Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
Notes
KEMP=MAG
Jacques Rigaut
Runge
Anita Berber
Monde
Suis allée au vernissage Murakami. Orlan ressemblait a une pub pour un magasin de farces et attrapes.
Je m'écrie Ah NON
Pour me consoler d’une morose journée, replonger dans l’ordi pieds et poings liés… Je picore entre deux recherches Google inutiles, “les essais sur l’art et la fiction” achetés hier. Et soudain, cette envie qui couvait d’entendre à nouveau le Freischütz, est ronde comme une bulle et s’épanouit dans l’Itunes store-achat un click. je reprend ma lecture, ces magnifiques pages à recopier, sur le théâtre Skelt ( nom que je vais m’empresser de voler pour Le cerf des tranchées..) Bref je reprends ma lecture:
C’est véritablement par cet art infantile, trivial, voyant, indiscret, fait de clichés que j’ai forgé me semble-t-il, mon appréciation de la vie;que j’ai rencontré les ombres des personnages que plus tard je devais connaître et aimer;découvert la romance de Der Freischûtz bien avant d’entendre parler de Weber ou du puissant Formes… p72
atchum
Dents blanches
Ce matin quand j’ai ouvert le robinet dans le noir pour ne reveiller personne; l’eau en arrivant a fait un bruit de Donald.
Charles MON POUSSIN
ANe
En fait c’est un âne-léopard si on y regarde bien.
Vélo dans Paris. Les ponts ; Bleu et bateaux. Touristes penchés.
Je tousse et une dame me fixe, soupçonneuse.
M. a énormément grandi. Mûri. Quelle force et quelle affirmation. Troublant. Ressemble à son père terriblement.
Quand quelque chose ne va pas c’est sur le carrelage de la cuisine que je me penche; A. vient de laver le sol, et il y a déjà des traces de pas. Le carreau gris est brisé. Encore brisé en trois morceaux et il incarne tous mes soucis. Ces derniers , viennent d’un au-dessous menaçant et comme des insectes serrent les ailes et les antennes pour se glisser dans les interstices et me S(contenter)=m’apporter déplaisir.
Japonais.
Reprise
Rurik reprend ses envois magnifiques . Je ferai semblant de ne pas m’intéresser à ses sources cachées!!!
Amedée Doublemard, je passe sans te regarder
Sauter du coq à l’âne, de l’autoroute à Paris 8 eme pour l’exposition d’Enki.
On y va en taxi après avoir monté les affaires. Mon plateau de confitures de prunes est sur le trottoir. Je repère l’Egyptologue de retour , et qui essaye de m’en voler une. J’aime beaucoup Vincent et c’est le premier , lui et Florence , à se dessiner dès que j’ai éteint le moteur.
Puis ce sera Eric qui rentre guilleret de ses cours; Puis…
On attrape un taxi devant le Fourmi qui est toujours la fourmi et nous passons par la place Clichy, toujours elle, toujours ronde, autrefois ronde mais Place de Fructidor. Je me dis en écrivant cela que je suis bien incapable de décrire la statue-monument en son centre. Un personnage lève une couronne de laurier?? Hum. Allons voir…
Monument au maréchal Moncey, groupe en bronze élevé en 1870 par le sculpteur Amédée Doublemard
Défendre la Barrière de Clichy contre les Russes? Diable!! Et c’est la ville de Paris qui lève le bras sans lauriers.
Bon. En devisant nous avons traversé les mêmes quartiers qu’avant et les mêmes quartiers qu’après je suppose. E. est délicieux,Ses dessins présentés-L’album animal’z– magnifiques et gris.
F. aussi, K. me fait rire. Nous rions et ce n’est pas à cause du champagne qui coule à flots plus que petits. Il faut trouver ( c’est vite fait) la voie d’accès, c’est à dire la sortie du plateau, se poster ni trop loin ni trop près et dès que la poignée d’une porte de bois clair s’abaisse, par un petit bon délicat aimanter un verre.
Papoter ici et là. F. et son splendide pantalon à carreaux qui me fait frémir de jalousie et V.
Il y avait beaucoup de monde au Rond -Point. J’ai lu sur une affiche que c’était la soirée Vogue.
Nous nous moquons de deux “beautés” blondes et bien ordinaires, qui tiennent leur sac à main sur l’avant-bras replié bien haut et poing fermé, et allons dîner en face au Théâtre.
D. sort de répétition-salut. Il n’y a pas ce soir de cheese-burger. Zut.
Quand nous sommes sortis, j’ai aperçu sur le trottoir d’en face, un fashion-homme à costume d’arbre. Je m’explique, dans l’obscurité j’analysais son costard slim comme feuillu et jaune et noir. Il se confondait un peu avec les (arbres-quelle sorte d’arbre?) de l’avenue. mais ce qui est le plus drôle me disais-je, c’est quand un arbre, cherche un arbre pour y pisser. Car c’est bel et bien ce qui se passait. Notre fellow, “Voguait” -sans jeu de mot-, il voguait feuillu et hébété, cherchant son équilibre au bord du trottoir pour évacuer sans mouiller ses feuilles imprimées à la Hantaî le Champagne en excès ingurgité. il avait l’air absolument perdu. monde et taxis rares. Je me mets dans la file et deux pepitas parlent de Saint-Trop. Au secours. R. court vers la rue M. et nous hijackons glorieusement une voiture à la barbe. des mondains et mondaines.
Ce matin RV avec Tom. Dans le café, il y a au fond posé sur une table un Cantal entier qui vient d’arriver. Mon vélo ne s’est pas trop dégonflé et je roule comme ça.
Au retour arrêt place Fructidor. Librairie:—
—Consuelo
—Essai sur l’art de la Fiction, de Stevenson
—Ernestine de Sade
Etj’achète aussi le livre déjà feuilleté à Lyon: Le dernier deHélène Sixous dont les mots m’émerveillent. Eve s’évade/La ruine et la vie.
Envie de lire. Poursuis avec admiration la lecture du livre d’Anne.
J’admire sa concision,; ses images et sensations. Je vais finir par aimer les fleurs. C’est ce qu’elle dit de Consuelo qui me donne immédiatement envie de lire:
Madame Sand, je ne vous connais pas, mais on m’a parlé de vous. Introduction stupide mais on peut, en, écrivant se le permettre.
Récupéré de l’été tout frais passé:
Cerf des tranchées
Incroyable. J’ai écrit cela il y a dix ans déjà et laissé dormir dans le tiroir.
Relecture. Hum. Mauvaise structure. Situations trop littéraires, trop abstraites. Que faire d’Armure et Pelisse.
Les transformer en Wolf et Julius changera t’-il quelque chose; mais est ce qu’ils sont aussi Soldat assie et Soldat couché.?
je ne comprends plus ce que j’ai écrit.
C’est mauvais signe.
Lu ce matin d’une traite le livre de Samuel. j’ai parfois éclaté de rire comme je l’avais fait en lisant Sallnger. Même rire qu’à la lecture de “au léger masque en pétale de coquelicot”, qui nous a fait pleurer des heures entières.
Daniel passe boire un verre hier et parle de sa pièce à lui. Il me file les infos pour le documentaire sur les bals par ici.
Oh la la Piero de la Francesca c’est quand même parmi les choses les plus merveilleuses
Journée sans sortir. Pas le nez dehors.
Cheminée et feu. mais il ne fait pas si froid.
Je reprends la lecture de Scrap Book. c’est une écriture intense, persistante ( je me comprends) . J’aimerais bien avoir ce style, très concis et à la fois ouvert. Voilà qui est fort mal expliqué . Bref.
Ma conclusion est celle-ci.
Le génie est un excellent plat qui a besoin d’une sauce.
Il ne suffit pas de dominer les hommes par ce qui est en nous, il faut les dominer aussi par ce qui est en eux.Il faut faire coup double, avoir ce qu’ils n’ont pas et avoir ce qu’ils ont…p440 Le trou de l’enfer.
Julius Samuel Lothario Frederique Eberbach Gretchen Cristiane Olympia etc
Pétain et la confiture
Les 8 kilos de prunes noires, qui ouvertes sont jaunes, redevenaient rougeâtres sous ma cuillère en bois . En tournant et en écumant, je me promenais dans New-York, Coney island, sous l’orage où à l’aube, avec en fond des éclairs d’images de Robert Franck. Toujours ce Scrap book énorme dont je n’ai emporté que la première petite moitié.
Temps magnifique. Rêve de la jeune fille au Lynx. Quand je m’approche, ses cheveux sont ras mais comme le pelage du léopard.
Sous l’herbe du jardinet sous mes pas chaussés, des méduses molles et roses.
R. a reçu les Minutes du Procès de Pétain qu’il va” interpréter ” à France Culture. Je chercherai encore en rentrant les archives INA dont il a besoin.
Repense à l’émission entendue dans la voiture l’autre nuit alors que je rentrais du bal. J’aime bien rouler dans le noir avec la radio.
rangé hier le local prêté par D. et me disais que j’aimerais louer pour un mois un endroit du même genre. L’important est ” de ne pas si retrouver”. ne pas avoir d’affaires ou de choses en cours qui empêchent d’avancer, se rapportant trop à des moments, des atmosphères, des gens,des saisons.
Arrivée de S. Promenades et montée sur les plateaux.
Ai noté l’expression de J. “Fermer “un homme pour le tuer. Ca me fait rire.
ET “TAPE DOH Christian”, risque t-il de se faire “fermer!!!:
Ca me réjouit toujours ce genre de mail. j’en ai reçu un autre du même genre cet été.
Bonjour,
D’emblée, je voudrais trouver auprès de vous une attention particulière concernant mes préoccupations actuelles.
Je me nomme TAPE DOH Christian , fils de TAPE DOH LUCIEN ancien Président du Conseil d’Administration de la Bourse de Cacao-Café (BCC). En effet, mon père est emprisonné depuis bientôt deux ans la maison de correction d’Abidjan.
On lui reproche d’avoir détourner plus de 600 milliards de francs CFA (Six cent milliards de francs CFA). Lorsque je suis allé lui rendre visite dans sa cellule de prison, il m’a confié qu’il y a une caisse bien gardée dans une societe de gardiennage a Abidjan contenant des fonds pour un montant de 4.000.000 Euro (Quatre millions Euro) dont je suis le beneficiaire et que je pouvais prendre cette caisse pour aller me réfugier à l’étranger où je serais en sécurité et chercher un partenaire etranger pour les investir. En un mot, c’est mon héritage. Pour une raison de securite je me suis refugie a Accra (Ghana) ou je suis mes etudes.
Après avoir eu des renseignements et informations fiables avec le directeur de la societe ou mon pere avait faire le depot, il m’a fait savoir que cela est possible de pouvoir effectuer un transfert de colis à l’étranger car il dispose d’un service de courrier pour ce genre de transfert, et pour ce faire nous devrions établir des dossiers légal et conforme aux règles d’un tel transfert car je lui ai fait comprendre que je souhaiterai que le transfert soit effectué chez mon partenaire à l’étranger.
Je demande honorablement votre aide de la manière suivante: Pour me fournir une adresse ainsi qu’un numéro de téléphone à laquel le colis sera expédié, servir de gardien de ces fonds puisque j’ai seulement 16 ans enfin m’aider à immigré dans votre pays afin que je puisse poursuivre mes études.
Ainsi dit, votre effort après la réception des fonds sera récompensé de 15% de mon héritag et vous serez mon partenaire dans n’import quel investissement que nous ferons. En outre, vous indiquez votre option pour m’aider sachant que pour moi, j’ai la foi que cette transaction peut se faire le plus vite possible.
Dans l’attente d’une suite favorable à ma demande, veuillez acceptez mes sincères remerciements.
TAPE DOH Christian
Alors qui veut garder la grande caisse pleine de sous?????
Bizarre
“( t§lé/innomable/saleté/camp/faire l’amour devant tous/”
dans Soudain les limbes je trouve ça. Mais d’où ça vient. Je n’ai pas écrit ça????
Auguste ferme le temple de Janus
Ca y est je veux rentrer. Hier en ouvrant les yeux, c’était pluie battante. Brouillard toujours. R. m’a appelé pour dire qu’il arriverait un peu plus tard alors j’ai eu la soudaine envie d’aller dans une ville. Lyon.
—Je viens te chercher à Lyon?
—Oui c’est encore plus simple.
J’étais contente en conduisant d’aller où j’allais. C’est à dire au Musée des Beaux-Arts, jamais visité, aperçu avec J. il y a quelques temps. Pas vu quand G. y était comme conservateur.
J’ai marché après m’être garée à Perrache. des gens, des magasins des cafés des terrasses des marchés…
L’entrée et Le Perugin. L’ascencion du Christ… Puis se laisser glisser ça et là. Les salles de sculptures et les plâtres de Rodin, des académies ( Paul Chenavard) qui me plaisent toujours car le les trouve monstrueuses: des yeux exorbités, des bouches grandes ouvertes, des cris et des gesticulations, des douleurs de cinéma muet , des énormes corps effrayants comme dans des séries Z ( cette sculpture en pied d’un homme-le sculpteur romain -je crois ,et qui porte dans chaque main une tête sculptée.
Notes/chercher des infos sur:
Le maître du monogramme A.H
La fête des couronnes de roses: Durer
Saint Jean Baptiste et sa peau de bête
saint François, magnifique Zurbaran ( et à côté la réplique peinte et offerte au Musée par Buraglio. Il fallait oser risquer la confrontation… hum hum)
Jonas sortant du ventre de la Baleine de Vernet.
Belle expositopn de dessins néo classiques; J’adore:
Marie-Phillipe Coupin de La Couperie= Jamais entendu parler; Mais déjà le le nom est une oeuvre en soi.
Jean-Jacques François Monanteuil d’après Prud’hon
Barthelemy Roger
Joseph Désiré Court et sa scène de Déluge m’évoque dans sa grandiloquence, Le trou de l’enfer que-Eureka- je viens de terminer toute essoufflée.
Deux jeunes filles parlent des Métamorphoses d’Ovide.
Une gardienne à la Mrs Danvers de Rebecca.
Pas pu tout voir.
Passage dans une grande librairie où sont présentés plein de “romans de la rentrée”. hésite a acheter le dernier d’Hélène Sixous et repars sans rien
Une vieille avec des longs cheveux gris roulés dans une couverture épaisse. Elle porte deux gros sacs accrochés au guidon de sa trotinette. Je la regarde s’éloigner.
Halte sur un banc en attendant le train. Dumas.
SMS hier:
—Je stresse a fond de passer en Cinquième. Je t’aime et t’embrasse
Moi:
—C ki?
—C Pia…
—Pia, d’où sors tu? D’ou arrives tu? De la lune???
Et tout à l’heure alors que je prenais des nouvelles elle m’a appris que c’était super, qu’elle était avec ses amis mais s’était fait plaquer.
Je lui dis
—”Mor le” et la réponse est
—=P
Quel est ce mystère?
—Ca veut dire koi?
—sa ve dir kelk1 ki tir la langue en Sourian
Ca me plait que d’un système aussi sec que le SMS les gosses trouvent des belles inventions;Je dirais que = est le nez et que le rond du P c’est la bouche?
R. est emballé par le livre de S.
Je vais commencer un des livres que U. nous a envoyés (Javier Marias)
Continué à taper Le cerf des tranchées. je suis épouvantée par les corrections à faire.Je crois que je vais aussi changer le titre.
Pas de photos , ni hier ni aujourd’hui. je sature un peu et me répète.
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Soudain les limbes
Après une journée de travail_je remonte pour débrancher l’ordi. Le ciel s’obscurcit… Ne rien risquer. Je monte chez J. Elle est merveilleuse; Elle subit elle aussi, l’inflation des courgettes. Qu’en faire ? ( t§lé/innomable/saleté/camp/faire l’amour devant tous/
edition impossible
“Brigades rouges au chou” ce sera pour plus tard. Impossible de l’éditer.
Brigades rouges au chou
Dimanche soleil
Café à la P d’A. Je fronce l’oeil car il y a des cyclistes à MA table, celle du coin, avec le soleil.
Café avec D. Bonjour à J. qui est notre voisin et que l’on a pas vu de l’été. Les hameaux en longueur ne facilite pas le contact.
Lecture de Beaux Arts que je n’achète jamais. maquette moche et confuse. Ca parle pas mal d’argent là dedans. Je suis assez impressionnée par Murakami. Cette espèce de gigantisme, plus que plus, plus d’assistants que Jeff Koons, plus cher que qui?
Mais j’aime bien ses grandes peintures colorées et les trucs pour Vuitton.
Courses et hop. je me fais un sandwich entre deux photos, puis j’ai froid à l’intérieur.
Au soleil. Quelques mouches et flemme et lassitude. Je me barbe un peu avec ces photos. peut être suis-je à la fin. Bon, je regarde ce que j’ai fait.
Commencé la pièce qu’on a proposé à R.
Taxis et tombes/seule à l'école
Nous nous parlons ce soir avec R. avant que je ne parte au cinema voir The reader.
Il me dit qu’il a pris un taxi gare de Lyon. Le chauffeur lui a dit:
– Rue Viollet le Duc?
Et a ajouté qu’il l’avait déjà conduit.
-Mais devant , enfin la voiture avant vous, c’est Lonsdale. Oui, oui… je l’ai vu monter.
C’est drôle cette histoire . J’adore ça.
Ce soir on était 10 au cinéma.
Puis on a bu un verre au café Liberté, tenu autrefois par La Louise, une institution, et où je n’étais jamais entrée. Ouvert jusqu’à 1h30!!! Eh bien….
Une bière puis P.( que nous avions réveillé ) et E. me raccompagnent devant le ciné. Nous passons devant les cubes hideux, inventés par quelque architecte ou urbaniste minable, avec probablement une gourmette ou dans un autre genre, un costume avec des épaulettes.
Quel âne…
Massacrer ainsi une rue, alors qu’on est toujours dans la terreur des monuments historiques.
On rit en imaginant que c’est une nécropole et qu’on va coller sur chaque cube une plaque indiquant la date de naissance et de mort, de personnages inventés. Et si on mettait Sarkosy et Berlu??? Allez??? On le fait???
Moi je me garde Dalida et Joe Dassin.
Christian Jambé ( ortho?)
puis redif de Losey/La truite.
Morte de faim. pâtes +basilic. Il n’y a plus rien a manger. 3 tomates et 2 yaourts+bordel à ranger.
C. à la gare. Café au Dorian. Une mère âgée et son fils immense et gros.
Un peu frais. Fnac.
Lecture et photos jusqu’à 18h
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suite
Heureusement Alexandre Dumas m’attendait dans le chambre pour effacer ces vilaines images, cette banalité de mauvais gout ( me revient la scène douteuse où Catherine Deneuve entre dans le magasin de bricolage, une petite armoire dans les bras:
_Mon mari n’a pas pu la sauver…
Suit une scène hospitalière avec massage cardiaque de l’armoire… Jusqu’à l’effondrement du meuble qu’on emmène en salle d’opération. Trop bien……
Oui , Alexandre Dumas quand Samuel propose à Olympia un terrible marché à la page 440 et quelques….
NUL!!!!!
Cinema à Saint Bonnet= On va voir ce qu’il y a….
Je savais bien que ce ne serait pas un Fritz lang et que ça allait encore être du genre France-Nunuche avec Almaric l’ingénu et c…
Ben oui mais pire.
Parties avant la fin.E. C et moi.
Nullissime le film Bancs publics de Bruno Podalydes.
Scandaleusement lamentable, laborieux, pouac…
Pauvres acteurs et quelle affiche.
Michael Lonsdale… bien loin de “Detruire dit-elle”…!!!! Michel Aumont…
Nicole Garcia est toujours rare même dans ce bourbier..
Le diner-bordel tout mélangé, épinards chauds et pizza froide et fromage blanc, avec C. m’a détendue mais j’avais envie de tout casser en sortant…
Incapable même d’en parler et de boire un verre après ( à condition de trouver un bistrot ouvert )
Gachis de production, poncifs, gags éculés lourds. De la vulgarité qui est masquée sous un soi disant esprit. Les Chtis à côté ont la finesse d’une analyse anthropologique.
Je Hais ce film, son contentement. On rit entre nous de nos bonnes idées.
Mais “chi se ne frega”????!!!!!! Alors n’en parlons plus jamais jamais.
Et qui a commencé les 650 livres de la rentrée.
Hop direction Saint-Etienne. C. repart.
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Ininteressant
Hier marche de 4 heures . Supeyres et lac des Pradeaux.
Passage chez Jane.
Nous buvons un verre au retour à la Pd’A. La ville est déserte, la place silencieuse. Je lis à une table, C.écrit à une autre.
Ah voici que Samuel accompagne maintenant Nostradamus. Oh oh, chez la Duchesse de Berry.
J’aime vraiment les ogres de Dumas.
Restautant. Bonne volonté du chef mais pas terrible ( sauce, trop copieux, dessert glups-la tarte au citron est fabriquée je ne sais où.
bref.
Pour la 100eme fois “Rebecca”.
Photos maintenant mais c’est difficile de renouveler le “procédé”. Hum/
Mal dormi. Agité.
Hier qui parlait du Peyotl: Carlos Fuentes?Des chamans…
Vital est seul au château de M.mais il sait absolument tout ce qui se passe alentour.
Il nous montre la trajectoire de la foudre qui l’a aveuglé.
En passant
je crois qu’un des tableaux que je préfère est le combat des Centaures et des lapithes de Piero di Cosimo.
Piero di Cosimo peut être un des peintres que j’aime le plus.
Hier VTT pendant deux heures. Je me suis un peu habituée à la route et par ici, les chemins c’est une toute autre affaire.
Arrivée à S.A puis R et C me rejoignent.
Nous partons au Droubliei et chantons dans la voitures ” Nous mettrons le grill sur le feu, et sur le grill les -es cotelettes… de Offenbach
C. m’a montré sa Princesse au Petit pois.
Elle passe des moments à La Porte d’A., à je ne sais quoi faire: Regarder, noter, écouter. Elle est très à l’affût. Ca sent le film qui se construit doucement.
J’avais gardé plein de SMS drôles d’elle. Commencé à en recopier certains.
Dans l’agacement de l’autre jour, ( loghorrées et passions, flots de paroles qui perdent tout sens et s’annulent, SMS en plusieurs tomes….) bref, j’ai tout effacé. Zut.
Je repense à ma soeur qui avait cette pratique du recouvrement des mots, de la rapidité excessive du flux..Ce qui la rendait dingue est qu’à ces torrents verbaux je ne répondais que par deux mots, ou par aucun mot, et que je parlais, si je parlais, très lentement.
En fait, on s’en aperçoit parfois selon une ou l’autre circonstance, mais peu parler est une posiition toujours plus forte. Mais on le savait déja…
Le lapin de M est drôlement bien et mon marquis qui le regarde passer très drôle. Je suis contente. Mais c’est incroyable le nombre de corrections, même infimes qu’il y a toujours.;
J’ai commencé, pour m’aérer de ce génial Dumas et du Trou de l’enfer, le bouquins de Garouste. Mais je ne suis pas certaine d’être très intéressée.
R. cherche comme un fou son billet de train, tout comme il le fit hier.
Cette nuit rêves. Changement de chambre pour essayer de dormir.
Hop, café et à la gare. Trouver le bi-i-llet
Trop de Vert
Même si je travaille chaque jour, le Vert commence à me lasser!!!!.
On se dit ça les jours de pluie, comme aujourd’hui.
Comme nous n’irons pas au Repenti terminer en beauté, Camille qui devait nous y accompagner est arrivée hier sans prévenir.
Je vois que R. a hâte de travailler,
C. aussi. A l’instant nous partons repérer au Chateau de Marandière pour les plans qui manquent à la princesse au petit pois.
Moi je suis assez inquiète sans en connaître la vraie raison.
Il va falloir chercher un appartement en rentrant, ça me barbe.
Donc encore cette semaine et le fils de R. qui viendra.
Puis retour et c’est très bien.
Mais j’ai travaillé beaucoup.
par contre le sport… pas terrible
Bal du 15 aout
C’était incroyable ce temps chaud. Les grandes tables, l’orchestre latino. Combien de personnes dur les bancs? 200?
Combien de personnes qui dansaient sur les tables? 3:
MT, E et moi, bien entendu. Etoiles feu d’artifice et bal des anciens. Le mot n’est pas trop fort. Je suis chaque fois sidérée par ce spectacle ( quand je ne danse pas le Pied-brisé ) .
Les couples incroyables, leur âge ( on dirait que si l’un se détache de l’autre, ils tombent, ils meurent. Les hommes en costume pas cette chaleur, le regard fixe, on ne rit pas. Un peu pour le quadrille, passer sous le pont, repasser sous le pont.
Nous avons terminé la soirée avec MT, regardant les étoiles dans le jardin.
Le trou de l’enfer/Alexandre Dumas.
RAS. Photo toujours tous les jours de 9h a 12h30
demain vélo.
Fantômette
Trop occupée à travailler dans le local que m’a prêté D.G; 200 m2 d’un côté, clean et blanc, 200m2 de l’autre ou je range mes affaires. C’est trop bien.
Hier Col des Supeyres, facile, déjeuner au Coq Noir.
Temps génial.
Demain le marché. ce soir, maison vide, personne.
I ultimi giorni
Quand c’est la fin, je n’y pense plus maintenant. Avant ça me rendait malade: “Plus que, plus que…”, et hop on était dans la voiture
Je ne veux pas y penser.
Et puis Septembre sera vite là avec Franck et sans doute Camille qui a la baraka et passe première assistante sur un court dont la première tombe malade..
Le Repenti c’est toujours sacré. On y est heureux. Avec les amis choisis, avec La famille Feles, les petits de M et X, vifs et malins. E. est une institution, J aussi à sa manière. Enfin, c’est vraiment l’endroit dont on rêve toute l’année: Une petite maison, un petit hameau, une petite terrasse avec deux chaises longues d’il y a cent ans
.Pas d’éclats, pas de bagarres. Des rires, des soupirs de chaleur, des grognements d’aise quand la température baisse…
Trop bien.
Zorro
a disparu de l’article “le monde de Noa Zorro”. je le remettrai à Paris. Ici internet c’est trop la guerre.
Tom m’annonce que l’on est dans l’express en page 20 à Orsay.
Photos aujourd’hui encore.Pas facile de ne pas se répéter. D. va me prêter un endroit à Saint-BO; La chambre froide où il range ses plants de sapins. Ou un appartement. Il y a aussi la salle des fêtes qui peut être bien.
R. à paris. Je crois que le film ne reprendra pas….
Ce soir encore pain grillé+ huile d’olive+lamelles de truffes.
E. et F. ont lavé la voiture.
Du chocolat sur le maillot jaune
Vue la tête que j’ai à l’arrivée, je préfère la couper et garder la coupe remise par E.
Elle a déjà servi, mais ce n’est pas grave.
Après 55 km , deux barres de céréales, un biscuit aux figues et un litre d’eau, j’arrive en miettes, comme le reste de mes provisions qui ont collé sur l’appareil photo.
Repenti, route de Sainte Maxime par Plan de la Tour. Village très beau et sans tourisme de La Murre, puis arrivée à La Garde-Freinet, déja ça montait.
Le pire est devant moi, la route de Crêtes Marc Robert monte sans fin, une splendeur, route défoncée, personne . Ca commence à cogner dur, et je mouline. Piste de descente sur les Mayons, horreur pleine de pierres et vibrations dans les bras, + trouille sans casque.
J’y vais à petite roue, c’est pitoyable mais ça passe,
Je fais comme je peux pour éviter les pierres pointues qu’on voit mal entre ombre et lumière.
Mange comme 5. Puis sieste
Technorati Tags: tour de france
Après la montée la descente
Et après la descente une montée.
J’ai les jambes en forme de danone après la promenade d’hier.Départ 8h. retour 12h30. J’ai cru ne pas pouvoir rentrer. C’est simple, je n’avais mal nul part mais les jambes ne m’obéissaient plus. Et à midi, en ce moment dans le Var, il s’agit de ne pas traîner sur les pistes. J’étais de mauvais poil, avec une envie de jeter la vélo au loin.
L’horreur ( enfin…).J’ai bu le Coca d’Emilio avec la boite et l’après midi,après une copieuse assiette de pâtes comme aurait sans doute fait Contador, je suis allée “lire”, c’est à dire que j’ai plongé pendant deux heures au moins.
Aujourd’hui vélo jusqu’à Gonfaron,jour de marché et honte de moi-même ,je n’avançais pas.
Mais c’était absolument magnifique, ces montagnes qui séparent de la mer, les oliveraies, les eucalyptus, les chêne-liège et SaintTtropez que l’on voit de là-haut sur le golfe et sans les cons à l’arrière des bateaux.
Passage chez B. J’en ramène trois truffes. Une demi est mangée, une est dans le train avec R. pour C., le reste pour les jours à venir. Griller le pain, une goutte d’huile d’olive, du sel et des fine lamelles. Hum. C’est bon.
Photos comme chaque jour.
Aujourd’hui chaleur terrible ici dans les vignes.
Toulon gare et retour. Bavardages délicieux du hameau. Un verre de vin après la cure sans aucun alcool ( et comme on se sent mieux… mais comme le vin est bon…)
Un peu de France-Cul, il y avait longtemps. Pascal Quignard.Prejo… Et une fille compositeur au secours. Une somme de platitudes ( je ne parle pas de Quignard ) enfin, assez ennuyeux. mieux vaut un bel et fort âne d’Apulée, plutôt que ces platitudes quant à l’Antiquité, aux mythes aux contes…
Demain, photos et piscine. Pas de vélo. F. ira seul. Pas le courage après ces excès.
Samedi, lapin et polenta. La bête se prélasse dans la marinade.