ANGOISSE AFTER

… EFFECTS

Quand je pense que C. A et d’autres utilisent ça comme ils respirent… Je n’en suis pas là.

Points d’ancrage, rotation, machin, et des calques des calques..

..AE marquis.tiff

Ce marquis doit en toute simplicité traverser le couloir. En deux heures j’ai réussi à lui faire bouger un orteil et en plus l’appli a quitté.

Mon Tea-Time pornographique n’est pas encore sur tous les écrans. Pourtant je faisais ça à l’arrache avec FCP. Mais il faut changer d’outil.

FIN DU RANGEMENT

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C’est fait, ça y est. Je ne pensais pas que cela prendrait autant de temps.

Hier RV chez F. pour des essais de caméra et de lumière. Le petit stagiaire est aussi gentil que nul. Je fronce l’oeil et lui annonce que je vais être désagréable. ( Portable, conversations à propos du match de foot le soir, allo maman… ). Rien à en tirer.

—Tu éteins ça.

Bref. D. est très efficace, ça compense.

Ce matin suite des essais puis passage chez Marin où j’achète pour la première fois de ma vie un rouleau de toile toute enduite …. On rit en voyant les types charger les fourgonnettes de toiles tendues avec “semence”. Ca va en faire des barques de pêcheurs en plus, ça va en rajouter à la planète des bouquets et des portraits…

Je suis partie avec un bonnet et deux pulls dans un col roulé, ce qui semble très adapté.

Je dois préparer ce petit texte du Jeu de Paume et un dossier pour la fille de Bogota. finir cette animation, etc etc.

RV le 12 avec I. et le metteur en scène. Je lui ai dit que je n’avais pas trop la tête à “ça”. Elle vient de me renvoyer le texte.

Je m’endors dans le métro avec mon rouleau de toile à la main ( où s’est déjà accroché un touriste italien, le prenant pour ” la barre”). On rit. J’ai refermé mon Istambul de Pamuk. J’aimerais aller le lire d’une traite à l’école. En parlant d’école oublié de faire les photocopies pour E.

R. Proposition de Bezace pour les Fausses Confidences. Mais c’est l’Eternel Mari qu’il veut jouer le plus vite possible. Et puis la correspondance Miller-Cendrars, travailler avec D.F et Trintrin

Tel de R.

Les propositions tombent cette semaine. Encore un film à l’instant avec le rôle principal cette fois-ci. Pendant ce temps je me lamente à côté de ma pintade préférée , ( ” ma pintade c’est mon ombre”, pourrais je dire.)

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Je ne sais plus de qui est cette photo…

Mail de Hovnatan pour boire un verre dans le quartier. J’aime bien ce type et son frère Tigranne. Mail de Pauline qui me donne les dates de concert des Vraoums ( 15, 16 mai à 19h au 210 rue de Belleville ( vais demander à C. et Y. s’ils veulent venir, le 20mai à la Féline à 21h). Mail de M. pour Londres, de D.P pour la Maison Cocteau.

Je ferais mieux d’ouvrir AE plutôt que de raconter ma vie.

May be….

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Chabrier

Oublié de dire que Dimanche j’étais allée avec A. voir “Le roi malgré lui”. La musique de Chabrier est surprenante ( je ne connais pas et suis étonnée) mais objectivement il n’y a plus aucune raison de montrer”ça”. Super production, Malgré les efforts de Laurent Pelly, au bout d’un moment il faut bien dire que l’on s’ennuie ferme. Comment était-ce monté à cette époque sans télé , sans cinéma, avec entractes vrais foyers et vraies loges. ceci étant dit, l’Opéra comique est une merveille.

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Tentation et orgueil ( ce n'est pas de Jane Austen)

Je me disais quoi? Parce que je me dis des choses que je trouve évidemment extraordinaires, je ne les note pas en me disant j’écrirai ça en rentrant. Et l’humanité toute entière pâtit de mes négligences. Ce matin une photo dans un magazine posé sur la table de la cuisine. J’en suis au dentifrice-Nescafé ou Fluocaril -eau chaude et en plus c’est le jour de la tonte. Tonte archaïque car je n’ai pas de tondeuse. Le magasin où je veux aller, qui doit s’appeler le roi du rasoir est rue de Clichy. Et quand je passe devant il est toujours fermé. R. le connait ( tiens il a pris un taxi avec un ancien chanteur d’opéra, tout ce que j’aime et n’a pas rabattu pour moi).

Je vois cette image bizarre donc sur la table de la cuisine. ( je mets mes lunettes… hum hum)

Alors c’est une sorte de défilé d’hommes-animaux-mousse-fougère. Splendide; La légende est un peu bêbête: “Ne riez pas ce sont de vrais soldats Iraniens”.

Ok . je scanne.

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Tiens en parlant de Jane Austen, la boule de la roulette s’est arrêtée hier sur les Soeurs Bronte de Téchiné et j’ai trouvé que Pascal Gregory mon chéri, était une excellente idée pour incarner Branwell. Puis j’ai trouvé la photo trop chiadée, pas assez “raide” etj’ai zappé sur je ne sais quoi et me suis endormie, partie à Rome , retrouvé P., et pas demandé son portable ( comme dans tous les rêves le concernant); Il y avait une chambre avec 3 lits … Brumes de rêve je ne sais plus ce qui se passait, des arrivages dans la chambre, un camion…

En parlant de bouquins , je me demande où Tufik sur France Cul va chercher ses femmes auteurs à petite voix et qui à mon avis manquent de sexe. Exaltation littéraire pour des idées pas fameuses me semble-t’ il…. Misogyne je suis. Plus intéressant ensuite, les mecs de chez Caterpilar qui témoignent…

Dans le train qui nous ramenait à Paris ( sur Paris ) il y avait une autre personne à vélo. Une fille avec des bottes turquoise horrible et des lunettes desoleil malgé la grisaille.

Oui , voilàt ce que je voulais dire au début: J’ai croisé le Cow-boy du 9 ème. Ce soir élégant avec la totale à franges caramel daim. Ca m’a rappelé mon sac à franges assorti au gilet pendouillant ramené des States par ma soeur. Une splendeur. A ajouter aux bottes marocaines de mon frère qui ont fait 50m: Le temps de les arracher de mes jambes et d’aller aux Beaux arts d’Amiens en chaussettes, d’être sauvée par Hervé qui passait par là en 2CV ( que j’ai croisé sur son vélo 30 ans hum 33 ans après rue de Clignancourt alors qu’on buvait un verre avec C. et Y. )

Bref hier M. pour mon film . En route pour 2 heures d’After E. Putain. Que de calques que de calques….

Je n’en peux plus.

Commande du Jap pour tous les 3.

Aujourd’hui encore rangement de l’atelier. sacs poubelles; J’ai envie de tout bazarder.

J’invite E. à dîner.

Je lui lis quelques passages du livre de DD que j’aimerais qu’un de ses étudiants puisse dire au Jeu de Paume. Merde il faut que j’écrive un texte et trouve un titre.

C. a squatté un tournage à Blanche.

Je dois rappeler Efizio. Ca me fait plaisir d’aller chez eux à Rome et de voir Roberta grosse comme une montagne; Elle accouchera au même moment.

La princesse la langouste et le muguet

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Camille et R.1er mai

Premier mai. tennis et brins de muguet. je suis contente . Je joue bien.

Travail toute la journée sur Tea-Time, puis arrivé à l’heure pile de Meriem. C’est une étudiante des Arts déco ( j’entends…;J”e ne trouve pas le poivre”, là bas dans la cuisine, ce à quoi je réponds: “—débrouille”) – donc Meriem qui me montre AE. En fait on va travailler sur Tea-Time. C’est mieux que des exemples abstraits.

Puis RV avec MM ;Tout est fermé autour de la Comédie Française. Le Nemours fermé. Un verre de vin en face.M. me raconte des belles histoires; La répétition Boulez-Pollini.

Puis le Marly désert. C’est très agréable , le soir à l’intérieur avec personne.Je mange un cheese-burger. C’est bon ça.

Samedi re-travail toute la journée sur photoshop. Fastidieux. Puis U. à 17h? Récréation avec comme d’habitude les commentaires quant aux gens qui passent.On rit et on décide surtout de ne plus aller à la Marmite, car à peine servis :

—Je peux encaisser?

On a beau dire que ci et que là. Que dalle.

Là un type qui marche-le pauvre-comme le bonhomme qui va servir à l’animation de M.

Un type et une fille en tee shirt vert laitue qui s’enlacent et regardant dans le même direction.

Des retraités pantacourt vert kaki et gourde, deux grandes filles qui doivent bosser au Moulin.

Puis dîner chez A.

Chez Armelle c’est toujours bien. Il y a toujours des gens extra et jamais prétentieux. C’est toujours joyeux.

Je me demande si Voix off de Podalydes c’est bien. Je pense que oui. J’ai envie de le lire.

Hier Maurice Benichou et sa femme. Impec.

J’ai dormi comme une langouste.

Cet aprem je dois relire Les Felliniennes années en vue du RV demain avec Dominique Delouche

Ca c’était à Bruxelles mais je ne me rappelle pas le nom.

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E. doit être rentré du Japon, avec ou sans fièvre.

Le type d’en bas continue sa lutte contre le supermarché qui laisse les “pauvres” se servir dans les poubelles. Comme il trouve que ce spectacle n’est certainement pas le plus efficace pour la réussite de sa boite de com à la noix, il dit s’inquiéter pour la santé de “ces gens” car les produits sont avariés. C’est quand même immonde non? Quelle belle solidarité.

Bon, c’est décidé je vais aller m’installer à Dubaï dans un immeuble en forme de corne de licorne.

L'horrreur

L’horreur c’est quand on est bien. On sort de la Cérémonie Brigadier ( les Molière en court et en sympa ). Il fait beau, nous marchons à Montparnasse. On va boire un verre?

—Oui.

—Au Select?

—Non. Allons chez Tschann voir si on trouve Le lotissement du ciel qui est resté à l’école.

Nez au vent, des gens mangent des crêpes , d’autres vont au ciné. D’autres n’ont pas fini leurs sushis, d’autres boivent des bières.

Un type écrit en terasse. un autre passe, cape de velours noir au vent.

Dôme.

_”Actually, we’d like De Niro”.

Je dresse l’oreille.

Une fille et un type en terrasse ont en main ce que je reconnais comme un synopsis. ( Mais à quoi voit on en deux secondes, voir sans voir que ce n’est pas un RV ANPE? La mise en page d’un document juste vu en passant….)

Le troisième, je ne vois que son dos. Mais après avoir entendu ces mots, je me retourne. Celui qu’on ne voyait pas, c’est David Lynch.

Là.

Je fais un peu province à regarder même si je ne suis pas groopie, mais on ne peut pas dire que les gens le reconnaissent. Moi je le vois là, comme une statue. Il est drôle ce type. Il est comme une photo. je veux dire comme mort. C’est marrant.

Je repense à ses peintures que je n’aime pas, à Elephant man que j’aime, et a une animation à la Fondation Cartier où une bestiole grimpait sur une maison et redescendait de l’autre côté.

Tschann. Le lotissement et les Voyages de Gulliver.

—On va à la Closerie?

—Allez.

—Mais on boit juste un truc, je préfère dîner à la maison ( c’est moi qui parle)

Entrée Closerie

Eh , R…!!!!

C’est Sam et Ana , et leur petite fille qui sont là.

Moi:

—Alors Samuel tu te la pètes toujours autant?

J’aime bien dire ça, j’accable Armelle de “ça”: —”Armelle tu te la pètes avec ton blog “etc…

Samuel me dit :

—Mais pourquoi tu me dis toujours ça?

— Pour t’emmerder sam, et ça marche.

Bref… Oiseaux, salut, bisous. On entre. Table Beckett. On décrit les gens, on est bien, un vieux beau arrive. magnifique; Le vieux style, la veste rayée, pas encore le cigare….

On devise, on rit et arrive le pire.

—Monsieur Dumas, comme je vous aime ( bon jusque là ça va, on connait et c’est même sympa…)

—Monsieur Dumas,mais vous êtes toujours de ce monde?

Je commence à commencer….

Quel âge?Moi j’arrive de l’enterrement de Macha Beranger…

—….

—Je vous en prie…( c’est moi)

Je peux?( c’est elle)… dit-elle en commençant à s’installer. On est délicats, R. dit qu’on a des choses à régler, et elle nous assure qu’elle n’aurait jamais la grossièreté de s’imposer.

En disant ces mots, elle s’installe à la table à côté.Elle demande du Champagne, commence à parler de Gabin, commence à nous faire chier.

—J’attends Beigbeder… Vous connaissez?

— Comme tout le monde.

—C’est un gros con…

—………

je souris politoniasement.

Elle passe au tutoiement

—Mademoiselle , Madame ou Monsieur?

Je réponds que je suis un mec et que R. est PD. Même un gros PD…

—Ca m’étonnerait car sa femme précédente était jolie ( sous entendu” elle”)

Mon sourire devient vert pâle. Finie la bonne soirée. On a la casse-couille du siècle, celle qui nous tuera plutôt que de lâcher l’affaire. Je commence à me crisper , à avoir mal au crâne et change ostensiblement de position en lui tournant le dos.

Je m’inquiète car si R. s’y met , ce sera un carnage de méchanceté.

Repit. Elle se jette sur l’autre table, à sa gauche . J’entends parler de signe du Zodiaque….Ouf; mais on a envie de se tirer , finie la belle vie, même si cet endroit cosi est passé d’âge, bourgeois, dépassé. On y ètait bien pour une heure avec le piano..

Retour de manivelle:

Alors que nous sommes en train de lire le Monde et de papoter….

Toi je t’aime parce que tu as joué avec Gabin…

—……… ( R; et moi faisons semblant d’être sourds)

—Je vous en prie, s’il vous plaît, s’il vous plaît… ( c’est moi qui implore la paix)

Puis j’en passe. On se tire on lui dit qu’ elle nous emmerde et l’autre table dans son dos lève les yeux au ciel.

—Ah, Monsieur D. comme vous tombez de votre piédestal..!

—Ecoutez ( c’est moi) On ne veut ce soir parler à personne, rencontrer personne, boire des coups avec personne…

Yeux super revolvers et enflammés….

Moi je lui dis que ce n’est pas grave, mais quelle est trop chiante. TROP CHIANTE .

Elle insiste;

—Soyez plus ouverts. Vous êtes dans votre monde fermé…

Ma température a augmenté de 4 degrés en très peu de temps.

Si on faisait ce que l’on doit faire, je l’aurais flinguée et découpée en morceaux cette vioque illisible et en noir comme une vielle courtisane seule.

On la balance aux garçons qui auraient pu, établissement de la sorte oblige s’apercevoir du malaise….

Mais pourquoi n’avons nous pas brutalement demandé à changer de table?

Quelle angoisse.

De retour à la maison, R. fulmine car dans la bagarre il a oublié un livre tout frais acheté.

Quelle tristesse.

Tu veux être mon ami?

On a réchauffé des trucs en en voulant à mort à cette femme ; Dans un bistrot normal, un mec un peu saoul qui s’agrippe c’est chiant mais pas grave. Ca nous est arrivé à tous; Mais la vieille pro de la Closerie ( elle parlait sottement à la table rivale de Sartre, Aragon etc… La totale carte postale….) on n’en veut pas même si…. ( peut -être que, peut-être que… )

Conférences.

Les conférences se suivent et ne se ressemblent pas

La première était au Jeu de Paume. Et c’était Antoine de Baecke qui nous endormait. La deuxième celle de Danièle Cohn ( là à propose de Kieffer ) à l’INHA.

J’avais été invitée Lundi soir chez P.M et elle était là , avec Guy et le type du centre Allemand d’histoire de l’Art.

J’avais un peu redouté cette soirée que je devinais avant d’arriver, soirée de spécialistes. Mais ça a bien marché et de tout raides avec silences , on en est venus à beaucoup rire et s’embrasser à la fin. Le vin aide beaucoup. Merci Bacchus!

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“Objectivement -ne t’inquiète pas- je ne m’emmerde jamais et j’apprends toujours quelquechose. Mais j’étais un peu fâchée de ce genre d’intervention où la personne ignore totalement son public, lit et se barre.

Je trouve que pour des gens qui sont jeunes et pas (encore) cinéphiles ça n’incite pas à en savoir d’avantage et que pour les autres ça incite à roupiller.
C’est une parole sèche. Et ça m’énerve cette énumération de connaissances, d’archives pas si passionnantes et sans plus de génie, et surtout d’implication. Bref. Hier , tout le contraire, un truc à INHA dur Nietzsche , Wagner et le couple antagoniste dionysien/apollinien. Un peu au dessus de mon niveau je dois bien le dire, mais brillant, pas une note, quelqu’un qui te regarde en parlant, établit des silences pour poursuivre sa réflexion. C’était Phillippe Morel qui l’avait invitée dans le cadre de son sujet Bacchus

Thalys

Voyage rapide à Bruxelles où j’avais rendez-vous avec G.

Dans le train, la première chose c’est dans Libé la Société générale, et le virus….

Déjà c’est gai. Le type à côté de moi ouvre un cahier et du coin de l’oeil je vois une pleine page de numéros de téléphone.

Merde. Merde.

Je vais être stagiaire en je ne sais quoi. Le mec ne parle pas fort et fait attention… Néanmoins, c’est insupportable, et mes fragments d’autobiographie de Frances Yates, sont étouffés sous des bons de commande, des messages mielleux, des grossièretés à un ami etc….

Je me tourne , me bouche une oreille, rêve de mon iPod qui meurt dans le tiroir.

—Je vous dérange vraiment, je le vois.

—Et bien, vous en inquiéter c’est plutôt agréable. C’est à dire que moi, je n’ai jamais voulu faire de business, ou plutôt j’ai tout fait pour ne pas être là dedans alors…

Un peu plus tard,je déménage dans “l’entre-train”. Un strapontin. Quand il me voit, il propose que nous échangions nos bureaux. Je retrouve ma place et lui s’installe sur le strapontin.

Une heure et quart de voyage. Rien.

Je me trompe d’endroit et prends un taxi vers Art Bruxelles. Un café, un tour.

Nous déjeunons ( moi une entrée et un coca) et puis je reste car c’est grand. En même temps je m’ennuie. Mortellement je m’ennuie. Je me sens seule au monde à regarder trucs et machins. Ces grands trucs et grands machins qui passent. Je ne sais même plus ce que c’était. J’en retiendrai une séquence de Dieter Appelt ” De la vie à la mort” et quelques dessins par ci par là.

Je me retrouve au même endroit, m’approche de temps en temps d’un cadre, m’occupe en faisant une ou deux photos. Ce n’est pas drôle. Je quitte l’endroit et me dis que la Grand Place avec le soleil et le vent, ce sera bien. Je m’ennuie tout autant, regarde des personnes âgées acheter des glaces, hume par endroit des mélanges d’odeurs pizza-gaufres.

Hop. C’est décidé. Je plie. Deux heures plutôt. Ca va mieux tout à coup. Tram. Gare du Midi. Ne rentre pas qui veut dans les trains. Ca contrôle sec à chaque porte. Si bien que je dois payer 53 euros de plus, pour ce changement d’humeur, pour cet ennui constant. Quand même j’essaie. Rien à faire. En plus ils ont serré un type brun peau brune. Lui tendait une feuille pliée:

—Mon certificat, disait-il avec un fort accent.

Certificat ou pas, j’aurais fermé les yeux. Le type ne bougeait pas.

Ca changera quoi? Entre la Société Générale et l’air infecté, ça change quoi, un certificat de plus ou de moins?

Je me sens assez triste.

La Chapelle-Bogota

C’est quand même flippant cette grippe porcine. Hier les Japonais qui attendent les arrivée en provenance de Mexico avec des cameras thermiques qui détecteront la fièvre, les écoles fermées aux USA etc. Un nouveau virus, mixed grill de canard, vache, porc et homme. Berk.

Cela ne nous a pas empêchés de passer une bonne soirée chez U. Avec des gens vivants et drôles. Y pas venue et C. un peu triste.

Puis retour à pieds à la maison.

Un petit coup de Skype et on rit avec A.M et la fille qui est chez elle. Je dois tant bien que mal diriger la web cam pour montrer ” le lapin”. Elles gloussent de rire à des milliers de kilométres

Une nouvelle maison pour Buster

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Ce matin ( hier soir Macbeth comme ci comme ça dans un tout petit théâtre de la rue du Charolais ) premier contact avec Miriem pour l’animation. Je suis contente. Elle est claire et précise. On commence avec AE. Tout simplement un chien qui avance de droire à Gauche en bougeant les pattes et la tête.

Je cherche des documents sur la coiffure au temps de Louis 16. On atteint des sommets de dinguerie avec des d’échafaudages et des mécaniques

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J'ai joué comme une mule

Je me fais un sandwich et pars dans 5 mn. L’impression que j’ai de ce que j’ai vu hier, c’est la vulgarité.

Car même pour traiter la vulgarité , il ne faut pas le faire vulgairement.

Je n’aime pas attacher ce mot vulgaire aux choses, mais là, oui c’est ce que j’ai ressenti avec un peu de tristesse.

Vulgaire: Qui se limite uniquement à ce qu’il est déjà.

C’est peut être cela le problème.

Et les quatrième degrés, les “peinture+antiseptique”,( super bonne idée ) les “depuis 20 ans inspecte le” …. ou “réenvisage la”….

Il y avait des artistes hier. Je le sais parce qu’ils avaient un badge artiste. Comme il y a charcuterie, ou poisson au super marché. Au charcutier on demande des nouvelles du jambon, au poissonnier on demande si les bouquets sont congelés. A l’artiste on demande “de nous expliquer tout ça” tout leur monde et plutot rapido parce qu’il faut tout voir. Parce que les notices, c’est pas assez précis.

Les trucs bien, j’en parle plus tard… Après y être retournée (??)

Au moment où j’écris, dans la rue une voix masculine:

—”C’est un personnage intéressant”….

Ils doivent parler de moi, ces deux types sans corps 5 étages plus bas.

En route.

écouter France culture , Arnaud Laporte à propos de cette expo mérite que je sois décorée de l’Oreille dorée, et je dirais même plus de la grande oreille dorée…. Ri- di-cu-le.

BY NIGHT

Un peu difficile de sortir d’un des ces rêves ( encore encore) et de partir dans 10 mn au tennis avec F. Hier force de L’Art ( plus + tard). Mais ce que j’ai trouvé ( d’autant plus )magnifique ( après cette visite où je croyais être tout à la fois Bouvard et Pécuchet)_

Ce que j’ai délicieusement respiré donc, c’est mon retour à vélo. Ce n’est rien un retour de plus à vélo…. Cependant….Chien et loup, ciel bleu vers la nuit. Et puis je suis toujours émerveillée de rouler dans Paris. Parfois au bazar et à la confusion, succèdent des grands moments de silence, des mètres et des mètres sans personne. Comme un tunnel où ce n’est pas vous qui disparaissez mais les autres. J’ai roulé tranquillement, Puis monté la rue Pigalle-là il faisait presque nuit.

Elle était déserte. Splendide, noire avec des petits néons des boites à filles. Deux trois tapins noir corbeau et cuissardes avec sur leur tête le Sacré-coeur.

Puis le Chao Ba- comment ça s’écrit- puis le monde aux terrasses. Puis attacher le vélo. 5 eme

—Tu es déjà là?

—Oui.

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Hum

Ce soleil change tout.

Hier matin coup de tel de D. enthousiaste. Ca m’encourage.

Pleins de trucs en retard à payer.

Avec le soleil et en tournant la tête à l’instant les vitres sont un désastre.

Hier A. puis expo de R.

Encore cauchemar. La maison d’Amiens. Il fait nuit et ma mère a le visage bleu gris effrayant. Je range et nous partirons.Où? Aucune idée. Je suggère de remettre au lendemain très tôt le départ. Ma mère se superpose à sa soeur . Sorte de fondu bleuâtre.

Un village d’Autriche. Une rue qui monte raide. Un restaurant et nous n’avons pas réservé. On nous donne à l’extérieur la table 65

Telephone pas branché

Ce cauchemar et puis deux café Nescafé Bio(!)

Puis le temps passe je ne sais comment. Puis pas déjeuné . Puis allumé le portable au moment où R. tourne la clé pour rentrer: 30 jours de tournage avec Michel Aumont.

Juillet:

Et moi , pendant ce temps je me ferai les ongles, le lifting, et tout à Saint-Trop? Et je peindrai à l’huile ( des chats) ????

Je suis contente.

Puis messages de C et Y

Contente de les voir en bas de la rue P.

Y . en premier avec la nappe brodée. Je lui dis qu’elle sera parfaite avec des taches de vin dessus.

On s’installe à une rue ( = une terrasse )

Un Monaco, un demi et MOI UN THÉ

On se verra chez U. samedi.

Contente d’être avec eux après cette histoire (private) terrible.

Contente avec deux amis au soleil. … Je rêve ou j’écris comme Claude François??, Ah… Non… C’est LE LUNDI AU SOLEIL. Ouf…

Puis vers les Tuileries et lire La chambre de Jacob au soleil.

Puis conférence de Damish.

Putain, s’il pouvait inventer le sourire. ..

C’est marrant les mecs qui ne sourient jamais.

Pourquoi est on chiant quand on est brillant. NE COMPRENDS PAS… MOI , NE COMPRENDS PAS….

En était-il ainsi dans sa jeunesse, moyenne jeunesse etc..?

Merde pourquoi devient on si chiant quand le savoir (=malheureusement l’âge) augmente.?

Mais zut.

Je me barre dare-dare avant d’avoir l’opportunité d’être franchement désagréable.

Je m’explique: Hubert Damish , à qui j’ai été présentée 2000 fois ne me reconnaît jamais…

Oui j’en conçois une mini -aigreur!!!!!

Je sais bien que je n’ai pas un doctorat du 16 ème cycle ou siècle, que je ne suis pas Michael Curtiz, que je n’ai ni étagère , ni altitude, ni attitude , ou ce que l’on veut…

Ceci étant posé je sais que mon orgueil est ce qu’il est, que 1000000000 fois je n’ai pas reconnu X ou Y…

Tout le monde s’endort…

Moi aussi d’ailleurs!!!!

Donc j’ai pédalé jusqu’au Petit Hébertot;

—Ce n’est pas encore terminé?

—Terminé?

—Oui R. de Obaldia n’a pas fini?

Les filles de l’accueil un peu méfiantes

C’est pour?

—………

—C’est pour enlever Obaldia et tout piquer dans votre théâtre…

Dans ces cas là ( une fille qui me regarde comme si je venais de la lune ou du neuf cinq, ) je suis prête à tout sans le vouloir. Ce n’est pas moi qui parle. C’est une autre, arrogante et franchement désagréable et prétentieuse.

_ Donc….

—Donc, je viens chercher quelqu’un…

—Quelqu’un?

Oh! comme ça devenait lourd.

Finalement elles ont eu l’air de Deux CCCCCCCKKKKKKKKKKKonnes. HIHIH .

Je suis méchante.

Un peu de champagne?

—(tendre le bras sans regarder)

Hop sur mon vélo jaune….

"Tombe"

réveillé tout le monde avec mes hurlements. Ma mère couchée à coté de moi sous un drap de toile épaisse. Elle respire et quand à un moment le drap se soulève ce sont des os épars qui bougent. R. me secoue et j’ai du mal à décoller ces images de ma pensée.

Ville de briques rouges, building, fleuve. Londres. Soudain une rumeur un grondement. Je ferme les yeux et me recroqueville. Une vague nous submerge. Je ne sais pas qui est le type devant moi,j’entrouvre les yeux: Un couloiir , plutôt une galerie dans la terre, un boyau. La fille qui a réalisé ce jeu video est tout en noir à la fin du tunnel.

En fait c’est un endroit ou il y a des démonstrations de logiciels d’animation.

Hélène Cixous et moi sommes d’accord: la 2D c’est mieux.

Un tournage, des rangements, une équipe qui râle parce qu’elle n’a pas déjeuné, des gélatines de couleur… une sorte de grange où les sacs poubelles neufs sont accrochés au plafond

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TEA TIME

Ah, je ne sais pas ce qui m’a pris mais à partir de ces dessins ( plus bas)

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j’ai commencé un film d’animation qui s’appelle Tea-Time. Mais que c’est long!!!!

Hier exposition Condo chez Dina Vierny. Le titre du texte de Ottinger me semble bien résumer la situation: Picasso chez les pieds Nickelés.

Moi j’avoue bien aimer cette peinture de dingue mais aussi de peintre. Et puis c’est comme si on était devant un grand ventilateur de cinéma avec toute l’histoire de la peinture qui nous ébouriffe. En même temps c’est un vent que l’on ne connaît pas.

C’est presque irregardable, ça fait grincer des dents, c’est presque dégueulasse comme l’est Savinio ou Chirico. C’est acide comme mordre dans un citron et tout cela a dû faire des nouvelles entrées à L’hôpital Américain. Des secousses pareilles chez les plus de 120 ans, même avec les progrès de la science, ce n’est pas bon? Condo c’est comme une canicule qui tourne mal…

Ce que j’aime aussi c’est que c’est une peinture qui ne va sur aucun mur. Impossible. Même avec un peu d’humour, je ne sais pas quelle bourgeoisie peut assumer cela. Ca vous cloue le bec cette expo. En plus, le lieu n’est vraiment pas l’ideal.( Les pierres, tout ça) Mais ça réveille. Je suis avec F. et Olivier L. m’offre le catalogue. On rit en sortant car F. n’a rien eu. Je me moque de lui.

Donc ; oui, donc l’image par image, c’est un désastre. Non, pas un désastre mais au moins une guerre. Et puis, bazar c’est qu’il faut “savoir” dessiner. Je me contorsionne pour savoir comment est une main, un bras vus de là et puis de là…. Je n’aime pas le dessin qui “parait” virtuose ( les trucs de BD avec des raccourcis, des perspectives d’enfer etc) Le cou de patte , ” le cacré coup de crayon “livré avec: Vous avez un….. me pompent l’air. Mais pour dessiner très simple , ça saigne et ça fait des cloques.

Alors j’ai commencé avec cette scène sortie tout droit de chez Sade qui prenait le thé avec Freud. Le printemps ne doit pas être étranger à ce mouvement du poignet et des oreilles quelque peu en crescendo, accelerando, glissando, branlando. .

Maintenant que cette scène ( “pouvant heurter gningningnin”) est accomplie, j’imagine le début, et la fin. C’est vraiment drôle à faire.

Les histoires viennent toutes seules.

Je vais prendre le vélo et faire un tour à l’expo ou C.A doit faire une performance. C’est à Saint Ouen.

Vu avec grand plaisir Marianne ce matin. Tellement longtemps que l’on ne s’étaient vues. Elle vit à Londres . Monte Barbe Bleue dans un cimetière et nous en parlons.

Beaubourg me demande des infos sur “les initiations” peintures qui me semblent si loin. C’est bizarre qu’il s’inquiètent de ces machins.Faut que je réponde.

Temps doux et R.V à la statue de Danton

Par contre je retournerai voir Harun Farocki et Rodney Graham

Marmite hier à 19h avec Unglee et 4 Leffe. Lieu stratégique en terrasse pour observer le théâtre de la rue.

—Une sorte de texan avec un chapeau de cow-boy ajouré en paille

—une fille avec des collants vert pomme

—deux coréennes petites et moches que l’on appelle la salière et la poivrière

—une Lolita+ 5 ( donc pas si Lolita) aux longs cheveux frisée décolorés sévérement draguée par un motard casqué

Des gros, des gros des gros… Des mal répartis surtout.

Je vois en face Aux Artistes Bernard qui fume sur le pas de la porte. C’est calme. Ca à l’air vide.

—Le trans au cul de mouche tout en noir, mais lui on le connaît, c’est son coin

—Une fille qui dit qu’elle a pris des cours pour danser avec un boa “alors le matin on apprenait à danser avec un boa”….

—Une fille aux longues jambes et bottines noires

—Une que l’on appelle le petit chaperon noir

Il y a ceux qui penchent en avant, en arrière, ceux qui sourient on ne sait pourquoi. Les familles de touristes qui passent et repassent.

L’Europe est bien moche il faut le dire.

A Saint Germain, une vieille tante élégante en terrasse de Chez Paul et qui fume.Un peu de dandysme ne nuit pas mais ça devient rare.

Cossery au Flore c’est du vieux cinema

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« Le Dandy…. doit vivre et dormir devant un miroir. »
Charles Baudelaire in Mon coeur mis à nu

VIVIER JEUDI_MARDI

La postface de la Femme au collier de velours dAlexandre Dumas est magnifique. On y découvre Nodier penché sur son microscope
“Il prit un peu de sable mouillé dans la gouttière , et le posa dans la cage de son microscope, puis il appliqua son oeil sur la lentille.”
+
“Vous ne connaissez pas le Taratantaleo n’est ce pas?
Ni moi non plus, mais Nodier le connaissait lui. Nodier le savait par coeur. Il vous racontait les moeurs, les habitudes, les caprices du Taratantaleo”. Il vous eût raconté ses amours si, du moment où il s’était aperçu que le Taratantaleo portait en lui le principe de la vie éternelle, il ne l’eût condamné au célibat, la reproduction étant inutile là ou existe la résurrection.”

Tout à coup c’était facile de lire. De la place pour lire et beaucoup de place. J’étais passée à la FNAC de Saint-Etienne connue de moi pour sa nullité absolue: Pas de textes de theatre contemporain, pas l’Illusion comique non plus. Pas de Swift, pas de Koltes, pas de ci qui vous passe par la tête, de ça qu’on aurait bien commencé.
bague
J’ai attrapé La femme au collier de velours [ on apprendra que son fermoir est une petite guillotine d’or qui hypnotise Hoffmann ( oui, lui)] et aussi “Le lièvre de mon Grand-père”, sorte de Moby Dick des bois.
Quel plaisir ces phrases ;

Cet homme pouvait aussi bien avoir cinquante ou trente ans.
Il en eût eu quatre-vingts que la chose n’eût pas été extraordinaire ; il n’en eût eu que douze que ce n’eût pas été bien invraisemblable. Il semblait qu’il eût dû venir au monde tel qu’il était. Il n’avait sans doute jamais été plus jeune, et il était possible qu’il parût plus vieux.
Il était probable qu’en touchant sa peau on eût éprouvé la même sensation de froid qu’en touchant la peau d’un serpent ou d’un mort.
– C’est étrange ! fit Hoffmann en se rasseyant, j’aurais parié qu’il ne vivait pas.

Et comme si, quoiqu’il eût vu remuer la tête de son voisin, le jeune homme n’eût pas été bien convaincu que le reste du corps était animé, il jeta de nouveau les yeux sur les mains de ce personnage. Une chose le frappa alors, c’est que sur la tabatière sur laquelle jouaient ces mains, tabatière d’ébène, brillait une petite tête de mort en diamants.

En sortant de l’estaminet, Hoffmann fit un mouvement pour appeler un fiacre ; mais le docteur frappa ses mains sèches l’une contre l’autre, et à ce bruit, pareil à celui qu’eussent fait deux mains de squelette, une voiture tendue de noir, attelée de deux chevaux noirs, et conduite par un cocher tout vêtu de noir, accourut. Où stationnait-elle ? d’où était-elle sortie ? C’eût été aussi difficile à Hoffmann de le dire qu’il eût été difficile à Cendrillon de dire d’où venait le char dans lequel elle se rendait au bal du prince Mirliflore.
Puis un petit texte: Les chasses du Comte de Foix ( Bon, Alfred Deller je t’aime beaucoup mais “Il was a lover and his lass”, me saôule un peu.
Break chez Sotheby’s:
A MAN AND A HORSE ON A SNOWY DAY, CARROLLTON, OHIO
J’étais perchée près du grand mât et posée dans un des plis blancs de la grand voile, pieds calés sur une garcette, ou un cordage plus épais je ne sais plus.
Sur le pont un marin tient à la main son faubert (( En parlant de Flaubert et non pas de balai de pont, il y a eu un article intéressant dans le Monde de Orhan Pamuk:
/ La première catégorie de flaubertiens, ce sont les admirateurs de cette voix indignée qui le caractérise. Je veux parler de cette colère, tantôt ironique, tantôt outrée, que son intelligence fait tonner contre la banalité, la médiocrité de la vie bourgeoise, sa superficialité et sa bêtise. Cette ironie prend pour cible la stupidité humaine et surtout bourgeoise, et tire sa force de l’intelligence, mais aussi du talent très particulier de parodiste de Flaubert. Au XXe siècle, les jeunes écrivains admirateurs de Flaubert attachent une grande importance à imiter cette ironie, à prendre ce ton spirituel, à arborer ce masque cynique.
Et moi je racontais quoi/ Je vais ouvrir la fenêtre et pense à une soupe vietnamienne, à la lecture promise à moi-même et pas encore commencée, à l’expo de M.M que l’on ira voir à 17h avec A.P.
Le fenêtre est ouverte et il y a le bruit d’un camion immobilisé.
Donc le Capitaine donne l’ordre de baisser la voile et nous glissons tous comme des miettes , dos contre la toile. Pas de fin à cette chute…
Je lis la liste des “collaborateurs” de Dumas… Anicet, Auger,Bocage,Cordelier,Comtesse Dash,et j’en passe sans oublier Maquet.: “While Dumas died poor, Maquet died rich.” Bon, mon rêve de marin…. Voici un grand bassin éclairé, une piscine.Je ne veux pas nager, inquiète j’observe. La lumière s’éteint et je me glisse alors dans l’eau noire. Des gens sur le bord… Des hommes ouvrent une vanne. C’est une sensation effrayante et dégoûtante que le contact avec le poil de toutes ces souris qui remplacent maintenant l’eau…
Une eau de souris blanches; Je tente de sortir du bassin.
Mon père?
Puis le Grand Hotel des Bains du Lido qui est posé sur une place de Bruxelles. On m’attend à la villa Médicis pour une sorte de cérémonie qui me fait comprendre soudain Eyes Wide Shut, que je n’avais pas aimé et qui me laisse un goût désagréable, un malaise….
Mais j’ai oublié dans un petit casier fermé à clé l’aube de communiant qui est nécessaire. Des plis blancs. Ils sont au cinquième étage, au numéro S-25 ou S-36.
Dans l’ascenseur une femme de chambre qui dit m’attendre mais que je ne retrouverai pas..
G propose quelques jours à Florence ou en Espagne. Un homme à perruque 18ème a le bout du nez carré. J’observe avec insistance son profil alors que nous entrons dans une ville et sur notre gauche une cathédrale de porcelaine et de céramique; Surgissent des murs des diables vert émeraude, des cornes, des pattes arrachés à des plats de Palissy…
Il était entré dans la maison et j’attendais dans un courant d’air. J’attendais devant l’arbre -“à l’époque on pouvait sauter par dessus regarde comme il est grand immense, bien trop grand-il va tout recouvrir… Mais il était si petit. Il doit même y avoir des terriers là dedans”… Tel que je revois ce moment /la sonate de Bach est parfaite avec les murmures de G.G … J’attendais pour pousser la porte à mon tour? J’attendais que le sale boulot soit fait. Le sale boulot, c’est à aîné de l’accomplir. C’est à aîné d’annoncer à son père que la mère vient de mourir. On avait un peu menti. On avait menti, car déjà elle reposait depuis deux jours, déjà en rentrant de l’hôpital, tout de suite en rentrant j’avais ouvert le placard du couloir et rempli un grand sac des ses chaussures.
Maintenant, droit au bout de la table il me regardait pousser la porte et savait.
—”Amène moi à la chambre”
J’ai débloqué sans rien dire les cales du fauteuil et nous avons traversé “la grande salle” en laissant à notre gauche la table octogonale . A droite les bois et des chasseurs verts avec des arcs. Peut être une ruine et une Diane chasseresse. Maintenant ouvrir les draps et effectuer le “transbordage” qui au début semblait si compliqué. Ajuster les oreillers, ôter les chaussures de cuir marron en commençant par le talon, reposer les draps doucement sur le corps allongé.
—A tout à l’heure papa.
Ses yeux déjà étaient fermés, ses sourcils froncés et l’arête de son nez comme celle du nez de sa propre mère.

NAPOLI

Gégé di Giacomo

Renato Carosone

C.A M’envoie un lien vers Gege di Giacomo et je souris. C’est assez génial ces formations souriantes, riantes. Il y a une joie qu’on ne retrouve nulle part aujourd’hui. Et je rencontre Renato le Napolitain ” Tu vuo Fa l’Americano”…

Ce qui est drôle c’est que C.A ( qui n’est pas C.A) ressemble au batteur!!!!

Voilà. Ca recommence. Je rentre et je me dis. Bon. E. est à Kyoto, et ici ça sent un peu les vacances, l’année qui avance, le beau temps.

il serait grand temps d’apprendre à savourer les choses simplement.

R. parti tourner et moi dans l’appartement; S’organiser, lire le matin, travailler autrement. Cesser de gémir. reprendre le livre, mixer le film.

G.

Voici qu’à l’instant je lui parle au téléphone. Du film. Il rit . Il est content. IL sort de l’hopital; a été relogé. Je ne comprends pas bien ce qui c’est passé. Maison insalubre?Hum. Tout cela semble suivre la pente de ses malheurs….

“Un jour j’ai crapahuté . L’indo… Une chaleur…. Ma gamelle a fondu sur mon dos;”

C’est ce l’on peut entendre quand on va un Mercredi matin chercher le journal chez Monsieur Marc.

Monsieur Marc à fait l’indo-sans-blagues?


"La veuve d'un chef indien regardant les armes de son époux décédé"

Bon on se calme. J’ai appelé pour le débit et blabla et blabla Madame Dumas. Je skype Bogota/coupure du net. De moins rapide on est passé à rien. Ce matin tout à l’air normal. Ils ont du rajouter de l’huile.

U. vient dîner à l’improviste et nous tenons notre réunion de la cuisine, réservée aux initiés.

Beaucoup rêvé, maison tout en longueur en Italie . Une montagne, une construction sorte de hangar verdâtre , apparition de P. Le revoici. C’est assez drôle les fantômes. Et chaque fois on se perd, on n’a pas nos numéros de téléphone. J’occupe une grande chambre et , oui, c’est à Venise… C’est ça.

A. attend que je parte car il n’a pas d’endroit où dormir. Puis P. à nouveau. Je traîne un peu au lit en la compagnie agréable de ce revenant.

Je me suis toujours dit que dans la rue on croisait des gens perdus depuis longtemps. Le hasard , toc, comme hier, G. inchangé, vivant et la conversation continue.

Ou encore D.C l’ex ténébreux à la Fondation Cartier….

On se demande alors  comment certains amis s’évaporent, pourquoi, comment cela s’est passé. Sans ou avec raison? C’est assez bizarre quand même. Qui n’a plus vu l’autre, qui a quitté le navire.

Mais la personne à qui on sacrifierait deux mains, enfin, un bout de doigt, un petit ongle, persiste à se terrer quelque part peut-être dans la mort tout simplement. Dans une nécro l’autre jour, j’ai ainsi retrouvé P.Z dont je ne savais plus rien. “Ca me disait quelque chose mais quoi? En fait il était peintre et habitait La cour de Bretagne.

Pff… Fini pour lui.

P. m’envoie u lien vers les mini clips assez drôle de I. Rosellini” La vie des poissons où un truc comme cela.

Mais de M. étudiant aux Arts déco pour les cours animation 2D.

En regardant des sites ou blogs des étudiants de cette école, je retrouve E.K qui était venu me voir je crois. Souvent, malgré des qualités de dessin évidentes, je trouve quand même le travail trop illustratif… Oui Illustratif en soi… Comment dire? Il y a une forme-dessin d’illustration.

Chose que l’on ne retrouve jamais en BD ( si J. me lit encore il verra que la BD me fait moins fuir, largement moins….) des gens comme Shrigley par exemple, qui est l’évidence mêle. pas d’effort apparent, une limpidité et fraîcheur totales.

On ne doit jamais sentir que l’on sait bien dessiner. Il faut juste qu’on ne se pose pas la question. Quand je regarde Hogarth, je ne me pose aucune question d’ordre technique.

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Numericable

NUl et lent.

Après installation du nouveau modem qu’ils envoient, j’ai l’impression que ça va moins vite… Je pense que c’est plutôt le contraire qu’il fallait espérer avec LES 100 MEGAhahahah…., ( bruit de chaînes, cris étouffés……….);

J’avais l’idée d’aller à la fin du mois une journée à Bruxelles puisque G. y est et c’était l’occasion de travailler un peu et voir des galeries. De me donner l’impression que je tente quelque chose…

Mais bon. La réaction n’est pas ce que j’attendais et je range mon projet.

Nuit à tousser, je déménage dans la chambre de Camille. C’est à tout casser tellement ça m’énerve.

Pas allée travailler. Rangement de trucs à évacuer vers l’école.

Tel à U. qui n’est pas plus dynamique et tourne en rond. Tel à B. Tel à I qui me propose la scéno de son spectacle. Je l’ai imprimé et pas lu. Un thé. Oui.

Habilleur ce soir. Râté. Plein.

Un récit, Non, pas de récit. Plus jamais”M.B

Hier Fondation Cartier. On croise un revenant de la Villa, D.C. On parle un peu. Les gens sont vieux et parlent des “jeunes”. Ca me déprime, des mecs à 50 ans déjà dépassés par les événements.

J’aperçois Klasen et ses cheveux blancs qui traverse le Boulevard. Picore Truman Capote qui me fait rire et je me dis que je devrais l’envoyer à la Comtesse Marcello

DD

Hier après avoir dessiné à A., en toussant, je suis repassée à la maison pour me changer et aller visiter DD; L’adresse m’est familière puisqu’il en parle dans son livre*.

C’est probablement l’appartement de sa mère, de son enfance. 16 eme arrondissement. Il fait doux et je dois être la seule du quartier à porter un bonnet et un gros cache-nez.

Porche, ascenseur ancien avec une grille-ceux que je préfère, car je monte le plus souvent à pied pour éviter ces boites métalliques sans air-troisième étage et une seule porte à l’étage. Un pan de miroirs avec des croisillons. TRès beau. je me regarde dans les losanges ainsi définis; j’entends de l’opéra à l’interieur. je sonne et la porte s’ouvre presque tout de suite. Une très grande pièce théatrale, des colonnes, du rouge, une tenture, des meubles anciens, une peinture face à moi, du 17 eme dirais-je, des photos. ( Je n’ose pas promener mon regard ). D. Me propose de m’asseoir à une grande table de travail. Ce qui est bien c’est que c’est sophistiqué sans plus, mais avec un peu de bazar… + plus tard.

Rueil

J’étais fatiguée à fond avec cette crève qui n’en finit pas. Pris le train à 10h et rentrée le soir à 21h30, dans tous mes états. A l’école des gens intéressants bien sûr mais pas de choc comme j’avais pu en avoir à Cergy. Il faut traîner les étudiants pour qu’ils cherchent, se remettent en question, quittent ce qu’ils savent faire ou croient savoir faire, oublient ce qu’est une bonne idée, car on se fiche des bonnes idées.

“Il y aura un travelling, et deux ours ou hamster face à face. “

Je m’irrite. Un travelling pourquoi faire, des animaux en peluche pour quoi faire, pour quoi dire?

Ca m’énerve d’entendre une description d’un hypothétique résultat. La fin avant le début, La poule avant l’oeuf… La forme, le résultat, le truc…

Qu’en est il des recherches, des découvertes. Je crois que si aujourd’hui je devais recommencer une école, ce ne serait pas une école d’art, Beaux arts et compagnie. On sent une énergie parfois, une détermination comme chez J. Mais tout cela a tendance à me faire un peu bailler.

Je crois surtout qu’on leur dit beaucoup de conneries, que l’on exige d’eux des “résultats “trop rapidement et qu’ils ne peuvent donc pas risquer, se tromper , échouer.

A. jusqu’à présent . Je me traîne sur le vélo. Dessine en baillant en toussant. J’écoute des extraits du Chat Botté de Deschamps à la radio. Le son est monstrueux? Ca me semble d’une laideur!. Même sans voir d’images c’est laid. La musique ( Moriarty) Pouac. Je ne sais pas ça sonne “ordinaire”. R. me dit que les critiques ne sont pas bonnes.

Un type dans la rue joue “le chant des partisans ” avec un instrument que je n’arrive pas à reconnaître.

Temps magnifique mais j’ai froid. Je dois me préparer pour aller chez DDL et parler de la soirée Fellini.Ai annulé le tennis cette semaine.

Chacun son tour

Pas malin d’aller jouer à 9h ce matin. Essoufflée etc. Je tousse comme une bête et appelle J.C qui se bat avec son flambant neuf iPhone. Il ne sais pas répondre au téléphone et je me moque de lui, de ses ordonnances au fond du sac, du tampon qu’il va oublier c’est certain. Il me dit que lors de sa dernière visite, une dame de 70 ans lui a demandé si elle pouvait arrêter la pilule sans trop risquer…. Ce qui est joli, c’est la pharmacie qui alimente et vas-y!!!. J’étais toute contente en tendant ma carte bleue extra dorée, comme une bouche de Mac Marseillais qui n’existe plus, heu, je disais que j’étais contente de m’entendre dire que je n’avais rien à payer.

Ventoline gratuite, sirop, et autres merveilles. ( en tant qu’ancienne asthmatique de l’équipe de France, j’aime toujours avoir de la Vento au cas où je croiserais des chiens , des chats ou bien des poussières agressives.),

Je résiste et j’ai sommeil sommeil. Je baille comme me le faisait remarquer DH, hier. Petite visite du Dimanche. J’aime bien grimper à son appartement, et papoter avec elle. Là haut on se sent à l’abri. Elle a fait un cake délicieux et un peu brûlé. parfait avec des poires dedans.

Je repars. Tiens il fait encore jour et attrape des sushis et bricoles chinoises pour les tousseurs de la rue VLD.

Dans le métro une toute jeune fille est pendue au cou de son père. Elle est saoulante et touchante à la fois dans ses petits sauts, baisers, petites manières. Comme D. m’a rendu des livres, je re-recommence les prières exaucées de Capote et retrouve avec joie ce titre de nouvelles: Des monstres à l’état pur. C’est beau. Je ne connais pas la phrase en Anglais.

Il faut que je relise les voyages de Gulliver. Je m’en souviens assez bien je crois mais…. J’aimerais bien faire cette scéno. La fille me plaît.

Message de DD au moment où je montrais à D sur YouTube le moment des si tristes Oscars d’honneur de Fellini et de Chaplin.

“Be confortable….”

Toc. rendez vous pris à l’instant avec D.D pour préparer Fellini. Mercredi 17h

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C’est bizarre. je trouve cette photo et cette légende: Truman Capote on the set of Jean Cocteau’s “Les Parents Terribles”, Paris, 1948 – “Portraits of Famous People” Round Robin,

Ce n’est pas lui? Il aurait 24 ans à ce moment là.

"Facebook is a crime when people have too much time"

C’était une bonne soirée.

Après avoir attendu le Médecin des U.M .P ( pas UMP!) car J.C ne répondait pas, et après avoir cueilli sirop et autres poudres à la pharmacie.

Traversée du quartier indien. Je suis un peu en avance et traîne devant des vitrines . Là une pub pour le chutney avec une fille plus petite que le pot, là des légumes bizarres et des aubergines toutes petites,là encore, une affiche qui parle des tamuls. Je crois reconnaître le Tigre Velupillai Prabhakaran. Mais je ne comprends rien comme on peut l’imaginer. Juste en Français est écrit: “Il est nos yeux”… En parlant d’yeux et comme par un fait exprès sur la photo que je vois, il a comme on dit “une coquetterie”, c’est à dire qu’il louche, the tiger..

Donc U. avait invités J.T et son épouse. Des gens absolument agréables et drôles. Ce qui est merveilleux chez J. c’est qu’il pourrait tout aussi bien avoir 15 ans. Il a une fraîcheur touchante, une capacité à s’étonner. Ca fait du bien. Nous décidons que Jean Daive est un ready-made.

Et ce à l’unanimité.

Je rentre en toussotant. J’ai l’impression de me traîner dans les escaliers du métro. Sobre . Je suis contente d’avoir été raisonnable. C’est quand même plus agréable. Je rêve que j’ai une voix magnifique d’opéra, que personne ne le savait , même pas moi , et j’ai cette sensation géniale de chanter les grands rôles. Dormi comme un renard.

U. m’a donné les coordonnées de D.P pour trouver un étudiant en animation.

Parce que seule, et même pour la 2D ça me barbe le tutorial etc.( haha; le correcteur automatique me suggère autorail plutôt que tutorial…)

Bon, je passerai tout à l’heure chez D.H . Mais je ne prends pas le vélo. Trop fatiguée.

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Je repense à un documentaire sur Renoir hier. Les archives sont formidables mais alors le montage ( avec effet du genre un tableau encadré doré, de jean Renoir qui passe de gauche à droite.

Ce midi je suis réjouie par la chanson de Facebook ; Car je déteste face book…..

I’m getting bored of Facebook….

Mais

Qui connait Mary Ellen Bute?HEHHAHAHE!!!!

Wiki

Mary Ellen Bute, née le 21 novembre 1906 à Houston et décédée le 17 octobre 1983 à New York est une pionnière américaine du film d’animation expérimental.

Formée à la peinture dans sa ville natale de Houston au Texas, elle a réalisé quatorze courts-métrages abstraits et musicaux entre 1934 and 1953. Ces films ont pour la plupart été diffusés en salles de cinéma, comme avant-programmes pour des longs-métrages.

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Pfffff… et PRUNE

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C’est quand même un peu monotone à force…

Même si les “beaux grands cerfs dans la neige remontent le niveau;

Hier travail à A. où j’arrive tard après avoir ramé sur le vélo. Sensation de fatigue et de lassitude.

Croisé M.C sur le quai à Madeleine. Parfois on regrette de demander automatiquement:” Ca va”, car une avalanche de maux peut vous étouffer. Gagné! Elle est super stressée et réagit à des antibiotiques . Elle est percluse de douleurs articulaires. Elle ne peut plus nager, ni rester debout longtemps… Ca fait peur.

Ce matin le réveil a sonné à 7h30, heure à laquelle je filmais Sarkosy. Il ne voulait d’ailleurs pas que je poursuive, puis je l’ai regardé de loin en rangeant des étagères avec deux sortes de bonnes soeurs habillées en blanc avec des cornettes noires. Puis tennis avec François ( en vrai)

Hier , me décommande chez D.H. Pas le courage, pas la frite. Puis décide aussi de ne pas passer chez P. dont c’est l’anniversaire; Mais je me dis que ce n’est pas sympa, achète deux bouteilles de vin corse et arrive à 22h rue Saint-Maur. Très sympa. Elle avait même fait une bouffe délicieuse. je vois Anna avec plaisir pus Constantin arrive. Il est vraiment drôle. Pas revu depuis Cergy je crois.

Le plus marquant de la journée, et ce qui va le mieux avec les beaux grands cerfs dans la neige, c’est la prochaine arrivée de Prune, née en décembre …

C. perché sur son nuage m’appelle:

“Tu sais pas ce qui m’arrive, j’ai une fille!”

Y. a trouvé un petit poussin au Viet-Nam

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