PLUIE GRISE

homme a? l
Je ne sais pas qui a peint cela.
Journée qui commence à 11h32 avec mollesse je dois dire avec ce temps épouvantable.
Je dois chercher mon appareil photo pour demain. Où l’ai-je rangé?
Soupirs.
Plongée à nouveau dans des images 18e. Langueur , ennui, barbets abrutis qui sommeillent aux pieds de leur maîtresse. Ces atmosphères me fascinent.

The Western round table on modern art 1949

Duchamp:

“You forget that the work of the artist is based in emotion and that the work of the critic is based on an intellectual translation.”

Duchamp:

“The collector––the real collector, the one I oppose to the commercial collectors who have made modern art a field comparable to a Wall Street affair . . . is, in my opinion, an artist––au carre. He selects paintings and puts them on his wall; in other words, ‘he paints himself a collection.'”

Masculin-Feminin/note non cinéphile et pour cause!

J’aime bien.

C’est le son qui est très intéressant.

Et puis Leaud.

Chantal Goya qui chante des chansons de R.( Je ne savais pas)

Pas de réalité. La rue et aussi bien à l’interieur et lorsqu’on ouvre une porte, rien ne change. Pas d’intrusion de l’exterieur qui est dejà là.

Les voix en contre champ ( ou hors champ comme dans le métro ) et puis c’est vraiment drôle.

—Pourriez vous m’indiquer le palais des sports?

—C’est à l’autre bout de Paris

—Merci Madame…

Et quand ceux que je suppose être les fameux Attal et Zardi lisent une revue dans le café.

Le minotaure derrière la porte de Robinson


Le secret derrière la porte Hitchcock


Image H.D Argenteuil- Nuit des Musées/Musée Gustave Moreau
En cherchant le photogramme d’un homme de dos avec un manteau, je m’arrête sur ette image qui me renvoie à cette autre:

minotaure.mov
Minotaure/ Nuit des Musées 2006/Musée Gustave Moreau Extrait :Le montreur d’ombres/ Robinson Voix : Alexandra Rübner

"Mes felliniennes années"


Ce livre est magnifique.Il faut le lire .
Eté 1954, Dominique Delouche assiste à Venise à la projection de La Strada. A l’issue de la représentation, le jeune cinéphile français s’arme de courage et d’audace pour dire au réalisateur italien son « éblouissement ». Six mois plus tard, il reçoit un télégramme de Federico Fellini l’invitant à venir l’assister à Rome sur le tournage d’Il Bidone.
Dans ce témoignage émouvant, Dominique Delouche revient sur ses six “felliniennes années” durant lesquelles il eut l’opportunité de fréquenter le maestro Federico Fellini. Très vite, à la faveur de longues balades en voitures et d’un travail acharné, naît entre le cinéaste et le jeune homme une complicité unique et un rapport de maître à élève. Devenu son assistant-réalisateur et son confident, Dominique Delouche participe à trois tournages mythiques dont il nous fait, à travers son point de vue émerveillé, les témoins privilégiés. De Il Bidone à La Dolce Vita, en passant par Les Nuits de Cabiria, son récit, en plus de mettre en lumière la personnalité et le génie du cinéaste, croise quelques autres grands noms du septième art comme Anouk Aimée, Marcello Mastroianni ou bien sûr Giuletta Massina.
L’assistant de Fellini raconte.. Le cinéaste Dominique Delouche fut l’assistant de Federico Fellini sur « les Nuits de Cabiria », « Il Bidone » et « la Dolce Vita ». Dans « Mes felliniennes années », il retrace l’histoire de sa longue amitié avec le maestro : le livre est magnifique, captivant, émouvant, d’une intelligence rare, toujours à bonne distance, riche d’anecdotes savoureuses. Ainsi, au lendemain de la présentation de « la Dolce Vita », le cinéaste est arrêté par une dame sur la Croisette. Fellini raconte : « Elle avait le bout du nez en or plaqué . Cela miroitait au soleil comme elle s’agitait pour me parler. “ Vous êtes bien monsieur Fellini ? Eh bien, pouvez-vous m’expliquer pourquoi dans votre film, il n’y a pas un seul personnage nor mal ?” »
Le Nouvel Observateur – 2218 – 10/05/2007

Arrivée de:
Joe Bousquet / Lettres à une jeune fille.
J’en lis quelques pages et le laisse à la Comtesse Marcello à Venise.

Mark Robson … Caspar






Je suis un peu décue . Je pensais l’autre jour en regardant une émission sur Val Lewton que le plan du départ jusqu’à l’arrivée dans l’île était long. Une vraie jouissance que cette pénétration dans ce qui est bien plus qu’une île, un tableau. Entrer dans l’ile des Morts de Böcklin -mais laquelle au fait? J’aime celle de Berlin, celle de 1883- celle de Bâle que j’ai vue…Il faudrait que je demande à G.C de m’en parler…

Bref, le plan est courtissimo, rien, 2 secondes… Mais c’est délicieux cette impossibilité de voir…

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