Des Mains, des mains

orlac5.png

201204031200.jpg

C’est quand même pénible.

A nouveau tout a disparu de ce que je venais d’écrire.

Ne reste que ce carton des mains d’Orlac.

J’y disais ma satisfaction d’apprendre à qui appartenaient les mains que j’avais postées .

Un mail de G.A m’apprend qu’il s’agit de Bronzino.

img-3.jpg

Le tableau est magnifique.

En cherchant d’avantage je trouve un dossier intéressant sur quatre peinture du même Bronzino, un ensemble où apparaissent si on regarde bien des grotesques.

Quatre portraits peints par Bronzino entre 1530 et 1555 sont ici analysés afin de dégager quelques caractéristiques de l’ironie picturale.

Souvent classées par les historiens dans les registres soit comique, soit sérieux, ces peintures n’ont jamais été appréhendées dans leur polyphonie ironique.

Or, des grotesques qui ornent chacun des portraits, se dégagent, par leur personnalisation adaptée à chaque modèle, plusieurs sens opposés et néanmoins conjointement présents.

En s’appuyant sur certains acquis linguistiques, tout en préservant les spécificités visuelles de l’image, cet article tente, dans un premier temps, de décrire le mécanisme de l’ironie picturale.

Il s’intéresse dans un deuxième temps aux conditions sociales, historiques et biographiques qui ont permis la production de telles œuvres dans la Florence renaissante.


img-1.jpg detail.jpg

img-2.jpg deatil.jpg detail2.jpg

img-4.jpg detail3.jpg

SANS POISSON

Promenade dans Paris, et un thé rue Monge avec un fond sonore portugais.

A l’intérieur ça danse. C’est comme un bal de campagne.

On a regardé passer les gens, ce qui est l’exercice que je préfère…./…

Curieusement la population est assez mélangée. Bien plus que dans notre quartier.

Je regarde Omar m’a tuer sans le finir car je vais être trop en retard puis file rue Lafayette à vélo.

Diner chez G.et A

…./…

Retour vélo et bouffée de Ventoline pour effacer le souvenir du chien noir malade avec des attelles aux pattes.

promenade sur ARAGO

chevalier.png
Je me réveille assez mal. J’étais à Berlin et D et D tenaient un bar. Un groupe d’artistes Français arrive pour une exposition et j eme demande comment je vais m’échapper. Je cherche désespérément le titre d’un livre. Je décris ce livre mais à la librairie de l’opéra ils me proposent tout sauf ce que je cherche. La fille me dit: C’est le viculus énigmaticus?—Oui c’est cela…( VICULUS, I, m 1 siècle avant J.C.CICERO (Cicéron) bourgade n. f : village aux habitations dispersées/ petit bourg )
Ficopomatus enigmaticus feeds on suspended detritus and phytoplankton with its crown of ciliated gill plumes, which it extrudes from its tube opening.
Bon. Puis qu’il en est ainsi… J.G traverse lui aussi le rêve. Il y a un film sur lui et il ne veut pas le regarder dans cette grande salle de cinéma.

Hugo

photo 2.JPG

Donc je ne sais pas pourquoi tout a disparu alors que je parlais et citais «le promontoire du songe».Je me demandais pourquoi soudainement j’avais en tête une rue en pente de Beauvais, quartier Voisinlieu- apriori rien à voir avec Victor Hugo- juste à côté de la Manufacture de la tapisserie.

Puis une autre phrase du promontoire et je me retrouvais sur un banc, aux premiers rayons du soleil près du plan d’eau à côté d’elle.Toute menue dans son manteau gris et bien protégée par un bonnet elle mangeait avec joie une glace.

Je l’accompagnais et me moquais d’elle. On était contentes.Elle, la soeur de ma mère et moi, comme autrefois lorsque c’était elle qui mettait mon manteau, elle qui m’achetait une glace et prenait garde à ce que je ne me tâche pas.

Puis je l’avais ramenée chez elle, aidée à enlever son manteau et a enfiler ses chaussons.Elle était contente. Me reste d’elle sa voix et quelques moments filmés avec la caméra où le téléphone.On est loin du noir et de la lune

photo 5.JPG

Ci-dessus un brûle parfum bizarre, comme un casque de guerre, aussi laid que beau et offert par Alexandre Dumas

Ce samedi il fait gris et mélancolique. Je sors et roule vers la Place des Vosges. J’ai froid malgré le bonnet. Hier c’était l’été.Plus tard dans l’après-midi, je serai contente de récupérer mon manteau laissé à la Galerie pour cause de «trop chaud»

L’exposition à la maison de Victor Hugo, les arcs en ciel du noir, conçue par Annie Lebrun est magnifique. Nous avons tout d’abord visité les appartements. Le salon chinois est une merveille et aussi dans la pièce précédente un miroir de Venise gravé ou peint, je ne saurais dire et dois chercher à ce sujet.

Les tentures avec papillons, les meubles si particuliers conçus par Victor lui-même et son ébéniste, le lustre aux bobines de fil…


Parfois dans les musées j’ai l’impression que je ne retiens rien des images, que je ne les vois pas même. C’est très désagréable. Comme si je n’avais plus de neurones disponibles pour capturer la réalité. Déjeuner avec V.

SMS de G qui est à Paris et me demande si je veux aller à la Tartine. Il suffisait de me le dire avant. Le soir je ne suis pas libre non plus. Impression de servir de pis-aller ou d’accompagnatrice. Je ne veux pas de ces relations. J’ai proposé un thé avant le départ du train, mais ça ne va pas.

Tant pis.




Promontoires

En revanche, lisant ce soir ton blog : INCROYABLE !!! TU N’ES JAMAIS ALLEE A LA MAISON DE VICTOR-HUGO ??? CELLE DE LA PLACE DES VOSGES ?”

Eh bien non, je n’y suis jamais allée!
Zut. Tout ce que j’ai écrit sur hier ( Arg, concert, lecture du promontoire du Songe… Pffft plus rien)
Tanpis
victor Hugo.jpg

Plaisir du matin, courtisan de l’après-midi

poussin.jpg

J’ai ouvert la boite, y voyant une enveloppe blanche. Ce devait être ma “leçon de peinture”.

J’étais tout étonnée de trouver une enveloppe pourrait-on dire calligraphiée.

Oui, tant de soin porté à l’écriture de l’adresse m’a vraiment étonnée.

Et puis les 6 timbres collés avec attention:

Des portraits de femme: La souriante de madame Vigiée-Lebrun, la pudique et fière jeune fille aux anglaises de Hippolyte … ( haie mes lunettes), la pensive du Titien, ( elle pense aux astres) , la pensive de Gauguin ( elle pense à l’homme d’hier soir)…

Tout cela vient d’Audierne et je pense à notre ami BT, mort dans le train qui le ramenait à Paris.

Salon du dessin.

Cette entrée par la pyramide est insoutenable.

Cette galerie marchande plus que bête. Je comprends que les gens ne distinguent pas le passage du commerce au Louvre -musée.

Je comprends qu’ils continuent à consommer, à parler fort.

Sandwich médiocre sur un banc des champs-Elysées.

Mais ce soleil … C’est magnifique.

Retrouve C à Art Paris. C’est lourd plein de trucs moches. De l’animal en marbre blanc surmonté d’un papillon, aux palmiers avec bananes, c’est surtout une compétition de mauvais gout. Et lorsque c’est bien, c’est tiré vers le bas par le reste.

Deux très belles petites peintures de Richard Long.

On rit beaucoup. Il faut s’amuser de tout cela ( le bal des monstres) sinon….

Passe chez Louis Carré, puis ouf, maison et thé fumé et M.A Charpentier

Il faut que je range.

LUNDI

Avant que les journaux ne partent à la poubelle, je m’assieds par terre avec les ciseaux et tourne les pages rapidement.

J’attends qu’une image me saute aux yeux. d’habitude il y en a davantage qui m’appellent.

Ce n’est pas que les événements manquent (menman…) mais à part treillis, voiles , cris, militaires, chine, courbes, pleurs, Raid ( écrit Raide sur le site de TF1 l’autre jour)… Donc à part toute cette actualité guerre-misère-religion-attentats-Dede la Saumure ,élections, mode….je découpe une image de Jane Fonda:

Elle a sous son bras doit un chien-chien, et tend de la main gauche un bâton sur lequel se tient un perroquet. Je pense à une sorte d’arche de Noé, un paradis. Des plantes grasses, des palmiers, l’éternelle jeunesse dans une robe à paillettes prune. Sourire sur dents parfaites, ciel bleu. Fontaine de Jouvence.

“A 74 ans je n’ai jamais eu une vie sexuelle aussi épanouie “, me confie-t-elle.

Elle devient plus grave en me disant qu’en 1972 elle s’est fait photographier , riant , assise sur un lance-missiles nord-Vietnamien….

A ce moment de confession le perroquet s’envole et se pose sur mon crâne et ça me gratte la tête puisque je n’ai pas de cheveux pour me protéger. Nous oublions Hanoi et rions à dents blanches déployées pour elle , à dents pour moi.

Autre image, une usine éclairée par des néons. Plutôt un atelier et un couloir. Au sol en noir, les grosses pommes Apple. De part et d’autre des ouvriers en blanc et l’eur tête est la même pomme noire.Je nesais plus le titre de l’article et j’ai tort en général de ne prendre que les photos qui decontextualisent. Mais peut-être le fais-je aussi pour cette raison. Pour ne pas savoir ce qu’on m’en dit , pour imaginer moi-même ce que j’en pense.

Je me dis: Ils manipulent des composants dangereux? Ils sont sous-payés car c’est de la sous-traitance?. Je ne sais pas. Et j’ai la flemme de rechercher l’article dans je ne sais quelle revue au fond du sac.

Apres la photo de deux femmes à Jérusalem.On dirait les Dupont-Dupond qui se promènenent discretos comme à leur habitude lorsqu’il mènent l’enquête.

On est cependant loin de Hergé. Ce n’est pas drôle du tout , du tout.

Du titre de la page que j’ai arrachée, il reste: Israel, ces juifs qui vo… imposer leur ch…

Ah ce sont des Haredim…

Puis autre photo, un portrait d’Annie Lebrun dont je n’ai rien lu. Impressionnant . Sur fond de papier pain ancien à papillons sur fond noir, et chimères sculptées; Sans doute la maison de Victor Hugo.

Quels sont les horaires de lacelle-ci où je ne suis jamais allée.

Autre curiosité, le magic circle. Je regarde sur le net là, cet anneau magique pas si magique et dernier cri, reliant des sites d’artistes.

Je trouve cela “in-navigable” et ça m’ennuie très rapidement. J’abandonne ma théorie des graphes!

Hier tennis laborieux au début et puis ça va.

Je laisse un message à E.E pour lui dire que l’on s’est couchés tard avec la dernière au théâtre…

Il fait un temps idéal. C’est vrai, j’ai envie de ne rien faire, commence à regarder Tree of life ( Je comprends bien pourquoi E. l’aime à ce point. ).

Moi je ne supporte pas. Je fais des efforts. Le film m’indispose physiquement dès le début. Un prêche. L’Amérique.

Puis j’abandonne, je le confesse, méduses, planètes, american way of life, éducation, plantes et prière, vie… J’abandonne les chants religieux.

Et je dis: Si on allait se promener?

En rentrant, Skype de AM. Elle m’annonce qu’elle vient en Janvier et je suis contente…

Phocion et l’euthanasie

J’avais sous le bras La Leçon de peinture du duc de Bourgogne et sortais du Metro Filles du Calvaire.

J’ai toujours aimé ce nom qui m’évoque en me glaçant un peu, un groupe femmes au visage absent, genou légèrement plié sous un grand capuchon.

Une image qui serait plutôt celle d’un monument aux morts de la guerre de 14 s’il s’agissait d’une sculpture et d’un scène peinte au XVII eme s’il s’agissait d’une peinture.

Et puisque nous sommes dans ce registre cela m’amuse toujours lorsque E. me dit:

“—Non Jeudi je ne peux pas je suis à la Tombe…”

Je lui rends parfois visite à la Tombe, dans son studio monacal.

Tombe-Issoire, mais toge quand même…. ( lapsus/ je veux dire: tombe quand-même )

poussin_funerailles_phocion_560.jpg

J’ai assisté à cette scène: Une sorte de manifestation devant le cirque d’hiver.

Pas tellement de monde, des banderoles et une sorte de gravité malgré la fanfare qui jouait “Ah lalala c’est magnifique.”

Je me suis approchée en traversant.

mamort small.jpg

Licorne perdue

JMM me signale une annonce qu’il a vue et qui dit qu’une récompense sera donnée à qui rendra la Licorne. Cela me réjouit . Je ne peux pas lire le texte qui est flou .

Pas fait grand chose. RV hier rue SAint-Martin avec C.A puis après avoir essayé trucs et machins, déjeuner au soleil. La salade Thai est très bonne et ses haricots verts ont bonne mine. je n’aime pas manger des haricots verts. Je ne sais absolument pas pourquoi. C’est délicieux mais non. C’est comme les fruits? c’est délicieux. Est lié ( pour les haricots) au supplice du jardin, la cueillette d’été et pui dans la cuisine “les éplucher”?

—Tu iras jouer après. Il y a d’abord les haricots…

Saloperie ces haricots vers , avec fils dans le cas du supplice le plus raffiné. Et on a tout essayé pour gagner du temps:

Les faire, un a un. Deux par deux. Couper le bout avec des ciseaux ( aux grands cris de ma tante) , avec un couteau ( tu vas te couper) .

Pour finalement revenir à la case départ et travailler “à l’ancienne” en acceptant cette fatalité.

Incoronazione di Poppea

Passage à la galerie pour retoucher le tableau remplacé. BHV. Et thé noir aux amandes délicieux. Blabla.

RV pour récupérer le vélo de C. chez T.

Une bière et blabla. Maison. Le frigidaire ne s’allume pas? J’écoute la porte comme si je consultais un malade. Les poumons? Je n’entends rien. Zut. Disjoncteur? , rallonge?

Bon. Ce matin il fait tout aussi sombre dedans mais le coeur a redémarré…. Il va claquer c’est certain. Mais pour le moment ça va.

Papelards. Ursaff . Avis amiable. J’appelle: Mais non vous ne devez rien…. N’importe quoi.

Je commence les leçons de peinture au duc de Bourgogne et y trouve des pages magnifiques quandd à l’éducation, le savoir, la pédanterie. Mais à vrai dire, mes picotages ( le prince Travesti, les écrits de Tacita Dean) ne sont que superficiels.

Je n’arrive pas à lire. Je coulais partir demain, mais non.

Ce sera pour avril au moment où on montrera le film là-bas.

 

Pire d’après Monteverdi

Essayer de ne rien faire.

Porter chez Loca le magnéto

Déjeuner avec E.

photo 1.JPG

Reprendre le vélo et passer dans une rue terrible qui longe la Santé.

Je m’arrête et fais une photo.

C’est impressionnant.

Je pédale , yeux en l’air comme si j’allais VOIR.

Voir la prison,voir quelqu’un, voir l’enfermement.

Il fait un temps magnifique.

PUIS.

Flâner au Luxembourg, somnoler et rire seule des ces personnes qui marchent avec des bâtons de ski.

Normalement c’est un sport mais là, comme tout ce qui est 7 ou 6 arrondissement, c’est du pipo.

Comme les cours de tennis au même endroit. De la frime.

Marivaux.

Puis envie de Louvre;

J’y vais…

Ceci est une merveille.

Mais…
photo 2.JPG

Blindé de monde. Horreur. Des enfants, des ados, des adultes qui ont leur iPhone ou appareil devant le nez et ne regardent rien.

Aller là où ils ne sont pas??? Est ce le sens d’une visite???

Voir ce qui n’intéresse personne. Mais tout le monde est intéressé par tout.

Je me réfugie dans l’histoire du Louvre.

Un gros Américain baille très fort.

photo 3.JPG

Vélo.

RV avec T.

Imprevu.

Des têtes à claques du 17…

Mèches et lunettes de soleil.

Bières . 1664

Extension Suite

Je ne donnerai pas le lien qui vous mènera à Pop’pea ( elle aime Néron et Rome brûle )

Au châtelet encore une merde, une affiche dégueulasse avec une guitare électrique en feu sur une image de Colisée?

Mais, merde!!! pourquoi tant de laideur, d’ordinaire..;

Tacita dean.

Plus tard la sortie du théâtre.

Plaisir de rencontrer Nicolas.B.S.

Le plus amusant fut ce soir de voir T. courir en chaussettes dans la rue avec des godasses dignes de ce nom à la main.

Un os dans l’Arioste et pire

201203211211.jpg

Un léger coup de blues après l’expo. R. aura le sien dimanche après la pièce;

J’ai envie de sortir de Paris mais aussi envie de faire pas mal de choses. La peinture, le montage du film et ce bouquin à finir et hop on n’en parlera plus. Puis les trucs à la traine: Madame Grès; Jean Guizerix, Le monument près de la mer.

Régler cette histoire de FCP, aller chez Loca-image porter le magnétoscope DV pour révision-réparation. Et la Maison des Artistes encore…

Et si j’allais au Louvre cet après midi. Ou plutôt si je regardais où lire à voix haute pour des aveugles ou je ne sais quoi.

J’ai une telle sensation de privilégiée que je me demande quoi faire

1 pour le faire

2 pour égoïstement je le confesse ne pas culpabiliser.

Il ne s’agit pas d’états d’âme.

Allez Deezer

Orlando Paladino

AU SECOURS

“Pour le metteur en scène et chorégraphe Kamel Ouali….

—Pardon, allo??? Kamel Ouali un chorégraphe.

Cher Merce vous qui n’avez pas eu la chance de vous frotter à la Starac ou truc dans le genre , ne vous retournez pas dans votre tombe!!!

…. qui s’attèle aussi pour la première fois à un opéra, les personnages d'”Orlando Paladino” ressemblent à ceux qui l’ont fait rêver au cinéma, comme celui de la magicienne qu’il apparente à Cruella dans “Les 101 Dalmatiens” de Disney.

Des personnages qu’il met en scène “par des voies détournées”

—???????? hein?????

…en faisant “avancer la dramaturgie avec le mouvement”, l’énergie, et en intégrant des éléments du film fantastique et de la culture urbaine, dont il est issu.

“Kamel Ouali, qui a grandi à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, venait enfant, grâce à un technicien, regarder les spectacles au Châtelet perché en haut du théâtre.

Ce monde “pour moi, c’était inaccessible”, raconte-t-il. “Je ne me projetais même pas”, émerveillé d’être maintenant dans ces murs pour s’approprier “un univers baroque”.

C’est beau , c’est beau!!!

Bon j’en ai déjà parlé mais je ne me remets pas de tant d’ordinaire, de laideur, de confusion quant au mot Chorégraphe.

Pire que l’extension

De Los Angeles à Aubervilliers…

Café et bâillements en rentrant de l’aéroport . Je passe à la galerie.

Cet aprem j’irai chez R. pour les dernières corrections. Travail un peu ingrat et long.

Nous voilà dans son grand atelier devant les écrans. Et il est vrai que quelqu’un qui connait…. connait.

Hop hop…Anesthésiée par la préoccupation unique de la disposition des images, j’ai négligé la typo, enfin, j’ai… J’aurais du…

Et R. se récupère la merde en bout de course.

C’est bien mieux maintenant. Je vois les erreurs ( quand on me le dit!) . Il est efficace et c’est sympa. Re le dimanche jusqu’à 22h 30. On n’en peut plus , mais les quelques stupidités que l’on dit pour alléger la douleur permettent d’avancer.

J’ai été con de mettre cette typo. Mais bon….

jeu lugubre.tif

R. et ses soucis me décident à boucler les retards caractériels de la maison des Artistes et à remplir mes paperasses et à y aller avant d’être exclue de la SECU.

Au moment de ma dent magique qui coute un bras, ce serait mal venu..

tablier de casanova.jpg

le tablier maçonnique de Casanova

Maintenance

Bon, je n’ai pas pris le temps d’écrire. Ce n’est pas que ce soit passionnant mais moi, après je m’y retrouve. Il faut juste que je vous laisse un instant pour voir où s’était arrêtée ma vie trépidante.( hé

hé).Ah ouije comprends pourquoi MF m’a débusquée!!!.

Donc hier munie de mon autre   Bret Easton Ellis, son premier,” moins que zéro”, je suis partie de la maison à 6h15 et rentrée à la maison à 21h45. Vers Pontivy via Rennes, de Pontivy, via Saint-Brieux Arrh je savais que ça se terminait par un C ( j’ai toujours pensé que Saint-Brieuc allait mieux à une ville de montagne) .

Des trains des cars, des cars, des trains. C’est quand même beaucoup.

Arrivée, (et je pensais que tout allait être speed ), déjeuner pizza commandées, visite des chapelles, OK parfait celle-ci impec: Notre Dame des Fleurs.

Petite , simple avec sa Sainte peinte et qui à la façon d’un ex-voto recueille entre ses deux bras ses propres boyaux.

Je me demande si je ne l’ai pas choisie plutôt parce qu’elle continuait mon histoire avec ce livre et Genet.

Le premier épisode étant celui de l’abbaye de Fontevrault, où dormant dans une sorte de cellule et sur un lit de camp j’avais ouvert le livre.

Je crois d’ailleurs , il faudrait vérifier que le premier mot et même phrase est Fontevraut.

Bref c’était pour un projet avec Degroat, ce n’est pas hier, et je travaillais dans un grand espace, dans les cellules aux cloisons cassées avant travaux/ mais avec tous leurs graffitis. Pas d’appareil photo avec moi, et pas cette manie de capture systématique.

photo 1.JPG

Bon R. vient de rentrer de répétition… C s’annonce….alors…

Et le lendemain….

ELLE FILE

(Fausses) conférences: Mnemosyne rase/NUIT BLANCHE

FAUSSES CONFIDENCES39 .tiff

FAUSSES CONFIDENCES 01025411.tif

FAUSSES CONFIDENCES 01052006.tif

(Fausses) conférences/ En finir avec l’extension du pire

Du CAC 40 aux points Aveugles

Du crâne rasé au bataillon de la mort

De Cocteau à Buzz Aldrin etc…

Continuer à lire “(Fausses) conférences: Mnemosyne rase/NUIT BLANCHE”

ECOLE/ AOUT 2011/USINE SAUVIGNET

cour usine.jpg
La veste du vestiare
IMG_5281.jpg

Cet hiver j’avais repéré ” A VENDRE ” sur la grille d’une usine à Saint-Bonnet. Et un peu plus tard, alors que je “calais”, et tournais un peu en rond, l’usine m’est revenue en mémoire. J’ai appelé D.G —” Tu crois qu’on me la louerait “… ?

Il me répond qu’il va appeler et qu’il connaît très bien le directeur. L’usine a fermé depuis quelques années.

—Ah tu le connais? Tu crois qu’il me la louerait cet été, heu… prêterait?

Peu de temps après , et c’est ce qui est génial avec D. le Rendez-vous était pris.

Daniel m’a déjà prêté so “frigidaire à sapins”, enfin sa chambre froide deux années de suite. C’est formidable cet endroit et j’adore y travailler…

D.G est pépinièriste et il écrit aussi et il a crée un prix du roman historique et… Il y a oui F. son épouse qui bat le record de vitesse du déchargement des cartons que j’utilise!!!

Il fait froid . Un froid terrible.

D. a une casquette à oreilles. JS les mains dans les poches. Moi un bonnet.

—Jacques Sauvignet

—HD

—Voilà, dit il avec un trousseau de clés à la main… Et la visite commence. C’est immense…

C’est déjà “mon” usine… Aucune idée de ce que j’y ferai….

Il reste la forge ,la photo d’une fille à poil sur une porte, des vestiaires, des tubes et encore des tubes, des prototypes de chaise, car on y fabriquait des vélos puis du mobilier en tubes.

chaises1.jpg

C’est comme une petite ville. Une ville dont je n’utiliserai pas la moitié.

Et il y a une rue pavée qui mène en montant , au bâtiment principal. Etrange, on pense à un fronton de Pelote basque. Avant ça s’appelait Zavaterro je crois.

C’est le 7 Juillet au soir que j’ai déchargé le matériel que je pensais utile pour le mois d’Aout: Des lampes, des vêtements, du plastique, du papier blanc et les cartons déjà stockés chez Daniel.

Puis je suis repartie.

Le 7 août. j’ai repoussé la porte. Je ne savais pas trop quoi faire là -dedans. puis petit à petit. Puis voilà, les Fausses conférences sont nées.

usine7NB.jpg

La partie ancienne de l’usine Sauvignet

IMG_4684.jpg

Retour en haut