BATAILLES

Me voici à nouveau relancée par l’horrible bonhomme rouge ( un virus sans doute ) de la cagnotte je ne sais quoi , la cagnotte Leetchi.

Ces pratiques me semblent d’une élégance douteuse.

Tiens j’y pense, l’autre jour en me rendant pour l’expo à l’institut Pasteur je riais de me voir cernée photographiquement dans la rue par tous ces magnifiques virus, microbes et autres ennemis potentiels.

Moi qui adore Michael Powell, j’ai un mal fou à regarder Colonel Blimp. Deux fois que j’essaie, deux fois que je m’endors.

Ai commencé la voix en Italien… HUm… Moins simple que je ne pensais. Je vais commencer à être à la bourre, je le sens.

Cette nui j’ai passé mon diplôme des Beaux-arts. C’était dans un premier temps dans une grande maison.

On m’a guidée et attribué une place en me disant que j’étais la plus âgée des candidats.J’ai encaissé cette réflexion. Je n’ai pas voulu de la place mais en ai exigé une autre, composée de deux bureaux contre le mur et face aux autres.Je ne sais plus si je passe mon diplôme ou si je suis devant un jury pour être prof.( ce doit être l’approche d’Angers qui ….!!!)

Puis tout est vide. J’accroche des tissus dans cette maison perchée maintenant sur un petit promontoire. Il y a un escalier en boue et j’ai peur de m’y enliser. Puis l’escalier s’amenuise et c’est un torrent qui emporte la boue. Les membres du jury arrivent en avance et je n’ai rien préparé.

Quelques dessins sur ma table, une chauve-souris et des costumes. Un tissu bois de rose que je décroche.

Reveil

PENIBLE

Ca y est les deux blogs ne font plus qu’un. Ne me reste qu’à arranger tags et catégories, ce que j’ai toujours mal fait.

Hier j’avoue honteusement m’être réjouie de la pluie!! Petits échanges de SMS à ce sujet .

Il pleut tant que j’ai envie de faire du vélo, de respirer , d’être dans les bois. Je me couvre bien,-mais est-ce assez???- un imper + la chauve-souris + un bonnet et je file à la Bastille. J’ai un torchon dans mon sac pour m’éponger à l’arrivée et c’est délicieux de rouler. Un peu dangereux sans doute.

Au retour j’ai promis de passer au Châtelet, mais je n’ai pas la foi et rentre pour être bien fraiche au tennis de ce matin. Et j’ai vu la différence.

E. nous apporte des macarons et les photos qu’il avait fait de moi d’ailleurs avec l’imper d’hier soir. Il repasse pour réglages de son enregistreur. R. pendant ce temps joue.

J’ai commencé les essais de voix en Italien. C’est pas mal. Heureusement que GG a fait la traduction.

Nous nous envoyons des petits mails de ce genre:”Tu as traduit ça par ça, penses tu que…”

Tu as traduit:
Le lucioles, les miennes n’étaient la métaphore de rien du tout
par
Le lucciole, le mie non erano solo la metafora del nulla. 
Penses tu que c’est le même sensEt comment peut on insister sur un rien du tout ( dans le sens où la métaphore m’ennuie?)

” On adorait  “Qu’est ce qu’il y a de plus fort que Piaceva a noi???

Dis moi quand tu as un moment pour dejeuner ou café ou bonbons
bzzzzz
Tu réponds:
Chère Hélène, On n’adore pas en Italie. Je t’ai mis une autre solution ci-dessous… Pardonne-moi de te le dire, mais tu as fait une faute de français en disant “n’taient la métaphore de rien du tout ” – tu aurais dû dire : étaient la métaphore. Au  delà de “nula” il n’y a … rien !!!! Aurais-tu un moment mercredi ? J’attends un signe de la belle Hélène et je l’embrasse (baci + baci auraient dit les futuristes) GG Tu le sais l’italien est une langue très différente du français, et surtout dans les formulations idiomatiques…
G m’a fait suivre un truc détestable;. Il s’agit d’un cagnotte par le net. On met du fric, ( on précise qu’il faut tant) et on achètera un beau cadeau d’anniversaire.
 
Cette nuit j’ai fait un rêve épouvantable. J’étais à l’avant-première du film avec JLT et on a changé de salle. Jean-Louis était derrière moi avec M. Mais il était beaucoup plus jeune. La salle était vide et soudain , comme un tsunami les gens  ont été propulsés à l’intérieur, poussés par un type avec des abeilles sur le crâne rasé et un peu roux.Il avait une mitrailleuse. J’avais peur. Mais ne bougeais pas. C’était un attentat. Ca claquait et il y avait des morts… J’ai entendu ce matin à la radio Jean-Paul Mari ( rencontré il y a bien longtemps) et qui parlait de son métier: Grand reporter au Nouvel Obs…
Un autre expliquait que pendant des années il n’avait pu marcher sur de l’herbe de peur de sauter… ( faut pas qu’il aille à Orsay me dis-je gnark gnark…)

Palpitant

Rêves désagréables. Suite au film Lucia, vu hier, des scènes en traversant à moto la banlieue. Paris, une tour dans le brouillard, et je suis à contre sens sur les voies le long de la seine. Campagne. Je vais voir un lieu d’exposition. Nuit. Pluie. Presque une panne d’essence. Une pompe au loin dans la nuit. Je n’ai plus de poignée droite sur la moto et elle cale. Le garçon assemble deux images qui représentent une sorte de chateau fort. Une boite de nuit de campagne. Où dormir. Je ne sais plus avec qui j’ai rendez-vous.

Dans les salles d’exposition, des horribles trucs ludiques pour les enfants , des grottes tournantes, se mélangent à tout: une exposition, des meubles, de la vaisselle.

Moi je veux montrer des dessins. Le bas de dessins comme s’ils arrivaient par le plafond.

Herbert Leonard arrive avec un vieux 33 tours. Il es très jeune.

Je chante une de ses chansons. Laquelle , mystère!!!!

C. ce matin m’a envoyé une mini video du bal a Montarcher. Alexandri…Alexandra…

Bon. Café et Argenteuil dare dare. Puis j’irai manifester:

01 manif moma

Note/ maladies nocturnes

illustration.jpg

maladies nocturnes.jpg

Cette nuit dans la quatreL blanche garée au loin dans un paysage de montagne est de neige, garée bien trop loin pour que je puisse distinguer quoique ce soit, j’ai vu à l’arrière le corps d’une femme morte. J’ai enregistré l’immatriculation 2224 1240 75 et appelé la police. J’ai joué avec un enfant. Il y avait Guy.

J’ai regardé à nouveau la femme, en  chien de fusil et dont le corps saignait.

20 AOUT Noté ça: “Le jour ou je suis devenue une camera de video surveillance”

Le jour ou je suis devenue une camera de video surveillance

Ecrire sur l’iphone est plutôt inconfortable. Mais je devais noter ce rêve.

Je ne m’en étais pas vantée mais il est temps de révéler que je suis celle qui a vu s’eteindre Salvador Dali .
Eh oui! C’etait vers 3 h du matin et c’était extraordinaire. J’avais bien conscience qu’au reveil tout s’évaporerait. Exact. Ne me reste qu’une promenade à son bras ( nous nous étions rencontrés et il avait été subjigué par ma personnalité rare) ( Rare est à prononcer en roulant les r comme dans ” le chocolat Lanvin” même si ce dernier n’a pas de R.)
Donc me voici adoubée par le Maître, élue. Héhé, me dis-je dans le décor de cette nuit, hélé !!! la vérité éclate enfin!!
Passé ce petit complexe de supériorité, j’ai poursuivi ce rêve, ramassé au passage une pochette à fermeture éclair et qui contenait du sang.Sang bien sombre et dense et qui coulait comme un fin ruisseau. Mais nous avancions Dali et moi comme Dante et Virgile. Je l’accompagnais chez les morts et déjà voyais qu’il avait perdu ses dents de devant. Depuis des années elles tenaient me confia t-il avec du Tricostéril.
J’ ai perdu les détails du voyage pour lequel je portais un pull -over rouge. A deux endroits sur le devant il présente deux étoiles blanches. Dali s’écarte de quelques mètres, reste ainsi isolé et nous dit ( d’autres personnes sont a mes côtés)- j’ignore qui.
– ” Déja je m’éloigne. Nous sommes dans des espaces de plus en plus étroits…”

Je me disais que cette histoire était née à la fois de ma coupe-tonsure à l’étoile, mélangée au fait d’avoir abandonné le projet de Nuit Blanche à Sainte-Eustache que nous avions surnommée Sainte- Moustache.Bon retrouvons la réalité, la Syrie, la Grèce. Temps magnifique pour cette premiére journée du tome 2 de l’été.Entendu l’expression” Soldes sinceres” : pfff…

Survivre à la perte de l’enfance ( Olivier Py)

“L’Art est un surplus de vie, pas une douleur“La douleur magnifique est fascinante”.

“Penser au suicide”.

Tiens pourquoi ai-je écrit ça?J’ai certainement entendu quelqu’un le dire à la radio. Sais plus.

En tous les cas j’y ai pensé et Bernard l’a fait.Avant hier.Il s’en va et un morceau de Rome avec lui.Ce qui est amusant pourrait on dire c’est que sur la route du retour je pensais entre mille autres trucs à la nécessité d’aller à Amiens ( chose qui ne me plait pas ) et par la même occasion de ramener les peintures de B.

Penser au suicide.Mauriac et le liquide rouge dans le bain.

Herzog

Mountain lion

NUIT DIFFICILE

On ne se débarrasse pas comme ça de ses parents.

Nous sommes à Amiens dans l’ancien bureau de mon père au bout “du vestibule”. Bureau par la suite transformé en chambre pour plus de facilité.

Mon père et ma mère dans deux lits ( celui de ma mère est comme en perspective: Le lit est appuyé au mur. Il fait nuit et je suis seule avec eux dans la grande maison. Ils doivent mourir. Ils le désirent. ma mère me dit de lui donner je ne sais quoi. Elle porte un foulard autour du cou. Puis me montre que ce cou enfle.

Mon père s’endort.

C’est terrifiant. Je me réveille et tente de chasser ces images mais rien à faire. j’ai l’impression que toute la nuit est envahie par ces moments de leur mort ensemble. Ma mère est plus grande que dans la réalité. 

Je lui parle, puis vais m’installer dans “la grande salle” qui ne servait pas très souvent ( ma communion, les Noels, un apéritif un peu standing). Je veille et j’ai peur. Je les ai à présent quittés. C’est fini? Je suis paralysée. Le matin arrive et la voiture des mon frère. Camille veut vite aller embrasser ses grands parents. je l’en empêche mais rien ne sort de ma bouche , je n’arrive pas à parler. Moi je ne verrai rien. mais c’est mon frère qui découvrira lacère. J’entends ” Tiens Maman n’as pas remis la couverture c’est bizarre. Plus tard le bureau est vide.

Je prends le métro et il y a des écrans qui diffusent les derniers moments. On voit ma mère manger une mandarine, en fait on ne voit que des détails en gros plan. C’est terrible. Je sors du métro par le mauvais endroit me retrouve dans un dédale d’escaliers qui montent…

Puis dans la salle de bains. Ma mère est debout souriante. Je lui dis “mais alors”? Elle répond que le poison finalement lui a fait du bien. C’est vrai elle a rajeuni, elle n’a pas de cannes;

La vie est belle.

Quant à mon père, peut être qu’il est au jardin ???!!!!l

Reve

sommeil

Cette nuit sommeil réparateur après les 5 heures de tennis hier. J’ai mal partout ce matin. Je continue avec un café la lecture de Jonathan Coe – La maison du sommeil-
Suis étonnée d’être comme le personnage principal Sarah, à confondre le rêve et le réalité. J’ai rêvé que je proposais mon invitation Degas de Mercredi prochain à V. et en regardant mes messages je trouve un sms de réponse.

Ceci m’a donné la désagréable impression d’une réponse au rêve et non à la réalité. J’avais envoyé moi même un sms il y a plusieurs jours puis oublié.

Rêve récurrent de ma mère et d’Amiens. La voix fatiguée de mon père qui me demande d’aller voir ma mère laissée seule dans le garage transformé en chambre d’hôpital. Très désagréable.

Dimanche j’étais à Rome, laissant la place Navone entourée de palissades sur ma gauche et dans de minuscules rues je pédalais jusqu’à la Fontaine Trevi.

Pour en revenir au sport, c’était bien de jouer avec des personnes différentes. Mais je n’aime pas trop ces atmosphères d’équipe ( il y avait les rugbymen, “les dirigeants ” qui font les importants, les écharpes avec des trucs écrits.)

C’est pour cette raison que je n’ai jamais voulu faire un sport à l’école. Eviter absolument les cars, les déplacements, les tournois.

 

Samedi-Galerie. P.D reste un bon moment.

Visite rituelle de G.J qui vient comme tous les Samedi voir le film. Il m’apporte de délicieux petits sablés. A. avait de son côté préparé un gâteau au chocolat.

Dois regarder le film de JM Meurice, le cercle noir.

Dimanche prochain à cette heure ci je serai presque arrivée.

nouvel economiste.JPG

“Le nouvel économiste” ou j’ai la presse internationale aux trousses

J’aime bien ce petit article et qu’il soit dans une presse non spécialisée.

J’ai eu ma partout toute la journée. C’est délicieux.

Donc pas sortie de la journée. V. m’envoie cela de Versailles

P1210130.JPG  

Smarties

Les Smarties qui étaient sur la table de chez C. hier, et le fait que nous les ayons mangés sans nous soucier des enfants qui n’en auraient pas ont eu je ne sais quel effet cette nuit.

Rêves , culpabilité, pleurs, retour à Amiens avec un immense baignoire en plastique blanc sous le bras, lette de Pompelia Ulysse ( elle était secrétaire générale à la Villa Medicis-femme très belle,nom incroyable).

Toutes les images se sont déjà évaporées.

Une femme blonde catholique-kilt et barrette avec 4 enfants petits.

Une sorte de méchanceté me fait bousculer le plus jeune qui a des chaussons à carreaux. Je m’excuse avec une grande hypocrisie.

Quoi d’autre? Sais plus. Mais pourquoi parfois rêve t’on ainsi…

Hier travail chez C.G

Soir théâtre ( 3 groupes de personnes en retard , un portable qui fait Bzz accompagné de sa lumière et évidemment suivi de la lecture du SMS. Je claque mes doigts devant le nez ce la femme.

et Jeudi la belle exposition à la Maison Anthonioz de Blanca Casa-Brullet

Je me frite avec un type ( je ne sais pas s’il est neuneu ou un génie des maths) qui nous photographie sans cesse.

Puis le soir un taxi nous dit “Nique ta mère” et hier un autre ” oui vous me l’avez déjà dit qu’il fallait tourner à gauche”: Alors là j’explose je lui dis que je ne VEUX pas avoir ce genre de rapports, que je n’EN PEUX plus de ces manières inciviles, désagréables qui nous font vivre ensemble comme de gros animaux stupides.

Et j’en passe. Je croyais que j’allais pleurer tant c’est fatigant dans cette ville tout au moins, de partager l’espace avec des abrutis vissés à leurs écouteurs et leur téléphone qui vous bousculent, et vous voyez ce que je veux dire. J’en viens à regretter les Sudokistes avec leur crayon à bout-gomme.

Mal au dos. J’annule le tennis dimanche

Mood pas terrible, sensation de fatigue et de trop jais pas quoi.

D’énervement.

universal Royalty contre les Anargyres Saint Cosme et Saint Damien

201109290832.jpg

Nous échangions à ce sujet avec C. La monstruosité de certaines émissions “à pauvres gens” qui rêvent d’un conte de fée dont ils seraient les princes, ne se rendant absolument pas compte qu’ils sont dupes et manipulés par les productions.

Hier je suis tombée en arrêt , comme un chien à la chasse, Paf il sent un faisan, Toc sa langue pend ( comparaison un peu….bon…)

Bref je me retrouve écran à nez avec des enfants de 5 à 12 ans qui concourent pour des prix de beauté. Alors là, c’est la palme de l’immonde. Un, parce que tout simplement c’est hideux, deux parce que d’atroces mères font subir CA À LEURS FILLES

Elles les teignent en blond , leur font faire des trucs( genre danser) en toute occasion devant les gens. Elles apprennent à se montrer au jury en souriant et à décontracter les zygomatiques lorsqu’elles tournent avec “mignonnnerie”.

Ces monstres surprennent par leur proportions. On dirait que la tête est un peu grosse? Non. On dirait des petites horreurs de femmes. Voilà on dirait les petits mannequins désuets qu’il y a ( encore) chez Reine au marché Saint Pierre.

Ces petites femmes m’ont toujours fascinée avec leur petit corps drapé d’une étoffe désuette. On imagine une petite voix d’homoncule…

Je ne voudrais même pas utiliser cette photo mais elle parle d’elle même. Berk.

Je suis à A. dans la cour et sors de la voiture. Ma soeur est à côté de moi. La maison est dans le noir. Le jardin aussi. Je demande si tout va bien. Silence. Je sens quelque chose d’étrange…

En fait ma soeur ne ma pas annoncé la mort de ma mère. Dans le rêve c’était hier.

Et je lui en veux terriblement, je crie. Quelqu’un a disparu le même jour… Mais qui?

Ca ne cesse jamais les rêves sur la maison et les parents morts? Jamais?

Bon direction A. pour ramener tout ce dont j’aurai peut être besoin.

Marre de porter des trucs et envie de jouer au tennis à nouveau.

Bou , elle me déprime cette petite image . Il faut que je l’étouffe par une autre.

201109290848.jpg

La Guérison du diacre Justinien (Fra Angelico )

( Au IV siècle, saint Côme et saint Damien auraient greffé à un sacristain atteint de gangrène une jambe prélevée sur le cadavre d’un Maure.)

Pas de nouvelles d’AB. Où est elle. Houhou, tu m’entends A ?

Flagrant délit ou la main gantée

En furetant sur Google books et plus particulièrement là, chez ce Monsieur de l’Escalopier que je ne connais pas:

Image 4.png

je découvre le ou la main gantée“numériseuse” ( pourquoi écrire le ou la???°

Héhéhé

Image 3.png

Pas de témoins cette nuit, aucune photo prise de moi dans ce temple de l’union soviétique ou mes amis constituaient un groupe sculpté impressionnant, glorieux. Héroïque.

Mais pourquoi tous ces Kolkhoziens portaient ils tous, suspendus à un fil des melons orange intense.

Il faudrait voir dans les archives du Parti ce que l’on en dit. Je n’ai pu faire de photo car c’était trop sombre. Après j’ai couru dans les corridors dignes d’un roman gothique pour retrouver “les autres”.

Ma mère.(???)

Et très haut très haut, j’ai le vertige. Je vais tomber, les sièges du théâtre sont penchés.. Mais que dois-je suspendre,

Je tombe. Comme Charles Belmont??

L’hotel du pays oublié/ego

photo 4.jpg

Ah oui. cette nuit alors que j’étais dans un hôtel ( pays oublié ) et qu’intriguée par le bruit d’une étoffe frottée contre une autre, je me dirigeais vers la fenêtre ,j’ai vu quelque chose de splendide.

C’était la “performance” dans une semi-pénombre, d’une artiste que je ne connaissais pas ( vous avez deviné c’était moi héhéhé) mais je ne le savais pas.

Les costumes qu’elle portait m’ont rendue verte de jalousie ( pour moi-même bien sur). Ils étaient blancs et immenses et je me demandais comment on avait pu concevoir pareille merveille.

Sinon, je suis plutôt modeste … Je crois que c’est le Bal blanc de je ne sais quel conte qui m’a tapé sur le système.

Ca me rappelle, et cela date, qu’un jour dans un diner chez M. quelqu’un d’un peu sophistiqué m’a gentiment conviée à une soirée déguisée en blanc. Je revois le blanc à proprement parler quand j’ai répondu:

—”Non merci, cela me casse les couilles les soirées en blanc”

J’avoue, je confesse que c’était une répartie un peu vulgaire, mais franchement sincère.

Aujourd’hui je pouffe encore de rire en revoyant le visage de la personne se décomposer.

Jamais plus je n’ai eu de proposition de ce type en blanc ou en couleur.

je demande à MM pour Atys … hum hum. J’adorerais y aller.

ZZ08F65354.jpg

Noailles /franck/Bal des Matières

photo 3.jpg

PB rêve

Comme j’avais rêve de :

Career: Diplomé de polytechnique, de l’ENSA, du CHEAR et de l’EPNER. CEV 1962-1971 : Directeur de la Div. Avion, pilote d’essais 1971-1972 : STAe Responsable de la certification pour import des avions étrangers ; 1972 : Pilote d’essais Airbus – Participe au développement et à la certification du premier Airbus A300. 1978-1994 : Directeur de la Div. des Vols et Chef Pilote d’Essais. 1er vol de : A310, A300-600, A320, A321, A340. 1994-2002 : Directeur Airbus Training and Flight Operations Support. 18000h de vol sur plus de 300 types d’appareils.

Medals & distinctions: Off. LH + Ch. ONM + A + Méd. Vermeil de l’Académie Nationale de l’Air et de l’Espace + Méd. d’Or de la ville de Toulouse + Hall of Fame, Aviation Week

….en ouvrant les mails il y avait “Pierre”.

Merde me dis-je, c’est le père Noêl. Ben non. C’était évidemment quelqu’un d’autre, un designer où je ne sais quoi. Et quand j’en rêve, ce qui est rarissime; son numéro de téléphone est sur un papier je le lis et visualise les chiffres puis ne le recopie pas.


VIVIER JEUDI_MARDI

La postface de la Femme au collier de velours dAlexandre Dumas est magnifique. On y découvre Nodier penché sur son microscope
“Il prit un peu de sable mouillé dans la gouttière , et le posa dans la cage de son microscope, puis il appliqua son oeil sur la lentille.”
+
“Vous ne connaissez pas le Taratantaleo n’est ce pas?
Ni moi non plus, mais Nodier le connaissait lui. Nodier le savait par coeur. Il vous racontait les moeurs, les habitudes, les caprices du Taratantaleo”. Il vous eût raconté ses amours si, du moment où il s’était aperçu que le Taratantaleo portait en lui le principe de la vie éternelle, il ne l’eût condamné au célibat, la reproduction étant inutile là ou existe la résurrection.”

Tout à coup c’était facile de lire. De la place pour lire et beaucoup de place. J’étais passée à la FNAC de Saint-Etienne connue de moi pour sa nullité absolue: Pas de textes de theatre contemporain, pas l’Illusion comique non plus. Pas de Swift, pas de Koltes, pas de ci qui vous passe par la tête, de ça qu’on aurait bien commencé.
bague
J’ai attrapé La femme au collier de velours [ on apprendra que son fermoir est une petite guillotine d’or qui hypnotise Hoffmann ( oui, lui)] et aussi “Le lièvre de mon Grand-père”, sorte de Moby Dick des bois.
Quel plaisir ces phrases ;

Cet homme pouvait aussi bien avoir cinquante ou trente ans.
Il en eût eu quatre-vingts que la chose n’eût pas été extraordinaire ; il n’en eût eu que douze que ce n’eût pas été bien invraisemblable. Il semblait qu’il eût dû venir au monde tel qu’il était. Il n’avait sans doute jamais été plus jeune, et il était possible qu’il parût plus vieux.
Il était probable qu’en touchant sa peau on eût éprouvé la même sensation de froid qu’en touchant la peau d’un serpent ou d’un mort.
– C’est étrange ! fit Hoffmann en se rasseyant, j’aurais parié qu’il ne vivait pas.

Et comme si, quoiqu’il eût vu remuer la tête de son voisin, le jeune homme n’eût pas été bien convaincu que le reste du corps était animé, il jeta de nouveau les yeux sur les mains de ce personnage. Une chose le frappa alors, c’est que sur la tabatière sur laquelle jouaient ces mains, tabatière d’ébène, brillait une petite tête de mort en diamants.

En sortant de l’estaminet, Hoffmann fit un mouvement pour appeler un fiacre ; mais le docteur frappa ses mains sèches l’une contre l’autre, et à ce bruit, pareil à celui qu’eussent fait deux mains de squelette, une voiture tendue de noir, attelée de deux chevaux noirs, et conduite par un cocher tout vêtu de noir, accourut. Où stationnait-elle ? d’où était-elle sortie ? C’eût été aussi difficile à Hoffmann de le dire qu’il eût été difficile à Cendrillon de dire d’où venait le char dans lequel elle se rendait au bal du prince Mirliflore.
Puis un petit texte: Les chasses du Comte de Foix ( Bon, Alfred Deller je t’aime beaucoup mais “Il was a lover and his lass”, me saôule un peu.
Break chez Sotheby’s:
A MAN AND A HORSE ON A SNOWY DAY, CARROLLTON, OHIO
J’étais perchée près du grand mât et posée dans un des plis blancs de la grand voile, pieds calés sur une garcette, ou un cordage plus épais je ne sais plus.
Sur le pont un marin tient à la main son faubert (( En parlant de Flaubert et non pas de balai de pont, il y a eu un article intéressant dans le Monde de Orhan Pamuk:
/ La première catégorie de flaubertiens, ce sont les admirateurs de cette voix indignée qui le caractérise. Je veux parler de cette colère, tantôt ironique, tantôt outrée, que son intelligence fait tonner contre la banalité, la médiocrité de la vie bourgeoise, sa superficialité et sa bêtise. Cette ironie prend pour cible la stupidité humaine et surtout bourgeoise, et tire sa force de l’intelligence, mais aussi du talent très particulier de parodiste de Flaubert. Au XXe siècle, les jeunes écrivains admirateurs de Flaubert attachent une grande importance à imiter cette ironie, à prendre ce ton spirituel, à arborer ce masque cynique.
Et moi je racontais quoi/ Je vais ouvrir la fenêtre et pense à une soupe vietnamienne, à la lecture promise à moi-même et pas encore commencée, à l’expo de M.M que l’on ira voir à 17h avec A.P.
Le fenêtre est ouverte et il y a le bruit d’un camion immobilisé.
Donc le Capitaine donne l’ordre de baisser la voile et nous glissons tous comme des miettes , dos contre la toile. Pas de fin à cette chute…
Je lis la liste des “collaborateurs” de Dumas… Anicet, Auger,Bocage,Cordelier,Comtesse Dash,et j’en passe sans oublier Maquet.: “While Dumas died poor, Maquet died rich.” Bon, mon rêve de marin…. Voici un grand bassin éclairé, une piscine.Je ne veux pas nager, inquiète j’observe. La lumière s’éteint et je me glisse alors dans l’eau noire. Des gens sur le bord… Des hommes ouvrent une vanne. C’est une sensation effrayante et dégoûtante que le contact avec le poil de toutes ces souris qui remplacent maintenant l’eau…
Une eau de souris blanches; Je tente de sortir du bassin.
Mon père?
Puis le Grand Hotel des Bains du Lido qui est posé sur une place de Bruxelles. On m’attend à la villa Médicis pour une sorte de cérémonie qui me fait comprendre soudain Eyes Wide Shut, que je n’avais pas aimé et qui me laisse un goût désagréable, un malaise….
Mais j’ai oublié dans un petit casier fermé à clé l’aube de communiant qui est nécessaire. Des plis blancs. Ils sont au cinquième étage, au numéro S-25 ou S-36.
Dans l’ascenseur une femme de chambre qui dit m’attendre mais que je ne retrouverai pas..
G propose quelques jours à Florence ou en Espagne. Un homme à perruque 18ème a le bout du nez carré. J’observe avec insistance son profil alors que nous entrons dans une ville et sur notre gauche une cathédrale de porcelaine et de céramique; Surgissent des murs des diables vert émeraude, des cornes, des pattes arrachés à des plats de Palissy…
Il était entré dans la maison et j’attendais dans un courant d’air. J’attendais devant l’arbre -“à l’époque on pouvait sauter par dessus regarde comme il est grand immense, bien trop grand-il va tout recouvrir… Mais il était si petit. Il doit même y avoir des terriers là dedans”… Tel que je revois ce moment /la sonate de Bach est parfaite avec les murmures de G.G … J’attendais pour pousser la porte à mon tour? J’attendais que le sale boulot soit fait. Le sale boulot, c’est à aîné de l’accomplir. C’est à aîné d’annoncer à son père que la mère vient de mourir. On avait un peu menti. On avait menti, car déjà elle reposait depuis deux jours, déjà en rentrant de l’hôpital, tout de suite en rentrant j’avais ouvert le placard du couloir et rempli un grand sac des ses chaussures.
Maintenant, droit au bout de la table il me regardait pousser la porte et savait.
—”Amène moi à la chambre”
J’ai débloqué sans rien dire les cales du fauteuil et nous avons traversé “la grande salle” en laissant à notre gauche la table octogonale . A droite les bois et des chasseurs verts avec des arcs. Peut être une ruine et une Diane chasseresse. Maintenant ouvrir les draps et effectuer le “transbordage” qui au début semblait si compliqué. Ajuster les oreillers, ôter les chaussures de cuir marron en commençant par le talon, reposer les draps doucement sur le corps allongé.
—A tout à l’heure papa.
Ses yeux déjà étaient fermés, ses sourcils froncés et l’arête de son nez comme celle du nez de sa propre mère.

Retour en haut