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oiseau bobour

oiseau atelier

Rien écrit depuis longtemps. Préoccupée par d’autres affaires dont la dernière est la découverte de mon masque d’oiseau sur l’affiche du Centre Pompidou.

Je l’avais prêté en 2007  ( le 5 juin= merci mn blog !) à Benoit pour un film dont je ne savais rien.— ” T’aurais toujours tes masques d’oiseaux ?”. A Benoit qui m’a beaucoup aidée quand il le fallait et très généreusement je ne peux dire que OUI.

C’était un accessoire destiné à être perdu “dans la masse “. Et voilà qu’il devient la figure emblématique de ” De la guerre” de Bonello. J’en suis certes flattée mais c’est extrêmement désagréable alors que sortant de l’expo raisonnable de Duchamp , je descends l’escalator escorté de M.M , de me trouver nez à bec avec mon oiseau. Je n’en revenais pas. L’affiche est belle en plus ( Ptête que j’en aurai une !!!! )

Affiche-De-la-guerre

Rien écrit non plus sur le blog Bozar;
Je ne sais pas pourquoi je suis si fatiguée. Abattue presque.  C’est comme si je courrais sans cesse. Un speed total.

Cette semaine je m’oblige à ne rien faire,( de toutes façons je ne PEUX rien faire et me demande comment j’ai pu assurer les Beaux-Arts Mardi.Mystères du théâtre me dis-je, en scène on ne sent plus rien. C’est un peu vrai.

Me poser, m’allonger, lire. Le livre de Paul Veyne “ET DANS L’ÉTERNITÉ JE NE M’ENNUIERAI PAS“, et l’Institut Benjamenta. Ai acheté “Les barrages de sable” de Jouannais, et “la poétique de l’espace” de Bachelard.

Je fouine. Je cherche.

Beaucoup de mal à sortir et à m’intéresser à quoi que ce soit. La lecture m’obsède.

Je me dis aussi que même si on ne veut pas en recevoir les ondes, la semaine FIAC et ses agitations n’est pas inoffensive. Je ne suis allée à rien.

J’ai bien aimé, même si je n’aime pas les “déjeuners par principe” qui me font croire qu’on est Dimanche-j’ai aimé  être avec M.T qui est décidément un homme délicieux.

Ce qui était amusant c’est qu’avec DH, nous avons apporté le même cadeau: Le même livre Duras-Godard:

Capture d’écran 2014-10-31 à 12.44.27

R est épatant comme toujours, me décrochant d’ici pour que j’aille le retrouver au Wepler. C’est un drôle d’endroit démodé dirais-je et presque un peu triste que ce café ou Henry Miller avait ses habitudes. Un homme à perruque ( mais ça ne se voit pas , hum hum!) y a ses habitudes me dit R. Une dame derrière nous commande deux bocks. Elle préfère deux bocks à un demi. Soit…  Puis quand arrive la bière elle trouve qu’il y a trop de mousse-pas de problèmes madame je vous enlève la mousse-. Je ris. On glisse de l’atmosphère thé un peu glauque, aux lumières plus joyeuses de l’apéritif, de ” avant le film” ou du simple Rendez-vous. Il fait encore bon et il y a du monde en terrasse.J’aime bien les garçons de ce café.

Soudain faim alors que Mardi j’ai avalé une demi-Madeleine. Je filse commander une pizza Miam miam.

C. m’a fait des notes quant au film sur Nicole. Très judicieuses et on devait y travailler mais… Je pense que ça va aller mieux et je vais attaquer ça.

Putain , Patti Smith m’a donné son téléphone et on a parlé un bon moment. Evidemment répondeur. Je ne vais pas la harceler. Mais une chanson qui traverse le film serait plus sexy que Shumann.

Diné avec Guy Mercredi dernier. Il m’a fait porter le catalogue Sade.

 

 

 

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