
Le livre s’ouvrait sur un texte où il est question de l’étoile aux fils, l’Otradek, étrange objet qui se déplace dans la maison, rit sans poumons mais en dégageant un bruit de feuilles mortes. Le deuxième concerne la guerre que l’on ne voit pas. Celle par exemple de Del Dongo privé de son cheval près du champ de bataille. Ensuite il s’agit me semble t’il….. ( je parcourais le livre Amitiés, Mélanges en l’honneur de Laurence Bertrand Dorleac / Les presses du réel )
Puis Bruxelles puis Anvers
Paris Lundi 17 h
En regardant par curiosité un morceau du défilé de Tom Browne que j’aime bien, je suis agacée par ce qui me semble être – je pense ne pas me tromper -l’utilisation de rires venus tout droits de » Les nains aussi ont commencé petits » de Herzog. Et il m’est désagréable de mélanger, ou plutôt que l’on mélange des scènes du film avec la vision de ces mannequins. C’est chose dite. Herzog a t’il donné l’autorisation? Hum HUM .
Nous n’avons pas eu trop mauvais temps à Bruxelles. En arrivant on file voir l’exposition de MB puis on visite Alice Neel et Charline von Heyl. Les galeries de Xavier Hufkens sont des espaces vraiment magnifiques. Direction l’énorme Musée d’art et d’histoire. Quel bâtiment!!! En plus c’est désert. En bas on regarde les pierres tombales et autres morceaux de monuments moyen-âgeux ( frottis de lame funéraire/ Brass rubbing ) de Wouter Copman. En cherchant je trouve de ces splendides frottages au V&A Muséum . Je découvre la Monumental Brass Society et des noms Hugh Starkey , Richard Wenman, John Lowe: Celui-ci il me semble que je l’ai déjà croisé, j’ai même une image de ce chevalier gisant. & « There is still much to be discovered about the men who made monumental brasses. By the late fifteenth century they had their own London company, the Marblers, but quite how individual marblers worked is unclear. By 1585, when their company was absorbed into the larger Masons’ Company, their number was seemingly small, but still outnumbered the styles into which brasses at the time can be divided.
On monte dans les nouvelles salles, enfin ce qui s’appelle les nouvelles salles dédiées à l’art nouveau. Redescente, hall désert, indications sommaires. Je me lance et m’engouffre dans le 18 eme, m’arrête devant une monumentale tête de l’île de Pâques. Rebrousse chemin, passe devant des totems, puis frôle une sorte de kayak en peau et quelques iroquois. Masques, coiffes et grand escalier en quête d’antiquité. Là un temple. On dirait que tout cela a servi à Hergé pour certains albums. Bon j’en avais marre mais j’y retournerai car c’est tellement d’un autre temps que c’est assez unique.
Au Musée d’art ancien je retrouve mon tableau où l’on voit un personnages au vêtement qui présente des chats. Il y a aussi des blasons avec cet animal. Cette fois ci je saurais qu’il s’agit du triptyque de la famille Micault par Jan Cornelisz Vermeyen . En tant que fine historienne d’art je disais à qui voulait l’entendre qu’en Picard on disait KO ( pour un chat ) et vous avez compris. D’accord la preuve est mince. Le blason de la Famille est d’Azur au chevron d’or, accompagné de 3 chats d’argent assis, la tête de front. Cimier : un chat de l’écu , tenant entre ses dents une souris de sable / Devise Sola Virtus
La gare d’Anvers est un monument incroyable. Il y a l’horrible avenue qui mène au centre , avec tout ce que l’on ne veut pas et plus voir, de Zara en passant par une FNAC survivante . On marche vers la collection ??? et c’est une visite agréable . Musées. Retour gare par les rues des diamantaires. J’avoue n’y rien connaitre donc n’y rien comprendre. Dans la gare un monsieur âgé me demande quel quai pour Bruxelles. Lui et sa femme assise ont eux valises. De fil en aiguille ils me demandent des informations sur Tours ( toursse ) et Amboise (Ambohise). Mai il ne m’écoute pas. Ce sont des Russes et ils visiterons bientôt les châteaux. Question: Peut on en » faire » 3 par jours !!!!.Bon moi aussi j’avais un train donc je les ai laissés à leur voyage
En désordre
Il me semble que je suis poursuivie par les amputations. J’apprends que l’artiste polonais Wladyslaw Strzeminski a perdu un bras et une jambe pendant la première guerre. Je ne trouve pas d’images de ce qui m’intéresse chez lui: l’association d’un collage et d’une oeuvre abstraite . Hier sur France-Culture c’était le témoignage d’un garçon à qui on avait greffé deux mains. ( comme dans les films de série B ) et à présent dans un article concernant le Gilles de Watteau je lis qu’ Antoine de Laroque, ancien gendarme de la garde du roi perdit une jambe à Malplaquet et fit commande à x de plusieurs scènes de guerre. De fil en aiguille j’apprends que le tableau fût trouvé chez un brocanteur et qu’il servait d’enseigne . Sur un écriteau on pouvait lire: Achetez-moi, je suis là tout seul . C’est vrai ?
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