NOTES RETROUVEES ENCORE

LES IMAGES


« Method of this work: literary montage. I have nothing to say only to show » Walter Benjamin

Je n’en peux plus des images. Des manuscrits des enluminures, des Marginalia. J’adore ça bien sûr.  Des suggestions surtout puisque ce que je regarde sur l’ordi est enregistré analysé , mouliné. C’est cette idée qui n’est pas supportable. Ce double de vous qui est vous: Parce que vous avez regardé telle oeuvre, tel texte « ON » en déduit que vous allez aimer ceci ou cela. Vous avez aimé, vous aimerez sans doute. Les autres lecteurs ont acheté….  C’est à la fois merveilleux et étouffant. Je découvre ce matin le Grand Armorial des chevaliers de la toison d’or et ce peintre Bartolomeo Passaroti ( Ici allegra compania )

Je n’ai pas encore eu trop le temps de regarder le derushage de E. Quel boulot. Je vais me pencher là-dessus je ne sais quand pour le deuxième film sur l’Italie. Le premier étant  » Le monument près de la mer  » en trois versions. Dont une avec la voix de Jeffrey Grice. Ce serait peut-être bien de lui demander à nouveau pour la Comtesse ( qui s’appellera???). Là c’est Venise…

« R a prit son scoot, est rentré, dans sa grotte se cacher, entre l’envie de commettre un attentat et celui de s’exiler chez les Papous, se faire une soupe chinoise et lire Balzac !!! »Je retrouve ceci par hasard et me dis que peut-être c’est sa saison-grotte d’où silence radio aux SMS. Je reçois des cartons divers et l’un d’eux me plait beaucoup. Blanc-de ????? phrase coupée te je ne sais plus du tout de qui il s’agit !

NICOLE STEPHANE 2007

Sur la photo, qui date de 2004, Nicole Stéphane a 80 ans. C’est l’une de mes rencontres les plus marquantes. Elle incarne pour moi le courage, l’esprit de résistance, l’humilité et la drôlerie. Toute sa vie fut risquée et engagée, qu’il s’agisse de dénoncer Franco, de produire le premier film de Marguerite Duras ou de filmer à Sarajevo sous les bombes celle qui fut sa compagne, Susan Sontag.Je l’ai connue en l’interviewant en 2001 pour France Culture. Elle était très impressionnante : un regard direct, bleu et passionné au milieu de bouquets d’admirateurs. Je ne connaissais presque rien de sa vie, mais j’étais déjà sous le charme. J’ai décidé de lui consacrer un film. Elle a refusé. Puis je lui ai rendu visite quelques fois, et elle a enfin dit oui.

La guerre, l’engagement et la résistance

C’est donc rue Georges-Bizet, à Paris, que, pendant quatre années, je me suis rendue avec mon bazar, deux caméras et de quoi enregistrer, pour écouter celle qui, avant le tournage des Enfants terribles – elle tenait un des rôles principaux dans l’adaptation du livre de Jean Cocteau –, avait déjà vécu intensément. Elle râlerait si je dévoilais que son nom était aussi Nicole de Rothschild. Gosse de riches, comme elle disait, elle avait bizarrement étudié dans une école communiste.Quand Jean Cocteau repère Nicole, elle a déjà tourné, à 23 ans, Le Silence de la mer, d’après Vercors. Mais, avant le cinéma, il y a la guerre. Elle est juive, elle traverse les Pyrénées. Sur cette photo, d’ailleurs, elle me raconte la neige, le passeur et la peur, puis la prison à Barcelone. Avant le cinéma, il y a l’engagement, la résistance. Elle rejoint l’armée anglaise et les cadets de Ribbesford, apprend à conduire une chenillette de guerre, devient agente de liaison, traverse Londres à moto, puis participe au débarquement. Elle avait peur de faire ancien combattant, mais ses récits, graves, parfois, étaient dépourvus de drame.Un jour, elle me dit : “Vous auriez dû venir hier, j’ai joué de la guitare électrique avec Patti Smith, et ça, c’est le chapeau de la fourmi.” »A chacune de mes visites, elle me préparait un délicieux café et ne me laissait jamais repartir sans des sacs de victuailles délicieuses qu’elle commandait chez Pou. Souvent, le soir, elle me téléphonait pour être bien certaine de n’avoir pas dit trop de bêtises. Elle est devenue une amie chère. Nous nous sommes vues jusqu’à la fin. Je lui faisais la lecture, car elle voyait très mal, nous éclations souvent de rire. Elle écoutait la radio la nuit, sortait peu. Je lui apportais les nouvelles du front…Un jour, elle me dit : « Vous auriez dû venir hier, j’ai joué de la guitare électrique avec Patti Smith, et ça, c’est le chapeau de la fourmi. » Le chapeau de la fourmi désignait ce qu’il y a de meilleur au monde : un paysage, une rencontre, un délicieux gâteau, un film qu’elle aimait. Elle s’est éteinte en 2007, le même jour que son amie Lucie Aubrac, et ça aussi, c’est le chapeau de la fourmi…

2024 VOILÀ

A Lyon il y a eu un déjeuner agréable. Des moments agréables et déambulations au MAC avec MG ( je trouve que c’est le lieu et les expositions les plus intéressantes , les grandes locos, où je suis moi-même me semblant quelque peu vides J’avais découvert un architecte de moi inconnu, Georges Adilon, et voilà qu’en l’espace de 2 jours 3 personnes me le citent, dont son fils qui est photographe. Vernissage, hotel Ibis à côté où je dévore des provisions bienvenues destinées à remonter à Paris: produits locaux, pain et jambon et un chausson aux pommes. C’est délicieux ce pic nic. Le lendemain matin départ pour Paris. Un dernier coup d’oeil sur le fleuve, et les voitures qui filent, salut quartier d’Oullins qui dût être bien vivant quand les entrepôts tournaient. Porte d’Orléans. Voilà, c’est fini. Voilà c’est le monde, des gens qui ressemblent à des touristes. Vider la voiture. Garage . Et le lendemain RV avecY pour décharger le materiel et récupérer mon atelier . Un rituel. On a accroché la toile de 10 m. Il y a encore beaucoup à faire. Zut . Je croyais qu’elle était terminée.

GREVE = MAISON

Boule à Z ( zut gros trous à l’arrière. Pelade qui va et vient )

Britten Peter Grimes

Peter Grimes, pêcheur, est revenu de la pêche sans son mousse qui a disparu en mer. Le village le soupçonne de l’avoir brutalisé et d’être responsable de sa mort. Seule l’institutrice Ellen Orford croit en son innocence et accepte ses explications. Mais dès l’arrivée de son nouveau mousse, le jeune garçon est rudoyé, il a des bleus sur la figure et le village accuse encore Peter Grimes d’être un bourreau d’enfants. Le mousse effrayé par Grimes tombe du haut de la falaise et se tue, donnant argument à tout un village fou furieux qui pousse Peter Grime à disparaître en mer. Ce qu’il fera en sabordant son bateau.

Samuel Pepys (/piːps/ PÎPS1), né le  De nos jours, il est connu principalement pour son Journal qui couvre la période 1660-1669, rédigé presque intégralement en utilisant une sorte de sténographie. Pepys y relate notamment les grands événements dont il a été le témoin au cours des années 1660, comme l’épidémie de peste de Londres (1665-1666), la deuxième guerre anglo-néerlandaise (1665-1667) et le grand incendie de Londres (1666). Il y décrit aussi très méticuleusement ses sorties au théâtre, la mode, la nourriture et les boissons de l’époque, ce qui fournit une documentation de première main sur la société anglaise des années 1660 et constitue un formidable outil pour les historiens. Paperasse pour local Saint Bonnet / PV qui revient 6 mois après l’amende, à 300 euros. Soleil, tiens. Notaire hier. Exposition au Musée Picasso de Barcelone . Ah bon, c’est cet été? Oui. Travailler aussi pour les Tanneries. Mon téléphone sonne. Les jours de grève c’est bien, on dirait que ce sont les vacances. Préparer science PO.

COPAIN/COVID

En conduisant soudain m’est revenu à l’esprit le mot COPAIN et l’aversion que j’avais pour celui-ci quand j’étais enfant. C’était un mot que je ne pouvais pas prononcer. Ca me gênait. C’est bizarre non? Au marché, tout le monde est masqué. C’est un peu bizarre un peu ridicule. Il y a des tracés au sol, et si vous avez deux mètres à faire en direction du marchand de pommes de père en fils, eh bien il faut faire tout le tour. C’est comme des auto tamponneuses à pied. Il fait toujours froid et gris mais plus de brouillard. Me suis empressée de m’y engouffrer hier. Promenade étrange et floue avec les animaux qui vous regardent et spécialement les vaches . C’est impressionnant leur façon de vous fixer puis de décider de s’approcher sans vous quitter des yeux. Je découvre la peinture de David Jagger ( 1891-1958 ) . Ca me fascine en un sens.

Mélancolique

Documentaire anglais sur Beckett
Les Fausses conférences/ HD

Pas sortie hier sauf pour deux courses. V et P sont venu manger le poulet rôti. J’ai lu toute la journée. Et j’ai aussi terminé le Maigret en Italien . Maigret à Vichy. Ca m’a fait très plaisir cette lecture en chuchotant pour enregistrer les mots nouveaux. Je vais en lire d’autre car au suspence de l’intrigue s’ajoute celui de la traduction. Je repense à San Rocco dans la nuit et à ces moments déserts soudainement à Venise. Toujours cette tristesse qui flotte un peu. Celle de la vie probablement, du temps qui passe et Flon Flon, Flon, Flon…. Michel Polnareff n’est plus le jeune homme si mince, que sont devenus lui et lui et elle et eux??? Tout tout pour ma chérie…

M’ennuie. C va passer tout à l’heure. Dessiner. OUI . Il faut que je réfléchisse à l’expo aux Tanneries.

Commander le lit .

Pff rien à dire . Rien

Je n’aime toujours pas Noël


HÔTEL LE REBOURS C’ÉTAIT BEAU CE NOM À LA HUYSMANS

Une route de montagne et des camions chargés de sable qui la descendent. Moi à vélo. Est ce que ça va grimper trop pour moi qui n’ai plus d’entrainement. Un village. Une voiture noire et une famille. Parents et deux enfants. Ils vont me rapprocher de Grasse puis j’irai à Magagnosc. On passe chez eux. Les femmes ont des robes longues. Il y a un petit chien blanc. Maison bling bling. Une exposition qui commence ce soir et je n’ai rien installé. Éteindre? Transporter les vitrines? Je n’arrive à prendre aucune décision et tout est extrêmement lent. Sais plus…

Hier zapping et rire devant un programme américain tellement irrévérencieux et de de mauvais gout. Le moniteur d’auto-école qui pilote un chinois porte des lunettes avec des fentes inclinées pour voir comme un Chinois, le prêtre dans une épicerie juive fait signer une pétition en demandant aux client de reconnaitre qu’ils ont tué le Christ et je passe les trucs plus hard avec des noirs. C’est atroce. Mais c’est drôle…

Un nouvel oiseau, un mandarin,  que j’ai nommé Klaxon vu son chant. On dirait un bruit de jouet pour bébé. Du coup Ovide me semble plus discret et je n’entends plus ses chants répétitifs pire que Steeve Reich ! C’est bizarre les oiseaux quand même. Ca m’émerveille. Est ce que je les amène? Hum.

                   R est parti pour une semaine. Me voilà seule. C’est bizarre au début. Alors à nouveau je range. Je jette, je range et je jette. J’adore jeter. C’est comme si je m’allégeais de choses que d’ailleurs bien souvent j’ai oubliées et de gens aussi que j’ai oubliés. C’est bizarre que ces courriers que l’on dirait amicaux, ne m’évoquent strictement rien. Une chose que j’avais trouvée drôle c’est qu’un jour aux Belles Lettres alors que le Monsieur me demandait mon nom pour la facture, me regarda et me dit: J’ai toujours votre tableau. Ce qui est drôle aussi c’est que de son nom je ne me souviens pas, mais son écriture oui. Sur une carte de visite. C’était  la première peinture que je vendais. Je revois le moment, rue Léonidas au 8bis exactement, rez de chaussée gauche- ou cette personne avait choisi. C’est Antoine Revay -est-il vivant – qui l’avait accompagné. Il était bizarre Antoine.Il était tragique Antoine. S’est-il suicidé / pourquoi dis-je ça. Je ne sais pas. C’était le genre de toutes façons. Grand lecteur pas heureux. Il s’était marié je crois. Dans l’atelier aux BA, il peignait en costard. Il avait une veste en sorte de Tweed verdâtre et une cravate. Il peignait un modèle nu tout aussi verdâtre sur un grand format quand je suis entrée. Ca m’avait impressionnée. Il parlait avec un accent hyper snob. Il était fou je crois, ou l’était devenu. On a ri souvent. Je lui avais raconté que le boy de Mistinguett toujours en vie à l’époque et que je voyais sur scène au Paradis Latin presque chaque soir,  avait comme surnom Chériette. Ça le faisait beaucoup rire. Il fallait prononcer en roulant les R. Je l’ai revu à la Villa Médicis. C’était pénible. Dormant chez moi-lui, je n’avais pu fermer l’œil -moi tant sa présence était lourde. Il y a des natures comme ça- ( le fils de R. aussi )- qui vous étouffent de par leur présence, même s’ils sont trois pièces plus loin et qu’on les entend à peine respirer.

                   Il y avait aussi Key le Japonais qui était bien zinzin aussi et qui peignait des grands nus noirâtres, ce de façon frénétique. Il avançait, il reculait.Et puis le clan des espagnols, pape, Antonio,( je suis le grand chien jaune qui va te mordre ) José ( mort du sida ), Javier qui s’était fait canarder dans sa douche. On était allé le visiter à l’hosto. Il était ETA ( Radio: les puits ferment/ La mine/ ), et aussi Remy, peut-être le plus doué et qui m’a appelée il y a une dizaine d’années. Hum; il vivait chez sa grand-mère. Je ne sais plus son nom de famille… et Simon qui peignait un coq. J’avais eu pour mission de choper le coq et d’aller le jeter chez les archis. Je m’étais exécutée et sauvée à toutes jambes. On a vien ri. Le coq était revenu. Mais une semaine plus tard c’était un poulet prêt à rôtir qui l’avait remplacé. Les archis s’étaient vengés. Il y avait Anamaria, toujours mon amie et qui arrive de Bogota en MArs, des des oubliés et oubliées. Une américaine au nom oublié, sais plus.

Je ne parle presque jamais des Beaux-Arts. Je n’y pense pas non plus sauf quelquefois le Mardi quand je suis à l’école, et que je passe devant l’atelier Cesar. La bibliothèque, je n’y allais pas. Les collections , j’en ignorais l’existence. César s’est eteint il y a longtemps. J’avais vu mon professeur dans je ne sais quel EPAD terrible il y a quelques années et il avait presque 100 ans. Il déraillait mais se souvenait de moi. Duffau le séducteur, déguisé en sculpteur, en Rodin dirais-je, toute sa vie,  avait la fanfare pour l’accompagner. Il y avait même Hugues Aufray ce jour là. Je ne suis pas allée au cimetière.. Bizarrement moi qui l’avait beaucoup aimé, sa mort m’a laissée sans émotions. C’est bizarre ces trucs là.

Biennale de Venise il y a longtemps, longtemps

TRI(E)STE

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Hop. Le cours du Mardi ( c’était le 1 décembre et la journée dans l’amphi avec projection de films choisis par les étudiants et moi ) et le lendemain matin départ pour Trieste. Pourquoi? Pourquoi partir et pourquoi faire? J’avais tout réservé comme ça, clac. Et Trieste que je n’écris jamais sans me tromper et lire ensuite « Triste « et non Trieste ».

Arrêt à Venise, et chambre agréable sur un canal, petit canal .Premier étage. je marche en tous sens. Personne. La nuit tombe et je file à l’Accademia. On est 3 ou 5 maximum. C’est merveilleux ce peu de monde. J’ai pris mon billet pour Trieste. Départ 10h40. Deux heures de train. Brume, vignes, une sorte de héron blanc. Maintenant des tunnels. Puis on longe la mer.Trieste m’évoque GG. Je sais qu’il a pour ami Claudio Magris. On va se croiser car j’arrive quelques jours après sa conférence sur Kafka. La mer incroyablement étale. C’est très beau. Hotel du centre. Entrée par le deuxième étage. Parfait . Fenêtre sur l’église et la place aux marchands d’oranges de Sicile.

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Le matin à 9h, office orthodoxe. C’est très beau. Je reste.

J’ai pris un livre de Calvino et un roman Anglais, mais à l’aéroport je n’ai pas résisté à l’envie d’un Best seller. Un Kerr: Prague fatale. Dès que l’on commence on est pris au piège. Je le sais et j’approuve. Me voici à Trieste bien installée sur la place principale, dans un fauteuil avec une couverture sur les genoux. Aux côtés d’Heydrich et autres S.S.entre Berlin et Prague, entre espions et saloperies. La découverte à Trieste c’est le magnifique café San Marco. Immense, confortable, avec des coussins rayés et un bar sans fin. La première fois j’y bois un capuccino vers 17h( dire à l’italienne sinon ils sont tout petits ). Je lis, j’observe, je note. Je me promets d’y retourner le lendemain.

Il y a aussi le Tommasseo. Plus genre bonbonnière que café Viennois. J’y goûte le vin blanc « colli orientali », accompagné de petits machins à la truffe. Je me sens bien dans cette atmosphère douillette et commande une salade délicieusement simple et bonne. Il y a le Torino. Il y a le « caffé degli specchi« , Café des miroirs que je connais déjà, et l’Antico caffé Torinese …L’accent ici est incroyable; Je ne saurais dire si cela zozotte ou siffle. c’est incompréhensible. On entend évidemment les langues voisines.

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Le chocolat à Trieste est épais comme celui de Turin. Je n’aime pas tellement. Partir seule c’est bien. C’est bon de ne pas parler, de regarder la mer, visiter le musée du théâtre un peu vieillot ainssi que le fonds Giogio Strelhler qui s’y trouve. Les grands hommes ici sont Joyce et Svevo. La galerie d’art contemporain, musée Revoltella est ennuyeux à périr. Immense , énorme avec des peintures XIXeme terribles. Pas un futuriste. Que des croutes et des gardiens endormis. Pas mal d’endroits sont fermés. Je vais jusqu’à Miramare. Le lieu est beau, l’intérieur fait bailler. C’est la visite qui tue d’ennui un enfant normal.

( En bas le types sur le matelas hurlent et chantent. Ils sont dans un état terrible )

Retour par Venise où je marche 2 heures dimanche matin, avant de m’enfuir à l’aéroport bien en avance tant il y a de monde. Tout à coup ça me barbe. C’est fini. Deux livres sont finis. Je rentre.

Pas le temps-Venise

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Auriti

Bon ..; Heu ..; quoi.. Ce qui est incroyable, c’est que les oeuvres servent de fond photo…

Les gens se photographient devant tout et tout… La gondole est égale à la collection de pierres de Roger Caillois!!!!

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Voir moi, ci dessous dans un truc atroce du pavillon Venezia.

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Gustave Moreau

L’art dit contemporain, serait il parfois un art dit forain, une toile de fond…!!!!!En tout cas le comportement général est de tout photographier, et paf et paf quitte à vous mettre l’iphone sous le nez.

Coté téléphone, à part Francois Pinaut (voir plus loin), j’ai le sentiment d’être moins agressée. Moins de conversations. Peut être que les touristes plus les visiteurs Biennale, se calment un peu vu qu’ils sont à l’étranger????

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5 jours à Venise vraiment agréables avec V.. Courir partout . Voir et voir.

De Stingel à l’abominablement imbécile pavillon Russe ( j’ai même jeté la photo ), de l’expo passionnante ( Palazzo Encyclopedico ) au pavillon Venezia ( réservé aux arts appliqués-au secours les fils de soie , le verre et la mosaïque… ).

 Mais cela a servi de décor à un portrait de moi genre symboliste.

De la très belle expo « Fragile  » à la fondation Cini, à Wei-wei qui ne me passionne pas … Marc Quinn  fait grincer des dents avec ses oeuvres abominables et efficaces,il réussit à imposer un face à face impitoyable ( nous-notre monde ).

Des jardins splendides et en ce moment pleins de roses et de chèvre-feuille ( Palazzo Malipiero ), au grand canal plein de touristes….Plein… Comment navigue t’on là-dessus?

De l’intéressant pavillon Israëlien et aussi le pavillon Turc à une tonne de machins que j’ai déjà oubliés…( l’exposition indigente et bien nommée -Very light art  ) dans la Ca Rezzonico qui présente aussi de magnifiques gravures de régates Venitiennes. Celles du 17 eme étant les plus belles et dingues. Je ne trouve pas ma préférée, mais en voici une:

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In tali opere, libere da vincoli funzionali, la fantasia degli artisti si sprigionava in capricciose invenzioni con motivi ornamentali, scene mitologiche e figure allegoriche.

Erano imbarcazioni destinate a durare lo spazio di una cerimonia, documentate oggi solamente da disegni preparatori oppure da stampe che ne tramandano il fastoso apparato decorativo.

Du pavillon Français assez remarquable je dois dire ( mais pourquoi cette sotte analogie Ravel et to ravel…).

Moi qui ne me passionnais plus pour Sala ( depuis son premier film aux arts déco ), j’avoue que l’ensemble est remarquable et le livre à l’air intéressant . Je ne sais pas si citer Eschenoz était indispensable ( je ne sais plus si je l’aime)

De JMM qui devient un élément du Lion d’or en s’associant ( pour rire et il a raison et en plus il ose ) à cette grotesque performance dans la salle de Steiner…

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 Il ne faisait pas très chaud ( on a même allumé le chauffage ) . Ferrare et l’expo superbe de Dominique Paini ( Antonioni) …

Bref. Un petit bal de monstres, des lunettes que l’on a vues que sur la planète Mars, des new-richeries à tomber, des chaussures pour marcher sur une planète inconnue ou un decor SF pas utilisé dans les années 50 et , au Palazzo Grassi , FP qui parle fort et arpente l’expo Stingel que j’ai beaucoup aimée….

( Il est chez lui certes ) mais avec mon billet à… Euros , je suis aussi chez moi et je n’ai pas opté pour l’option » il sera parmi vous ».

Je n’ai pas de raison de supporter ses conversations non stop ( son téléphone sonne) plutôt que celles de la fille au chien à qui je fais les gros yeux…

Un Français nous dit : «  On a pris l’ascenseur avec lui« . V est patiente et le laisse compléter sa phrase. Moi je tourne le dos illico.

De l’ami délicieux de JMM , à Marion retrouvée là par miracle! Du Lido d’avant au Lido d’aujourd’hui: Tristesse du grand Hôtel abandonné, fermé… La végétation prend le dessus.

Mais c’est normal. Quelle clientèle pour cet énorme palace? Des gens en sandales et pantacourt comme ceux que l’on a vu sortir de l’Hotel Hungheria ( voir ce blog il y a 4 ans)

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photo de VS

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L’appartement est super bien. Vaste. On y dine un soir seulement et les locataires Français du rez de chaussée disent à l’agence que sans doute on a fait une fête… La grande tradition de la délation. Cool…

Pas le temps de me souvenir..; Demain France culture encore..; J’adore.

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PS: Face Book.. Mais qui sont tous ces gens qui m’arrivent en rafale?

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8h30, hop direction la Maison de la radio toute neuve.

Oups

De Venise à Scob en passant par la maison.

On a ri comme des baleines à Venise. J’ai ce que j’appelle le « tangui -tanga » d’après Vaporetto comme à chaque fois..

Pas levé le nez aujourd’hui

Travaillé sec parce que demain début de montage à FC

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VOX

LA VOIX REVIENT

Petit à petit, le voile se lève, la voix se timbre.

Ca m’angoisse sérieux ces histoires.

Je suis bien tranquille à chercher des informations sur Bella, le peintre Venitien, à écrire à la C.M, pour préparer ma venue à Venise.

Il faudrait que ce soit avant Janvier.

Je navigue, arrive sur Kulchur aux magnifiques couvertures , puis à un beau site, Reality studio, et W. B. Je choisis cette image en pensant aussi à la Black Maria qui m’a toujours fascinée.
Mais comment suis-je arrivée là en partant de Lucioles, mystère. Ah non c’est par le biais du Blog de Eva T, rencontrée il y a longtemps

J’ai faim.

J’ai terminé un livre envoyé par AB, et qui devrait intéresser les étudiants confrontés non pas au devoir de mémoire,  mais au Mémoire tout court. Comment écrire et quoi?

Il s’agit d’un petit livre, simple et sincère, bleu aussi qui s’appelle Ecrire en tant qu’artiste de Jan Svenungsson.

Le livre sera présenté le 22 novembre à la librairie du Jeu de Paume

Et voici Messaline coincée entre la Black Maria à réaliser soi-même etc…

Tracheïte

Voix de la Comtesse avec passage de vaporetto.

Comme j’étais garde malade depuis dimanche, j’ai commencé à dérusher La comtesse M., pour faire ma deuxième histoire Italienne. Ce qu’elle raconte est dingue. Passionnant.Drôle. Au moment où je savoure d’avance le moment où elle m’a autorisé à la filmer, et en mettant la DV dans le machin. Surprise. Pas de Time Code et pas d’image. Ca bloque sur le zéro. Abrégeons, 5 DV sans rien.. .Mais que c’est il passé? Impossible que je n’aie pas vérifié.

DV défectueuse? C’est moins douloureux 4 ans après mais quand même.

Les histoires de Breton, Picasso; Gorky , et Peggy!!!

Bon, j’appelle A. Lui demande si elle peut charmer la Comtesse pour que l’on y retourne. En Janvier.Deux jours suffisent.Et je la ferai démarrer sur Pasolini. L’avantage c’est que je sais ce que je veux maintenant.

Pour la grenouille de Bramantino,qui s’appellera: « L’ombre d’une barbe » *, chercher encore du côté du séminaire de Carracas-Lacan.

Est ce que PM se laissera filmer et en parler??? Il m’a envoyé un mail.

R. ne peut jouer ce soir vue sa voix. Hier course aux médecins. On n’en a pas puis on en a trop. D. comme d’habitude me dit que j’appelle quand je veux, le spécialiste des voix apparait… A suivre… Mais je n’aime pas ça et suis plus inquiète que lui.Je l’entends d’ici faire: A  AAA AA pour tester. moi je pense qu’il devrait arrêter demain aussi mais je me fais engueuler. Proposition de film pour cet été.

Argenteuil . J’y oublie mon téléphone. Je crois que les transparents à cette taille n’iront pas. Je n’y crois pas disons.

J’envoie un mail aux cousins de NY. Je viens de voir les images de la Tempête..

Samedi soir, très très beau concert d’Enrique Espejo ( Lorca).

Après nous descendons avec MM manger une soupe à Belleville rapido. Histoire de bien jouer le lendemain ( une catastrophe. AUcun mental comme on dit. Je me décourage à la première balle qui ne marche pas …) Ce serait intéressant de comprendre pourquoi je réagis comme ça et…perds….

*Lacan

Les noces du Doge et de la mer/Interview DEC 2008

Nicolo Marcello 1

Doge Marcello

Marcello

Eng3100

Nicolo Marcello 2

doge de Venise

3 X 4h d’interview de la Comtesse M.

Quel monde ‘étonnant » comme elle le dit elle-même…

Trois jours avec le Brouillard, les bals, Primo le domestique fidéle jusqu’à la mort, Primo-First.

Atmosphère de Cahiers d’Aspern, de Mort à Venise, des chemises noires, du mariage du Doge à la mer ( Nicolo Marcello : 13 août 1473 – 1er décembre 1474 Doge de Venise), du Bucentaure, d’une orange épluchée, d’une domestique au mains argentées…

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