait dans l’air, rehaussé d’une pincée de virilité tribale catalane.

Ca, moi qui y étais je peux vous garantir que c’était grotesque et que personne n’était en transe sauf la photographe qui s’agitait. Non , le mot serait plutôt médusés . Oser le faire , ou le refaire ( depuis Fluxus justement mais hors contexte!!) Il ne faut pas avoir peur du ridicule de ces poncifs ( la croix et le sang , au secours ). J’en ai déjà parlé. Mais bon. Encore une fois j’aime bien le type.

Les films d’ailleurs pourraient se passer sur un plateau nu ( on souffrirait encore plus mais…) car il n’utilise jamais le paysage en mode syndicat d’initiative, ou obligation de grandiloquence en cas subvention…

Et puis ce sont des films de musées avec salle de cinéma. Et peut -être aussi des films qu’on ne regarde pas! Il est certain que sur le net ou sur DVD on ne peut résister à l’avance rapide et là c’est foutu.

Moralité: ……….

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J’ai donc beaucoup aimé ces deux films ( les dialogues entre les rois mages sont super drôles ) et aussi le court métrage très ( long et lent ) et très drôle lecture d’un poème.

R.A.S

Beaucoup aimé ceci:

http://www.dvdclassik.com/critique/electra-glide-in-blue-guercio

Aujourd’hui je repense au site . Il faut tout refaire. me relance dans Rapidweaver qui est assez facile. Mais il me faut E. pour les trucs RSS et FTP . Là je suis dead.

Pas sortie. Sauf pour acheter des avocats et des crevettes.

Donc le site. A quoi doit il ressembler. Il y a la possibilité standard avec chapitres Bof , mais oui pratique. Ce sont les catégories qui ne me plaisent pas puisque rien n’est fait ou montré comme cela.

Merde pas rappelé R. Pas de nouvelles de la Galerie. Ils doivent être rentrés depuis un moment. Bon…

E. m’envoie la page des chats.

Repense aux gens qui ne savent pas sortir de leur famille. Toute une vie passée à des mariages suivis d’enterrements, de baptêmes et de communions, de Noel et de Fêtes des Mères. Ouvrez les fenêtres. Je suis sans doute excessive quant à mon aversion pour l’idée de la famille mais… Moi un père , une mère même disparue et une poignée de  frères me suffisent amplement. Allons jusqu’à un brin de neveu et un soupçon de filleul ( je suis une très mauvaise marraine.)

Je dis cela suite à l’appel de A. Pffff.

Bref. Tiens de la lumière aujourd’hui semble t’il.

Envie de peindre.

Et aussi de faire je ne sais quoi qui ne serait pas plat, qui ne me ressemblerait pas. Un truc que je n’aurais jamais fait.

 

VIVIERS

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LN VIVIERSweb

C’était bon de marcher sous la neige. Un peu surprenant à l’arrivée!. La maison chauffe vite et la cheminée mange tout ce qu’elle voit. Je commence tout de suite à travailler. Correction et reprise du livre sur NS. Oups. Soudain je ne comprends plus tellement ce que j’ai écrit. Ce n’est pas un livre me semble-t’il mais des notes, des retranscriptions d’interviews. Je ne sais pas ce que je lis, n’arrive pas à lire- probablement la lassitude face à ce truc que je ne réussis pas à finir- Mon vieux coucou d’ordi n’est pas l’idéal, mais bon. Le problème n’est pas là.

Je reprends ” la lettre seule” qui me semble être ce qu’il y a de mieux et passe l’après-midi sur deux mots. Je cherche, me perds, ne sais plus ce que j’ai dit ou pas. N ‘arrive pas à relire.

Puis je descends chez E. qui a préparé un délicieux repas. C’est toujours aussi agréable. La moins bonne idée est à la fin du diner de me verser un truc sucré que d’habitude je sais refuser et … qui me casse en deux. Je remonte dans mes sapins , probablement en zigzagant un peu!!. Le piège…

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La pluie , la pluie. Et impossible à présent d’écrire ou de corriger. J’envoie quelques SMS à J. et des âneries à V. et T qui de leur côté partent aussi respirer autre chose.

D’habitude le mauvais temps ne me gêne pas tant que cela. R. arrive et on profite d’un peu de ciel dégagé pour filer au col des Supeyres, pélerinage.

Pluie et pluie et soudain soleil. Tout le monde sort de son terrier cueille des jonquilles, sourit…

J’abandonne Buko pour un roman  The Orchard Keeper, Le gardien du verger de Mc Carthy. D’où sort-il et pourquoi et quand l’ai-je acheté. mystère. J’ai beaucoup de plaisir à le lire. J’admire ces récits qui ne sont pas linéaires. Les personnages épars se rejoignent finalement dans une nature sauvage , isolée, oppressante: Neige, bois, marais, rivière et pièges. Chasse et cris d’oiseaux…On a la sensation d’un territoire que l’on parcourt. Puis aussi cette voix italique.

Ce qui m’amuse , et je l’écris à J. c’est mon étonnement au moment où je termine “The curse of cat people/ la malédiction des Hommes chats”, Wise.

A part un chat vivant et noir tout au début, pas l’ombre d’un. Rien de rien. Pas d’homme chat!!!Pas de crocs, de griffes. 9a la suite de La Féline? hahaha !!! C’est assez Cucu avec la petite fille blonde qui a pour amie un fantôme ( Simone Simon ) Bon mais moi, s’il y a un décor avec une grande maison, un grand escalier, une ombre furtive. Ca me va…

chats-

Reprenant le livre de Mc Carthy, comme par enchantement voilà les chats de la nuits, immenses et menaçants!J’ai corné les pages et prêté le livre à E. Je vais lui demander de me scanner la page et la mettrai là.

Oui, donc, je livre/ Je vous écrirai après votre mort…

C’est ce que j’aimerais faire . Une sorte de livre à plusieurs voix et point de vue même s’il n’y a que deux personnes( ages)… Dans mon cas ce serait:

La lettre Elle disait ( les cartons)  Les descriptions de photos de moi Paysages Les tasses ( la cérémonie)  La Nekkuia  La cape (un peu comme le casque en peau de chien de je ne sais plus qui et qui rend invisible )

Comment mélanger mythologie et interview?

◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊

Vélo dans les bois ( hum ça grimpe plus que la rue des Martyrs ) gorgés d’eau mais la boue me plait. Je monte à Ferreol. Cet été je dois reprendre un entrainement plus sérieux ( négligé l’an dernier ).

La maison du Diable de Wise.

Je ne sais pas pourquoi j’aime ces petites hideurs, ( Stafforshire pottery). Je rêvasse là devant. C’est un mystère que cette attention à la laideur, qu’elle vienne d’objets de cette sorte ou de s tableaux et portraits dans les films.

stafford2

stafford1

Puisque nous y sommes pourquoi ne pas ajouter à cette petite collection une théière coquillage. Il me semble bien qu’elle est déjà quelque part dans ce blog. Et de ravissantes jeunes filles qui s’ébattent lors de je ne sais quel anniversaire ( Wedgwood bicentenary)

portland vases 1930

Tien en parlant de mort, je pouffe de rire même si ce n’est pas charitable. X m’annonçant le décès de sa mère, je rappelle. Et elle me dit dans la conversation que l’enterrement blabla , et ajoute ” Tu pourras venir voir le caveau un jour si tu veux “. 

Les bras m’en tombent et j’en ris encore.

“Kancékonvaokavo ?”

amour et langouste

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langouste

Unglee répond à la première image en live hier soir ( miam c’est bon, une sacrée bête) par celle-ci qui me fait rire.

Aujourd’hui je résiste à la tentation  de savoir comment est à présent FP, mon fiancé  dès la 6eme, hier pour ainsi dire. Je ne suis pas pour ce principe des “copains d’antan”.

Qu’ils restent dans les poches de nos vêtements d”alors, taille 10-12 ans ( mais pantalon trop court quand la taille va )

Mais c’est tentant avouez le d’y retourner, de se retourner… Juste un petit coup d’oeil…

Je file.

Club-Sandwich avec PC.

Coup de fil élogieux de FD

Figaro avec R. C’est ennuyeux et j’attends patiemment.

Projection à l’Escurial où je crois je n’étais jamais allée.

J’aime soudain ces grandes avenues peu éclairées ( vers les Gobelins) et le retour en taxi par les quais.

Parle au Notaire.

L’expo Eileen gray.

Cutter’s way

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cutters-way

D’après Cutter and Bone de Newton Thornburg

Cutter, played by John Heard, is a disabled Vietnam vet with but one leg, arm and eye, and a mouth that drips of the poetry and squalor of Rimbaud. Bone (Jeff Bridges) works for a sailboat dealer and services bored bourgeois wives, and lacks a compass, moral or emotional. Mo is Cutter’s wife and is dying, it appears, of either alcoholism or something worse…

Hier , la grotte comme dit E: Tu es partie à la grotte?

Parfois je n’arrive pas à en sortir, et ne peux décoller. Bref. J’arrive à 20h au centre Pompidou, pour voir au hasard une séance de la programmation Albert Serra. Je m’installe dans la grande salle sans savoir ce que je verrais dans 10 mn.

Cutter’s way de Ivan Passer. ( La blessure en français ) . Je ne sais rien de Passer, rien du film, rien des acteurs. J’aime bien ça. Me laisser porter après m’être installée en bout de rang pour partir si je n’ai pas de chance.

C’est un pur chef-d’oeuvre , un film magnifique plein de souffle, de vie, de héros et anti-héros. Tout est à fleur de peau, excessif, tendu. Bon il y a des dizaines de textes là-dessus.Les acteurs sont dingues.

J’ai commandé le DVD d’occase sur Price.

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Je sors de là, enthousiaste. Comme cela arrive très rarement.

Bon hop, direction le tennis où je dois régler ce matin l’affaire de ma raquette volée

les SMS

Si on publiant l’intégralité de mon oeuvre SMS je crois que j’irais me cacher!

C’est fou le nombre de ces petits mots. On en envoie ( je) des tonnes.

Bou.

A l’instant:

moi

FLEM

réponse:

Je n’ai ouvert qu’un oeil pour l’instant. Flem pareil

moi:

Je suis en train de sculpter les ailes de la victoire de Samothrace que j’avais laissée en plan

réponse:

Le jour où tu as été la Victoire de SAmo?

moi:

Ne le dis à personne, même pas à J.

réponse:

Motus et bouche cousue ( je dirai même plus )

WOOOO / PAUL

J’ai fait quoi?

Je ..  Heu… Je me suis fait un sandwich, me suis engueulée avec R. ce qui n’arrive jamais, me suis réconciliée cinq minutes après avoir hurlé, me suis excusée d’avoir hurlé, ai emballé mon sandwich dans de l’alu ( berk l’alu/ on pouvait pas faire sans à une certaine époque ) , pris une bouteille d’eau/ j’ai mes clés/ j’y vais.

Oh mais il ne fait pas chaud.

Vroom descente Clichy Saint Lazare ( au retour je fendrai la foule resto du coeur ) train/ livre.

Hop. arrivée. Café puis radio. D’habitude c’est radio puis café. Puis enfiler pantalon sur pantalon. Puis regarder le désastre!

Vincent Dieutre chez MR. J’aime bien Dieutre mais à 16h sur France-Cul c’est quand même cucu Marie Richeux et son “pas la peine de crier“. Ca parle, ca parle. ELLE parle , elle lit. WOOOO  ( ‘”Paul “= voir  entrée précédente ). Je n’ai rien contre elle mais elle m’irrite. Cette atmosphère pseudo poétique m’ennuie autant que lorsqu’on me parlait de Bram Van Velde et de son silence… Pfffff… Et puis aujourd’hui le groupe heu Midget??? ( je préfère “Memoire d’un Midget” justement de Walter de la Mare, Bref), oui le groupe gnangnan et pur, voix à la Françoise Hardy. WOOOO ( Paul…)

Moralité ” La douceur ” me casse les pieds. Oué c’est ça: La douceur irresistible de l’intelligence et de la sensibilité féminine, la fraicheur, la poésie, la pureté… Buko dirait ” mes c…” en anglais et il dirait bien pire; Et même pire de pire d’atrocement pire, parceque niveau dentelle de Calais , ce n’était pas son genre… mais bon, je ne peux pas me permettre.

zzzzzz
Dans la gare tout à l’heure un black pressé face à une black voilée: “Casse toi ” il lui dit. Elle se retourne , enfin son voile se retourne et moi je le prend Franco:

Tu viens de dire quoi au juste?

Il répond:

C’est le quai 23 ? c’est pas le quai 23?

Une pauvre merde de plus ce type, me dis-je. Quel con, me dis-je… Quel pauvre type me rereredis-je

” trois heures et demi a-m obtenir un peu visières “

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Bukowski hollywood tour/

Non ce n’est pas un échantillon de ma poésie ( haha ) mais ce que vous pouvez obtenir en activant les sous-titres automatiques en Français sur You tube.

On voit Buko à l’arrière d’une décapotable qui roule dans Hollywood et on l’entend parler, parler, parler, rire et se taire. Pas beaucoup se taire à vrai dire. Et quand il fait un truc du genre” WAOOOO ” c’est traduit par “Paul” . Un truc d’apôtre sans doute et de vision!!! Saul se releva et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. (…) Pendant trois jours, il fut privé de la vue (…). Donc, on roule: “ Là il y a ça, là c’était ça, là…”

 Ca donne ceci:

Alors quand il se força/ au sein de leurs êtres/ près d’un alcoolique/ faisant parti semble encore/ utilisé pour être: La Gare de Dalian/ et l’ensemble des personnes / gens de la rue ne parlent pas entre eux/ où les gens /Juanita ils ont changé leur nom : Devlin / que dans la fenêtre / afficher album /Brulé là-bas pendant un certain temps, mais ce n’est pas tout/lieu à cet égard /il existe divers / bank of America / Mais je ne peus pas regarder / retombées pour l’art /choses au sujet du Diable / Vous obtiendrez infraction /graisse/ C’est le week-end /Ils n eme laisseront pas te voir: OU NE PAS OBTENIR TOUS / entièrement venus ce soir / poisson si l’un du monde sans escale / beaucoup de plaisir de/ a partir de chacun des trois/ se sent bien/ partenaire Phillip / l’action sale /Kikuji où l’humanité si vus ne voulez jamais oublier que / jamais marcher /Ils sont là où ils viennent et comment ils ont / Avant que vous voyez à cause de votre vie / ces gens d’ici /Matthiew souvent après quatre heure trente quatre cinq/ Silicate peut pas même dans les années 80/ Endroit est appelé un dramaturge où l’enfer d’un dramaturge / département n’est pas un jeu comme ça sort de / mais le processus / mais pas neuf / mais les électeurs se rendront là-bas vous savez/ assassiné / trois heures et demi a-m obtenir un peu visières / assez fortement dans/ Paul/ appeler hier / dire qu’ils ont le droit de vivre est devenu / Piano à queue / finit par vivre / célébrer / est certainement / fast-tracks suggérant un autre doit attendre quatre cents / commencer à rire / confection de me faire je croyais être un paillasson / ajouter à propos du terrorisme / estime que vous n’avez pas à venir à Hollywood ne vais pas aller sur/Bukowski hollywood tour

“Voici le sabre de mon pè-è-re, tu peux le mettre à ton côté”

Dandy cinéphage, élevé à la fin des années 1970 dans un village près de Barcelone, Albert Serra s’est fait connaître internationalement avec son second long métrage, Honor de Cavalleria, dès 2006…

Hier ouverture .

On s’était dit avec J. on y va et si ça nous barbe on se tire.

Moi je n’en avais jamais entendu parler mais il faut dire que je ne suis pas une flèche niveau cinéma.

On est restés pour le court métrage après l’introduction de Serra qui fait bien rire tout le monde. Ah oui c’est trop cool de rire. Grrrr….

Il a un blazer comme un vieux beau du 16eme , modèle épuisé … Il a les cheveux longs sur la nuque. Il parle Français avec un délicieux accent Catalan.

J’aime bien. Le mec me plait, il est assez dandy effectivement , et il me plait-oui car il y croit encore. J’aime comme il approche les choses mais, les jeux sont faits et il ne pourra, lui, rien faire contre ç…

On mange le court-métrage, puis la tragique performance de purification de l’écran.

Alors que c’était plutôt marrant et même pas marrant du tout mais intéressant de parler de ça, de l’écran, de le rendre encore plus vierge, blanc de blanc;De ne pas vouloir “passer après les autres ” en deux mots…

Oui c’était plutôt bon comme idée: —J’arrive et tout doit être baptisé par moi…

Bon, la merde c’est quand l’eau se transforme en miroirs qui ont des formes ondulantes de vagues , enfin de motifs verticaux de vagues. Oups , me dis-je en regardant Momo et un autre machino installer , c’est d’la métaphore.

Moi, depuis que je l’ai lu ( trop tard mais ….), j’imagine toujours un Bukowski assis au milieu de la salle et qui dérange tout le monde pour sortir en éructant ou en vomissant pour de vrai. Mais yen a pas. Yen a pas!! Personne… On est tous, moi comme les autres, bien passifs à attendre l’action.On est tous pour les mieux placés, dans des rayons plus ou moins VIP qui vieillissent bien ensemble, main dans la main comme ça on voit rien de l’avancée du temps. “Serre ma main, tiens moi , j’ai peur de vieillir, non je passe derrière toi, toi vas-y en premier.”.

Bref on aura  un peu de cul peut-être. Ah non, la violonniste a mon avis n’a jamais vu le loup dans sa robe de concert. Mais opposition fine, vla deux filles seins nus. —Oué!!! dit personne parce qu’on s’en fiche, on l’a vu mille fois le coup de la pépé torse poil. Bon tout cela est en live sur grand écran. Mais c’est mieux de regarder le vrai. Déjà qu’une performance, à mon avis n’a plus grand sens, la voir filmée est un contre-sens d’un truc qu’en a pas…E la voir filmée avec autour d’autres gens qui filment entourés de gens qui photographient… Laisse tomber.

J. me dit plus tard, il a raison DP de pas se soucier d’enregistrer ses cours. Il faut de la perte. Ya plus de perte.

 …J’en suis où? Ah oui. Voyons ce qui se passe du côté de Vagina Dentata Organ et Jordi Valls.

La torse-nu centrale est tatouée et voilée avec paillettes comme pour la danse du ventre. Elle attrape une sorte de barbelé ( ben tiens ) argenté et se ligote elle-même pendant que l’autre “arrange” des rouleaux de papier toilettes. Je souffle à J. :

— Tu ne me dis pas que ça va dessiner une croix?

Ben si ( Quand je raconte ça ce matin à C. elle me dit. Je croyais que tu allais lui dire “ Tu ne me dis pas qu’elle va ch… “.Pardon pour la vulgarité mais bon… Parfois, finalement appelons un chat un chat. On a bien ri et j’avoue que je n’y avais même pas pensé.)

La croix se termine et Miss voile saigne un peu. Juste de quoi nous faire frémir un peu, histoire qu’on soit pas venu pour des prunes.

“Ah ces espagnols quand même on les reconnait bien là dit” , je ne dirai pas qui. Et D. de dire: “C’est pas des espagnols c’est des Catalans”. Exact.

C’est lamentable cette soirée. Bon, et puis… Heu… Ah oui du fond de la salle des tambours. Puis la projection d’un diaporama montrant :

Ou des anarchistes condamnés à mort?

Ou des condamnés à mort?

Des morts c’est certain.

Et qui vraiment ne se sont jamais doutés qu’ils finiraient leur carrière au son de tambours guidés par un homme tambour -à-bonnet-méchant.

Oh comme il est en colère! Oh. Vite un Emoji-colère pour résumer ce que je vois. Ya pas d’émoji -Colère. Ya qu’un pirate, un pistolet, une bombe pour indiquer ça-le méchant. Merde..

 Il arrive ” sur scène ” et avec un marteau casse les miroirs, plaf, plaf. c’est vraiment ce qu’on appelle un coup d’épée dans l’eau. Oh, c’est un rebelle et paf et schlac… Mais qu’est ce qui vole? On est bombardés de rouleaux de PQ. On tremble!!!. Bon ; la lumière se rallume, on a déjà tout oublié, les conversations reprennent , les Emojis se recoiffent  et on nous indique comme à un tour operator la suite de la soirée.

Avec J. et sa grosse valise rose , on descend puis on attend pas l’orchestre. Je vois Serra se réajuster, remettre bien son blazer . Il m’est sympathique.

Nous on se tire. Je dis à Alix de saluer D. et D et nous voilà , bien contents devant une bière et des cacahuètes. On ne parle même pas de ce qu’on a vu.

Et moi, pourquoi j’en parle? Paeceque c’était une soirée sans grand intêrêt et que je suis intriguée par le type. Les sujets de ses films m’interessent

“There was a popular fete in the village. This is where I saw most of my personal mythology synthesised. I immediately realised that this was my personal Hairspray or Cry Baby. I only had to add a few details to complement the reality I saw in Madremanya.
Is it fiction or a documentary? At first it was fiction. That explains the artificiality of the interpretation and musical sketches. I hate documentaries. They are the perfect excuse for people with no imagination. But as the film is a portrayal of a world that has almost vanished, it could be considered a ‘document’. This annoys me a bit, because I consider myself an artist. I believe the film has at least three or four unforgettable moments of beauty, which justify the rest.“( crespia )

Albert Serra tourne la rencontre entre Casanova et Dracula au château de Bourgon

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On boit deux bières, J. me raconte ses interviews, il fait très doux. Ya un type à côté, sorte de Saint-Laurent grosso modo qui est speedé. Onpense que son RV amoureux n’arrive pas. Il est super agité, traverse la rue comme à la rencontre de quelqu’un qu’il ne connait pas. Il a des clés de bagnole Mercedes… Puis on se dit que c’est plutôt un RV de dope.

J. et sa valise rose disparait .

Je retrouve R. au café du coin. On mange un truc et en rentrant j’envoie ceci à D.

j’ai bien aimé le mec. mais il est déjà grillé par la médiocrité de son public ( nous tous dociles)  face à la médiocrité de sa performance . 
Autant d’indigence me rend triste. 
C’est très complaisant tout ça. Toute cette violence nécessaire et probablement sincère qui ne donne qu’une mascarade filmée et photographiée sous toutes les coutures. Les filles qui courent autour avec leur appareil photo, service presse et grosses caméras..
La performance ( de toutes les façons est une vieille lune obsolète) mais celle ci , si naive, autant qu’un spectacle de Pippo del Bono. Putain. les barbelés, le sang? Ca va…  Et toutes les images-diaporama de ces types qui du fond de leur vieux trou n’imaginent pas “ça”.
Ou alors on est trop vieux et on se dit que ce n’est plus concevable.

J’irai voir ” honnor de cavalleria” qui m’intrigue.
On s’est barrés tranquillement avec Jonathan et on a préféré aller boire une bière au bistrot derrière papoter et regarder les gens.
bzzz”

Wilde est un bifteck

C’était agréable ce moment passé à N.

Il y fait très chaud. Nous parlons en buvant un café ( moi deux ) et G.A m’emmène visiter la Bibliothèque en me racontant plein d’histoires des soeurs qui vécurent là, dans une sorte de Grey-Gardens à elles:

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J’attrape un livre jaune. Oscar Wilde. On le feuillète en souriant car il contient des “truffes” amusantes. Je ne savais pas ce qu’était une truffe: Ce nom désigne tout ce qui s’ajoute au livre: Billet de spectacle entre deux pages, notes, fleur séchée, dédicace etc…). Celle ci est bien et c’est presque le titre de l’exposition de Juin prochain.

“J’ai vu Wilde. Sa face était rouge comme un bifteck”

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J’adore ce genre de petite bibliothèque personnelle à étages et en boiseries. Rien n’y est vraiment rangé et un livre Pierre Benoit est rangé à côté de Baudelaire, ou d’un truc écrit en allemand. Beaucoup de livres d’art, d’architecture, etc.

Puis je me promène dans les salles, fais des photos des espaces, regarde le parc par la fenêtre. Immense.

G. me ramène à République en poursuivant le récit de ce qu’il découvre à la BN. Il me raconte aussi l’effroi au 104 alors que c’était encore “Les pompes funèbres générales” avec les cercueils rangés par catégorie, les chevaux etc. c’est immense en plus le 104.

Je m’achète un jus de coco et une petite bouteille d’eau. Des madeleines pas bonnes du tout.

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Comme je suis en avance , je me pose près d’une borne vélib. C’est super désagréable les bip bip. Je note deux trucs que disent des passants, commence un livre, regarde la vieille femme avec son chien et son chat et son drôle d’instrument à une corde.Elle a une longue jupe noire plissée qui doit en couvrir une autre. Le chien a une sorte de petit habit rouge déplumé, le chat idem avec un noeud blanc. Ca me fait penser à Vitalis…Je les ai déjà vus. D’habitude il y a un vieux aussi.

L’instrument ressemble à une gadoulka ( Roumanie je crois ) qui n’aurait qu’une corde et la façon dont elle en joue si on peut dire est si répétitive que je me demande comment elle peut le supporter .

Puis j’y vais…

Un ORTEIL GROS COMME UNE TËTE

J’aime le dimanche et je le détestais quand j’étais enfant.

En fait ce que j’aime maintenant c’est avoir l’illusion de vivre au rythme des autres. C’est à dire que le Vendredi soir j’aime sentir la décontraction des gens qui ne travaillent pas le lendemain ( pour ceux qui ont encore un boulot) et j’aime aussi “avoir fini ma semaine”. C’est un peu ridicule vu mes occupations, mais c’est comme ça. Je devrais m’inventer des vacances et RTT.

Ce dimanche est le premier jour de beau temps et de chaleur. C’est bon de courir au tennis sans gant à la main gauche, sans bonnet.

R. est parti faire les courses et ramène un troupeau de langoustines géantes. Je dis à V. qu’on est dans un film de SF et qu’on ne peut plus ouvrir les fenêtres tant elles sont immenses. La fenêtre est ouverte. Mais un Dimanche quand il fait beau que fait on? V. , au moment où nous partons m’envoie une photo des Buttes-Chaumont. Dingue . A 17h c’est full, on dirait une manif.

Jamais vu ça. L’horreur. Tous les jardins sont pris d’assaut c’est certain.

Tout le monde sort de son terrier.C’est l’invasion des Vivants-Vivants, la gloire du Pic-Nic ( je ne veux pas imaginer le Canal Saint-Martin.)

C’est affreux.

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On va à la fondation Cartier car je pense que Ron Muek intéressera R. C’est le cas.

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Celle ci est drôle car complètement creuse derrière. C’est un masque. moi je ne savais pas qu’il travaillait comme il le fait, à l’ancienne dirais-je, comme un sculpteur. Je me dis que c’est du Martin Parr en volume.

Que l’on aime cela ou pas on est quand même impressionné.Ca existe et ça n’a rien à voir avec le Musée Grévin!!!! En plus le mec ( oh regarde c’est lui là, boulevard Raspail!) a une bonne tête. Il y a un film projeté. J’en ai vu 20 mn. Il est bien.( On notera ma finesse critique: “Ca , c’est bien” )

Hop, le troupeau des travailleurs doit être à pied d’oeuvre. Je pars.

ADN au soleil

Je commence “les Mémoires d’un vieux dégueulasse”. Je ne sais pas quel est le titre en Anglais.( Notes of a dirty old man-1969 )

Pas de majuscules après les points et de la bière et du Porto partout.

Ce que j’aime c’est cette vivacité d’écriture sans “allumer les néons ” comme c’est traduit. Allumer les néons c’est faire de la littérature, c’est écrire comme on ferait si on voulait être écrivain et qu’on voulait mettre tout de son côté.C’est écrire en se disant je suis écrivain. L’exact contraire de ce qu’il faut faire. Pas facile, mais faut-il suivre son petit style?  Y a t’il des types d’auteurs genre Picabia? Des types qui tapent partout, se contredisent, savent être horribles, cultivés, insolents, peindre comme des pieds. Pas mal d’auteurs ont des warnings quand même.

Bukowski , j’en reviens pas de ses idées . Des trucs inattendus en permanence, des visions. Des choses extrêmes immondes, puantes mais on sourit souvent. Ce sont des récits désespérés et pas déprimants. Des bagarres toutes les deux pages. Du football Américain et du cricket, des filles aux jambes écartées, des types qui se branlent en picolant méchamment. Ca fait mal au coeur cette quantité d’alcool, de mauvais vin à capsules, de whisky, de tout ce qui passe. Ce doit être super dur à traduire.

Ces temps-ci , j’ai trop vu d’intellos. j’en ai par-dessus la tête de ces précieuses intelligences qui s’obligent à vous aligner des pensées plaquées en or. et par-dessus la tête aussi de devoir batailler pour m’assurer un espace de  liberté créatrice.c’est la raison pour laquelle je me suis si longtemps tenu à l’écart des masses, et maintenant que je recommunique avec mon prochain, je me dis que je ferais mieux de m’en retourner dans ma tanière. il n’y a pas que l’intelligence: il y a les insectes et les palmiers et les moulins à poivre.et dans mon souterrain, marrez vus , j’apporterai un moulin à poivre… 

Mémoires d’un vieux dégueulasse

Il y a des tas de trucs auxquels je pense en marchant et que j’oublie. Je me dis , tiens ça c’est plutôt drôle, je vais l’écrire et puis, pfft plus rien, comme le rêve de cette nuit qui était pas mal mais dont j’ai tout oublié.

Hier soir prenant à nouveau le RER , je me trompe et atterris à Bourg-la Reine. Sinistre cette ligne. Je descends et repars dans l’autre sens. Je croyais que V. se moquait de moi  en me demandant si j’était dans EXIL. Mais c’était vrai, j’étais dans EXIL et vu qu’elle m’avait dit de monter en tête et qu’en fait elle s’était trompée, j’ai du quitter la proue d’EXIL où je me tenais avec ma mauvaise humeur et remonter tous les compartiments pour être en queue. Mauvaise humeur parceque le train ne s’était pas arrêté à Gentilly et parce qu’un mec mangeait un fish.J’en voyais tout l’intérieur comme une doublure panée. La couleur était celle de l’or quand il est mal imprimé dans les bouquins. Avec une pointe d’orange en plus. Bref, au moment où je parle tout le monde même sur la banquise sait ce qu’est un fish-burger. Le sien avait l’air quand même mieux que ceux qui sont enrubannés d’une substance crémeuse avec des points verdâtres censés représenter des herbes…  Mauvaise humeur parce que dans le métro un type plein de percing ( le correcteur suggère pressing ) et qui sent la frite me corne dans les oreilles sa conversation. C’est trop. Je me rebiffe, suis franchement désagréable et le gars tout doux me dit:

“Mais vous pourriez le dire autrement!”

Il était sincérement peiné derrière ses crochets X. Il a cessé sa conversation “jte rappelle dans 5 mn “et il m’a donc  dit ça:“Mais vous pourriez le dire autrement!” 

Je me suis sentie un peu coupable ” de ne pas l’avoir dit autrement!”  mais je n’ai pas baissé la garde. Je suis restée odieuse et j’ai replongé le nez dans les cahiers rouges de Grasset. Mais finalement le plus grave c’était les frites. Cette odeur est plus écoeurante que la pire saloperie scatologique de Bukowski.( quoi que….)

On a beau dire, la banlieue c’est pénible même si…

Bref Le Bukowski rend les voyages en “transport” possible. On a ‘impression d’être dans sa gueule de bois et quand il cogne on a pas les gnons mais l’énergie du combat. On s’en sort propre et sans mal de crâne. On a des chaussettes impeccables, des vêtements possibles…

ADN

structure de l’ADN

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