Au rayon quotidien et B2B parle à l’au-delà…

michel-ange

C’était bien d’être à Argenteuil toute la journée. Très bien avec soleil. Puis j’achète le Monde et vais le lire d’un oeil aux A. Mais je suis trop intéressée par la conversation des autres. Louis XI pas en forme. B2B bavard, A. seul devant son verre et l’américaine un peu saoule qui me prend pour un mec, me photographie, me colle. Ah ces filles du Minnesota!!!!Les Mojito ne lui réussissent pas et demain lui dis-je ça sera moins marrant Paris !!!Je leur file des adresses de bars.( j’apprends le lendemain qu’elle en a bu 7 , puis a disparu dans la nuit ) Elle me re photographie et vas-y les selfies. Valerie arrive et à le droit à la photo. En souriant elle dit comme un ventriloque: Elle ressemble à un petit cochon. On part manger un truc au Tibétain. Puis back aux A avec C. qui arrive à son tour.

Chez MM on regarde des images de peinture. Pour celle-ci je lui dis qu’il se trompe et que ce n’est pas Michel-Ange. C’est plus ancien. Après vérification, c’est bien lui et il a 14 ans. Je trouve splendide cette boule volante. Etrange quand même. Bon.

L’exposition des Peintre Américains des années 30 est super. Il y a même un tableau de Yvan Albright ( qui a peint avec son frère le portrait corrompu dans Dorian gray ). Des oeuvres étranges et agressives. Ca ne ressemble à rien et ça fait du bien.

peinture

Soudainement Paf il faut que je repeigne la porte du placard de la cuisine. Je file acheter un gris pas trop mal. Mais c’est une décision audacieuse. C’est sans compter sur mes talents de peintre en bâtiment. Ho… Les traces. Les coups de rouleau. La misère.

Cete nuit re-ceremonie à Saint Roch. Camille est en noir avec des tresses. Je n’ai pas de veste. Ce n’est pas grave car c’est la troisième messe.

Hier Vendredi Argenteuil tôt. Je continue mon truc en terre et peins. Puis C. arrive pour préparer l’atelier et le visite l’après midi. Mais qui a eu cette idée de peindre des trucs de 10 m de long. Rouler puis dérouler puis recommencer. Retour Paris en voiture . L’horreur.

Je ris en voyant le chèque que Christophe m’a préparé! C’est un chèque en blanc. Pas le temps de lire. Ce matin paperasse encore. Passionnant non?

Ah oui B2B qui hier empestait le parfum, me chuchote qu’il parle avec les esprits et que le corps n’est qu’une enveloppe qui reste «  dans le caveau » mais le reste , le reste … Oh lala. Mais c’est un secret, me dit il je t’expliquerai. Puis il ajoute: On s’aime bien nous hein!

C’est touchant. On dirait qu’il a 12 ans.

Maquette 3D encore et encore

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Baldessari

Heu. Quoi…

Mardi cours. Sympa.

Pot avec CR. Pot avec C etc..

Mercredi: Benoit 3D

Jeudi idem . Et Arg le matin; Commence mon, Laocoon !!!

Projection au quai Branly d’un très mauvais documentaire de Daniel Soutif et ??? réalisateur) Heuu…. Noire est la couleur, documentaire de Jacques Goldstein et Daniel Soutif, mercredi 5 octobre à 22h10 sur Arte( expo The colour line ) aussi ennuyeux moche et vieillot que faire se peut ( sur les artistes black américains ) . Produit par Arte, je rêve; Paresseux et moche . Du coup l’expo , je la traverse en 2/2. Je me sauve. Passe aux A. C. arrive. Un verre et au lit .

Vendredi . Benoit le matin, après Fred 9h,  pour préparer sa conférence aux Beaux-Arts. SMS de Jean qui fait des photos pour Kenzo ( qu’est ce que c’est devenu moche Kenzo d’ailleurs ).

Puis Argenteuil l’après midi. Ce soir verre 1 rue des Envierges au café Mon coeur. Vue magnifique sur Paris qu’on a l’impression d’avoir quitté. C’est beau par là. Une bière et back casa.

Casa tranquille. Casa silencieuse. Message de Danièle Gain et Nicole Higelin. Sympa.

Demain la paperasse. Grrr.

SMS avec Guy. Je pouffe de rire.

 

Merveilleux

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J’y suis allée hier.

Il faut y aller. Ne pas s’y rendre serait dommage. On entre dans un autre monde. Sur le quai, après la Concorde. Les horloges sont immobiles mais on peut demander au garçon sérieux qui garde la salle de réveiller les singes et les éléphants. Les yeux tournent, le bras se dresse et s’abaisse, le petit bâton d’or touche le collier du lion qui ainsi piqué ouvre grand sa gueule. Des figures féminines portent de grands verres et glissent. Elle s’arrêtent pile avant le précipice.

C’est incroyable de voir le charme et la beauté de ces objets. Tous les sons, me dit-on sont différents, on entend le bruit des rouages.

J’imagine ce que serait l’enfance avec un seul de ces trésors dans une maison. Passer ses premières années avec le singe qui roule ses yeux doit changer le destin.

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Nom d’une pipe il y a la queue à l’expo Wilde. Ca fait plaisir mais ça ne m’arrange pas et aucune de mes cartes ne fonctionne.

On prend un taxi. Oh la la c’est fini ce genre de taxi. Mais où nous emmène t’il ce chauffeur sans âge sans GPS!!!. Je paye. Et à partir de ce moment mon portefeuille s’est évaporé. C’est pas possible. Opposition et tout le bazar.

L’éléphant roule des yeux

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Ah non!. Ce rêve que je ne visualise pas encore très bien était abominable. Un truc à la Sade version Gore, où un prêtre doucereux découpe des femmes en morceaux. Décor gothique. Couloir, saut de mur mitoyen dans la maison d’Amiens, couloirs, portes dérobées. Poursuites. Cicatrices. Enfants sur-exités, trains et taxis. Quai noir… Homme qui se sait démasqué et tente de fuir. Il me tire dessus aussi alors que je dévale une pente. Bouh c’est beaucoup trop pour une seule nuit tout ça.

Atelier avec C., G., C. et N

Mieux aujourd’hui.

Demain idem Maison rouge

Je trouve ceci sur le FB de Philippe Mianes:

L’éléphant roule des yeux ; à chaque heure, il remue sa trompe de gauche à droite, tandis que le cornac abaisse son trident et que sur la tour, des soldats turcs font la ronde. Une horloge presque identique, provenant clairement du même atelier, est conservée dans la collection Esterhazy au château de Forstenstein. Celle-ci est mentionnée dans les inventaires Esterhazy de 1685 et 1696 et porte les poinçons d’Augsbourg et du maître AB dans un écu, pour Erasmus dit Asmus Pirenbrunner, maître en 1571.

Ouille ouille je vais y courir.

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Au moment où je lis des choses sur les Fous littéraire et sur les Enfants du limon de Queneau ( je n’ai jamais lu Queneau ), je reçois ce mail et j’y réponds par un point d’interrogation:

Ay eventually be able to mentally transmit entire thoughts to distant points, as is done now by telephone. Independently of magnetism, it is difficult not to believe that two persons, mutually dear to each other, although separate…

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La première partie de Faust, je l’ai aimée. Vive, belle et j’adore les acteurs du Berliner. On a envie de danser , les costumes sont beaux on n’a pas trop de” Boberies ». C’est parfait mais/ et ça respire. Le caniche est très drôle, les singes blancs aussi, les panoramiques paysage aussi. J’applaudis bien fort.

Après avoir respiré délicieusement sur la terrasse du foyer Nijinsky on a volé comme des aigles à l’orchestre. Je n’ai jamais vu tant de places disponibles pour Bob Wilson. Bref. Le plus dur est devant nous. Vulgairement ça part en vrille,  ça s’affaisse. Et exactement au moment où eclate l’image de Nosferatu. Qu’elle soit là OK, mais que le diable devienne aussi Nosferatu, soit deux Nosferatu, affaiblit tout selon moi. Ce qui marchait c’est le diable meneur de revue. S’il disparait, plus de lien, plus de revue, plus de possibilités d’être amusés par la musique un peu varietoche et les images quelque peu kitch de l’Egypte, etc…. Alors commence une succession de tableaux léchés et ennuyeux. Je ne sais plus de quoi on parle. Ya des trucs, des colonnes, des décors, des lumières. Ya plus rien< même si ce rien est absolument parfait ,  précis, incroyable. Comme disait Jean Renoir: Méfions-nous de l’intelligence, elle nous fait faire de terribles choses…J’attends la fin.

Retour à pieds avec C. Tiens c’est DP de dos. Je bois un verre avec eux. C’est sympa. Casa, soupe de légumes et France Cukture: Proust. Les témoignages de Marie Scheikevitch

Trop bien .

Hop au lit 1h 26

Je deteste les veuves

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Today gros coup de blues vers 10h après avoir travaillé. Puis je ne veux plus aller au cours de Pilates et V. réussit à me faire changer d’avis. Putain, après, plus mal au dos !!!.

Maison. Travail. Benoit. Le comptable. Travail.Ca y est je suis dans l’expo. C’est le premier jour!!! Yes. Orsay. Magnifique exposition. On se bidonne avec Guy.

Un verre de champ et casa pour préparer le cours de demain que je ne prépare pas !!!.

livre intéressant sur l’érudition. N’ai jamais lu Claude Simon.

“Détruire Alpha 60 et sauver ceux qui pleurent”

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Ce qui m’a beaucoup impressionnée et fait rire cet été, alors que je visitais B., c’est le moment ou son tel a sonné et qu’à l’autre bout il y avait M.B !

( Au moment où je cherche son nom, je tape Mark Lombardi !!!!)

Eh c’est pas rien ça. J’exulte parce que j’adore le braqueurs. Ceux qui ne tuent pas évidemment mais ceux qui se servent et spécialement ceux qui braquent des banques. J’ai dit à B. que j’aimerais bien le rencontrer. Il m’a répondu, tu risques de devoir attendre un peu. Il est effectivement à l’ombre.

Oh, j’ai rêvé que je passais ma main à l’arrière de ma tête et sous mes cheveux ( plus longs qu’aujourd’hui  bien sur ) . Il s’en détachait une écorce épaisse et la partie arrière de mon crâne devenait une matière d’arbre. C’était dégoutant. Nom d’une pipe, Apollon et Daphné c’est moi! Après ( et au même rayon ) je me suis retrouvée perchée sur l’Appenin de Pratolino, et ne savais plus comment descendre tant c’était vertigineux. Après il y a eu un homme qui marchait à côté de son cheval ( mais zut il avait quoi ce cheval blessé ). Un type est venu à leur rencontre sur un pont. Bon, ben on ne saura jamais.

Hier on a mangé dans la cantine tibétaine de Camille. Ils sont très gentils, c’est bon aussi. Puis on s’est promenées comme des touristes en traversant Pigalle. Sur le terre-plein.

Putain mais qu’en va t’on interdire les Papous dans la tête????? Pourquoi ça existe toujours???

Oh Oh Oh… Oh Oh Oh …. OH OH OH Oh  il y a longtemps que je me gondole à la vue de l’affiche de Cézanne. Grotesque!!! Grotesque et le teaser. Maman revient, ta fille s’évanouit!!! Gallienne en Cézanne. C’est trop beau.

Bon. j’ai séché le vernissage à Orsay. Pas envie. Sortie Avenue Junot voir l’appart de Franck. Travaillé. Ca n’avance pas vraiment. Bon je vais aux A. boire un verre, avec un vieux cahier du cinema sur la peinture dans les films.

SOMMES-NOUS NOUS ?

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Saloperie de paperasses. Saloperies de livrets de famille, d’acte de divorce, de machins que PERSONNE ne retrouve. Je voulais aller à la piscine. Levée tôt. Hier j’ai allumé la télé avec appréhension ( pas vue depuis que R. est allé à l’hosto ). J’sais pas, ça me faisait pas normal d’allumer ça et de voir avec recul toutes ces conneries. Sais même plus ce que j’ai un peu regardé… Qui m’appelle ?…

On a bien travaillé avec B. Good. Good. Plaisir; Agréable. Travail. Ranger encore et une soupe au Viet. Lecture.

Waaa quel soleil!!!!

Je file à la projection de film de Nicole Garcia. ( Le mal de pierres). Elle est classe Nicole Garcia. Et vraiment sympathique et drôle. Ouf.J’aimerais bien la connaitre. Elle dégage quelque chose d’intelligent et simple. Tu veux être ma copine !!!!

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Je retrouve ça: La tricophilie est une paraphilie dans laquelle un individu est sexuellement attiré par la pilosité humaine ; plus communément les cheveux1 selon la classification DSM. L’excitation sexuelle peut survenir en observant, touchant ou mangeant tout type de poils, incluant notamment les cheveux, les poils pubiens ou la fourrure.

Le fétichisme des cheveux est une paraphilie connexe dans laquelle un individu est sexuellement attiré par sa propre coupe de cheveux, par le fait de couper les cheveux des autres, de regarder d’autres individus se faire coiffer ou d’observer quelqu’un ayant une coupe de cheveux particulière, qu’ils soient longs, courts ou rasés. Couper ou s’occuper des cheveux donne la même sensation de bien-être que les massages ou les caresses. Lors d’une coupe ou d’une teinte de cheveux, le corps produit des endorphines, et les individus prennent ainsi du plaisir. Les tricophiles peuvent également s’occuper des cheveux d’individus qu’ils n’ont jamais vu, ou voler des objets liés à la coiffure comme des bigoudis dans un espace public3. D’autres individus tricophiles fantasmeraient ou voudraient littéralement « se frotter contre les cheveux de quelqu’un ». Ils peuvent aimer caresser, brosser, coiffer ou laver les cheveux d’autres personnes et/ou aimer que l’on s’occupe de leurs cheveux. Ce fétichisme affecte aussi bien les hommes que les femmes.

Bon, d’accord si tu le dis.

Putain il faut que je serre les dents. J’ai l’impression qu’il n’y a que peindre qui puisse m’aller. V. m’a proposé d’aller à Versailles marcher et j’ai refusé. On a bu un Perrier au retour de la projo. Il faisait si beau. Et en plus un truc bizarre. Je crois apercevoir GC. Je me dis tiens cette fille ressemble à Geneviève et on continue de parler avec Camille qui es assistante sur le film. Je ne me dis pas c’est Geneviève. A la fin cette personne me fait un signe et du coup moi aussi discrètement. Je me dis, elle lui ressemble vraiment. D’ordinaire je serais aller l’embrasser.

Je suis dingue ou quoi. J’ai eu le même machin avec CO de france-culture à qui après saint-Roch j’ai demandé si c’était bien elle… Bref… Voilà M…

HOME ( Brrrr )

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A Isola Bella

Argenteuil à 8h. Le plombier est à l’heure. En 20 mn l’affaire est réglée. Il part en Australie. Il est content. C’est marrant comme tout le monde a comme rêve l’Australie. Pas moi. Moi je crois que mon rêve c’est toujours et seulement l’Italie. Ou le Repenti; ou ici. C’est pareil.

J’ai recommencé à peindre à 9h. Mou mou. Néanmoins c’est ce qui me plait le plus avec la lecture et le sport.  Et cet aprés-midi Rendez vous avec Benoit à la Maison rouge. Merde c’est quand même grand. Est ce que c’est « le décor «  qui se détermine ce qu’on va mettre , où le contraire. Je ne veux pas que ça ait l’air d’une expo. Mais d’une maison, ou d’un décor de maison.On travaillera demain. Chouette.

On récupère les fichiers sketch-up.

Un verre et je passe au vernissage de Simonini. Ce sont des encres très simples, limpides. Il y a aussi des pinceaux de décorateurs, enfin de peintres de décor. C’est juste présent. Il n’y a rien à dire. Juste regarder et de près ces petits frissonnements de l’encre. Pas d’esbroufe. Le pinceau peint le pinceau.

Depuis Juillet j’ai eu beaucoup d’énergie et là… Hum. Il faut que je m’accroche. Pas répondu à de Loisy. Pas appelé le musée Picasso, pas cherché la peinture pour Sète. Faut pas que je recommence mes conneries. Et tout ce boulot qui m’attend. Je suis contente. mais je l’aurais été bien davantage… Bon. Merde. Ce n’est pas ce soir je le jure que je vais lire «  les Reflexions critiques sur la poésie et sur la peinture. » de mon copain l’abbé du Bos ( pas Du Bois, ce n’est pas le même ).

C’est une édition des Beaux-arts et je dois dire que le livre est très beau. Mais ça doit être super chiant. Non? Voyons: Sur la poésie pastorale… Le pouvoir de la peinture sur les hommes… Réciter la tragédie et la comédie. Je vais dire aux étudiants que c’est une lecture obligatoire et ainsi j’aurai moins d’élèves.!!!! Hahaha… Que la vénération pour les bons auteurs de l’Antiquité durera toujours s’il est vrai que nous raisonnons mieux que les anciens… Qu’un ouvrage nous intéresse en deux manières: Comme étant un homme en général, et comme étant un certain homme en particulier..

Hoho!!!

Bon… Chirac..; Dead or Alive?

Cinema : non

Manger: oui. Un peu.

Alone= Cinema/ Quelle invention !!!!

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Josef von Sternberg
Etats-Unis / 1935 / 88 min
Avec Peter Lorre, Edward Arnold, Tala Birell.

Me disant que je ne dois pas rester enfermée, je file à la cinémathèque voir «  Remords «  en Français = Crime et Châtiment.

C’était cool de voir que DP y était aussi!!!!Et les cinéphiles-sacs plastiques, chapeaux à plumes, cannes, cheveux longs, dents dégueu, vieux à livres, aussi.

Objectivement c’est un mélo pas extraordinaire, mais Peter Lorre en big, en gros plan, c’est juste extraordinaire. En 4/3 une merveille.

Ce matin, quand je suis partie au tennis, la brocante s’installait sur le boulevard. Si j’étais R. ( oui toi !! ) j’aurais su photographier la vieille dame sur un banc avec un drap blanc sur lequel était étendu une seule chose: son manteau de fourrure. Juste splendide cette scène.

C’était cool de trouver DP à la cinémathèque!

J’ai eu faim et mangé une omelette aux Artistes. Antoine et l’Ancien étaient bien barrés, B2B a tout mangé. Pas moi. On a ri.C’est une famille ce rade.

Demain paperasse et piscine. je dois bouger, me fatiguer.

Cri de Tarzan…

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Notes

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Gianbologna/ Pratolino/ L’Appenin

Montaigne /Journal de voyage en Italie :

« Et se bâtit le corps d’un géant, qui a trois coudées de largeur à l’ouverture d’un œil, le demeurant proportionné de même, par où se versera une fontaine en grande abondance « …

De MONTAIGNE Michel, Journal du voyage de Michel de Montaigne en Italie par la Suisse et l’Allemagne en 1580 & 1581
BRUNON Hervé, « « Les mouvements des eaux de l’univers » : Pratolino, jardin météorologique » in Les éléments et les métamorphoses de la nature, imaginaire et symbolique des arts dans la culture européenne du XVIè au XVIII è siècle, Tome IV, Bordeaux colloque du 17 au 21 septembre 1997 : « Arts, jardins, théâtre et fêtes du VXI au XVIIIè siècle. Les métamorphoses et les éléments de la nature, », Bordeaux, William Blake & Co, 2004, p.33-53
Les descriptions de L’Apennin sont surprenantes : on peut lire qu’il s’agit d’une sculpture créée par la nature elle-même, ou alors que pour le visiteur inattentif c’est une montagne très bien imitée et que la figure humaine n’est découverte que si on l’observe avec une attention particulière.
Les visiteurs de l’époque lui donne une hauteur de 35 mètres de haut s’il était debout
« Accroupie dans sa niche, qui était recouverte de buissons luxuriants, la statue donnait peut-être encore plus qu’aujourd’hui l’impression d’une apparition visionnaire créée par la nature elle-même. »
Plus surprenante qu’il n’y paraît le colosse de L‘Apennin est en fait constitué de plusieurs grottes. 
« Nous ne décrirons pas avec détail les procédés de construction de la statue, les matériaux dont elle se compose, les trois étages de grottes qu’elle renferme »
La présence des automates dans les jardins de Pratolino est un des traits les plus caractéristiques de la villa. Le fait que la statue renferme des automates est encore plus surprenant au niveau de la dialectique entre l’art et la nature car les automates obéissent aux lois mathématiques mais également à l’art. « Autant dire qu’avec les automates nous passons de l’art humain à l’art de la nature, à la nature artificieuse. Ou plutôt, ils se donnent comme le point d’aboutissement et l’expression parachevée d’un imitation de la nature. ».
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Stefan Lochner (vers 1410-1451)

Ca fout le bourdon Nick Cave quand même.

J’avais oublié un peu Stefan Lochner et son jugement dernier dont j’ai il y a des années utilisé des personnages. Ils sont magnifiquement méchants et agressifs.

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Reprise du tennis. Le retour est un peu triste. Le journal à ne pas prendre et puis en arrivant, ce vide qui contraste avec » avant », la voix joyeuse «  Alors t’as encore perdu imbécile », ou « t’as bien joué? j’ai fait plein de courses ». Des choses délicieuses, un bazar sur la table.

J’ai mangé une bricole. Puis me suis collée derrière l’ordi.

Il faut que je sorte

 

 

« With my voice, I’m calling you “

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En voulant écouter Cosi fan tutte diffusé à Aix, je me tape le préambule de «  musique pour figurer le décor dans la mise en scène de Christophe Honoré », c’est à dire une musique Caraîbe ou genre . Ah nan. Etait-ce avant l’opéra en guise d’intro ou juste à la radio sur France-mu pour la présentation?

Finalement je saute du coq à l’âne et me rabats sur Nick Cave et son magnifique album  Skeleton tree.

Je n’écoute pas beaucoup de musique. Parce que ça me dérange en travaillant. Encore moins ce type de musique ou même le jazz. Le plus que j’écoute est de l’opéra. David Bowie et plus facilement des conneries yéyé que je trouve délicieusement stupides et joyeuses. Sans prétention, comme une menthe à l’eau glacée.

On a planché toute la journée sur la maquette. J’aime être à plusieurs pour ce genre de trucs. Sinon ça m’ennuie. Demain, je verrai Benoit.

Tennis à 10 heures. Ce soir , rue du Maire au Bon Pho avec J et MT. Coucou aux Artistes en rentrant. il y a B2B qui a perdu son mec. Les fleuristes, le gars d’Amiens et d’autres. Je ne pose pas.

Il me faudrait un pollar pour tenir le coup ! Penser que cela sera comme ça tout le temps. Merde. Merde.

Tiens sur fB on a pas le droit de mettre ça, Pfffff. Quelle hypocrisie. Allez tout le monde à poil et Trump en premier ( c’est fait je crois avec la statue ou genre !!!)

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Le cadeau de Madame Bettencourt via François-Marie

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Je me suis acheté cette saleté ce matin. Mais je dis que c’est François Marie Banier qui me l’a offert en souvenir d’un verre que nous avons bu au flore il y a quelques mois avec R.

Suis allée aux impôts, grr et j’ai même fait un chèque pour une homonyme. Ouf ! Détruit illico. En sortant, il ne pleut plus. Je m’étais réfugiée rue du Fg Montmartre pour un café et avais observé un couple: Elle qui guidait lui si on peut dire. Avec son bandeau bleu sur les yeux, comme pour un colin maillard. Il n’avait visiblement nullement l’habitude de cette obscurité. Mais rien n’était dramatique. Une petite intervention? Ce qui est bizarre c’est que la dame lui faisait des signes ou plutôt des pressions de main comme s’il n’entendait pas non plus.

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En sortant du 9 rue d’Uzes je suis rentrée chez Paris-Londres tissus de luxe. Un truc à l’ancienne avec des tweed et des écossais ( chers). J’en ai acheté un mètre et je voudrais essayer de me faire un truc mais je ne sais ni couper , ni coudre.!!!

RV à la galerie et travail.J’aime beaucoup l’installation video de Katarzyna. Puis direction Montreuil sous la pluie et sans parapluie ni rien. F. n’est pas à l’appart. Bruit au Scandale en face. Bon. Je vais lire au lit. Ah comme c’est emmerdant de ne rien pouvoir raconter, de ne pas se chamailler !!!

Ce soir et hier bien sobre.

Message de François Marthouret

BERK

“Et Jérôme Cahuzac craqua, au milieu de cette arène forcément voyeuriste qui, depuis sept jours, guettait des accents de sincérité dans les moindres recoins de ses tirades souvent alambiquées. Quand, vers 15 heures, son avocat, Me Jean-Alain Michel, éleva dans la salle d’audience cette voix amie pour le défendre, avec les mots les plus durs qui soient, l’ancien ministre du Budget s’effondra en larmes.

“Je t’ai détesté, Jérôme. Je me suis dit : Pas ça, pas toi. Celui qui nous a présentés l’un à l’autre doit se retourner dans sa tombe”, démarre l’avocat, évoquant sans aucun doute le constitutionnaliste Guy Carcassonne, décédé quelques semaines après les aveux de Jérôme Cahuzac en 2013. “Vous disiez, madame”, dit-il en regardant la procureure Éliane Houlette, “que ce procès est celui de la trahison. C’est vrai, il a trahi ses parents, sa famille, ses amis de la politique, ce monde qui est si transparent…” ironise-t-il.”

RETOUR ( suite )

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Le retour est plus difficile.Paris.  La paperasse, l’appartement vide. Hier j’ai dormi un peu l’après-midi en feuilletant un magazine sorti en hommage à Helmut Newton. Il avait une bonne tête.

Hier soir, réinsertion sociale à la galerie Louis Carré. Holala. Je ne bois rien. Je regarde les robes, les gens. Les platitudes d’usage. On est loin du Bar des Amis. Blistène à présent me semble sympathique. Bonjour, bonjour. JJ Lebel me prend dans un coin très gentiment ce qui permet au photographe d’exercer ses talents 🙁 Il me fait part des se condoléances d’une manière extrêmement gentille. Je sors dans la rue et sens que je pleure. A ce moment là quelqu’un me bouscule et c’est C. qui fait l’imbécile. Et s’excuse de mal tomber. Je me reprends et rentre à nouveau dans l’arène. Ce n’est pas que c’est désagréable et l’expo est bien. Des oeuvres de 1964. Très fraiches.

Je me sens « mou du genou » et je me dis que je ne vais pas au diner. Mais j’entends dans mon oreille d’âne, celle qu’on ne voit pas, la troisième sur le côté droit que R. me dit : Fais ton boulot. Je me renseigne pour savoir si « C’est placé ». Si c’est placé, j’y vais pas. Hopi me dit non, on est ensemble avec toi. Youpi. J’étais , par choix en bout de table, à côté de D. et en face de Do. Et Pacquement à droite. Le garçon propret qui s’est assis était très sympa, intelligent et drôle. Un jeune notaire. D. lui dit ( à ma manière ) et pour gagner du temps dans ce genre de machin:

Et vous vous êtes qui !!!?

C’est toujours passionnant ce que dit D. Il parle de sa rencontre avec Saint-Laurent et de la robe Mondrian. Pourquoi en Jersey? Il l’imite. Il parle de Pierre Bergé, l’imite aussi, et de l’expo Bernard Buffet qui va avoir lieu ( au secours ).Pourquoi et comment va t’on réagir.Quelle idée de montrer « ça” C’est quand même épouvantable, moins au début grâce à Gruber mort si jeune.Je me souviens que Diego Giacometti m’avait parlé de lui. Que j’étaia passé ville d’Alesia devant son atelier proche de l’endroit où je vivais.

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On parle de notre inquiétude pour G. Dont j’ai rêvé d’ailleurs. Hum. je suis lâche de ne pas l’appeler mais j’ai mon paquet à moi aussi et ne peux pas porter celui d’un autre

Bref, j’avale mes profiteroles, vais saluer JJ et décide de marcher. Je pleure un peu snif snif fait la belette et finalement j’ai la flemme et remonte en métro. Sur le boulevard, je me fais agrafer par Mustapha. Toujours bourré, content de me retrouver et de me taper un peu de fric. Ca me saoule. Quand je vois ( en arrivant avant-hiet ) le bordel à Stalingrad avec tous ces gens dehors. Oh la la la misère. Putain. Tiens je n’ai pas regardé l’épisode Cahuzac.

En parlant de ça, RV hier à la banque.

Je ne sais pas qui est Lois Weinberger né en 47 mais la photo que je vois est ridicule à mon sens. Ca s’appelle portable garden ( installation , sacs, terre, végétation spontanée, protocole, courtesy Salle principale Paris.) Il dit et ceci est vrai:

“The way that a society treats plants is a mirror image of itself.”

Bon, bon je vais un peu vite à juger car visiblement il y a des trucs bien ( qui je pense ne m’intéressent pas beaucoup ) mais la photo, je m’y tiens est naze.

Donc un fond d’arches et de panneaux tagués, devant un terrain vague avec de l’herbe, enfin un terrain vague de printemps et devant des sacs «  arabes » avec de la terre dedans. ( soupirs de ma part ).

En rentrant hier j’attrappe le bouquin qui était du côté de R. sur Jean-Luis et ris en apprenant , mais il nous l’avait raconté que jusqu’à 7 ans sa mère l’habillait en fille. Il ressemblait à une fille. J’ai eu des nouvelles de Marianne. Le tournage s’est bien passé.

Oh putain j’ai vu un film ( je radote ) que j’ai beaucoup aimé. Tony Erdmann, avec Peter Simonischek que je ne connaissais pas. Laid à souhait dans le film, magnifique.

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Ici c’est un autre homme, super séduisant à mon gout. On a envie d’être Tony, surtout dans les vernissages, et dans des situations où on attend un bon comportement bien lisse.

Ca c’est une promenade de cet été. Ca grimpait sec. C’est bien cette appli. Dès qu’on fait un as de côté on le voit.

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Nuit agitée et réveil dans la nuit.

Travail remède

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Ce dessin est mon premier aux Beaux-arts d’Amiens, dans le cours de Mademoiselle Boucher!J’avais 12 ans et me

 Suis du matin au soir dans l’atelier. Tout ce que l’on avait apporté en camion à ranger. Monter descendre l’echelle des dizaines de fois pour stocker les éditions, les catalogues etc. Les costumes là, les masques avec. Ça avance doucement. Les cahiers, les photos, les courriers.

je retouve le livre de reproductions que je feuilletais sans cesse a 15 ans et quelques livres d’enfants. Un livre en anglais sur la litterature anglaise. Moi en communiante, des gens que j’ai oubliés.

Jour de marché. Temps superbe. Un garçon me tire la langue et je lui reNvoie avec les interêts puis je le balance et il est paralysé: tu tires la mangue toujours?

Le père l’engueule. Je souris de ma méchanceté .

Cest vrai que je suis plus reactive et qu

il ne faut surtout pas me chatouiller la moustache. Je suis seule à la maison et bien.

A suivre

Pas de reseau/reprise le 4 septembre

Ici c’est le désert internet. La clche de la collégiale sonne midi. Du vent. Hier, pluie et 12 degrés. Ici, c’est plus âpre. Plus froid. Le matin j’ai un peu de mal à l’allumage. Les pollars me sauvent l’esprit. Seule depuis ce matin. Beaucoup de travail de rangement à l’atelier. Je retrouve mon carnet de Rome .

Je me sens bizarre. Plus “riche”qu’avant comme si désormais nous étions deux dans ma seule personne. Ou comme si desormais j’étais avec toi quelque par ailleurs. Je suis assise au soleil. Je pleure. Puis je vais me remettre au rangement.

Escargot avec une paillette/ Partir

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Je n’ai pas envie de partir. Ca me pèse terrible cette année de quitter ces moments apaisants, tranquilles, chauds. Les voisins discrets mais présents, les tomates, le café de la place.

J’appréhende un peu là-haut. Mais bon. Il y a aussi là-bas des fourmis, des papillons, des sauterelles. Et 10 degrés de moins c’est certain.

Les enfants comme chaque année m’ont aidée à rouler les peintures, ce qui est toujours un pensum. Là je suis seule dans la voiture. Je préfererais ne pas avoir tant de place.

Hier soir sur la terrasse Feles, un grand apéritif avec des choses délicieuses. Des tas de petites choses savoureuses puis des crèmes caramel, des pêches melba avec de la vraie chantilly. Du limoncello.

Puis j’accompagne les enfants à leur campement sous les étoiles. Mon polar et une nuit moins calme. Rêves. R. Il fait frais. J’adore dormir la fenêtre ouverte et avoir à peine froid vers 4 heures du matin.

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Camouflage: La sauterelle est dans le rectangle noir. Même couleur que les herbes. Incroyable. Les micro-escargots du dessous: Les fourmis transportent des petites billes blanches qui sont des oeufs d’escargots. J’adore regarder tout ça et filmer les fourmis, les fourmis ailées et leur chargement.

Avant de repartir on est allés sur la tombe de Madame Feles. Hier soir chez Nini pour une grande table familiale en pleine nature ( un renard là-bas, regarde ) et tout à l’heure aller à Lorgues pour embrasser Bruno, le géant Bruno qui m’a dit avec son accent bien fort du midi: Roger ça me fait chi-er  . J’enverrai des fleurs mais je ne mettrai aucun mot .

Bohringer lui aussi a respiré dans le téléphone, un allo oué éraillé et rien, ce que je comprends assez bien.

Lundi , quitter la maison.Je n’en ai pas envie. Le temps a passé vite. Comme chaque année. ce soir la dernière fête sur la place et Lundi en route.

 

Tædium cellæ / L’horreur de la cellule

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L’autre Chartreuse. Celle de Montrieux. Moins spectaculaire, plus encaissée que la Verne mais bien cachée aussi. Il y a des troupeaux de chèvres et des chiens. On ne croise qu’eux. C’est comme une ville miniature que l’on devine. On ne voit pas grand chose derrière les murs. L’église au centre…Je lis que les moines jeunent de Septembre à Paques ( un repas par jour, pas de viande ) , se promènent autour de la chartreuse le Lundi après midi. Pas de télé, pas d’internet. Visites une fois par an. Ca me fascine cette vie d’ermite

Les moines ayant adopté un mode de vie contemplative et érémitique, vivent chacun dans un petit oratoire. Ils consacrent leur temps aux offices, messes et vêpres, partagés entre le silence, la méditation, la lecture spirituelle, l’étude, un peu de travail manuel. Le jeûne commence en septembre et finit à Pâques. Ces moines ne mangent qu’un seul repas par jour et pas de viande. Leur costume est une robe blanche surmontée de la cuculle (une espèce de scapulaire descendant jusqu’aux genoux). La cellule du chartreux est très exigue. Chaque cellule consiste en un pavillon à étage entouré d’un jardinet, où le Moine peut travailler. Le rez de chaussée de la Cellule sert d’atelier, l’étage, divisé en deux pièces offre un « Ave Maria » (ainsi  nommée la première pièce, ornée d’une statue de la Vierge, devant laquelle le Moine s’agenouille  et un «cubiculum» ou chambre : c’est ici que le Chartreux fait oraison, récite une grande partie de l’Office, prend ses repas, étudie … et dort.
 Le Monastère a une relative indépendance vis-à-vis du monde extérieur. Les Frères exécutent les tâches dans des ateliers équipés de façon tout à fait moderne : forge, maçonnerie, menuiserie, électricité, pour le quotidien : cuisine, buanderie, couture, boulangerie…ou encore, dans le secteur agricole : potager, vigne, verger. Dans une existence aussi remplie, il est aménagé des temps de détente.  Chaque jour comporte quelques moments libres. Le Dimanche, les Pères se réunissent en récréation au début de l’après-midi. Le lundi après-midi, ils sortent pour une longue promenade qui les conduit vers la forêt et les collines voisines.

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Repas à Sainte-Anasthasie et un dernier verre au bal de Gonfaron.

LA VERNE

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Je n’étais pas allée depuis des années à la Chartreuse de la Verne. Il y avait alors une piste pour les 6 derniers kilomètres et c’était plus une ruine qu’une Chartreuse.C’est un endroit époustouflant . Sa localisation en plein dans le massif des Maures est dingue d’isolement. Le soir c’est sublime. J’ai vu un drôle d’insecte avec deux fois deux points jaune citron sur le dos. Et une moniale tout en gris. Des plantes que je ne connais pas. C’est immense . ( C’est un peu trop beau comme restauration à mon gout ) . Je n’avais pas oublié la porte de pierre verte, la serpentine non? . Oui. Il y a un lac pas très loin. des chataigneraies, des chênes, des pins. Au loin en hauteur une vigne. On voit la mer et un bateau blanc disparaitre aussi vite que je l’ai aperçu derrière les collines.

On n’en finit pas sur ces routes ( Collobrières ). C’est la Corse dirait-on.

On rentre vers 2Ih. Je fais griller des sardines que nous mangeons après la soupe au pistou des voisines. C’est bon. Je me couche tôt.

La Chartreuse de Montrieux n’est pas si loin . J’aimerais la voir.

10

Fin de la deuxième peinture qui m’a donné du fil à retordre. Courriers qui arrivent : Banque et truc et trucs qui me font flipper. Succession etc.

Piscine ce matin. Des tomates, des tomates et encore des tomates.

Triste cet après-midi. Je pleure dans les vignes. Le raisin sera bon.

25 JOURS

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La famille Aubrey / Fin

La première grande peinture est terminée et déjà recouverte sur le mur par une autre toile. J’ai envie de travailler. Je suis rassurée. J’avais peur d’être paralysée. Non. C’est plutôt le contraire. J’ai toujours l’impression d’avoir au -dessus de la tête une épée de Damocles- quand vais-je me scratcher?? Ce soir Martine passera prendre un verre. Mal de dos et osteo cet aprem. Je peux tout faire mais m’asseoir et me lever d’une chaise me donnent 50 ans de plus. Je suis bien au hameau. Je lis. Je n’appelle personne. Je regarde et re-regarde les messages qui me font du bien.  Suis invitée là et là mais n’y vais pas. “Viens te baigner”… C’est gentil. Hier la pizza aux Mayons. L’inquiétude des attentats. La plage de Pampelonne crispée. Alerte rouge… C’est vrai que tout cela est effrayant. Puis les amalgames…

Egorger…

—Vous voulez des tomates???

Les fruits et légumes poussent sur la petite table de la terrasse et aussi la confiture et l’huile d’olive. Je mange peu. Je donne le morceau de pastèque qui reste aux poules. Le temps passe trop vite. Le mien contrairement à celui d’Emilio qui se plaint d’après-midi trop longues. Je l’engueule. Puis tente de le rassurer. C’est terrible de s’ennuyer. Avec R. on ne s’est jamais ennuyés une seconde, quelque soit la situation. A deux en tout cas jamais. Quelquefois, invités dans des machins qui ne nous correspondaient pas, c’était plus dur, mais on s’en moquait. Ce qui va être difficile, c’est de pousser la porte et de ne plus dire:

—T’es là? T’es où?

—Là

—Où?

Je pense à lui et m’en veux de ne pas être restée la nuit du 1 Juillet. Il m’a dit va… Et à 22h30 je suis partie. J’essaie de chasser cette idée. Mais elle revient. Je ne l’ai pas revu.

La famille Aubrey/ Fin.

Quelle délicatesse ont ces personnalités !. Des très beaux personnages. Le père à interpréter serait merveilleux. Qui? Et le point de vue d’enfants jamais mièvre évidemment, singulier. La musique toujours. Les animaux absents, Kew gardens, la description des fleurs/ Je n’ai pas le livre sous la main/ la maison, les portraits, les vêtements, la morphologie de chacun… C’est comme une eau fraiche dans la quelle on remue doucement les pieds-petits battements- à l’ombre en fixant le vide. Le piano , le violon…

25 JUILLET

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Lac de ? au loin en descendant de ND des Anges

“J’ai quitté la vie normale et productive depuis si longtemps qu’on peut me compter comme une âme morte, une personne enterrée, une sorte de ruine qui ne vit que des souvenirs et disparaît comme un crépuscule morose à jamais…”

Voilà. Départ de V. Je suis seule. Café sur la place.

—Je peux en boire un avec vous?

—Non, ai-je répondu. Je n’ai pas envie de parler. Je lis. La dame a fait un peu une drôle de tête. Je lui ai demandé de ne pas m’en vouloir. Le clan des veuves, merci. Puis la lecture du Monde et de mon livre La famille Aubrey c’est sacré. Je lis l’article de Dagen sur l’expo actuelle à la Maison Rouge. Ce biologiste Russe dont je ne mémorise pas le nom et qui a vécu en HP. Les oeuvres sont magnifiques de fraicheur, d’inattendu. Ca fait du bien.

Le spectacle de Johnny Vegas était très bien dans le genre été au village. On n’est pas restées longtemps. On a ri. C’était intéressant côté public. Un sosie est toujours quelque chose qui met mal à l’aise et qui fascine. Quel drôle de truc d’être un autre. Le devient-on parce qu’on a une réelle ressemblance, ou se fabrique t’on cette apparence parce que cela semble possible de se métamorphoser. Sais pas.

Tout ce que je ressens est bizarre. Je ne me sens pas si mal , avec des pics de tristesse, et un peu comme somnambule.V. a été d’une grande aide, tout en légéreté, comme si moi, je lui rendais service. Je l’ai emmenée hier à ND des Anges. C’était couvert mais splendide au loin les iles. Puis à nouveau le crocodile suspendu, le prieur en gris bleu qui passe par là. Les ex-votos. Comment ai-je pu grimper ça à vélo. Mystère.

Départ pour la piscine. Il faut que je reprenne cette discipline de sport. Pour mon bien être, pour me fatiguer et dormir. Cette nuit a été agitée. Les autres défunts rappliquent . Mon père , ma mère. C’est drôle. Sans doute une sorte de solidarité de fantômes.

Mon nouveau chien invisible mais Blanc-Neige s’appelle Wifi. Ca fait beaucoup rire les enfants ce chien qu’on ne voit pas. Un peu comme les chevaux du livre. Ils le caressent, lui disent donnent la patte, fait la belle, fait la marmotte.Ils l’enjambent quand il est dans le passage. Là je les entends au loin, piailler  dans l’eau d’un petit bassin qui les enchante comme ne le ferait peut-être pas une grande piscine.

Seule dans l’eau à la piscine municipale. 1000m. Palmes.

Tout gris orageux. Eclairs. Lourd. Je ne vois pas grand-chose dans l’atelier.

Eteindre l’ordi.

Maintenant.

Le numero de Depardieu

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Il y a eu  des choses inconcevables , inconcevables à faire rire. La dernière étant celle d’hier. J’envoie une photo  de l’atelier à X. On y voit  deux toiles blanches: Une agrafée et l’autre au sol. La réponse est:

—Cette photo est troublante.

Je réponds: Pourquoi?

Attention/ Attention….

—”Parce qu’on dirait un linceul »…

Elle est pas belle celle-là???? Merci les amis de me maintenir la tête hors de l’eau.

Oh putain. V. éclate de rire en voyant ma mine défaite , assommée que je suis.

Il y a eu d’autres exemples du genre.

 J.L est un vieil ami de R. mais on l’évite depuis pas mal de temps. Il est devenu mytho et pénible.Il va faire un film, il a les producteurs…

Le lendemain de la cérémonie, le telephone sonne.J’entends:

—Qui est a l’appareil?

Je réponds, jean-Louis c’est moi , Helene bien sur. Apres une phrase où il évoque ma peinture il me dit:

—Aurais tu la gentillesse de me donner le numéro de Depardieu.

Je laisse un temps de silence ( temps nécessaire pour que tous les nuages les plus noirs de ma colère se rassemblent en une boule agressive, criminelle, mauvaise, toxique etc… )

—Tu ne me demandes pas comment je vais? Tu ne me demandes pas si je suis triste. Tu ne dis rien d’hier? Je t’ai aperçu… Ca ne t’intéresse pas?

Quant à Depardieu, j’ai deux réponses. 1/ Je n’ai pas le numéro donc je ne te le donne pas. 2/ Je l’ai, ce qui est le cas, et je ne te le donne pas.

Maintenant je vais raccrocher et tu vas remballer ton indélicatesse. C’est dommage.

J’ai raccroché. Il avait déjà , m’a t’on dit appelé le matin.

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Ce matin Juliette la doyenne est passée à petits pas avec sa canne.

—Ca va Juliette?

Elle ne s’arrête pas et répond:

— Eh Oue… Quand ça va pas on pousse un peu , et comme ça ça va toujours. Ben oué.

Il faut entendre ceci avec l’accent adéquat.

Entendre ça c’est comprendre que c’est elle qui a raison. Même si parfois.

Premier marché du Jeudi sans…

Hum…

J’évite la boulangère, m’encadre l’ancien boucher et son oxygène qui me raconte son cancer-Merci-Condoléances. Parle avec ??, qui me dit:

—Ca m’a fait un coup d’électricité dans le corps quand j’ai lu ça dans le journal.

La saute-brega ou bruga???

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Juliette, la doyenne du Repenti

Juliette est une Saute-brega , c’est à dire qu’elle n’est pas d’ici mais du village Les Mayons. C’est très loin, au moins à 10 km dans le massif.  Les natifs des Mayons sont grands et sautent avec leurs longues jambes par dessus les bruyères. Je ne sais pas si c’est l’air des Maures qui conserve mais elle marche vite, lit toute la journée et est assez insolente. On rit en la regardant aller et venir. C’est incroyable une telle silhouette pour nous Parisiens.

Hier la mer. C’est bon de nager. Ca vide ma tête vide.

Un verre sur la place de Gonfaron qui n’a plus le même attrait. En rentrant on est coincés entre des camion d’un petit cirque qui va aux Mayons. On roule au pas. Les vignes sont magnifiques et ici on ne risque pas de trouver un touriste. Zero piscine sauf la municipale qui est déserte comme chaque année entre midi et deux.

J’ai recommencé à travailler sans grand entrain je dois dire.

J’ai commencé la famille Aubrey qui est une écriture délicieuse. Merci A.

Nombreux messages auxquels je ne réponds pas. Pas envie de parler. On verra après. On me reproche gentiment de ne pas donner de nouvelles. C’est vrai. Mais c’est réconfortant ces petits signes même si je ne réagis pas. C’est en fin de journée que j’ai le blues. Un livre et ça passe un peu.

Evidemment même si je ne fais pas une tête d’enterrement, je ne suis pas spécialement joyeuse. Les gosses doivent sentir ma disponibilité moindre.

Piscine avec les petits. M. me dit que cette photo lui fait penser à notre grand-mère. Effectivement sauf qu’elle elle ne mettait pas de foulard mais une feuille de rhubarbe pour se protéger du soleil.Elle avait elle aussi un accent à couper au couteau.

Je retrouve un bout de video: Roger en train de rire avec Belmondo et ça me fait plaisir. Marielle arrive vers la fin. C’est très court, très joyeux.

20 jours sans se voir.Putain de cadeau d’anniversaire que tu m’as fait !!!!

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