NUL!!!!!

Cinema à Saint Bonnet= On va voir ce qu’il y a….
Je savais bien que ce ne serait pas un Fritz lang et que ça allait encore être du genre France-Nunuche avec Almaric l’ingénu et c…
Ben oui mais pire.
Parties avant la fin.E. C et moi.
Nullissime le film Bancs publics de Bruno Podalydes.
Scandaleusement lamentable, laborieux, pouac…
Pauvres acteurs et quelle affiche.
Michael Lonsdale… bien loin de “Detruire dit-elle”…!!!! Michel Aumont…
Nicole Garcia est toujours rare même dans ce bourbier..
Le diner-bordel tout mélangé, épinards chauds et pizza froide et fromage blanc, avec C. m’a détendue mais j’avais envie de tout casser en sortant…
Incapable même d’en parler et de boire un verre après ( à condition de trouver un bistrot ouvert )
Gachis de production, poncifs, gags éculés lourds. De la vulgarité qui est masquée sous un soi disant esprit. Les Chtis à côté ont la finesse d’une analyse anthropologique.
Je Hais ce film, son contentement. On rit entre nous de nos bonnes idées.
Mais “chi se ne frega”????!!!!!! Alors n’en parlons plus jamais jamais.
Et qui a commencé les 650 livres de la rentrée.
Hop direction Saint-Etienne. C. repart.

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Ininteressant

Hier marche de 4 heures . Supeyres et lac des Pradeaux.
Passage chez Jane.
Nous buvons un verre au retour à la Pd’A. La ville est déserte, la place silencieuse. Je lis à une table, C.écrit à une autre.
Ah voici que Samuel accompagne maintenant Nostradamus. Oh oh, chez la Duchesse de Berry.
J’aime vraiment les ogres de Dumas.
Restautant. Bonne volonté du chef mais pas terrible ( sauce, trop copieux, dessert glups-la tarte au citron est fabriquée je ne sais où.
bref.
Pour la 100eme fois “Rebecca”.
Photos maintenant mais c’est difficile de renouveler le “procédé”. Hum/
Mal dormi. Agité.
Hier qui parlait du Peyotl: Carlos Fuentes?Des chamans…
Vital est seul au château de M.mais il sait absolument tout ce qui se passe alentour.
Il nous montre la trajectoire de la foudre qui l’a aveuglé.

En passant

je crois qu’un des tableaux que je préfère est le combat des Centaures et des lapithes de Piero di Cosimo.
Piero di Cosimo peut être un des peintres que j’aime le plus.
Hier VTT pendant deux heures. Je me suis un peu habituée à la route et par ici, les chemins c’est une toute autre affaire.
Arrivée à S.A puis R et C me rejoignent.
Nous partons au Droubliei et chantons dans la voitures ” Nous mettrons le grill sur le feu, et sur le grill les -es cotelettes… de Offenbach
C. m’a montré sa Princesse au Petit pois.
Elle passe des moments à La Porte d’A., à je ne sais quoi faire: Regarder, noter, écouter. Elle est très à l’affût. Ca sent le film qui se construit doucement.
J’avais gardé plein de SMS drôles d’elle. Commencé à en recopier certains.
Dans l’agacement de l’autre jour, ( loghorrées et passions, flots de paroles qui perdent tout sens et s’annulent, SMS en plusieurs tomes….) bref, j’ai tout effacé. Zut.
Je repense à ma soeur qui avait cette pratique du recouvrement des mots, de la rapidité excessive du flux..Ce qui la rendait dingue est qu’à ces torrents verbaux je ne répondais que par deux mots, ou par aucun mot, et que je parlais, si je parlais, très lentement.
En fait, on s’en aperçoit parfois selon une ou l’autre circonstance, mais peu parler est une posiition toujours plus forte. Mais on le savait déja…
Le lapin de M est drôlement bien et mon marquis qui le regarde passer très drôle. Je suis contente. Mais c’est incroyable le nombre de corrections, même infimes qu’il y a toujours.;
J’ai commencé, pour m’aérer de ce génial Dumas et du Trou de l’enfer, le bouquins de Garouste. Mais je ne suis pas certaine d’être très intéressée.
R. cherche comme un fou son billet de train, tout comme il le fit hier.
Cette nuit rêves. Changement de chambre pour essayer de dormir.
Hop, café et à la gare. Trouver le bi-i-llet

Trop de Vert

Même si je travaille chaque jour, le Vert commence à me lasser!!!!.
On se dit ça les jours de pluie, comme aujourd’hui.
Comme nous n’irons pas au Repenti terminer en beauté, Camille qui devait nous y accompagner est arrivée hier sans prévenir.
Je vois que R. a hâte de travailler,
C. aussi. A l’instant nous partons repérer au Chateau de Marandière pour les plans qui manquent à la princesse au petit pois.
Moi je suis assez inquiète sans en connaître la vraie raison.
Il va falloir chercher un appartement en rentrant, ça me barbe.
Donc encore cette semaine et le fils de R. qui viendra.
Puis retour et c’est très bien.
Mais j’ai travaillé beaucoup.
par contre le sport… pas terrible

Bal du 15 aout

C’était incroyable ce temps chaud. Les grandes tables, l’orchestre latino. Combien de personnes dur les bancs? 200?
Combien de personnes qui dansaient sur les tables? 3:
MT, E et moi, bien entendu. Etoiles feu d’artifice et bal des anciens. Le mot n’est pas trop fort. Je suis chaque fois sidérée par ce spectacle ( quand je ne danse pas le Pied-brisé ) .
Les couples incroyables, leur âge ( on dirait que si l’un se détache de l’autre, ils tombent, ils meurent. Les hommes en costume pas cette chaleur, le regard fixe, on ne rit pas. Un peu pour le quadrille, passer sous le pont, repasser sous le pont.
Nous avons terminé la soirée avec MT, regardant les étoiles dans le jardin.
Le trou de l’enfer/Alexandre Dumas.
RAS. Photo toujours tous les jours de 9h a 12h30
demain vélo.

Fantômette

Trop occupée à travailler dans le local que m’a prêté D.G; 200 m2 d’un côté, clean et blanc, 200m2 de l’autre ou je range mes affaires. C’est trop bien.
Hier Col des Supeyres, facile, déjeuner au Coq Noir.
Temps génial.
Demain le marché. ce soir, maison vide, personne.

I ultimi giorni

Quand c’est la fin, je n’y pense plus maintenant. Avant ça me rendait malade: “Plus que, plus que…”, et hop on était dans la voiture
Je ne veux pas y penser.
Et puis Septembre sera vite là avec Franck et sans doute Camille qui a la baraka et passe première assistante sur un court dont la première tombe malade..
Le Repenti c’est toujours sacré. On y est heureux. Avec les amis choisis, avec La famille Feles, les petits de M et X, vifs et malins. E. est une institution, J aussi à sa manière. Enfin, c’est vraiment l’endroit dont on rêve toute l’année: Une petite maison, un petit hameau, une petite terrasse avec deux chaises longues d’il y a cent ans
.Pas d’éclats, pas de bagarres. Des rires, des soupirs de chaleur, des grognements d’aise quand la température baisse…
Trop bien.

Zorro

a disparu de l’article “le monde de Noa Zorro”. je le remettrai à Paris. Ici internet c’est trop la guerre.
Tom m’annonce que l’on est dans l’express en page 20 à Orsay.
Photos aujourd’hui encore.Pas facile de ne pas se répéter. D. va me prêter un endroit à Saint-BO; La chambre froide où il range ses plants de sapins. Ou un appartement. Il y a aussi la salle des fêtes qui peut être bien.
R. à paris. Je crois que le film ne reprendra pas….
Ce soir encore pain grillé+ huile d’olive+lamelles de truffes.
E. et F. ont lavé la voiture.

Du chocolat sur le maillot jaune

Arrivée
Vue la tête que j’ai  à l’arrivée, je préfère la couper et garder la coupe remise par E.
Elle a déjà servi, mais ce n’est pas grave.
Après 55 km , deux barres de céréales, un biscuit aux figues et un litre d’eau, j’arrive en miettes, comme le reste de mes provisions qui ont collé sur l’appareil photo.
Repenti, route de Sainte Maxime par Plan de la Tour. Village très beau et sans tourisme de La Murre, puis arrivée à La Garde-Freinet, déja ça montait.
Le pire est devant moi, la route de Crêtes Marc Robert monte sans fin, une splendeur, route défoncée, personne . Ca commence à cogner dur, et je mouline. Piste de descente sur les Mayons, horreur pleine de pierres et vibrations dans les bras, + trouille sans casque.
J’y vais à petite roue, c’est pitoyable mais ça passe,
Je fais comme je peux pour éviter les pierres pointues qu’on voit mal entre ombre et lumière.
Mange comme 5. Puis sieste

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Après la montée la descente

Et après la descente une montée.
J’ai les jambes en forme de danone après la promenade d’hier.Départ 8h. retour 12h30. J’ai cru ne pas pouvoir rentrer. C’est simple, je n’avais mal nul part mais les jambes ne m’obéissaient plus. Et à midi, en ce moment dans le Var, il s’agit de ne pas traîner sur les pistes. J’étais de mauvais poil, avec une envie de jeter la vélo au loin.
L’horreur ( enfin…).J’ai bu le Coca d’Emilio avec la boite et l’après midi,après une copieuse assiette de pâtes comme aurait sans doute fait Contador, je suis allée “lire”, c’est à dire que j’ai plongé pendant deux heures au moins.
Aujourd’hui vélo jusqu’à Gonfaron,jour de marché et honte de moi-même ,je n’avançais pas.
Mais c’était absolument magnifique, ces montagnes qui séparent de la mer, les oliveraies, les eucalyptus, les chêne-liège et SaintTtropez que l’on voit de là-haut sur le golfe et sans les cons à l’arrière des bateaux.
Passage chez B. J’en ramène trois truffes. Une demi est mangée, une est dans le train avec R. pour C., le reste pour les jours à venir. Griller le pain, une goutte d’huile d’olive, du sel et des fine lamelles. Hum. C’est bon.
Photos comme chaque jour.
Aujourd’hui chaleur terrible ici dans les vignes.
Toulon gare et retour. Bavardages délicieux du hameau. Un verre de vin après la cure sans aucun alcool ( et comme on se sent mieux… mais comme le vin est bon…)
Un peu de France-Cul, il y avait longtemps. Pascal Quignard.Prejo… Et une fille compositeur au secours. Une somme de platitudes ( je ne parle pas de Quignard ) enfin, assez ennuyeux. mieux vaut un bel et fort âne d’Apulée, plutôt que ces platitudes quant à l’Antiquité, aux mythes aux contes…
Demain, photos et piscine. Pas de vélo. F. ira seul. Pas le courage après ces excès.
Samedi, lapin et polenta. La bête se prélasse dans la marinade.

Notre Dame de Anges

J’avais quand même une peu d’appréhension. La dernière fois, il y a au moins 5 ans c’était pour essayer mon vélo  de course neuf.
Je me disais ce matin et dès hier soir, il y a au moins cinq ans et en 5 ans des bouts de muscles ont dû s’effilocher; Alors que le dénivelé du Baracuchet est plus important.
Bref…. Si l’on n’y croit pas, on y croit pas. 2 barres de céréales, de l’eau et deux biscuits, et hop je retrouve F. devant chez Emilio.
Il a un VTT qui n’arrive pas du rayon vacances en promo de Decathlon, et pire il est tout fin et très musclé.
Un léger qui grimpe, me suis-je dit. Hum…
Maintenant que tout est fini, que je suis arrivée fièrement sur la place de Gonfaron, je suis contente de moi. Je l’ai fait, à mon rythme comme on dit, avec le dérailleur qui déraillait sur le petit plateau. Avec F. qui m’attendait en haut comme Droopy.
Si j’étais grossière, ce qui n’est pas mon cas, mes amis le savent bien, je dirais que j’en ai chié.
Surtout au début. Ca monte tout de suite. Et puis aussi à la fin , parce que ça monte raide et un peu au milieu car il y a des épingles à cheveux.
Mais c’est vraiment magnifique, et la récompense en haut, enfin presque en haut , c’est de découvrir de l’autre côté des Maures la mer et les îles Porqueroles etc, de les découvrir comme “terra incognita”, alors que….
Il y a un peu de brume, quatre gouttes de pluie, et l’on ne voit aucun bateau au loin. Il doit y avoir des vagues. La mer cette année est bizarre, plutôt forte parfois.
Voilà. Redescente délicieuse et rapide vers Pignans, route, place, ombre , le marché et une orange pressée puis un café allongé offerts par V. “pour me récompenser”.
Demain une autre promenade.
J’ai emprunté le vélo de J. mais c’est un peu hybride ces VTC, parfait pour Paris ou je ne sais quelle terre un peu plate, mais trop léger pour les pistes surtout en descente.
Dos de rascasse et bergerie ensuite.
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Redemarrer

Le 22 juil. 09 à 02:36, AMR a écrit :
Encore a Repanti??? je meurs d’envie de parler avec toi sur tes photos, et de regarder d’autres, elles sont PODEROSAS, reviens vite!!!

OUI, je suis encore au Repenti et après avoir réussi à NE RIEN FAIRE pendant 10 jours je m’y remets aujourd’hui.
C’est dur . Car finalement NE RIEN FAIRE est la chose délicieuse.
Commencer un livre et s’endormir, rester au soleil en regardant les bateaux au loin, grignoter un morceau de fougasse aux olives en lisant distraitement les journaux sur la place du village, guetter le mûrissement des pêches dans le grand plat blanc…Oublier ce que sont les chaussures.
Rire avec U. et Y et R.
J’ai terminé il y a un petit moment les “Métamorphoses d’Apulée” en Italien-mais je te l’avais dit? et je vais commencer “Della Magia”. Quelques Simenon, Plutarque -“Sur les oracles de la Pythie- et Alexandre Dumas qui se lit comme un thé glacé.
Le rêve de l’immense horloge à eau, en bois précieux (?) et des souterrains, cette nuit le grand truc métallique ( un projecteur ancien?) que je portais à bout de bras, des photos sur un papier peint , plutôt SOUS un papier peint…
J’ai ressorti le texte sur Nicole, enlevé toutes les images et vais le corriger.
Maintenant je file à mon atelier-ruine pour reprendre ma place et ainsi déclarer aux hirondelles que je redeviens maître des lieux.
Le hameau ne change pas.
Emilio m’a apporté des haricots verts!
Bzz

Le chat, l'huissier et le squelette

Le concours de sosies d’Hemingway
Michael Jackson , les cheveux en feu danse
Sur la plage une femme avec autour de la bouche de l’écran total: on dirait une photo en Noir et blanc de Al Johnson sur laquelle on aurait fait un Pomme I
Une énorme tarte tropézienne
La monopalme
Les toreros morts
Banier et les sous.
Pauline de Alexandre Dumas: Chateaux, souterrains et poisons
Le coq
3 ventilateurs
L’horreur de Saint-Tropez, des grands bouquets ridicules à l’arrière des bateaux-palais des congrès, des Bentley rouge vif avec chauffeur, des godiches, des fils à papa avec col de Fred perry relevé, Ralph Lauren en veux tu en voilà, frotter le pont, astiquer. Eclats d’accueil des invités, cigares.Affligeant et triste
U. lit la Recherche
Y. demain.
Dumas: Les mille et un fantômes
“Vous savez un de ces romans interminables comme j’en écris, et dans les quels je fais entrer tout un siècle….”
Confiture de coings de Madame Feles
R. chantonne
Portez la lettre à Metella…
Corrections du texte Fellini

Quand même les gens sont bêtes

_ 3 kilos…
_ 3?
Oui oui. 3 trois kilos cent , comme ça. C’est incoyable.Mais je les ai reperdu.
_ un diurétique?
_Non
_ Mais quand même. Je n’avais pas mangé grand chose. Le midi j’avais, écoutez bien, j’avais mangé une petite boite de sardines à l’huile, une merguez -une seule-salade ,un peu de fromage. Point. ..Non une banane aussi.Enfin une banane…. ( il ne parle pas du pain).
Le soir deux tranches de jambon, une salade.
Si on prend 3 kilos par jour en ne mangeant presque rien ça incite à se goinfrer.
C’est décourageant.

Mon beau château

C’est drôle et affreux en même temps le devenir de chacun. Un exemple, la pharmacienne ( collègue on s’en souviendra peut-être du sosie d’ Oscar Wilde ), et bien la pharmacienne de G. a cette année la bouche à peine tordue. Alors comme ça on peut avec les années se tordre. C’est bien ce qui est terrible. On est droit puis hop ( un hop assez lent) on est tordu. Ces pensées ne sont pas si philosophiques, je l’admet que les pensées de Sollers dans le dernier Journal du Dimanche.
Drôle je dois dire. Ca s’appelle Casino royal.
Le château de Kafka. Bon. Est il ridicule de dire que ( j’écris tout petit) de dire que ça me barbe. J’en suis à la page 120. Ce n’est pas une relecture. Mais je ne sais pas, c’est le système , c’est cette réalité magique qui me gênent. J’y vois une forme, et une pensée qui obeit à cette forme. Bon, je vais insister un peu, et continuer ma promende à contre-coeur dans l’administration, le pouvoir, l’absurdité.
Est-on, c’est ma question obligé d’aimer le Château de Kafka. En conséquence, je l’avoue la queue basse et la truffe posée sur mes pattes, je l’avoue, j’ai ressorti l’Ile mystérieuse. Pas d’arpenteur, pas de Frieda, pas de maire.
Pas de neige.
J’ai acheté une boule à thé neuve et un balai neuf.
La radio /un peu d’attente.

systeme D loin du Lubéron

Ci-dessous
La boule à thé astucieusement  réparée par mes soins avec un fil électrique et qui évite qu’on ne se brûle les doigts en la retirant car la chaîne  est cassée depuis mille ans
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L’antenne de la radio remplacée par un truc à brochettes metallique
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R. va hurler et me dire qu’il ne veut pas “de vieilles merdes”!!!!
J’attends avec impatience!!!
Sans image
Les deux trucs du parasol refixés avec deux gracieux boulons ( sortis d’une réserve spéciale car il manque toujours DEUX bouons au parasol.
Hop Lundi ;
_une boule à thé
_une radio
_un parasol!!!!

le repentititititititititititit

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Viviers Avant le départ Encore et encore Le Repenti… Je ne parle que pour moi bien sûr, au moment même où la pluie venant de cesser on entend déjà dehors quelques voix qui commentent, des crissements sous des chaussures de jardin, et le portillon métallique qui mène à la terrasse Feles, se rabattre. La pluie? Oui. Un orage avec un ciel bleu.

Arrivée hier après avoir déposé R; à la gare de Saint-Etienne. Un sandwich aussi mauvais que la fois dernière ( cette fois ci un serrano parmesan) trop fort en parmesan chimique. Flassans, à droite, camionnette immatriculée Italie, ne met pas son clignotant vers la gauche au moment où j’allais doubler. Ouf. le chargement de liège, fraîchement ôté des troncs est allé où il devait aller. Je n’ai pas la clé de la maison

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La voisine sort. Puis la doyenne, puis Juliette et son gant de laine bleu à la main droite qui lui donne beaucoup d’allure avec sa canne. Depuis deux ans, date à laquelle elle était tombée devant la maison – pompiers et hospitalisation…) elle n’a jamais été si en forme. C’est drôle ici. l’Auvergne est étrange aussi. Rien à voir. Les “petits” 3 et 5 ans prévenus de mon arrivée crient et se cachent. M. apparaît enceinte jusqu’aux yeux. Le troisième. puis “Salut Jacques, salut Emilio”… Puis allons à la bergerie, avec les gosses. Hirondelles comme à chaque fois; On ramasse ce tissu. Oh une tortue. Minuscule. Elles sont protégées, pas touche. Non, on ne l’emporte pas. On l’emporte un peu, on embrasse ce truc vraiment préhistorique qui sort la tête. Quelqu’un a essayé d’entrer, cassé le volet. Il faudrait faire quelque chose…; Mais pour quoi ça fait des marges??? Verre chez Emilio. On appelle C. Merde Ra. est à l’hosto. Ne se nourrissait plus qu’au rosé. Tombait. Hum. Sa fille est venus ranger la maison. Il parait que c’était une horreur. Pas de mal à imaginer cela. Quelle tristesse. Bou….

— E. “ne sait plus où tourner sa bosse

Passage de Jacques qui parle de “calibre” comme d’hab. il a une vieille nostalgie de n’avoir pas été un mafieu. Demain, je vais à la mer, après je range. A l’Escalet, deux méduses molles et roses m’attendaient dans une fissure. c’est vraiment magnifique. Du monde, me dis-je car on n’est même pas fin juin. Au retour je me trompe et me retrouve sur la route de Saint Trop avec ses Mini- Moke à la con. Embouteillages . L’horreur. Passe à Sainte Maxime. L’horreur. Reprends l’autoroute jusqu’à Vidauban. L’horreur. Le Repenti : Ouf. Bon. plus de batterie de portable et pas de chargeur. Lit à la plage:” Cecile est morte” de Simenon.

Les livres ont des mises en plis automatiques avec le soleil. Bon. Manger quelque chose.

Hoho Jean Daive

Ce que le ton est sentencieux de part et d’autre.
Parler de peinture … On a l’impression de cabotins qui parlent de leur tournée de province.
Peintfraiche1
En parlant de cela, me revient à l’esprit ma visite au cours de Jean jacques Delbau ( il a joué dans des fritz lang)…. Petit cours que J.W lui avait créé à Nice. C’était quelque chose. Il donnait quelques indications puis racontait “ses tournées”
avec une voix ex-comédie Française
—Ah, mes amis, il y avait là des pâââââââtés, des terrines, un souper succulent. Nous sortions de scène …..blablabla.
Peintfraiche2
rajout:
“Les poèmes de Jean Daive forment un monde troué, celui de la page blanche que des signes d’encre noire viennent hachurer. Le corps de l’écriture y est mutilé d’espaces manquants, et dans cette nouvelle configuration du vers poétique ……”
Ce n’est pas beau ça?
Je ne dis même pas d’où ça vient , ça rendra service à l’auteur de l’article

C'EST L'ÉTÉ C'EST L'HIVER

C’EST L’ÉTÉ C’EST L’HIVER
C’est fait. Je me suis lancée jusqu’au Supeyres. C’est du jas du Mas jusqu’en haut que c’est un peu pénible. An col il faisait froid. Du vent. J’ai attendu R. perchée sur une borne en observant au loin les vaches perchées.
Je me suis rendue compte que nous nous étions mal compris. Suis redescendue et l’ai effectivement trouvé 5 km plus bas. Un thé bien chaud , “Aux Gentianes ” et une cr^pe délicieuse.
Puis redescente vers Ambert, dans les bois. C’est très beau.
Nous arrivons près de l’église. Une harmonie. J’adore ça. D’ailleurs j’aimerais bien faire partie d’une fanfare: trombone à coulisses.
R. est au tel avec C.devenue pour un clip (pour le défilé Saint-Laurent ). Elles est toute fière d’être assistante , de faire des “confos”, bref. A. passe faire une voix et c’est J. qui joue.
Donc on regardait l’harmonie frigorifiée. Les plus héroïques avaient gardé leurs chemises blanches . Il y avait des couacs, ce n’était pas Boulez qui dirigeait “Pearl harbour”, mais tout le monde , de 7 à 77 ans y était, y croyait. Le public recroquevillé, un petit blond qui fait l’imbécile en tirant l’oreille de son voisin un peu attentif,
Un petit gros joue du trombone. Fataliste.
Plus tard on le retrouve. c’est fini. Il traverse sur un passage piétons.
Ysé me fait rire avec son carton d’invitation qui protège “le dernier nougat”.D’ailleurs, j’ai toujours détesté le nougat. Quand j’étais enfant, il avait été décrété que j’étais allergique aux fruits rouges et au chocolat.
—Ca gratte…
—Ne commence pas. plus tu grattes, plus…
—Tu n’as pas mangé de chocolat….
Bon, c’était donc l’époque où l’on disait que le chocolat “grattait”.
Alors pour Pâques, un joli cadeau m’attendait lorsque nous allions voir ma tante. Un boite avec un noeud et à l’intérieur, dans une horrible coque en plastique transparent, un oeuf…. en Nougat. Je n’ai même pas envie d’en parler, ni de lui, ni du ruban qu’on glisse et re-glisse entre les doigts.
J’ai bien l’impression , donc, que le budget nougat à Biarritz a été sévère pour C. et Y.
Voilà du soleil. Je vais aller courir.
Ne lis pas.
descente Jeudi au repenti.
je vais m’installer, puis remonter le 3.

Libé

En fait le fête de la Musique c’est ce soir.
Dans libé il y a une belle photo de Mick Jagger et aussi de Wharol

"Voici le sabre de mon pè-è-re , tu peux le mettre à ton côté"

Et à nouveau un déguisement de torrent et un refuge improvisé. Seul, R. persiste à dire qu’il fait beau. Dac.
Ce matin le marché du Vendredi et ses monstres, ses blouses, ses bleus du Dimanche, ses casquettes.
“Bébé Rose” une grosse dame ( tiens pas si grosse )qui vit à La Chapelle était… en bleu pâle.
Damned…
Damned surtout l’Iran.
Damned aussi les boites qui demandent aux ouvriers de “faire des sacrifices”, de travailler un mois gratuit, ou pire d’être moins payé ou de partir.
C’est vraiment horrible cette mentalité.Les types n’ont pas le choix: Mieux vaut peu que pas.
Survole l’article sur Daniel Cordier.
Repense à Poutine qui , visitant l’expo d’un peintre assez âgé, lui demande d’agrandir le sabre. Le billet dit que l’artiste en une courbette gracieuse promet de s’exécuter!
Ce soir fête de la Musique. Je crois que nous y feront un saut dans cette grisaille, mais pas certain car ce sera sinistre.
Dans un abri bus en rase campagne: “Demain, un roy” écrit avec un gros pinceau noir.
France Carnival 1875

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