Au bon vieux temps de l’enfance et des vacances chez Matante ( en un seul mot ) Georgette et Tonton Louis à Corbeil Essone, 21 rue Remoiville , on allait comme dans la chanson, le Dimanche à Orly. C’était absolument merveilleux, les portes qui s’ouvrent seules et les escaliers mécaniques qu’évidemment on tente de monter quand ils descendent. Dans le registre du « fun vintage« , il y avait aussi les rampes d’escalier de chez Helene P à la Résidence Fleurie, et à chaque étage ses virages serrés et à chaque virage nos hurlements. Me suis levée à 5 h pour prendre le taxi à 6, prendre au passage AL et foncer à Orly pour l’avion de 8h . L’avion sans que l’on soit prévenu est annulé, pas d’infos. Le prochain si on demande est à 13 h. Vu que l’on fait un aller retour, c’est fichu. Donc retour case départ et réunion zoom avec le Musée Picasso.
C’était Lundi. Mardi matin première rencontre avec E à l’atelier en présence de O, AL et C. La fille est très sympa, claire, souriante et parle bien Français. Oui je file au beaux arts pour RV avec Z et son projet de film, puis Clelia, puis RV aux collection pour les archives filmées.
Je viens de terminer mon troisième livre de Jonathan Coe. Si le Billy Wilder et moi m’avait séduite, puis l’Heritage à l’anglaise intéressée de par la description d’une époque, et la saga que représente ce bouquin, Bienvenue au club m’a pas mal ennuyée, ou ennuyée assez souvent ou pas ennuyée? . Les imbrications de personnages, qu’on saisit puis que l’on perd, ou qu’on oublie ( zut c’est qui ?) ne rendent pas la tâche facile mais là n’est pas le problème. Je crois que ce que je lis, je devrais plutôt le voir: les livres moyens seraient sans doute de meilleurs films.( je pense à la légende de La dame de Shanghai légende ou pas d’ailleurs qui veut que Orson , en panne de scénario, trouve dans une cabine téléphonique , le livre de ce qui deviendrait le film.) Mais je trouve cela finalement bien trop bavard, compliqué. C’est assez malaisé comme construction avec tous ces personnages, le présent et le passé, les ascendants, les événements …. Bref vais je en entamer un autre. Ou pas. la suite est je crois cercle fermé
J’ai travaillé à l’atelier et ce n’était pas prévu. Froid mais quand je travaille je n’y pense pas. Je regarde comment faire une baie vitrée maintenant que je suis chez moi.
Dans les événements récents à part France-culture quittée pour FRANCE MUSIQUE, la réforme des retraites , l’évènement Myriam Cahn et les cris d’orfraie de la député RN ( ça devient terrible cet esprit de censure. On croit rêver … Et l’argument » je suis une mère de famille » me hérisse. Exposée au Palais de Tokyo à Paris, l’œuvre de la peintre suisse Miriam Cahn a été accusée de pédopornographie par une députée RN et des associations.
« La plainte contre Miriam Cahn et le Palais de Tokyo rejetée«
A ce sujet pourrait on dire j’ai eu une longue conversation avec la commissaire de l’expo au FRAC Bordeaux Marie Canet: ( Exposition réservée aux personnes majeures et interdite aux moins de 18 ans ), ce à propos de la peinture qu’ils montrent ( Le grand Méchant loup ) où apparait une croix gammée. La question concernait le pourquoi de ce signe et ceci en vue d’aider les médiateurs à parler au public. Ce que je dis de manière générale est que « Je peins ce que je veux peindre » et qu’à la limite la réponse me semblerait suffisante. Mais évidemment que je n’ai pas attendu cet appel pour y réfléchir. A t’on le droit de peindre ce qui a représenté l’horreur absolue. Il est interdit bien sur d’utiliser ce signe à des fins de propagande. La svatiska n’a pas été inventée par le Reich, on le sait, mais le signe est brûlant et en le peignant je le reçois ou le crache (?) comme tel. Dans une exposition , on m’avait suggéré d’ôter « ça « , de recouvrir « ça » car le « ça « enlevait pas sa présence toute possibilité de vente. J’ai refusé et CG m’a soutenue bien sûr . Même si je n’ai pas souffert de la guerre, même si je ne suis pas juive, je peux « exprimer « ce qui m’horrifie, ce qui m’a influencée ( Disney et le Der fuehrer’s face ,( écrit comme tel et non pas führer ) et le N° 36 des Silly symphonies – Les 3 petits cochons ou encore Ducktators ) ou simplement intéressée, à savoir l’histoire, la guerre, les guerres dont j’ai pu entendre des témoignages vivants par mes parents et tantes et aussi Nicole Stéphane, juive, elle. Ce qui m’exaspère c’est la bien-pensance et l’hypocrisie. De plus je suis farouchement contre l’idée que l’on ne peut parler par exemple des Etats-unis que si l’on est américain etc etc. Alors où est la littérature, l’art, où est l’invention si l’on ne peut être » que de là où on est « , condamné à n’être au mieux qu’un témoin tiède, sans possibilité d’imaginer des vies. Ca me met en colère à vrai dire. Les femmes ne parleraient que des femmes ou plutôt seules les femmes seraient autorisées à disserter sur le sujet, les chinois, les postiers, les agriculteurs.Alors PFFT, plus de théâtre, plus de romans… Bref je suis un peu primaire mais on aura compris. Je ne peux donc pas me décrire comme une souris grise trottinant sur le sol d’un château en chantonnant, car d’une part je n’ai pas l’expérience de ce rongeur et aussi qu’une souris ne chante pas . Je ris seule, un peu mais j’ai tendance à penser que l’étau se resserre et que bientôt on aura droit à 40 mots d’un vocabulaire terne ( à ce sujet je conseille toujours aux étudiants de lire un très fin livre dont je ne trouve pas le titre et qui raconte comment le mot Brun contamine le langage. C’est bien plus bref que le très interessant LTI de Klemperer. ( Matin brun est une nouvelle et un apologue français, écrit par Franck Pavloff )
En parlant de petits livres j’ai une nouvelle fois offert La peinture à Dora, que semble t’il on trouve à nouveau à l’Echoppe je crois et non dans cette horrible édition (le Tripode ? ou sais plus) ( J’avais écrit à l’éditeur pour lui donner mon sentiment sévère. ) Je ne parle pas de RESSENTI mot fort usité que je déteste.
En mélangeant tout ce ce mois passé, j’ai eu grand plaisir à visiter la présentation de Picasso par Paul Smith au Musée Picasso. Je trouve que c’est très réussi et même si objectivement Picasso n’a pas besoin d’être rajeuni -mais qui sait – cette façon de présenter les oeuvres est dynamisante, excitante et pleine de joie et de fraicheur si -avouons le -ces termes ne qualifient pas vraiment ce que nous vivons tous; moments particulièrement angoissants quant à la planète, les guerres, la bêtise et médiocrité ambiantes et l’énergie qu’il faut pour résister pour ne pas être entrainé vers le bas. Il y a de quoi paniquer un peu. Le pouvoir énorme de l’argent, l’argent et l’amour de l’argent qui détruit tout sur son passage… C’est pour cette raison et voyant ce qui nous entoure ( je me sens tellement privilégiée ), j’ai peu de plaisir en général à des discussions avec des artistes qui ne parlent souvent que d’eux, n’écoutent qu’eux et n’ont comme problème qu’eux, tout ceci servi en une plainte continuelle et pénible.
Ce qui est très drôle et que je ne connaissais pas ce sont les interventions de Picasso sur les pages de Vogue. Je disais aux étudiants en citant Calder et bien sur Picasso, que pas besoin d’être barbant pour montrer ou démontrer notre intelligence. Seuls les cons font cela, employant des mots compliqués à la Trissotin » voiturez moi ici les commodités de la conversation « . J’en ai un exemple récent aussi désopilant que triste et dans le bouquin de Coe, il y a des pages savoureuses quant au langage et la possibilité des mille formules tarabiscotées pour paraitre savant. ( le contexte, un professeur charme une mère venue au conseil de classe, par ses mots tarabiscotés. Le mari trompé se met alors en quête d’un nouveau langage pour devenir ce qu’il croit être un érudit ) C’est très drôle. Il y a beaucoup de moments ou l’on sourit chez Coe, il faut être honnête. Des situations absurdes, ou tellement inattendues. Il suffit d’aller voir aussi Scarabocchi pour comprendre qu’un dessin ingénu n’est pas signe de bêtise et encore une fois, le mot Gribouillage me semble péjoratif.
jonathan Coe
Il y a eu aussi l’étrange exposition « Neo-romantiques je crois, où même si ( allons je le dis ) les peintures sont pour la plupart atroces, il est intéressant de voir et découvrir ces artistes contemporains de Picasso, Duchamp, Léger. Etc…C’est assez réactionnaire dans l’ensemble mais cela a du charme y compris les peintures moches de Christian Bérard lui qui est si génial dans ces inventions de décors. C’est vraiment étrange, des types comme Eugène Berman. Ca m’intéresse beaucoup, ce rapport étroit avec le décor de théâtre.
Hier visite au Musée d’art contemporain de saint-Etienne , situé au milieu de nulle part, et un nulle part moche. Peu importe. Deux très belles expositions : MARC CAMILLE CHAIMOWICZ / Zig Zag and Many Ribbons…
L’artiste prend pour point de départ l’histoire industrielle du territoire stéphanois, le MAMC+ et ses collections entre art et design. Présentant ces objets mêlés au cœur de mises en scènes, entre environnements et aménagements d’intérieurs, il déploie un parcours sur plus de 1000 m² et sept salles consécutives, telles les séquences d’un scénario sur mesure : Zig Zag, Rachel et Graham, L’entrepôt, Peintures 1, Peintures 2, Du Textile, …Many Ribbons.et THE HOUSE OF DUST / Collections au féminin 1960/ 2020
Ensuite nous sommes allés à Firminy voir Le Corbusier. Les maquette oui, la réalité m’est moins sympathique je dois dire. L’église à l’intérieur assez terrible. puis des escaliers raides et des angles brutaux. Les petites portes d’aération dans le couloir du centre culturel m’ont plu. Les théâtres demandent un solide sens de l’équilibre. Ca m’a rappelé à Vicenza, le théâtre Olympique aux gradins si raides mais sublime. Une autre histoire.
J’aime bien regarder des films qui sont cités par des écrivains. Résultat House of Blood avec Vincent Price. Du grand guignol génial et Shakespearien. Vincent Price en vieil acteur vengeur est parfait et les costumes et le décor, et le sang, et les perruques et les armes du crime; Le chariot qui supporte deux poignards destinés à foncer sur la victime et lui crever les yeux. Chaque crime est la réplique d’un châtiment chez Shakespeare,
Puis j’ai acheté un petit vre de Vila-Matas ( j’avais il y a longtemps beaucoup aimé Le mal de Montano. Il est question du travail de Gonzalez Forster ( à vrai dire je n’ai jamais su si cela m’intéressait ou pas, pensant que c’était davantage de la littérature qu’autre chose) Bref est cité le film So long at the fair, Film de Terence Fisher avec Dirk Bogarde jeune . La disparition d’une chambre, ici la 19 ou la collection de chambres comme dans « le secret derrière la porte « , ça me plait !!!
Demain c’est le retour, Lundi Barcelone, Mardi RV à l’atelier puis Beaux-arts et Mercredi Bologne.
Arrivés Vendredi soir. Très bon restaurant « L’ail des ours ». Rien de spécial. Lecture. Tintin ( Les bijoux de la Castafiore) en Picard me fait beaucoup rire. Dossiers pour les concours d’entrée. Beaucoup de candidats qui ont plus de 35 ans… Hum. promenade le long de ma Somme. Lecture. Rires. Dimanche promenade vers les étangs. Lecture encore du livre de Jonathan Coe :Mr Wilder et moi. J’aime beaucoup. Je suis en train de télécharger Fedora.
Oh mais c’est vieux ça !!! Je n’écris plus assez régulièrement et donc que d’idées et commentaires échappés dans la stratosphère !!
Je vais poursuivre DAYS à reculons. Puisque j’écris beaucoup moins régulièrement et que je ne note pas grand chose. Une des dernières considérations fut celle de S. qui parlait « d’anges grandeur nature« . Ça m’a beaucoup amusée.
Tout à l’heure réponse à des architectes Italiens je crois, mais c’est un studio de Barcelone, qui me propose de travailler avec eux pour un projet église etc. Je décline, leur expliquant que l’expérience du concours avec Cino Zucchi il y a pas mal de temps ( j’avais fait portail, fonts baptismaux, chemin de croix, autel , croix etc etc… ) . Nous avions gagné ensemble et je n’ai plus eu de nouvelles malgré mes questions et autant le dire pas un sou. Donc stop. De toutes façons, les concours, machins dans l’espace public, ne sont pas pour moi et en plus ça m’ennuie. Montpellier et son tramway plus deux stations, ( j’ai perdu ) m’ont absolument ennuyée mais on m’a dit » allez, fait le. J’ai cédé. Plus jamais . De toutes façons il y a assez de saloperies dans les rues et dans la nature pour que je sois convaincue de la nécessité de m’abstenir.
J’ai beaucoup ri en écoutant sur FC et son lamentable Book club, RT parler ( de lui ). Misère qu’il est satisfait!. C’est souvent proportionnel au manque de talent cette façon d’être content de soi. Du coup, j’ai pris dans mon atelier une petite récréation et j’ai regardé un monument du genre sur YouTube. Il y parle de son concept nouveau. Il dit que la vie est elastogénique. Je ne plaisante pas. C’est merveilleux cette connerie quand même. On partage ça avec des amis et on pouffe. C’est bon de rire. PAs bien de se moquer mais là c’est vraiment le chercher comme on dit. On est presque dans l’apothéose d’un apothicaire. Vous avez reconnu Homais . « Petit bourgeois ambitieux, Homais incarne à la fois la sottise prétentieuse et l’opportunisme nuisible. »
Bref. Un autre assez con c’est O M , le peintre !!!
J’ai repris la céramique à l’atelier avec M. et pour moi c’est une sorte de récréation. Deux appliques, une maquette de la fontaine, un vase en cours. Je n’ai pas de passion pour cette technique, mais j’aime bien modeler et laisser aller ma main. L’atelier à Saint-Ouen est calme et j’aime bien traverser l’entrée des puces de Clignancourt. A la suite de l’exposition Gribouillages ( décidemment je n’aime pas ce titre que je trouve réducteur et un peu péjoratif –arrête de gribouiller disait on ou dit-on aux enfants) j’ai eu envie de refaire de la gravure et suis allée acheter des plaques qui sont toujours dans leur emballage. Je vais à l’atelier régulièrement et je m’y sens bien. Visite de la galerie en chantier il y a une semaine. Je photographie les vitrines Dior et grogne devant le restaurant L’Avenue qui sent le parvenu, nouveau riche. Berk. Après vérification sur le site, je vois comble de la stupidité que l’on peut y manger des frites au truffes. Magnifique non? J’invente sur le champ une machine a projeter du ketchup sur les dames et hommes attablés avec leur lunettes de soleil comme s’ils étaient en bas ( ou en haut ) des pistes. Une Rolls passe lentement. Il y a la queue à Dior galerie ( je ne sais pas ce qui se passe là dedans) . Des chauffeurs à côté de leur voiture noire patientent. En fait je pense ne jamais être venue à ces heures ci ( 14 h ) dans ce quartier.
J’utilise à nouveau un cahier et dessine au stylo d’après des images, cela me servira pour les céramiques. La maison est toujours en chantier mais ça se précise et à la fin du mois tout sera fini. Ouf. Dimanche dernier, visite de l’exposition à l’hôtel de la Marine: Ca D’or. La première salle ressemblerait plus à un rayon parfum du bon marché: dans l’obscurité avec les machins dorés qui à ce que je vois servent de fond photo. Mais j’exagère et l’exposition est belles avec Signorelli, Le Bernin et j’en passe. Les vitrines sont belles me semble t’il ce qui n’est pas si fréquent. Les cartels ne sont pas passionnants. La semaine précédente nous avions vu-l’ai je dit, l’exposition très réussie de Arts décoratifs France – Amérique du Nord à la cité de l’architecture.
Suis allée aux Beaux-arts Mardi, sans conviction comme c’est souvent le cas à présent. Je suis réellement contente d’arrêter . Ce matin, j’ai regardé 50 dossiers sur l’ordi car les concours d’entrée sont Lundi. C’est drôle comme on voit très vite ce qui est interessant ou pas. Pas mal de Russes et d’Ukrainiens, pas mal de gens ( trop) âgés: 30/35/40 que systématiquement j’écarte. Je ne comprend pas pourquoi on perd du temps faute de limite d’âge.
Il y a eu l’aller retour à Besançon aussi. L’exposition La beauté du diable. Ils ont très bien présenté mon truc. C’était sous le soleil , une ville agréable. La façade du Musée des BA est agrémentée d’une terriblement horrible horloge. Allo les archi des bâtiments de France??? On a acheté du chocolat, on s’est promenés et retour Paris. J’étais allée à Besançon avec G. ( L’homme de dos ) et l’avais filmé alors qu’il se faisait couper les cheveux. La scène est assez drôle avec les dames sous le casque qui l’observent du coin de l’oeil.
Il y a eu aussi la semaine dernière la désagréable préparation pour l’examen médical à la clinique de Turin. L’examen lui même et son anesthésie générale, le Samedi et Dimanche intégralement passés à buller et à lire uniquement Siménon. Un délice. Oui un délice. Le Vendredi j’avais eu la mauvaise idée d’aller à La Mascotte fêter mes bons résultats. C’ est un bistrot des abbesses sympa. Côté bouffe c’est mauvais ( les encornets étaient si bien cachés dans le wok que je n’en ai débusqué que quelques uns ). Trop cher en plus . Fini.
J’ai fait une préemption mon atelier dans le Forez. C’est fait. Ca m’aurait ennuyée de ne plus pouvoir travailler là bas.
Promenade le long de la Somme. Hortillonnages et toutes les petites maisons.
On a tenté d’aller à la cité de l’architecture voir l’exposition. Donc pas réservé donc raté. Bref. De ce fait on a pris des billets plein pot-sans vouloir être radin ( pas de carte culture, pas de maison des artistes, pas de .. enfin … Rien ) pour aller au Musée de l’homme. Je crois qu’à ma dernière visite l’électricité n’existait pas encore. Mais -je devais être étudiante aux Beaux arts- je me souviens de mes déambulations, de mon émerveillement face aux magnifiques et immenses vitrines.
LÀ… LAS et LASSE
Mais quelle horreur. Que c’est affreux, bête, daté, pédagogique, hideux. Les objets en tout genre sont écrasés par la vanité des concepteurs de mobilier, notices, boutons divers ( appuyer pour sentir le feu de bois !!!! ) Bien sur cela doit dater des années …? Mais comment a t’on laissé faire les ânes concepteurs ( les mêmes que pour le ( et les ) muséums d’histoire naturelle saccagés partout en Europe . On pouffe de rire devant toutes ces boursouflures qui sont quoi? Du design, du quoi? Comment ça s’appelle ces saloperies qui encombrent l’espace. Un mélange de tout et de rien, de video, de tickets, de vieux engins interactifs qui fabriquent… J’agite le shaker… de la pédagogie.
Je photographie R. dans une sorte de coeur en résine dans lequel on peut si on n’a passeur d’être ridicule écouter des langages divers en tendant l’oreille et en sélectionnant dans un menu .
L’agence Zen+dCo de Zette Cazalas a conçu la scénographie de la Galerie de l’Homme comme une immersion, fluide et buissonnante de propositions. (!!!!!) L’agencement prend en compte les données topographiques des deux grandes nefs, leur linéarité, leur ouverture en façade en Seine et la douceur de leurs courbes.
« Découvrez des chefs-d’œuvre de l’art préhistorique venus du monde entier. Une exposition qui retrace le pouvoir de la créativité humaine depuis la nuit des temps ! »
Pour moi , impossible. Un telle laideur dans la présentation, une telle lourdeur, c’est NON.
En plus j’ai perdu … et heureusement retrouvé mon bonnet.
En sortant soleil . Un chocolat chaud et un millefeuille .
J’espère qu’ils ne vont pas saccager le Musée de la Marine.
NOTE Parler avec aplomb de ce qu’on ne connaît pas est la manifestation d’un biais cognitif identifié depuis fort longtemps. Aristote l’évoquait déjà, à sa façon. Ce biais fut étudié empiriquement à la fin des années 1990 par deux psychologues américains, David Dunning et Justin Kruger.
Tout commença par un fait divers. En 1995, aux États-Unis, un jeune homme se persuada, à l’issue de lectures qu’il fit à propos de l’encre sympathique, que si l’on s’enduit le visage avec du jus de citron, on devient invisible pour les caméras de surveillance. Il eut aussitôt une idée géniale : d’abord s’enduire le visage avec du jus de citron, ensuite, braquer une banque. Ce qu’il fit sans tarder. Bien sûr, Il fut aussitôt identifié puis arrêté grâce aux caméras de surveillance. Dunning et Kruger, impressionnés qu’on puisse être à la fois aussi sûr de soi et aussi stupide, s’intéressèrent de près à son cas, puis menèrent d’autres enquêtes sur la relation qu’il y a – ou qu’il n’y a pas – entre arrogance et compétence. ( France Culture )
En préparant l’intervention à Science-Po Mardi, j’écoute des témoignages de déportés.
Je marche et ne prends plus les transports. Direction, Les Beaux Arts pour, mon Dieu quelle horreur, la retraite. Puis je rencontre S. et nous passons à l’institut et je l’accompagne pour une visite en 5 mn l’exposition des pensionnaires Casa Velasquez. Hou… C’est bien plan plan toutes ces peintures. C’est vieux, idem les gravures qui semblent avoir été faites entre les deux guerres. Bref marchant vers la galerie, je décide de passer chez Templon voir Jeanne Vicérial ( j’étais dans son jury de Villa Médicis et avait été intéressée par l’aspect technique de son travail et aussi la beauté des pièces ) Dans la galerie, PATATRAK, ça devient moche ( par excès de beauté ou de chic ?si quelqu’un peut me comprendre et m’expliquer !!! ). Je n’arrive pas à dire. L’élégance, la beauté il faut le dire du matériau tissé, des fils, soudainement se retourne: Excès de mise en scène, entre Gisants de Saint Denis et autre et images et sainte Thérèse d’Avila. Trop… trop… devient insupportable. Zut , je ne parviens pas à dire ce que je ressens .Et noir en haut, blanc en bas, ce n’est pas une bonne idée. Quand on passe à une petite échelle on obtient un objet pour mettre sur la commode d’un intérieur bourgeois. Le film est bien lourdingue, avec citation de Paul Valery et chapitres et musique, et bougies, et … Pffff, fleurs séchées. Roses fanées. Brrr ça c’est atroce. C’est pas marrant tout ça. Trop d’intention esthétique. Ah oui, ce que je me suis dit c’est: Mais pourquoi les costumes de Danilo Donati sont ils si merveilleux dans leur simplicité? Parce qu’ils sont faits non pas pour être des sculptures/ pire des objets , mais des vêtements pour des acteurs, pour Médée pour Saint Matthieu? Parce qu’ils vivent et ne sont jamais des pièces de Musée même quand Olivier Saillard les présente ? C’était vraiment beau. Mais pourquoi les plissés de Madame Grès m’impressionnent bien plus que ces prouesses techniques?
Hier , interview en prévision de l’annonce de la galerie. Puis je rentre à pieds et à vélo. Sais pas trop quoi faire. Manger seule au restau? Mal au ventre encore ce qui me fait flipper avant les examens à faire. Finalement j’achète deux trucs chez Zang, mange dans la cuisine et zappe. Frayeur en voyant la foule autour de l’animateur Arthur, puis puis un film de Gianioli qui se laisse regarder avec francois closet ( A l’origine ? ) Bon. Finalement j’éteins à 1h30. Pas envie de maitre Liu ce matin.
Pas envie d’aller à deux vernissages.
Cure d’eau.
Mengele…Quand vous avez plus de poux au réveil, c’est que quelqu’un est mort à côté de vous
Pas grand chose de rare si ce n’est la régularité avec laquelle je me rends ( avec plaisir ) à mon atelier. Et il n’y fait pas chaud. Une fois lancée avec mes grosses chaussures, je n’y pense plus. Après le supplice d’une semaine de marteau piqueur qui m’empêchait entr’autre d’écouter la radio mais était surtout épuisant, là , juste sous mes pieds. J’avais avant Covid, visité ce local, au rez-de-chaussée et m’étais dit que ce serait bien. Il » suffisait » de re-décloisonner et d’enlever ces parpaings qui gâchaient le lieu. La flemme a eu raison de moi, ( re-travaux, déménagement etc…) mais moi je n’ai pas eu raison de laisser passer cet espace et de continuer à gravir mes deux niveaux, avec ou sans trucs à porter. R. qui était toujours dispo pour faire le Sherpa est parti étudier en province. Bon, à part le dos, ce n’est quand même pas mal de se forcer un peu. On pourrait dire que ça entretient ! Donc pas grand chose de passionnant. Des examens ( mes os sont solides ) et un RV chez le gastro-E très sympathique d’ailleurs. Lecture de Guerre&guerre, étrange livre du hongrois Laszlo Krasznahorkai.(La narration alterne entre les pérégrinations de Korim et l’étrange voyage dont le manuscrit rend compte : quatre figures angéliques vont d’une époque à l’autre et voient immanquablement l’esprit de la guerre l’emporter sur la vie, que ce soit à en Crète, à Cologne, à Venise, etc. Korim, lui, échoue à Schaffhausen, en Suisse, sur la façade d’un musée d’art moderne.) Un WE à Amiens, un repas dans un délicieux restaurant de Saint-Valery . Moi qui redoute ce genre d’endroit gastronomique plutôt pour leur ambiance raide et leur clientèle… heu… Bon. Je m’y suis-j’allais dire toujours ennuyée- alors que finalement je n’y suis allée qu’un nombre de fois infime. Bref, c’était absolument délicieux et pas guindé et pas « je te tourne autour en t’expliquant ce que tu manges ». C’était bien d’aller à la mer même si on n’a pas marché sur la plage car tout le monde voulait rentrer. Moi qui ne bois aucun alcool le midi j’aurais bien galopé sur le sable…
Je ne sais pas si j’avais parlé de l’exposition Schiaparelli, de robots photographiés ( je ne sais plus ce que c’est ), de la recherche d’itinéraire pour aller en Belgique interviewer MT, 3h 27 le plus rapide, est il indiqué, des trottoirs du Boulevard Ney et des photos de SDF allongés dans l’eau de la pluie, avec les pigeons qui menacent, se posent sur les corps, repartent, se posent à nouveau au milieu de détritus, bouts de sacs de couchage et pelures d’orange. Photos de carrelage, de lampes, de planchers, de douches, au moment ou l’appartement est en bazar pour travaux qui je l’espère seront terminés le 15 février. Installation de la cuisine la semaine du 7. Semaine noire. Petit biscuit en forme d’étoile, perdu sur le quai du métro et que j’envoie à A. Vu qu’elle était mon fournisseur de ces délicieux petits gâteaux qu’on trouve à Strasbourg, les Zimtstern ou étoiles à la cannelle…Je ne sais pas pourquoi je me retrouve à regarder Le « Cinématon » d’Ari Boulogne réalisé par Gérard Courant le 31 mai 2013 à Fontenay-aux-Roses (France). (Silencieux).Et à être stupéfaite par deux images de deux époques différentes. La première Ari Boulogne chez Ardison, portrait juré d’Alain Delon, inquiétant, douloureux, beau ( photographe et écrivain : Ouem … c’est un peu ce qu’on dit des gens oisifs ) intense fils de Niko. A son côté ; Guillaume Dustan (et dont je ne sais pas grand chose ), que je trouve passablement ridicule à l’écran avec sa perruque, mais/autres temps/il y a … 20 ans / sans doute est-ce ainsi qu’on ouvrait le débat du genre et que l’on parlait de ce qui restait caché, confus, non-dit. Deuxièmes photo: il y a 10 ans, un presque vieillard aux dents de camés. Hum.
Passage derrière l’autre ordi, un peu de rangement dans les images et la documentation. J’ai découvert cette semaine, je ne sais comment/ce sont les mystères du web, des caricatures de Sennep. Le site de Nanterre propose le fonds . C’est très intéressant. En parlant de ça, vu un documentaire Arte sur les deux frères choisis par John Ford pour documenter le procès de Nuremberg: Budd et Stuart Schulberg: « Mais il n’y a pas que les images du procès qui furent déterminantes et fondatrices. Il y a aussi, les images diffusées pendant le procès, celles qui provoquèrent la stupéfaction de tous, y compris des accusés, celles qui servirent de reconstitution judiciaire par écrans interposés.
Photo découpée dans un journal de Mohammad Mehdi Karami, 22 ans, international Iranien de Karaté pendu .
3 panneaux bleus dans le métro et un SDF .7 autres photos à Saint Lazare. Dessin d’Ad Reinhardt « Churchill and the Lion « , images de limaces, gravure représentant une femme devant une haie de fleurs à visage humain. RV au Sélect avec Agnes . J’écoute la conversation à la table à coté. Visiblement un « date » , premier RV par petite annonce. Certaine que ça ne marchera pas !!!Affiches sans image dans le métro. Abstrait noir et blanc. Peintures de Genevieve Figgis qui m’amusent. Les ai vues en vrai hier. Je trouve que l’accrochage est moche mais ça me plait pas mal. Je souris devant ces monstruosités. Par contre chez Perrotin, je trouve tous les peintres présentés horribles. Mathilde Denize et ses costumes aussi. Peintures raisonnables et vieillîtes, costumes bling bling. A l’étage une seule entre me semble pas mal. Oublié son nom. Dora JERIDI peut être . Ah oui j’avais du voir ça au prix Emerige.
Visite à La BN de la rue Vivienne il y a 15 jours . La salle ovale en accès libre, c’est incroyable et le Musée est très beau. J’ai le souvenir des vases grecs dans des vitrines poussiéreuses il y a quelques années. La collection de Luynes, le cahier ou Breton colle des frottages de pièces de monnaie. En parlant de vases grecs, merveilleuse conférence à Sciences Po de ??? Zut, qui parlait de la grâce ancienne; J’ai pris des notes dans un bouquin de Boileau Narcejac… !!!
Portes ouvertes aux Beaux-Arts hier. J’y passe et du coup je parle des ateliers. Puis avec V. petit tour des galeries , ce que je fais peu souvent je dois bien le confesser.
Le plus récent est l’épluchage des légumes à mettre au congélateur, dévisser des éléments qui vont gêner les travaux cette semaine. Hier un verre au Palais-Royal, il ne fait pas chaud, après la magnifique exposition Schiaparelli. J’y trouve Madame D’Ora, mais surtout des boutons de Giacometti, et aussi des objets, une peinture de Derain, Dali, Bérard, Franck, et j’en passe. Il fait très chaud dans l’expo et l’organisation du musée est assez désastreuse. Il faut faire le tour par les jardins pour entrer. R. demande à entrer par la sortie. Il a une canne. Le gardien lui demande sa carte d’Invalidité et évidemment je rugis rapidement, demandant si un visiteur aux deux jambes coupées devrait lui aussi montrer sa carte pour être cru. Le type me dit qu’il fait son boulot, qu’il n’y peut rien… Bon je finis par l’emporter et nous rentrons par la sortie. Ensuite Carte culture + les deux places. Je ne veux pas faire la queue et le gars au flingue scanner ne comprend pas que j’ai mes billets, ça y est il a compris !!! Victoire, il n’y a plus qu’à comprendre où est l’entrée. Il est écrit en gros Schaparelli, mais c’est où. Tout cela n’est pas très grave sauf lorsque l’on économise un peu ses pas. Où est l’ascenseur? Là et quand on le prend on entre par la sortie et le gardien dit que non, ici c’est la sortie. Reprise de l’ascenseur. A l’extérieur le 1 est indique comme sortie, dans l’ascenseur lui même c’est le 0 . !!!Bref. Il faut se dire que c’est drôle et évidemment pas interessant comparé à ce que j’ai vu. Des boucles d’oreilles incroyables, des gants, des dessins des vases et des flacons… Ca se gâte vers la fin avec le Bling-bling de RoseBerry. Et les cartels au sol et dans le noir c’est pas commode.
Ah dans le genre, l’ai je déjà raconté, ( oui )alors que je demandais pour me moquer de lui, ce qu’il pensait de Huysmans, un gars à coté s’est tourné et a répondu Guadeloupe, ayant entendu non pas Huymans mais Miss France. Du même auteur, l’épiphanie est devenue Le Stéphanie. Donc l’Epiphanie a un visage, Le Stéphanie de Monaco. On a bien ri .
Bon, un peu de compote que je viens de faire.
Vu l’expo au BAL. Toujours bien les expos dans ce lieu. mais mieux vaut être averti. Jen’ai pas vu celle du Jeu de Paume et il faudrait que je me dépêche. Toujours de mauvaise humeur en écoutant Bienvenue au club sur France Culture , L’émission spéciale, Anna Karenine/ Madame Bovary, un chez d’oeuvre du genre avec les petites rédactions des lectrices qui nous disent » leur ressenti » mot que je déteste. La matin c’était pas mal non plus, Karine Tuil et son livre Kaddish pour un amour. Demo:
Nous sommes làPour bénir l’amour /Qui est mort/ (Le crois-Tu?)/ Bénir la mémoire/ De ce qui a été/ Et n’est plus/ Mais sera Ressuscitera/ Reviendra
Hum hum…
Fini la lecture de Sueurs froides. C’est encore une fois diabolique . On connait le film bien sur.
Lundi
Hier démontage armoires, encombrants , ranger la vaisselle où je peux. Pff. C’est pénible. Mais j’avoue que ce service encombrants de la Ville de Paris est parfait, simple et rapide.
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