Les pompiers

Servent vraiment à tout.

Avec thomas nous avons transporté mes essais de trucs en terre. C’est ultra fragile. Mais avec des couettes, oreillers, mousse et autres substances molles, on a réussi à faire un voyage Argenteuil-Rue des Dames, impeccable, agaçant je le conçois pour les gens qui nous suivaient à 2 à l’heure avec les warning.

Tout est dans le four, merci à vendredi matin. Mais hier, la dépanneuse étant repartie ( plus de batterie ) , coup de fil de C. me disant qu’il y a une catastrophe: les perles que j’ai laissé accrochées à la terre ont fondu , ce qui a causé des odeurs suspectes.

Les voisins ont appelé les pompiers, les pompiers ont défoncé la porte de l’atelier de céramique.

Puis à ce que je sais, ouvert le four. Je ne verrai le carnage que tout à l’heure.

Le propriétaire est fumage et je suis interdite de cuisson(!!!) C. très gentille m’a rassurée. Et puis dit-elle, c’est fait c’est fait.

Moi je m’inquiétais pour l’atelier ( entre parenthèses, rien de plus déprimant -et je me le suis toujours dit- qu’un atelier de ” poterie” ou genre ), pour la porte….

Voici donc mon entrée dans le joyeux monde de la céramique. Oui ça commence par de la casse ( peut-être est-ce préférable!!!! ) et évitera à la planète d’être encombrée par de nouvelles saloperies!!!

Je n’en ai pas été épouvantée. Assez philosophe pour savoir qu’il y a plus grave. Quand heu son son… Marcovitz , a perdu toute sa traduction de Pouchkine alors là oui, il aurait fallu tous les pompiers de Paris.

Levée à 7h pour garer la voiture et éviter d’être embarquée.

Vu un personnage sur une photo de Tzara à découper

Tentatives d’essais ( tenter des essais??? hum) pour E.

Tourner et virer à Argenteuil . Je n’arrive à rien de très bon.

Envie d respirer et aujourd’hui nous devions aller marcher en forêt avec F. Raté à priori.

M’ennuie un peu

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Mucha

back up

En fait , je me souviens de ce que j’ai ingurgité à la télé , le lendemain vers midi. Donc, je repense à Arte et à un film de Varda . Visiblement une commande, une série.

Il y avait Boltanski , Annette Messager, Sokourov, j’sais plus..; heu , heu… J’ai zappé parce que entendre les angoisses des artistes ça me saoule.

Varda n’y est pour rien d’ailleurs. Faut arrêter d’être un artiste ou pas un artiste. ( et puis d’être entre soi.)

Avec ses droits et ses devoirs et ses leçons d’humanité sans se salir les mains.

Quoi???

Les états d’âme , je connais des solutions radicales pour les enrayer .

Bon zut;

J’ai embrayé sur The reader, déjà lu , déjà vu ( et j’adore Bruno Ganz), mais qui me fait toujours pleurer à la fin.

Et c’est agréable une petite larme discrète, ou même des flots en étant en même temps épouvantée que d’autres planètes terre existent à des milliards de je ne sais pas quoi, distance ou temps. (comme me le lisait R.)

Ca y est le versement pour A. commence. c’est Fred le premier . Il a récupéré son RIB et hop. Un peu de sous en plus l’aidera quand même.

Merde je devais partir il y a une heure.

Hop je file

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La tortue de Lang, sur le mur de J.A

Sapore di mare

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Et si je m’offrais 5 mn avec Lucio Dalla ( moment remember emotion) et un petit post.

Bof finalement ça m’ennuie Lucio dalla

Je ne sais pas ce que je fais. Toujours à travailler et trouver les journées trop courtes, sans avoir vraiment l’impression que ce soit efficace.

Retour difficile à Argenteuil et peinture ( Haie je vois l’oeil noir de C.A- je parle bien de toi!!!)

Peinture un peu. Achat de materiel.

Et confirmation du fait qu’i faut être milliardaire pour peindre ou avoir une activité disons artistique. Bon j’exagère, mais pas tant. Entre le materiel de peinture ( et encore je la fabrique) , les supports.. Les matériaux qui sans être Kapoor .. Et je me rends compte à l’instant du poor de Kapoor…

Ca me fait penser à une émission intéressante et drôle sur France cul à propos d’anagrammes. un physicien parlait/// Sais plus quand, sais plus quoi.

Puis le materiel photo et les labos, puis l’atelier, puis les à côtés innombrables… Bref

Imaginons qu’il faille acheter des logiciels hum hum…

Ces jours-ci des moments agréables … Chez PS puis F et A avec J et A.

Lundi dernier RV avec Joan pour voir les traceuses et envisager des essais. j’adore ces machines et surtout l’immense imprimante qui sort des 1m 50

Puis le diner spécial Taiwan, drôle et bon et vraiment sympa.

Je ne sors jamais tant. D’ailleurs tous les soirs ça m’est pénible. j’aime bien être à la maison avec R. Lire ou regarder la télé.

Hier soir, soir lumineux attendu , car c’était la première de Michel Fau. Comme le disait Camille en entrant aux Bouffes du nord et en riant: ” mais c’est zeuplésstoubi!!!”

Bon je suis une groupie totale de Michel Fau, et j’avais adoré son spectacle au Rond-Point. Comme je suis une handicapée du tag, je ne sais plus où j’en parle dans ce blog…

A ceux qui ne sont pas avertis, il faut dire que ce n’est pas chose facile que ce Recital Emphatique. Moi j’aime énormément. A. ne partageait pas mon sentiment.

Ca dérange, c’est certain. Pas là où l’on attend d’être dérangé d’ailleurs.

On rit et c’est somme toute tragique. Mais c’est un spectacle pour gens de théâtre, c’est le seul Hic…

Que dire? Que je l’admire d’avoir osé ça. C’est terrible. C’es génial de ne pas avoir joué la facilité et de nous refaire le rond point.

R. était subjugué. C. plus groupie que moi.

J’ai failli me battre avec des vieilles dames devant qui avaient dû se tromper de spectacle ( elle se tournaient agacées quand on riant, puis vu que tout le monde riait…)

Puis soi-disant je leur donnais des coups de genou dans le dos … J’ai déménagé puis à la fin leur ai demandé si elles voulaient emporter ma jambe de bois fantôme. Je leur ai dit qu’elles étaient vraiment chiantes et elles se sont excusées.

Encore davantage lorsque j’ai ramené à l’une d’elles le bonnet marron mémère oublié…

Bon voilà. Reçu les Cahiers de Malte, une édition de 1947 ( pour voir la traduction)… C’est d’ailleurs drôle , à l’instant je trouve à l’intérieur une carte de visite de Philippe Clouët des Pesruches. ( c’est un livre d’occase)

Pas mal Des Pesruches… Je lis et je le prends pour moi, ce petit mot :

“Tous mes compliments: aussi ravissante au figuré qu’au réel”

77 rue de l’assomption XVI

A mon avis l’assomption, au figuré n’a pas du trainer après réception de l’ouvrage

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“La félicita”/ Restare vicini come bambini… ohohoh

Abassare la luce….

Hier j’ai joué si mal au tennis sur terre battue. J’ai mal partout…

la felicità… Una telefonata non aspetatta… nananana, Nananaan

Bon Au boulot “ravissante au figuré et au réel”

Momus notes

   Inacceptable, Momus, parce que même si Alberti est admis par les dictionnaires pour son œuvre d’architecte et de théoricien de la peinture, il n’est pas convenable qu’il ait écrit, en latin! , au XVe siècle, un roman satirique, cynique et drôle, dans ce qui sera l’esprit, universellement admis, du XVIIIe siècle.

Leon Battista Alberti

Momus ou le Prince.
Fable politique.

A travers les aventures fantastiques de Momus, dieu de la critique qui crée les plus grands désordres dans l’Olympe et chez les humains en niant l’existence des dieux, Alberti délivre une magistrale leçon d’immoralisme en même temps qu’une réflexion…

NOTE

Résumé : 3 excentriques les belles Lettres


Tout anglais se veut excentrique.

Il se distingue d’une norme tout en se définissant par rapport à celle-ci, manière détournée de s’y reconnaître, de s’ériger en exception qui confirme la règle. Ce triptyque biographique a été conçu à l’instar d’un retable : chacun de ces portraits allégoriques illustre un aspect esthétique et moral de l’Angleterre – avant, pendant et après le victorianisme. Trois formes de déviances qui, comme des contretypes, révèlent “” en négatif”” la société en marge de laquelle elles s’inscrivent. Gothique par excellence, Thomas Lovell Beddoes (1803-1849) est le poète le plus macabre du romantisme anglais. En quête d’un sens à l’après-chair, il tenta de ressusciter le théâtre élisabéthain dans son chef-d’oeuvre posthume et poussa la logique du nonsense à son paroxysme en faisant de la mort sa raison de vivre. John Gray (1866-1934) incarna rétrospectivement Dorian Gray, le personnage d’Oscar Wilde. Ange dévoyé, ce dandy à la délicatesse décadente fut victime d’une profonde crise d’identité lorsqu’il rompit avec son mentor. Crise qui le conduisit à se convertir au catholicisme et à recevoir la prêtrise pour échapper au fantôme romanesque qui le vampirisait.

Quant à Aleister Crowley ( toi je te connais )(1875-1947), magicien charismatique et érotomane, enclin à toutes sortes d’expériences extrêmes, il exerce désormais outre-tombe son influence démoniaque sur la contre-culture britannique.

Cet Antéchrist est aussi le fondateur d’une secte, Thelema, qui se proposait d’aider ses membres à trouver leur “”Véritable Volonté”” en recourant à la “”magie sexuelle””.

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Les dents de Glen Gould

En écoutant Lucien Jerphagnon

Lucien Jerphagnon (3/5) – Hommage – Littérature – France Culture

Bon

L’événement d la semaine fut l’arrachage de la dent insauvable.

Partagée entre la peur et le plaisir de cette peur. De cet événement qui bouscule un peu un corps sans soucis-sauf des tiraillements là et là , au pied gauche, un peu le bras-après le tennis et surtout la terre battue.

Je me suis trouvée enfin un point commun avec Glen Gould. Il était temps.

Donc je lisais sagement Walter Benjamin, ( oui c’est une lecture simple pour ce genre de circonstances!!!) en une fausse décontraction, puis l’homme à l’immense sourire vint me chercher et j’ai marché à reculons ce qui l’a fait rire.

—Mais j’y pense, comment allez vous l’attrapper. Le L apostrophe désignant ma molaire morte.

—Vous pensez que je vais vous le dire. Vous allez imaginer tant de choses….

Essayez de détecter un iceberg qui n’émerge pas. Ce n’est pas simple.

—On y va? Ca va durer… heu.. Allez 15mn

J’ai donc ouvert un large bec-inutile de compliquer les choses, il faut se rendre à l’évidence, la rébellion ne sert à rien en certaines circonstances- et il a attaqué les piqûres .

Ce sont elles que l’on sent le plus. Là, même pas. Rien. La deuxième, troisième, quatrième… Rien.

Comme je n’avais pas regardé dans quel sens volaient les oiseaux en me rendant au Rendez-vous, je me demandais si ce bon début était un signe funeste ou pas.

J’ai bien senti qu’il se passait quelque chose, que ça tirait, que ça changeait d’outil.

Moi crispation maximale, épuisante

Et soudain, un petit chantonnement, un petit hanhanhan tout doux m’ont aidé à passer ce moment étrange. Donc, j’ai fait hanhanhah, sans déranger personne. Comme Glen Gould dont on entend le chantonnement lorsqu’il joue Bach.

On sait que ça doit saigner. On sait que c’est la guerre là dedans et on ne sent strictement rien. Rien.

C’est cela qui est bizarre.

—C’est fini!

Ah je l’adore le docteur M. A ce moment précis, je l’adore.

—Vous aurez sans doute mal après.

Mais après, c’est après.

Et après rien. Rien. Rien senti non plus.

Vive le docteur Murciano.

Continué la maquette.

Fait des pauses en regardant les films des Cesar de l’an dernier. A part quelques bonnes surprises ( je te mangerai) des nullités absolues ( la femme invisible) qu’il m’est impossible de regarder. Insensé tous ces films qui ne servent à rien.

Tennis. Plutôt en progrès mais il faut régler “le mental”. C’est finalement le plus difficile, lorsque l’on n’a pas le désir de gagner dans les gênes

Tiens j’entends le mot Nectanebo. ( Emission sur Alexandre) et ce mot je le connais bien… Quand…Pourquoi… Premier roi d’Egypte..

Bon la maquette, les profils, j’y retourne .

lazy susans hum hum/ Look but don’t touch/ Hum hum

J’ai découvert ça en lisant le blog d’E . Lebovici.

Le Beau Vice: Yvonne Rainer tacle Marina Abramović et son infâme plan de table au MOCA de Los Angeles

Acusan a Marina Abramovic de explotar a performers | [esferapública]

Marina Abramovic’s silent heads from MOCA gala speak out [Updated] – latimes.com

Je vous conseille ça:

MOCA Gala 2011 | Arrivals – theenvelope.latimes.com

mes préférées sont la 11 et la 19

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TrendCrib // MOCA Gala Art Directed by Marina Abramovic

Bon et bien je préfère Le bal des Matières

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Sasha Masour

Cocteau 1930

terre battue

T. m’appelle alors que je m’échauffe sur le set. ” Rapplique tu vas en manger”.

Super , on est sur terre battue. tres longtemps que je n’ai pas joué la dessus. J’adore cette matière.

Mais ce n’est pas facile et tout semble lent. En plus je n’arrive pas à frapper. Je ne dépasse pas le carré et il me faut pas mal de temps pour m’adapter.

Le soir, ça tire de partout. Plus d’appui, plus de flexions, et ce bras qui dois “partir”: —” Laisse le partir bordel de merde”. Pourtant T. ne dis jamais de gros mots.

Ce sport est infernal et je ne ferais que ça si je m’écoutais, car c’est un antidote absolu. Des images de la réalité traversent mon esprit et je les chasse. Bizarre d’ailleurs ce qui peut surgir à la fin d’un coup droit où dans le repositionnement: Un morceau d’enfance, une image fugitive, un visage imprimé à son insu dans le métro. Oui c’est drôle. Mais il faut se débarrasser de TOUT. Sinon impossible de se concentrer.

Je me dépêche de rentrer , de prendre un bain éclair et je file

.

Hier soir projection du Casanova à la BN. J’avais découpé les personnage, et M. les a animés.

Je sursaute en voyant “mon Casanova” en couleurs.Je ne m’y attendais pas… C’est le seul truc moche.

Puis V. m’invite à diner dans un Italien bon. On ne mange pas si souvent des pizzas à pâte fine. C’est rue Montmartre. On papotte et on rit. C’est agréable

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ordi,maquette et momie

Portrait de mon ordinateur ce matin. Il y a une certaine urgence à passer Disk Warrior

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Sigmar Polke

C’est la photo qui m’a le plus impressionnée à Paris photo . Elle fait partie d’un groupe de 5. Ce que j’aime , outre les Momies de Palerme représentées, c’est la qualité assez pauvre du tirage qui est parfois découpé abimé…

Melolonthinae et autres madeleines

Le “monument près de la mer est terminé”. Une histoire de 10mn, une histoire courte.

Après avoir par hasard parlé à CG des lucioles de la Villa Médicis, il me demanda si j’avais lu “la survivance des lucioles ” de Didi-Huberman.

Très beau livre à lire après avoir consulté “l’article des lucioles” des écrits corsaires de Pasolini.

Je repense souvent à”mes “vers luisants… A ce moment dans la nuit où je pédalais dans le noir, seule, m’étant relevée pour sillonner les jardins, pour “voir” je ne sais quoi.

Et je n’avais pas été déçue puisque , j’avais pilé net me croyant propulsée dans un autre monde-oui le paradis devait être un peu comme cela , ou la mort tout au moins. J’étais immobile et laissais faire, laissais clignoter .

J’y repense vraiment souvent. Et avec le temps ( comme on commence à dire), j’y repense avec émotion.

Ce que j’aime aussi c’est que l’on ne peut pas les représenter. Je n’ai jamais vu une photo de lucioles qui me procure le moindre intérêt .

Bon.

Au rayon diurne et en symétrie, j’ai à proposer les Hannetons dans le jardins et près du saule pleureur.

Des silhouettes adultes et floues à présent devant la maison, et les insectes qui s’accrochaient ou collaient je ne sais plus.

Hier déjeuner avec F et J pour essayer de trouver une solution pour A.

Au passage une adresse: Ramen 17 rue de Maubeuge. Restaurant japonais ( sans sushis) ou pour 8 euros vous mangerez une délicieuse et immense soupe , des gyosa et un thé à l’orge. SImple et peint en une couleur pas très heureuse/ un drôle de jaune orangé. Pas chichi comme….

La dame japonaise est très sympathique.

Pour le même prix vous avez 1 délicieux thé j’en conviens + deux tartines de bon pain avec confiture à l’angle Trudaine Martyrs.

Vous serez entourés de trentenaires-à-Mac ou Libé et dans le pire des cas d’enfants dans des poussettes “rolls”, et dans le pire des pires des cas, de jumeaux dans les même poussettesX2

J’exagère un peu, mais la rue des Martyrs est devenue si snob, si bobo, avec ses boutique à la con ( la chambre des confitures), et ses bons produits je dois dire mais hyper chers, et ses enfants modèles le Dimanche . Enfants accompagnés la semaine de nounous noires.Ou parfois bébés à qui l’on donne le sein en choisissant un livre à l’Atelier.

Sans être une vieille peau méchante, je déteste :

Qu’on change un petit bébé devant moi, ou qu’on lui donne le sein dans des lieux publics.

Ca me gonfle.

Ce n’est pas une question de pudeur mas d’intimité. Pas plus que je n’ai envie de partager la vie de bureau que m’infligent certaines personnes avec leur portable, je ne veux être une puéricultrice modèle.

A un type qui malgré le monde égrenait la description de ses journées: “Lundi j’ai fait ça, mardi j’ai fait ça.. Arrivé à Vendredije lui ai demandé ce qu’il faisait Samedi et s’il était libre. Il s’est tourné tout confus et à quand même baissé de deux tons.

Si j’étais vulgaire je dirais que peut être Samedi il ira baiser deux thons Hahahah …

Pourtant j’aime les enfants. Mon admiration la plus récente est la petite Circé magnifique et souriante répétant “C’est dommage” qu’elle a assimilé recemment . Elle regarde ses livres, joue avec une petite souris blanche en plastique que je lui ai donnée, s’installe tranquillement sous la table. Pourquoi allons nous sous les tables lorsque nous sommes enfants.

Au Repenti même combat Noah et sa soeur Emma y ont passé des heures et moi il y a belle lurette j’y ai coupé mes tresses.

Bon. Stop Au boulot

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Sigmar Polke à Paris photo. Magnifique Stand et photos

Comme une carpe

Oui pas écrit depuis une semaine. C’est que depuis mon retour, “le monument près de la mer” / grigio lagunare a pris tout mon temps.

Je crois que j’aurai fini aujourd’hui.

Sinon, anniversaire de G. ( private )

Sinon Paris Photo. Ca se passe bien pour mes oreilles donc je suis contente.

Stand POLKE (et les momies de Palerme )= Le plus beau

Photos de Plossu

Et détails de sculptures de l’opera de Paris par Luis Emie Durantelle

Et un immense portrait de Maiakovski par Rodchenko.

Curieusement ce qui m’intéresse le plus ou m’intrigue le plus, ce sont 4 pages d’une revue dont je n’ai pas noté le nom. ( ELSE )Il s’agit de Brancusi et de Marc de café.

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Luc Chessex, Le Visage de la révolution, Constantin Brancusi, Romany Marie , Harry Hibbard Kemp, Dans le marc de café

(1883–1960), born in Ohio, has been called “the tramp poet” because of his vagabond career. His early poetry in The Cry of Youth (1914) and The Passing God (1919), quiet neoclassical verse, was completely out of keeping with his personality as revealed in Chanteys and Ballads (1920). Tramping on Life (1922) is a lusty autobiographical narrative, and More Miles (1926) is a novel based on his life. Besides volumes of translations and a later book of verse, The Sea and the Dunes (1926), Kemp published such varied volumes asBoccaccio’s Untold Tale and Other One-Act Plays (1924); The Bronze Treasury (1927), “an Anthology of Eighty-one Obscure English Poets”; Don Juan’s Note-Book (1929); and Mabel Tarner, an American Primitive (1936).

RV pour les chapelles hier

Roger apprend son texte et répète. Rien vu. Pas d’expo. Heu….

Passionnant tout ça.!!!!

Et encore les parents

C’est confus. Mais ma mère était allongée, plutôt jeune et morte.

Il fallait une housse pour cacher le haut du corps, le visage.

Puis on devait vérifier cette mort et constater “l’aplatissement” ( ???? ).

Des lieux différents, puis l’usine à Saint-Bo .D.G et des adolescents qui attendent pour m’aider. A quoi? J’ai un haut le coeur puis je ris. Une table de verre qui n’est pas transparent mais étoilé de nervures.

Etroit rectangle.

Peur que le corps ne saute, ne bouge.

Reveil pénible….à 7h pour aller garer la voiture.

Il fait doux. j’ai envie de me promener dans le noir après cette semaine dans les bois; les couleurs ( rouges, roux etc…) de l’automne y étaient si intenses que ça en devenait presque de mauvais goût.

Velo VTT tous les jours dans les bois avec F.

Et Monbrison par la route du Barracuchet le dernier jour via Roche. D’habitude je fais cette promenade avec P. et en sens inverse. Mon Dieu comme ça descend et My God comme ça monte. L’horreur. Bon, l’honneur est sauf.

Lecture ( Didi -Hub/ la survivance des lucioles. Puis un peu des écrits de Warburg et un peu de Carlyle et un bouquin trouvé dans le meuble de la cuisine de Maurice Rheims, assez intéressant sur les collectionneurs.

9h30. Dentiste j’arrive en avance car j’adore lire dans les salles d’attentes. Celle ci est toujours vide et agréable.Dentiste. Je dépense une énergie folle contre la peur et la tentative de me détendre pour le laisser bosser. Pas mal.

Petite anesthésie qui pique le long de l’arête du nez. Il est certain que sous les projecteurs le visage du docteur M semble bien moins plein d’émerveillement qu’un être humain voyant apparaître soudain le Mont-Blanc; Il y a un moucheron dans le plafonnier, je m’y accroche, et réunis toute ma science entomologiste pour lutter contre le sentiment d’être une grotte qu’on attaque au marteau piqueur.

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Howard daft /kathy Bates

Cette image tirée des Famous lookalikes est ridicule. Il y en a de pires ( Victor Hugo, Oscar Wilde, etc… )

Apres l”ecole..

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Rien à voir; ceci est un canevas de Feu ma tante G.

Mais période de chasse oblige ( vu des sangliers morts et autres oiseaux)

On vient de rentrer. j’ai l’impression de conduire encore…

+ + tard

Et maintenant il faut trouver autre chose

J’ai terminé cet énorme livre

Abysses. un pavé décourageant . Laid qui plus est . Disons le truc qui ne donne pas envie. ” Combien de temps pour lire ce machin? “

Je commence où pas?

On me l’a offert.

Je commence . Au bout de 3 pages, c’est fichu. Je suis fichue. Impossible de décoller. Soudain la vie change. Le métro est merveilleux que l’on soit assis debout, plié serré. On n’entend plus les conversations téléphoniques qui d’ordinaire font de soi un criminel absolu.

Abysses, l’ADN, les mutations, la gelée, le nuage bleu, les baleines, la CIA, les porte-avions, les chercheurs, les Tsunamis. Je ne savais pas qu’un livre pouvait couper le souffle. Et bien oui.

Moi je déteste pourtant la science fiction. Déteste? Disons que je n’y connais surtout rien, que les aliens me font “a-priori ” bailler.

A part Bradbury. Mais les gens sérieux savent que ce n’est pas un auteur de SF

Bon. Alors si vous voulez avoir froid dans le dos et oublier factures, elections, prolifération visble à l’oeil nu des bébés jumeaux, conversations téléphoniques où la vie s’exhibe…

Ben il faut lire ça.

Je ne pense pas que ce soit Claudel, calmons nous. Mais c’est juste agréable , et surprenant. Ideal pour les voyages et les transports en commun

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Gerard de Nerval

PERROQUETS

GÉRARD DE NERVAL

 

1808. Gérard Labrunie naît. Il joue dans le clos de Nerval, un champ appartenant à son grand-père. Il danse avec une petite fille du hameau voisin, blonde, grande, grasse, belle. Il crie Racine est un polisson! à la Comédie-Française et rime en -goth à la modeWisigoths: escargoth, berlingoth, argoth, Victor Hu-goth…

Dans son nouvel appartement parisien, ses amis peintres peignent qui une bacchante tenant en laisse des tigres, qui un moine rouge lisant la Bible sur la hanche d’une femme nue. Nerval achète un splendide lit Renaissance pour y coucher son ima-gination, cependant que lui dort par terre. Nervalvoyage dans les Flandres avec Théophile Gautier: il

marche très vite, comme une autruche, Gautier bien loin derrière en soufflant comme un dogue qui a avalé une fourchette en léchant un chaudron. Nerval dit au soleil couchant: Bonne nuit, mon vieux, à de-main. Entré chez un antiquaire avec 1200 francs, il en ressort avec 1000 francs de dettes, une veste et des meubles. Nerval raconte aux enfants d’Alexandre Dumas l’histoire du Roi des taupes.

Nerval croise une énième blonde au nez aquilin et au col de pigeongros et gras. 1841: Première crise de folie. Nerval promène un homard vivant au bout d’un ruban bleu dans les jardins du Palais-Royal. 1843: Au Caire, Nerval s’achète un manteau en poil de chameau, une esclave javanaise de dix-huit ans et une basse-cour. Retour en Europe. Ayant coincé un pan de sa redingote dans les battants d’une porte cochère, Nerval fait semblant d’être adossé et de lire un petit agenda. Place du Carroussel à Paris, chaque matin, Nerval parle avec les perroquets à qui il apporte des cerises. 1853, l’année de la folie, Nerval se dit: Je me dis: la nuit éternelle commence, et elle va être terrible. Que va-t-il arriver quand les hommes s’apercevront qu’il n’y a plus de soleil? Il prend un facteur pour Jean de Bourgogne. Observe les ébats de l’hippopotame du Jardin des Plantes, à qui il jette son chapeau. Nerval voyage: On ne me trouve pas fou en Allemagne. De retour, lors d’un séjour volontaire à la clinique du docteur Blanche, il est torturé par les infirmiers. Nerval s’enfuit. Le 24 janvier1855, il écrit:

Ne m’attends pas ce soir, car la nuitsera noire et blanche. Nerval, quarante-sept ans,est retrouvé pendu dans une ruelle. Son squelette,exhumé en 1867, fut replacé dans un cercueil d’enfant. On a oublié de graver son nom sur la tombe.

STENO/

[8] Parmi les systèmes connus de sténographie anglaise, notons celui de John Willis (1602), celui de l’écrivain et traducteur Thomas Shelton (1626), celui de William Mason (1672) et celui du sténographe Samuel Taylor (1786), qui fut adapté pour de nombreuses langues européennes. La plupart des méthodes sténographiques, jusqu’au XVIIIe siècle, suivirent les principes du système de Willis : elles consistaient en un assemblage de caractères géométriques, de lignes droites, de segments de cercle, etc., et reposaient essentiellement sur l’alphabet et l’orthographe. Des méthodes de sténographie virent également le jour pour d’autres langues européennes, à partir du XVIIe siècle, dont la plus influente fut celle de l’Allemand Franz Xaver Gabelsberger.

[9] Albert Navarre, Histoire générale de la Sténographie & de l’Écriture à travers les âges, Institut sténographique de France, 1909.

cendrillon / le tigre.net+ LIGHTS OF CIVILISZATION

La pantoufle de Cendrillon était-elle de vair ou de verre? Perrault écrit verre, Balzac écrit vair, Disney retransforme en verre la pantoufle.

C’est à l’origine un adjectif issu du mot latin varius signifiant «moucheté, bi- garré». Au sens moral, le mot s’employait au sens de «divers», «inconstant, irrésolu». Cet adjectif a d’abord été utilisé en français pour qualifier des yeux d’une couleur indécise. Il signifiait entre autres gris-vert ou gris-bleu. Une étoffe multicolore, ou encore les reflets changeants de l’acier, pouvaient ainsi être qualifiés de vairs. L’adjectif a disparu de la langue contemporaine. Le substantif est resté: le vair désigne la fourrure de petit-gris, un écureuil au dos gris et au ventre blanc réservé aux hauts dignitaires pendant le Moyen Âge, ou bien une «matière fourrée de petit-gris», qui peut servir, par exemple, à fabriquer une pantoufle. Ce nom appartient également au vocabulaire de l’héraldique, où il désigne l’une des couleurs des blasons, alternant des clochetons d’argent et d’azur. Le mot a donné vairon, adjectif qui désigne les êtres ayant des yeux de couleurs dissemblables, ou frappés d’hétérochromie. Parmi lesquels l’histoire a notamment retenu Alexandre le Grand, l’actrice Jane Seymour, et beaucoup de chiens de race husky. Enfin, si vous voulez ne pas passer pour un âne, préférez à Cendrillon un vers de Claudel: «Les cieux sont de vair, et la terre est recouverte d’une broderie.

Chaque chemin d’herbes foulées sous la gelée blanche est comme une traîne lamée.» (Tête d’Or, 1890.)

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Arlequin. La commedia de l’arrêt heu de l’arte

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Watteau Arlequin, empereur dans la lune

Nantes musée des BA

N’est pas Mario Gonzalez qui veut, n’est pas un Trésor National vivant qui veut.

C’est ce que je me disais après avoir assisté à ce spectacle .

Je n’ai pas vraiment souffert ni soupiré de tant d’académisme…

Poncifs sur poncifs, de l’opéra de Pekin, au Kabuki, du cheval cher à Jean -Louis Barrault au corps dont les membres prennent une autonomie inquiétante ( normalement ) et pas pendant 4 heures.

On est loin de la polenta portée par Arlequin et qui transmet au corps de ce dernier tout son tremblement.

Passons les cucuteries parlées de la fin ( mon grand-père et moi .. Aiuto!!!!!), et aussi celles du début (” je cherche ce qu’il y a au fond de moi”-en tenant un verre et en inspectant l’eau qu’il contient). Aiuto!!!!!!

Je ne lis pas les trucs explicatifs avant . Mais j’avais tout bon.

Et c’est justement cela qui me fait enrager: Deviner que le mec a suivi les cours de Gonzales, et devant moi ” Un produit “Institut Français”, qui a voyagé ça et là pour suivre l’enseignement de maîtres ( qui doivent être over bookés tant ils sont sollicités…)

Ne manquait que le maquillage face au public.

Pédagogique sans doute ce machin. Aucun charme.

Je déteste le mime et tout le Saint-Frusquin lorsque c’est” ça”.

Sans distance aucune, sans recul. “De l’application directe du cours”

Bon le voilà rhabillé pour jouer il dottore ou Brighella.

Je crois que je préfère la boxe!!

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Après c’était agréable de partager au Rostand désert , une omelette “saignante” comme nous l’avions demandé.

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