MON CRÂNE PARFAIT

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cercleovale

C’est bon de ne pas se détester parfois, et ce grâce à la géométrie qui aurait tendance à prouver que je suis parfaite, tout au moins si on se place du côté du cercle.

En parlant de ça, hier j’ai voulu dessiner un ovale dans les règles. Mais pas de compas assez grand etc. En plus c’est un bazar un ovale parfait. J’ai résolu le problème: Respirer , et … Foncer. Paf !!! A la main. Impeccable !!! Youpi

Crevée. Ce matin jury de danse. Souvent et généralement sans esprit , à tendance télévisuelle, sans invention et très superficiel. Deux exceptions, des garçons qui proposent des choses simples, profondes et sans effets. Les filles ( pardon) se touchent les cheveux et vazy et vazy. Insupportable. Bref c’était bien de voir J et les danseurs du jury. Saint-Cloud un Dimanche on ne le souhaite à personne. Et l’odeur du train de banlieue vers Versailles Rive droite. Mon train d’Argenteuil au moins ne sent pas « ça « .Je somnole au retour après avoir terminé la lecture des Révoltés qui me plait de A à Z.

Hier après-midi à Villejuif. On rit . Et A. , aidée par la morphine sans doute, ( elle appelle la pompe, Madame Henriette parce que c’est plus gai dit-elle ) raconte des tas d’histoires.

Je dessine un pey mais j’ai sommeil.

THE SPLASH OF A DROP

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C’est beau comme phrase” the splash of a drop ». J’aime bien aussi The public domain revue. Il y a toujours des trucs intéressants.

Je reçois de la Villa Medicis une animation assez moche et comme je ne fais pas bien attention, je ne vois pas que c’est l’invitation pour l’exposition d’Annette Messager qui s’appelle Mon uterus. C’est beau comme titre et ça donne envie. Nan? Bon je fais vite faire une peinture qui s’appellera Mes règles ou Mes poils.  Et je vais réfléchir au pourquoi de ma réaction mais là je n’ai pas le temps. C’était juste en passant. Soleil.

Hier Dalida. Moi je suis bon public pour ce genre de truc. Je trouve que Timsit est vraiment bien, et tous d’ailleurs. La fille Dalida est un canon. C. s’est ennuyée. Apres on est allés boire un verre. Et on a mangé des frites au bar. Très joyeux. Très sympa. Je pose en manteau de fourrure avec BB.

Quelle saloperie ce Trump.

Fillon dans la merde

Moi me suis endormie très tôt devant l’Homme tranquille et ses magnifiques couleurs, de John Ford. Zut.

J’attends VDC pour Abécédaire. Un café.

RV chez le notaire pour The End enfin. Fin de la paperasse, fin de la succession.Puis on marche avec J. On est sur mes Champs Elysées où je ne vais jamais et je lui montre cette horrible boutique Aber crom je ne sais quoi, au décor pré-nazi composé de garçons musclés qui pratiquent des activités sportives: Immonde. J note le nom du peintre ou du déco qui a fait ça. Les vêtements sont chers vulgaires disons ordinaires et atroces: Petite salopette courte et déchirée, ( il faut avoir un corps de pharaonne pour porter cette chose ), petits gilets que j’espère extensibles vu le rapport réalité et taille. Donc les gens achètent ce qu’ils voient, ce qu’ils sentent. Ils achètent l’atmosphère.

Le notaire et ce RV m’ont donné un sévère coup de blues.Je décide de respirer , de rentrer à pieds. Je marche, passe devant le théâtre de Paris où je suis allée pratiquement tous les soirs te chercher, puis boire un verre. La façade est éclairée en rose et au café à côté il y a une nouvelle enseigne. Je pleure un peu en marchant et j’arrive devant le moulin rouge . J’oublie d’aller au cours de Pilates et je rentre.

Je poursuis la lecture des Révoltés qui est vraiment un très beau livre. D’ailleurs c’est sans doute pour cette raison que je photographie un magasin de perruques, magasin très moche où il est écrit qu’il faut sonner et aussi que l’on ne peut essayer que si l’on achète, ce qui est le comble du stupide. Oui dans le livre, l’acteur réunit les garçons dans une loge et il leur montre comment grâce à des perruques différentes il peut se métamorphoser complètement. Il «  déguise «  les garçons et les maquille, puis ils se rendent sur le plateau du theâtre où ils boivent et improvisent.

Fenêtre sur la cour

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Hier j‘ai eu envie de photographier la cour, après une journée à tourner dans l’appart, boire du thé, me sentir assez bien, lire,  avoir envie d’aller au cinéma le soir, puis  ne plus avoir envie d’aller au cinéma le soir. Après avoir tenté de  finaliser mon sujet pour les Beaux-Arts à plusieurs reprises sans succès ( ce matin c’était fait en un quart d’heure ).

Bref. Deux photos de suite et je suis surprise sur la deuxième de voir très précisément deux personnes de profil assises sur un canapé ainsi que les deux petits tableaux que l’on voit mal ici. Deux paysages. C’est drôle cette sorte de bras télescopique ou d’oeil plutôt ( je pense aux dessins de la dioptrique de Descartes et à ce texte sur les aveugles. Donc j’ai 4 possibilités: La vue depuis « le salon » , la vue depuis ma pièce qui donne sur la rue, la vue depuis la cuisine qui donne sur une deuxième cour petite, la vue depuis la chambre qui donne également sur la rue.

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Ca me plait ça. Je vais essayer d’avoir mieux les tableaux.

Notes

alpiniste

“La ville natale est un porche sous lequel une idée t’est venue; c’est un banc où tu t’es assis, méditant sur ce que tu ne comprenais pas. C’est un instant de vertige , au cours d’un plongeon dans la rivière, où  une vie antérieure t’es soudain apparue.C’est un galet poli retrouvé au fond d’un vieux tiroir, et dont tu ne sais plus pourquoi tu l’as gardé. C’est le chapeau de ton professeur de latin, souillé d’une large tache sombre; c’est le trac qui te serrait le ventre avant l’interrogation d’histoire; ce sont les jeux bizarres que nul ne comprenait et que tu aurais eu de la honte à expliquer;c’est un mensonge dont les conséquences hanteront tes rêves pendant toute ta vie;c’est une voix montant de la rue, une nuit , par ta fenêtre ouverte, et que tu n’oublieras jamais;c’est l’éclairage d’une chambre, c’est la frange au bas d’un rideau… «  Les révoltés Sandor Marai

“Dans la langue des écrivains spirituels, l’acedia est surtout l’ennui et le découragement qui s’emparent d’une âme incapable de se fixer et d’accomplir les tâches auxquelles elle devrait se livrer.”

Ca y est j’ai choisi les images pou le sujet N°2: Les 8 photos. l’année dernière il y en avait 4. Ca me plait ce truc.

C’est pénible d’attendre ce RV. Je n’arrive à rien faire. L’ordi est en connexion partagée. D’habitude il n’est pas ici.

Nuit agitée, je me réveille parceque je parle et je parle et je parle. C’est pénible.

Je suis passée livrer mes croquette pour le chat de Diogène. on a parlé, je lui ai donné le lait et aussi une écharpe orange de R. Et…. L’homme qui rit. Quand il a pris le livre dans ses mains je croyais u’il allait pleurer. Euctorgo!!! Eucorgo! a t’il dit.Puis il a fixé la couverture du livre et s’est tû. Ensuite il m’ a dit que son père qui était professeur de maths et physique lui parlait de Victor Hugo. Il m’a serré la main   fort.

J’ai filé. Il a sorti ses évangiles et m’a dit qu’il allait faire une prière pour moi.

je me demandais en regardant des extraits de l’investiture de Trump ce qu’il s’étaient dit avec Obama dans la limousine. Silence, généralités? Hum. mystère. Obama a quand même de l’allure. Et Trump à côté fait représentant de commerce. sa cravate d’un rouge épouvantable. Berk. Le rouge c’est une couleur difficile.

Hier je regarde des exercices qu’avait inventé Wilfride Piollet, les barres flexibles. c’est très simple. c’est très beau.

Dans les trucs pas intéressants j’ai envoyé chier D S. et il s’est excusé. Demain voeux du directeur.

RV Ok

Attendons fin de semaine.

TA GUEULE PICASSO

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Ta gueule Picasso

Jeudi soir on dîne avec C. à la Pizzetta lieu passablement bobo mais où les pizzas sont correctes. Elle, termine par un tiramisu dont je prélève- je le confesse- quelques cuillerées délicieuses. Puis nous nous rendons aux A où elle commande une crêpe au Nutella. Misère !!! Vendredi matin, direction Argenteuil sans vélo car il fait un bruit de bateau qui va se briser. Je marche sur le chemin que j’ai baptisé le Chemin des rats car j’en avais croisé un avec un certain déplaisir je dois le dire. Au bout de ce passage il y a un type dans une tente ( avant il n’avait même pas la tente ) . Je l’aperçois comme un Diogène contemporain, assis là bas dans son tonneau. Je le vois, il me voit.

—Madame!

J’approche. Il voudrait me donner de l’argent pour que j’aille acheter des croquettes . Le gros chat qui est là renifle du pain gelé dans de l’eau et du lait en plâtre. Va pour les croquettes , j’irai. Ah ce que j’ai oublié de dire c’est qu’il est paralysé mon Diogène. Ca facilite tout. Il me dit qu’il a une chose à me demander mais que c’est délicat . Pour appuyer ses dires il me tend ce que je décrypte immédiatement comme un pistolet  ( objet hospitalier qui permet aux hommes de pisser sans se lever ) Et me voilà chargée de l’arme liquide , et traversant le chemin pour vider ça où? Là… Là??? Là. dans l’herbe. Bon c’est fait. J’ai mes gants et ça ne me dégoute de toutes façons pas du tout. La misère, c’est la misère.

—Il vous faut autre chose?

—Oui je voudrais un livre de Vectorgo. A traduire Victor Hugo. Et aussi Alexandre Dumas et aussi l’histoire du Titanic. Il me montre son Evangile. Il n’est pas musulman.

J’apporterai ça.

C’est quand même fou. Etre démuni à ce point. J’ai prévenu la Croix rouge en maraude, mais… Il ne veut pas bouger? Ca semble terrible. J’ai repris joyeusement mon chemin vers l’atelier, me suis fait un bon Nescafé en montant le chauffage et en allumant la radio. J’ai savouré le soleil un moment en fermant les yeux puis je me suis changée, et mise au travail .

Pilates à 19h. Ca fait du bien. Dans le métro il y a une conversation entre trois femmes. J’entends la langue de Bergman, amusée. Amusée aussi à la lecture des entretiens entre Diderot et d’Alembert que bizarrement je n’avais jamais lu.

D’ALEMBERT. — Je voudrais bien que vous me disiez quelle différence vous mettez entre l’homme et la statue, entre le marbre et la chair.
DIDEROT. — Assez peu. On fait du marbre avec de la chair, et de la chair avec du marbre.
D’ALEMBERT. — Mais l’un n’est pas l’autre.
DIDEROT. — Comme ce que vous appelez la force vive n’est pas la force morte.
D’ALEMBERT. — Je ne vous entends pas.
DIDEROT. — Je m’explique. Le transport d’un corps d’un lieu dans un autre n’est pas le mouvement, ce n’en est que l’effet. Le mouvement est également et dans le corps transféré et dans le corps immobile.
D’ALEMBERT. — Cette façon de voir est nouvelle.  Puis passage rapide à la maison
 DIDEROT. — Elle n’en est pas moins vraie. Ôtez l’obstacle qui s’oppose au transport local du corps immobile, et il sera transféré. Supprimez par une raréfaction subite l’air qui environne cet énorme tronc de chêne, et l’eau qu’il contient, entrant tout à coup en expansion, le dispersera en cent mille éclats. J’en dis autant de votre propre corps.
D’ALEMBERT. — Soit. Mais quel rapport y a-t-il entre le mouvement et la sensibilité ? Serait-ce par hasard que vous reconnaîtriez une sensibilité active et une sensibilité inerte, comme il y a une force vive et une force morte ? Une force vive qui se manifeste par la translation, une force morte qui se manifeste par la pression ; une sensibilité active qui se caractérise par certaines actions remarquables dans l’animal et peut-être dans la plante ; et une sensibilité inerte dont on serait assuré par le passage à l’état de sensibilité active.
DIDEROT. — À merveille. Vous l’avez dit.
D’ALEMBERT. — Ainsi la statue n’a qu’une sensibilité inerte ; et l’homme, l’animal, la plante même peut-être, sont doués d’une sensibilité active.
DIDEROT. — Il y a sans doute cette différence entre le bloc de marbre et le tissu de chair ; mais vous concevez bien que ce n’est pas la seule.
D’ALEMBERT. — Assurément. Quelque ressemblance qu’il y ait entre la forme extérieure de l’homme et de la statue, il n’y a point de rapport entre leur organisation intérieure. Le ciseau du plus habile statuaire ne fait pas même un épiderme. Mais il y a un procédé fort simple pour faire passer une force morte à l’état de force vive ; c’est une expérience qui se répète sous nos yeux cent fois par jour ; au lieu que je ne vois pas trop comment on fait passer un corps de l’état de sensibilité inerte à l’état de sensibilité active.
DIDEROT. — C’est que vous ne voulez pas le voir. C’est un phénomène aussi commun.

Pas envie de bouger. Envie de ruminer et dessiner ici mais il y a ce truc à la MAison des Arts de Malakoff. Et je ne sais même pas ce qu’on va me demander. De toutes façons la réponse , je la déconnecte de la question et zou! je fais comme pour moi!!!En écoutant et regardant Dalida, Laissez moi danser, clip que j’ai trouvé sur le fB de T2P. Je m’émerveille de ce ridicule, ridicule joyeux et sublime. Les garçons danseurs d’une chorégraphie inqualifiable !!! Habillés en Années 80. Moustaches et bandanas, cuir moulant! Au secours!!!C’est trop bien. Je me souviens des nuits d’enregistrement , des tournages à la SFP , et des soirées chez Maritie et Gilbert Carpentier rue Guynemer. Marion SArraute, Dirk SAnders je crois .  Et quand corsetée à étouffer , dans mon carrosse st sous la neige artificielle j’ai failli avoir un malaise de figurante dans la tempête où on crevait de chaud. Ah oué j’avais oublié ça. Le cheval avec la calèche. Et le palais des congrés, les pizzas, plein de gens de bonne humeur qui racontaient des histoires, buvaient et bossaient comme des fous. R disait que tout était possible. Ils avaient imaginé je ne sais plus quoi, une banquise et des pingouins. Est arrivée la banquise avec ses pingouins. Je ne sais pas quel âge ils avaient les Carpentier. Je trouvais que c’était un beau couple. Née en 21 , ça veut dire qu’ils avaient 35 ou 36 ans de plus que moi , donc à peu près mon âge aujourd’hui.

J’ai fait peu de figuration mais j’adorais ça. Regarder, écouter les aigreurs et les rêves, faire croire au beau mec figurant professionnel qu’on est une cruche qui rêve d’être comédienne. Entendre la doublure lumière de Francoise Fabian, dire avec la bouche un peu tordue «  qu’elle est mieux qu’elle…”

Allez un petit coup de mourir sur scène. 

Je meurs de rire en voyant la photo que C. M’envoie: Lui avec une kippa.

Lundi , c’est du sérieux.

FRANCE

de-gaulle

Ah ah. mon cher général; Excusez moi d’avoir choisi de dessiner en attendant. Oui la perspective de ces deux cérémonies parallèles-celle à la patrie où vous étiez, et celle à l’anarchie  m’amusaient peu. De plus je savais que vous m’espionniez. Moi c’est à la commémoration d’actes anarchistes que je me serais rendue. D’ailleurs je l’ai fait mais à la fin, discrétement. J’ai traversé une sorte de Biennale alambiquée et des jardins anglais pour me retrouver dans une salle munie d’un video projecteur. Vous étiez dans le fond de la salle anarchie, guettant mon arrivée sans doute, appuyé au mur et vous m’avez pris la main. Nous avons regardé ensemble le vol de chauve-souris qui recouvrait un terrain de foot. Bon.

Vous voulez que je fasse une exposition en l’honneur de la patrie et je ne sais comment me défiler de ce machin…

A CAEN LES VACANCES

Working Title/Artist: The Mountain Department: Modern Art Culture/Period/Location: HB/TOA Date Code: Working Date: 1937 photography by mma, DP1308.tif touched by film and media (kah) 04_04_14
    The Mountain: 1937

Aller-retour au Musée des BA de Caen. J’en ai un souvenir confus. Il y a longtemps. Je crois qu’avec B. on avait un peu mis le bazar avec des fils partout et un âne qui parle. Et une radio. C’est l’ancêtre de Hi-Han Aucune photo de cette vieille histoire. Je ne reconnais rien mais peut-être était-ce à Caen mais ailleurs. Bon. C’est sympa.E.D est cool. On se tutoie en repartant . Déjeuner délicieux même si quand c’est bon parfois les démonstrations autour sont superflues.Le garçon est un gros bébé joufflu qui doit permettre de s’ennuyer ferme lors d’uns soirée avec lui et sa chemise noire. En taxi on passe devant un restaurant qui s’appelle « La bouche des goûts « . On se dit qu’il faut le faire. Il y a une belle collection  à Caen, des Poussin, des Veronese. Les salles pour moi sont belles. Sais pas ce que j’y ferai. Aller à Sète le 3 ? Je ne pourrai pas. Il faut que je déclenche la machine et travaille sérieusement. Dans le train une mère insupportable et à l’aller une heure de retard, train-berezina avec des couvertures de survie, des boites et des mégots ( n’allons pas plus loin… vers l’horreur sanitaire ) vestiges d’une nuit de tempête et d’un train qui s’arrête dans la nuit et le froid pendant 5 heures. Un type hurle dans la rue.

Demain RV à 8h. J’annule le tennis. Irais-je à Villejuif ou Dimanche seulement.

Lire lire lire. ÇA DOIT ÊTRE BIEN LE LIVRE DE BOURDIEU SUR MANET. Flemme d’effacer les capitales. Je repense au tableau de Balthus { ah bon, pourquoi? / Sais pas } décrit par Jean Clair. Le passage du commerce et ses clés: Là où fût expérimentée la première guillotine. On doit l’honneur de cette invention immonde, non pas vraiment à Guillotin, mais au gentil facteur de clavecins-un voisin gentil et serviable- qui inventa le système de déclic de la lame. J’aime le Balthus des années 30. Et la clé, l’agneau, le 8.

C’est chiant en rentrant de ne plus pouvoir raconter ma journée ou bien d’entendre sa journée à lui, ses lectures, ce qu’il a écrit, réussi ou pas. Ce vers quoi il s’approche, ce qui le contrarie, ce qu’il savoure. Au fond du couloir dans la cuisine pleine de journaux et de bouquins.

Donc demain c’est rayon matériaux car B. veut me mettre à la fabrication , comme si c’était le trottoir ! Je plaisante. Le plâtre me fait peur et couper un bout de fil de fer m’épouvante !!!!.

On verra. Vivement le 23 que ce RV soit passé.

Saloperie de dos encore.

Ce matin RV à 7h30 chez B. Plate forte des matériaux etc . Maison. Et là RV dans 30 mn avec CR.

Demain à l’atelier. Là le compte à rebours commence. Quand partir à part les 3 jours à Florence en Février??? CA semble compromis.

Nuit transfigurée

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Elle veille au grain !

Klinger

Homoncule de Pensfield

Rêve de D’Alembert ( C’est dingue je ne connaissais pas ce texte )

Expo Shoenberg très belle .

Faut vraiment que je m’occupe de mes histoires de lunettes. Les ai encore perdues. C’est pénible. Quand ce n’est pas les clés, c’est le porte feuille.

Quand je n’ai pas tennis le Dimanche matin , j’aime bien aller au bistrot prendre un café et même manger des tartines avec de la confiture ce qui ne m’arrive jamais. Je retrouve M. avec qui nous avions parlé de Naples et à présent je sais qu’elle est guide dans le Sud de l’Italie. C’est sympa. On boit un café et ce qu’elle me raconte me donne envie de partir immédiatement et de tout planter là. J’ai hâte d’être au mois de septembre prochain; Après la quille. Fin Janvier j’aurai déjà l’esprit plus libre avec la paperasse.

Oui, quelle laideur l’exposition aux Archives, Présumées coupables. Avec un sujet pareil,faire une telle horreur visuelle. On ne voit strictement rien. On est dans le noir et c’est d’une confusion totale avec les murs tapissés de reproductions colorées . Berk. Dommage de voir les minutes des procès barbouillées de toutes ces reproductions immondes de toutes ces images par paquet de 100, de tous ces écrans hideux. C’est ringard à mort. Je ne sais pas qui est l’âne qui a conçu tout ça. On va l’attraper .

Tiens au fait je ne m’étais jamais demandé pourquoi les collabos EUX n’ont pas été tondus. Il y a bien des homme français en plus qui ont aimé des Allemandes.Des hommes Français qui ont aimé des Allemands. Nan? Ca compte pas dans ce sens là? Je grogne.

Schoenberg, c’est la classe absolue ( toutes les expos du MAJ d’ailleurs sont top ). Les tout petits dessins, les notes, les cartes à jouer, les machines à composer, et la peinture bien sur. Kandinsky très présent.

Poursuivre la lecture d’Hubris ( tiens il semblerait que je réussisse à lire à nouveau )que j’avais depuis longtemps et de LA peinture comme crime dont je garde un souvenir intense.

A vos pinceaux déprogrammé!!! Je me trémousse d’aise. Tout n’est donc pas perdu au Royaume de …. la France résiste et refuse de regarder? Je n’y crois pas mais on dirait que c’est vrai pourtant !!!!

 

Night

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Photo prise par JD / B2B et moi le soir de Noel

Il avait des sacrées dents ce rat qui m’en voulait cette nuit la saloperie. Des dents humaines.Celles de devant. C’est sans doute parce que dans la salle de dessin il y avait une petite souris. J’ai cherché des timbres, ( mais qui c’est cette femme chercheur qui parle avec des patates chaudes dans la bouche. Ha !!! ), on a pas voulu m’en vendre, traversé d’immenses salles ( mélange de beaux-arts et de Villa médicis , déjà vu dans un rêve ). Dans la nuit et les bois, une voiture noire cherche la fondation MAeght et je leur indique volontairement une mauvaise direction. Une autre sans phares, descend du Barracuchet où il y a, disent ils peu de neige. Bon, c’est ennuyeux tout ça.

RV avec B. Puis passage aux BA. Je rencontre NT. Je passe vite juste le temps de faire ma carte culture. Prends le 95. Fatiguée. Tel de CR. Prépare la conférence au Musée Picasso…

MAUVAISE PASSE

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Je ne sais plus ce qu’est cette image que j’ai photographiée dans une revue. R. achetait tout le Mercredi. C’était un de ses grands plaisirs le tas de journaux qui sortaient ce jour-là. Moi je découpais derrière. Parfois il râlait »—Mais!!!! J’ai pas la suite de l’article…” et on riait comme toujours..; je lui avais massacré sa lecture et on se bidonnait.

C’est moins solide en ce moment. Me réveille car je crie. Une silhouette sombre sort du  lit. J’avais peur déjà car j’avais entendu marcher dans la maison au milieu des bois. Je me réveille en sursaut après les gémissements qui sortent difficilement de ma bouche -des appels au secours -et ce cri-couperet… Bon. Rallumer. Lire. Télé/ Fin des programmes. Je tombe sur un film de Rivette «  Le coup du berger « avec Brialy tout jeune.Le dénouement ce cette sorte de nouvelle est drôle. Encore une histoire de manteau comme on en croise dans la littérature. Me rendors enfin. Je n’aime pas du tout ces réveils avec un parpaing sur la poitrine.

C’est à dire que maintenant ça commence à devenir long cette absence. Avançons. Je rêve de l’Escalet avec ma mono palme et d’un kayak le long de la côte. Du soleil et d’un livre sans penser à la peinture ou autre chose.

Se lever. Brossage des dents. Lunettes. Allumer cuisine. Allumer Radio. Faire chauffer l’eau. Sortir la tasse. Mettre le sucre. Mettre le Nescafé. Eteindre France-Culture. Aller à l’ordi. Mails… Fb… Libé…

Je vais faire ça toute ma vie? Dans cet ordre? Comme ça?

Hier les UC avec heureusement Jonathan. C’est en général mou du genou, peu risqué, ou scolaire. Des exceptions bien sûr.

Le soir je tournicote tristement et ne résiste pas à un coup d’oeil de l’émission A vos pinceaux. C’est gênant tellement c’est bête. Oui , je suis gênée pour eux. Et le Bousteau, c’est lui le plus coupable dans l’affaire, qui aligne les platitudes, les poncifs et les conneries. C’est pathétique.

Journée à préparer Picasso. Mauvaise nuit donc jour morne. RV à la galerie avec B et C pour les premiers devis ( au secours !!!!). C’est gai. J’aime bien. Verre avec B. Puis je rentre? Je pleure et me fais des pâtes. Tel avec A., avec T. et SMS divers.

Twombly ça m’emmerde. C’est dit. J’entends sur FC , C se débattre pour en parler. Je lui envoie un SMS en disant moi j’aurais dit ça me saoule et écoutons Dalida. C’est vrai c’est chiant Twombly. C’est distingué. Ca m’emmerde. C’est cheucheutte. Puis ça a vieilli copieusement. (Pardon dit elle en se cachant derrière un canapé en cuir qu’elle ne possédait pas.)

Bon. Je pleure je pleure. Quand il n’y en aura plus… Mais cette figure simiesque qui sortait du lit, brun et transparent qui m’a arraché ce cri. Putain. C’est une hallucination? Coup de fil de JCL ce matin et hier je parle avec B. de Lorgues. on rit. Il est mélancolique aussi. On se plaint . On dit que quand même pas d’attentats depuis un moment on s’emmerde. On dit des horreurs et c’est bon. J’écris une lettre à S. et n’ai même pas envie de l’envoyer.

Les lunettes que j’ai commandées sur internet son moches.

Caillois. Je ne retiens rien de ce que je lis. C’est la misère. C’est pénible.

les coïncidences

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L’acteur Japonais à la fin de Patterson, est assis sur le banc et on remarque qu’à sa Main droite il a un pansement . Celui-ci relie l’annulaire et l’auriculaire.

Après le film, nous allons en face , en haut près de la cheminée sur un grand canapé confortable. Bon, il y a bien un courant d’air mais c’est plutôt agréable. Un garçon et deux femmes ( qui ne sont pas jumelle !…) est assis là. Je dis à V. regarde sa main droite. Nan!!! fait-elle.

Il a le même pansement que l’acteur Japonais à la fin du film, sur le banc près de la cascade.

Hier soir pot au feu extraordinaire chez J et N. C’est très sympa avec C et S.

Rangement à A. 4 grands sacs poubelles. Soleil. Mon vélo fait un bruit de 3 mâts qui va couler . on se croirait dans Moby dick.

NOTE/la terreur de l’inconnaissable

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La stature de Barnett Newman n’a cessé de grandir depuis sa mort à New York en 1970. Il est l’homme qui a forclos l’expressionnisme abstrait et ouvert la voie aux nouvelles générations (minimalisme, color painting) – l’égal mais aussi l’opposé de son ami Jackson Pollock. Anarchiste, métaphysicien, agnostique, philosophe, polémiste, Newman revendique pour la peinture des ambitions sans limites : l’œuvre doit s’affirmer « devant la terreur de l’inconnaissable », elle défie « le chaos noir et dur qu’est la mort ».
Par ses textes comme par ses tableaux, l’artiste explore l’interstice entre culture et culte, entre le tangible et l’intangible, entre la concrétude de l’œuvre et le tremblé de la transcendance, entre la finitude de l’homme et l’infini de l’art.

Prends un siège Cinna, et assieds toi par terre

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Il ne faut pas m’en vouloir mais ça m’a toujours fait rire, ce prends un siège… un peu béta. Dans ma famille on en usait pas mal.

P. me dit qu’il est content car Murakami a acheté 3 km de toile. Bon ben relevons nos smokings et engueulons nos assistants. A mon avis il veut commencer à recouvrir la muraille.Je vais appeler Trump pour lui proposer une séparation esthétique et peinte,  avec le Mexique. J’y écrirai FUCK ( Voir post précédent. ) et j’aurai la légion d’honneur pour fait d’humanité et de solidarité.

“Le mur que rêve d’établir Donald Trump sur la totalité de la frontière existe déjà dans certaines zones des États-Unis. La frontière avec le Mexique fait 3 200 kilomètres. Des murs comme celui de Nogales n’existent que sur 900 kilomètres. Rendre cette frontière totalement hermétique est un projet titanesque qui semble difficilement réalisable. » 

Une des infos presse du jour : Zsa Zsa GAbor18 décembre 2016, Bel Air, Los Angeles, CA

Michèle Morgan est décédée.

Mercredi. Ca sent le samedi tous les jours avec Noel qui se prépare. Je dessine comme une machine.Hier sortie seulement pour aller diner chez E . et V. J’y vais à pieds et chaque fois me dis que Paris est une bien petite ville. Je traverse le pont,une bouffée de tristesse et je m’arrête prends une photo pour AM à Bogota en disant:

—Ce soir en marchant seule dans Paris et en pleurant à peine à peine, voici la Seine. 

Je m’aperçois qu’elle m’écrit au même moment:

Je suis entrain de lire DAYS , je vois que tu dessines avec beaucoup de plaisir. Envoie moi des photos/

C’est amusant ces lien dans le temps sans s’occuper d’espace. Avec R.on s’appelait souvent au même moment

On dine à 3 . M et sa cousine mangent en filles. Dans la chambre la pizza et l’ordi. Elle est belle comme tout, ça y est un papillon sortie de la chrysallide. Excellente soirée simple et chaleureuse. Quoi de mieux. En plus E. fait une cuisine délicieuse. On esquinte sérieusement un gigot qui était cuit pour 6 et on étouffe le foie gras délicieux. Non ! Pas de tarte. Pitié..

Retour Velib dans le frais délicieux.

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La mort de Sarpedon

Ce matin l’exposition Oscar Wilde. C’est très beau mais objectivement c’est fait pour 4 visiteurs sinon on est serré. Un William Blake qui vient d’une collection particulière ( Sarpedon.. )

A propos de « La renaissance de Venus de Walter Crane »:

«  Ce qu’il y a de mieux dans ce tableau c’est un pommier!!!”

JE FILE VERS LA SORTIE POUR VISITER À L’ENVERS. BONNE IDÉE. J’ÉCOUTE BADINTER, J’ADORE BADINTER ( TU TE SOUVIENS E. QUAND IL NOUS REGARDAIT FAIRE DU SPORT DANS LE JARDIN DU LUXEMBOURG…Je me dis que Badinter n’a ni rosette ni decoration visible. Evidemment; Pas besoin de béquilles .

Zut majuscule. je laisse.

Les autres expositions sont ennuyeuses ( La paix-quelques belles choses … et Besnard atroce peintre académique )

 

La voix de James Cagney

 

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Quand Annette Messager  écrit Fuck your morale, heu… disons que j’ai l’impression d’être rue des Martyrs un Dimanche matin et dépasse un ado en trottinette qui va déjeuner en famille . A savoir que les lieux de la contestation ne sont pas vraiment là où la contestation croit s’écrire. Là où elle agit oui. Quand j’entends des grands reporters qui de Syrie avec en “musique «  de fond ce qui n’est pas vraiment  une bande son mais des explosions terrifiantes … pardon ! Excuse cousin  steuplé mais on parle pas de la même chose. D’ailleurs comme je le disais brillamment (!!!!) dans un de mes dessins on ne peut plus fucker qui ou quoi que ce soit parce que tout le monde s’en fout: Le rebelle est mort-né, dépassé, souvent plus bourgeois que rebelle, nostalgique des grandes avant-gardes, de Mai 68.. . Dépassé quoi. Hasb! Faut quand même passer à autre chose ce qui ne veut pas dire se coucher. Quand Yves Klein saute dans le vide, on se doute bien qu’il y a quelque part un matelas et le document existe. Quand BHL est en Yougoslavie sous les bombes accroupi et que l’on élargit le cadre, on est hilare.Donc où il faut assumer le matelas , qui fait partie du geste ou il ne faut pas se faire pincer comme Cousin Bernard à l époque. Je sais pas pourquoi je raconte ces conneries moi aussi !!!

Allez va te coucher!

D’accord

infos presse du jour:”Alors que le piratage de la campagne par la Russie agite les Etats-Unis, les grands électeurs doivent officiellement désigner le milliardaire président ce lundi. Une formalité, sauf si…”

“Nous étions quelques bagnards”

.

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Picasso

Il me semble que depuis quelques jours, me reviennent des images de toi qui ris. Qui ris fort. Qui s’esclaffe. Peu à peu tu remarches -tu t’es levé même. Tu réponds à nouveau au téléphone et tu n’es plus l’image de la réanimation. Tu es une image mais elle bouge. A peine pour le moment. Pas beaucoup mais elle s’anime un peu il me semble.

Bref

Je termine à L’instant le magnifique et minuscule texte de François Le Lionnais : La peinture à Dora. Merveilleux

Dommage que le livre soit si laid ( couverture immonde, typo énorme -car le texte est vraiment court, repros à la fin , toutes ensemble et en couleur, Achevé d’imprimer qui se veut dans l’esprit du livre -alors que quand la pièce est terminée à mon sens elle est terminée. Je comprends mal pourquoi Le Nouvel Attila réussit le gros livre sur le Lionnais et râte ce qui aurait dû être un petit bijou de simplicité. Bon je n’ai pas résisté:

Bonjour
Je viens d’achever la magnifique texte La peinture à Dora.
j’ai en même temps acheté Le beau livre sur Le Lionnais.
Ma question ne se veut nullement désagréable,mais … Comment dire…. Pourquoi ce petit livre, ce bijou dirais-je est il si laid ( la couverture hideuse , la typo énorme, les repros en couleurs atroces, les couleurs des caractères  et l’achevé d’imprimer ou Botero arrive là dedans comme dans un jeu de quilles.
Que c’est triste!!! On voudrait l’offrir à tous nos amis mais c’est si moche qu’il va falloir se justifier: C’est moche… Mais c’est beau….
Aviez vous peur que le texte ne tienne pas tout seul pour l’engraisser, l’emmitouffler de tous ces machins inutiles autant que nuisibles??
Excusez moi !!!
Et merci néanmoins pour l’édition de cette Merveille.
Bien à vous
HD

C’est vrai quoi… Je voudrais bien rencontrer l’auteur de la maquette { Cesar Henry / Ouille ouille le site } pour lui coller deux baffes et l’envoyer au coin. Ah regardons l’auteur de « l’illustration «  de la couv. Ya pas. Bon.

Je sèche le tennis et j’espère que mon partenaire a eu le message. Oui ouf !!!!

Hier Galerie où à ma nouvelle habitude je découpe les catalogues de vente de Christophe: Piasa, Drouot , tout y passe. J’adore ces livres d’images souvent luxueux d’ailleurs et qui finissent à la poubelle . Toutes ces pages épaisses et brillantes , hop ! poubelle. C’est un peu triste.

RV acec un étudiant pour son livre. J’ai mis des notes dans le texte. Et on y va point par point.

Info presse du jour:” L’adolescente juive Anne Frank et sa famille pourraient avoir été découverts “par hasard” dans leur appartement secret d’Amsterdam, et non à la suite d’une délation comme souvent avancé, a affirmé le musée Anne Frank”

Un cravate au coffre

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Voila la vie et notre vie. T .a perdu son père.

Je l’appelle tard et il me raconte. Moi j’arrivais d’en face ou BB nous avait invité pour son anniversaire. Il est arrivé impeccable comme toujours avec une cravate piquée de petits diamants, il dit que ce sont des vrais et qu’il la met au coffre. J’imagine la cravate esseulée dans le noir du coffre , invisible et qui ne se manifeste que par ces petits cristaux lumineux. Aujourd’hui il doit recevoir un chapeau ( il dit fapo ).  Je lui fait remarquer qu’il boit uniquement de la bière au bar. C’est parce que dit-il il n’en peut plus du champagne ( le fampagne ). Son ami était comte ( dit-il ) mais là il dit « mon gardien ». Puis à ma question:— Tu vas à quel pressing mon BB pour avoir des chemises si blanches , il s’esclaffe. C’est moi ( F’est moi ) . Il me dit en riant comme un enfant qu’il a huit fers à repasser. Puis il sort de son sac une veste rayée pour C. Lui est en Paul Smith ( maintenant  quant il arrive le replie le devant de ses vestes pour voir la marque. C. est aplati à l’entendre/ Pas de rire  mais c’est vrai qu’il n’est pas déçu

Bon je file au moment où arrivent deux types qui ont des têtes d’acteurs porno sur le retour. Cuir blanc. Une black déjantée entre en piste. Je me sauve.

Je poursuis la lecture du roman d’un étudiant de 5e année.

Quant à l’image de Burroughs et ce qui est écrit, je pense qu’on pourrait aussi dire le contraire.

Info presse du jour:” Le Kremlin a sponsorisé l’édition 2017 illustrée par douze jeunes femmes, à la gloire de l’intervention de Moscou en Syrie.”

Glorieux guerrier lumineux

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Terrible ce beignet que j’ai pris à la boulangerie. Me voici téléportée sur la plage de Sainte-Maxime, bourgeoise et familiale où tu aimais aller. C’était plus accessible pour toi dont le corps commençait à moins t’obéir. On réservait, bonjour Monsieur D., madame je prends votre sac-nan ça va. J’avais en guise de sac à main ma mono-palme bien aimée.  Tu aimais manger un magnum vanille à l’ombre du parasol, lire, t’endormir te moquer d’un femme refaite un peu plus loin et me dire on passera au Bio en repartant. Moi “passait au Bio” ça me soulait un peu mais toi tu adorais. Oui les magnums… mêmes magnums qui furent ton plaisir, petit plaisir de la fin. Une crêpe, Léo Ferré, et un Magnum-chocolat blanc te plaisait aussi. Tu ne mangeais plus rien. Bref. Je pense à ça en me disant que la vie et la mort peuvent être liées par un petit beignet avec du sucre dessus.

Je m’applique au tennis à libérer mon bras et mon poignet alors qu’on m’a toujours dit le contraire. Autres temps… Le début de la séance est un peu pénible, mais passé le premier quart d’heure, ça va et on est déjà trop vite deux heures plus tard. Cette reprise a réellement réveillé mes abatis ankylosés par la peine sans que je m’en rende vraiment compte.

J’ai commencé le texte d’un étudiant de 5 eme année et c’est vraiment bien, ce voyage sur les traces de Sebald dont on n’entend pas le nom. Je n’ai pas terminé encore mais lui envoie un petit mot pour dire que ça me plait beaucoup.

Je me disais en attendant pour traverser le Boulevard que les gens avaient dans leur voiture, des drôles d’expressions. Plus proches de caricatures que de leur aspect disons normal. Un froncement, des petits mouvement qui s’installent à notre insu et parfois s’ancre. Tu avais pris l’habitude de mordiller parfois ta lèvre inférieure gauche avec tes dents supérieures, je ne sais pas comment dire. Moi aussi sans doute ai-je mes « rictus » inconnus de moi-même. Parfois quand je ris , j’ai l’impression que mon oeil gauche se réouvre à peine plus tard que l’oeil droit.

J’ai le livre commandé-Le disparate François Le Lionnais- ( c’est un nom qui sonne comme un personnage interprété par Lino Ventura ou je ne sais pas ) pas commandé car Julien l’avait dans sa librairie. Et le Dora par contre va arriver. Ce livre m’intrigue beaucoup. Cette résistance dans les camps , qui passait par la description d’oeuvres, ou le récit de livres pour d’autres, me semble admirable.

Le livre est très simple et beau/ Editions Npuvel Attila je crois.

Ce qui est amusant c’est que cet Oulipien avait un nombre de cartes inutiles telle celle de l’Académie internationale du Rat. Son vin avait sur l’étiquette: Vin de la magie.

Bon je n’en sais pas plus.

En écrivant j’écoute France Culture et je ris au bruitage des coups de fourchettes car c’est un repas. On y croit comme au cyclope dans la neige. Et le bruits de verres et de bouche.

j’aie bien ma lampe avec les photocopies en Net B . Ca me plait. Bon hop, dessin.

Je ne pars pas. Je ne pars pas? Je ne pars pas… Je ne pars pas!!! Je crois que c’est trop court.

Mon clavier est honteusement cracra.

Samedi il y a qu’est il arrivé à Baby Jane à la cinémathèque. Miam miam.Vu et revu mais j’adore et le cycle: Cinema hollywoodien décadent à l’air top.

Info presse du jour: “Michel Polnareff: Alors que le chanteur est hospitalisé pour une embolie pulmonaire, les communiqués de son entourage se succèdent et se contredisent…”

 

La tour Eiffel éteinte oui mais ????

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Ce matin j’avais envie de dessiner et de ne pas aller à l’école. RV à 9h avec un étudiant de 5eme année. Intéressant et qui me demande si je veux bien lire son texte. Je lui dis oui. Bien sur. Il me répond que d’ordinaire les profs ne veulent lire qu’une page. ( Pouf pouf pouf !!! ). Je rigole.

Ce soir je devais à la projection du film de Sophie mais j’ai la flemme, envie d’être tranquille/je dessine en écoutant la radio. Le délice absolu d’être dans cet appartement que j’aime.

La voisine du dessous à eu l’imprudence de venir ma casser les pieds avec le plancher ( elle m’entend et suggère que je ne rentre plus dans cette pièce à partir de 22h ) Je lui demande si elle plaisante et j’évite de lui dire vue sa confession, que je ne vais pas me transformer en Anne Franck planquée dans un placard. Je lui dis également que je ne vais pas perdre 50 kg etc. Je lui annonce que je vais louer l’appartement à un couple avec deux enfants de 5 et 7 ans et qu’elle va me regretter. Puis je termine en lui disant que sa lettre de condoléances est la chose la plus laide qu’il m’ait été donné de lire et que j’en étais gênée pour elle. Je croyais qu’elle allait pleurer. Puis j’ai conclu en indiquant qu’elle connaissait le chemin, et que je l’aimais bien mais que je devais travailler. Quelle sotte. Pas méchante mais d’une bêtise.

Il y a un type sur France-Culture qui renifle

RV à la galerie pour l’édition. Puis CP est là et finalement je me dis que tant qu’à faire il faut prendre des photos ici. Je lui dis que j’ai envie de courir, comme ça je serai floue. je commence à galoper, faire des bonds comme un modèle de Muybridge. Ca à l’air pas mal.

Soupe seule au Tibétain après après midi de travail et soir dessin. L’enfer:

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Info presse du jour:“Surpopulation, rats et climat de tension. Le CGLPL (contrôleur général des lieux de privation de liberté) publie ce mercredi au Journal officiel, des recommandations en urgence relatives à la maison d’arrêt des hommes du centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne).”

” Premier ministre de la Mort », Notes

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François Le Lionnais, La Peinture à Dora, Le Nouvel Attila, 9 novembre 2016, 48 pages

 Olivier Salon, Le Disparate François Le Lionnais, Tentative de recollement d’un puzzle autobiographique, Le Nouvel Attila, 9 novembre 2016, 400 pages

Lever 6h30. Orange pressée aux A.

Travail avec B

La voisine du dessous vient me demander de ne pas circuler chez moi après 23 h parce qu’elle m’entend. Je hausse le ton etc.

Pilates

C. et sous titrage en Anglais du film sur Nicole. France Culture veut bien que l’on fasse le projet abandonné après le décès de R. Ce sera en octobre.

Demain Beaux Arts puis projection du film de Sophie

Dessin

Il porte un pantalon en toile et un tablier bleu de jardinier ; sur sa tête est enfoncé un chapeau de feutre marron sur lequel est épinglée une plume, une plume tricolore, rouge, blanche et bleue et qui porte écrit en lettres imprimées :« Constant Daléchamps, premier ministre de la Mort. »

 « Nous étions quelques milliers de bagnards qui stagnions sur la place d’appel, pendant qu’on procédait à une fouille générale. Mon regard se porta machinalement sur la colline qui s’élevait du côté de l’infirmerie. L’automne y achevait son établissement. Alors ces grands arbres dépouillés fondirent sur moi sans crier gare et m’emportèrent avec eux. L’Enfer de Dora se métamorphosa subitement en un Brueghel dont je devins l’hôte. »
Info pressedu jour:”«Les gens courent sans savoir où aller. Il y en a qui sont enterrés vivants sous les décombres, d’autres qui sont blessés dans les rues. Personne ne peut les aider, les bombardements ne s’arrêtent pas. C’est le jour du jugement dernier, une extermination, croyez-moi», dit un habitant du quartier de Khalasseh. «Ceci est peut-être mon dernier appel. Sauvez les habitants d’Alep. «  Libé

 

Notes

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Finalement c’est pas mal de communiquer par mail avec les étudiants.

Je ris en regardant la tête des gens littéralement assommés par le titre de mon bouquin: C’est magnifique ce titre. Et je ne me souvenais même pas du livre. Seul le Songe m’est resté en mémoire.

 

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J’ai prêté à une étudiante un livre sur Giordano Bruno/ Histoire de l’âne/ Nuccio Ordine .Et ça me fait plaisir d’entendre son nom dans le cours. Je m’amuse à dessiner un truc où l’on voit le nom de Bernard Buffet et sa signature que je recopie assez mal. Ca me fait penser, je ne sais pourquoi à Julien Doré et son tatouage: Jean D’ormesson. Ca m’ennuie ces chanteurs. J’sais pas, on dirait qu’ils se déforment la bouche pour parler de façon étrange. Nan? Bon? Nan. J’ai faim. Une pizza serait accueillie avec plaisir. J’ai commencé La grande course autour du monde de Blake Edwards. Bien sur c’est drôle mais ça m’ennuie. Ah le Tony Curtis tout en blanc!!!!

Bertelli, Donato

Christophe Paulin Chevalier de las Poix de Freminiville

MON AMI B2B/ Pigalle

 

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burroughs

On a montré à B2B la photo de William Burroughs. Il faut dire qu’hier quand il est entré au B des A ,il lui ressemblait particulièrement.Quand il arrive, il rentre toujours par la porte côté Boulevard et va directement au fond pour déposer son chapeau, ses gants et son manteau. Il faut que l’on commence à y travailler mais je voudrais le filmer dans un endroit clair et dépouillé. Peut être que serait drôle d’inventer un machin en relation avec WB. B2B a 1é ans au fond, c’est vrai c’est un enfant.C’est ce qui est merveilleux, il est d’une ingénuité désarmante et il dit que la mort c’est exactement comme la vie. On a les mêmes vêtements, tout. En fait la mort est le pomme C pomme V de la vie. Il en est convaincu.

Bon ce matin opération neige. Machines et produits. Cet aprem ouille ouille à la galerie FP qui vient. Ca m’amuse et en même temps ça ne me fait ni vraiment chaud, ni vraiment froid.

Machines à neige hum hum. CA fait un bruit de dingue et surtout ça glisse si on est en intérieur et ça va faire genre gadoue/ Le papier j’ai peur que ça fasse cheap. Le type restaure aussi des boite de magiciens ( pour la femme coupée en deux…)

J’ai mal partout suite au tennis d’hier . Mais c’est bon de sentir que l’on est pas uniquement un sac avec des machins dedans.

Info presse du jour : “L’ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac condamné à trois ans de prison ferme.”

Sais pas quoi mettre comme titre

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Tazio Secchiaroli/ Fellini / Satyricon

Bon… Bon. Hier cours à la Bibliothèque et le soir chez D. On dine à 3. c’est sympa. Je remonte à vélo un peu difficilement.

Aujourd’hui des labos, des fabricants de caissons. Un type extra à 20 km de Paris à côté d’un petit aérodrome. On a l’impression d’être en vacances !! Puis l’atelier de S. ( dans son bureau il a un crucifix noir avec une branches de buis). Il essaie des matières, des lumières, c’est une sorte de Géo Trouve Tout qui fait des enseignes, des lettres pour les archives à Pierrefitte, des fleurs en papier, des trucs en résine, des stalactites, des découpes au laser de carton et tout matériau. C’est intéressant et il est charmant avec un petit accent dont je ne trouve pas la provenance: Pologne? Italie? Il parle de verre soufflé, de cristal etc…Quel savoir faire. C’est dingue.

Un autre atelier d’effets spéciaux. Une échelle, un escalier en bois et nous voilà dans le bureau avec vue sur l’espace du hangar ou des types avec des bonnets s’activent. Quelqu’un ponce un prototype, quelqu’un soude. X nous montre une petite maquette en bois qui fait penser au pont d’un bateau sommaire. Le mécanisme simple permet de faire bouger une plate forme e t de donner l’impression qu’on est sur la mer. Images video. Le pont d’un bateau en mouvement ( il est maintenant réalisé et habillé). Un mécanisme fou. Et des pompes à eau pour les embruns, les paquets de mer etc. Tourné dans les studios Besson.Je pense au décor de la nave va à Cinecitta qu’on avait découvert , en poussant la porte du Cinque. Je crois que l’on devait ressembler à deux minuscules spéléologues découvrant Lascaux ( le vrai !- sur FC ce matin émission intéressante sur Lascaux IV )

Puis on voit Depardieu tomber sur le toit d’une voiture dont toutes les vitres explosent et le toit s’enfonce. Pas mal.

J’entends C. Chanter en se séchant les cheveux. Sa présence est merveilleuse . Elle est gaie. Pas vu F. depuis un moment.

Bon. Cours de tennis c’est reparti. On dirait que ma carcasse se réveille.

Waaa. Ca ne plaisante pas. Et sur terre battue. Je suis contente d’avoir repris.Et en attendant j’ai sauté à la corde.

Paperasses.

Kepler.

Info du jour presse: “Etats-Unis : Trump nomme un climato-sceptique à la tête de l’Agence de l’environnement”

 

DIMANCHE LUNDI MATIN

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Voilà qui est gai.

Toujours pas de métro sur la 2. C’est rare un métro qui déraille quand même.

Temps magnifique et tennis pas brillant. Sans prof, ça m’ennuie. J’ai la flemme et ça caille sur le court. J’ai l’impression de courir à pas de mouches.

Ca va. Hier passage à la galerie et puis je rentre à pieds  dine seule au Tibétain: une soupe aussi brûlante que délicieuse. Un lassi. Merde j’ai oublié mon livre. Oublier un livre c’est désagréable mais oublier un Polar c’est l’angoisse. Au fait qu’est ce que c’est que ce cosmonaute qui a grandi de 5 cm…comment? Puis je regarde le film Bambi. Beau documentaire de Sebastien Lifshitz. Vraiment réussi.

Bon bon. Ce soir théâtre.Sais pas quoi.

Oh pis nan ya un film de Y.Passer au Louxor. Son premier. Alors adieu le Rond-Point

Film délicieux: “Eclairage intime”

Du coup j’envoie un mail à Pavla, mon amie de Prague. Quels bons moments on avait passés là-bas. Je pense ne jamais y retourner de peur que le tourisme galopant n’efface les matins glacés, les rues désertes, la lumière la nuit sur les maisons cubistes, le Pont aux anges vide,  les bars anciens. C’était juste après la chute du mur. J’ai retrouvé Jaroslav sur fB mais ne me suis jamais manifestée. Il semble avoir peu changé et sa peinture pas davantage.

Renaud Capuçon

Puis on a mangé ma nouvelle soupe à la maison avec V. papoté et au lit après avoir dessiné un peu.

Puis:

“Le populiste Nobert Hofer (FPÖ) reconnaît sa défaite face à l’écologiste Van der Bellen dans la présidentielle autrichienne. Selon les estimations, ce dernier est crédité de 53,3% des voix contre 46,7% pour le candidat populiste.”

Ouf

Info du jour presse: ” Nobert Hofer brigue ce dimanche la présidence autrichienne sous l’étiquette du FPÖ de Jörg Haider. Âgé de 45 ans, cet ancien ingénieur en aéronautique pourrait bien devenir le premier président d’extrême droite en Europe.”

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