Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
Année : 2016
Dictionnaire de la SAPE
SAPE: (Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes)
« La SAPE, c’est comme une girafe. On a du mal à dire ce que c’est, mais on la reconnaît immédiatement »
Ceci n’est pas une girafe
Zut Papa Wemba est mort.
Je l’avais rencontré à Kinshasa il y a lurette. J’ai toujours été fascinée par les Sapeurs et Sapeuses. Oh la la c’était incroyable de les voir arriver dans des zones boueuses ou poussiéreuses, comme s’ils sortaient d’un défilé.
Alors soudainement je me suis dit : Tiens c’est quand les portes ouvertes du Studio Berçot ( haïe 12.000 euros l’année et compter minimum 1000 de matériel/ Pas de sécu. )Mais j’aimerais bien voir ce qui se passe là-dedans. Zut, c’était en Mars. Après je me suis dit que cette saleté de maillot de bain qu’on ne trouve jamais comme il nous ( me ) plairait ; eh bien j’allais le faire faire sur mesure chez B et H. Ben oui quoi. Je sais ce que je veux . Mais nn pas un en laine. Un genre ça. C’est clair. Ou alors ce sera decath à 15 balles.
Tennis pas mal. Retrouvé les Enfants Tanner qui étaient dans le sac. Rangé mon placard ( les carreaux avec les carreaux, le noir, le bleu marine, le doré-mon pantalon a paillettes – et viré des vêtements.
Pas des masses de couleur sauf quelques trucs rouges et un blouson Adidas Orange.
Regardé « Loin des Hommes ». Oui bon. Si c’est effectivement tourné en Algérie, on a envie d’y foncer.
S’ASSEOIR C’EST S’ENDORMIR
Pensée de 2016
Je me suis sauvée de l’ordi après avoir regardé Régles du jeu ( Claudine Bories et Patrice Chagnard ), un film pas mal sur les jeunes mecs qui cherchent du boulot. Direction le BHV. On sait que le Samedi c’est désert. J’ai trouvé des emporte- pièces pour la toile. Faut essayer. J’ai acheté 3 cintres et une toile cirée à carreaux. J’ai regardé les maillots de bain affreux, un fauteuil trop bas, les boites de thé Kusmi.Puis j’ai marché vers les Halles qui est un quartier que je n’aime pas, atmosphère et gens confondus. La canopée hum hum. Je m’attendais à pire. Le 67. Deux touristes à tête sympa. Jambon, blini, et me voilà. R. n’a toujours pas dormi après s’être assoupi deux heures à 7 h du matin. Galère. Et moi jsais pas ce que je fais. Message de CR et aussi de JG.
Hop au tennis.
Que fait Niels Arestrup au moment où je crée mon Dant’chocho?
Le Don’t Show show de LND/ My Dontchocho
Il n’y a rien à faire. Si je ne vais pas à Arg, j’ai l’impression de perdre mon temps même si au fond je travaille.Je m’ennuie ( moi ???) Et je n’ai envie de voir personne. Je croupis devant l’écran. Photos pour le labo, notes, lecture de bricoles. Hier O. qui m’a dit qu’il fallait absolument que je bouge davantage et me remettre au sport sérieusement. De cet arrêt alors que j’ai toujours fait beaucoup de tennis etc, vélo, mono palme, marche, de cet arrêt viennent ces douleurs au dos. Rien de coincé, mais pas assez de mouvement. Mais j’ai pas le courage nom d’une pipe et mes 6 heures de tennis sont devenues 2. En plus sans prof je pleure.
Je me demande si c’est bien ce que j’ai fait ces temps-ci. Des peintures quasi abstraites. Je les regarde sur l’écran. Sais pas. Sais pas.
Dos de peinture époque beaux-arts avec photocopie grimace 2016
Cette nuit j’ai passé mon simplôme heu diplôme- tiens un simplôme ce n’est pas mal comme idée pour les étudiants pas terrible- des beaux-arts et c’était très étrange. J’avais tout et on me disait que c’était mort. Philippe Dagen faisait semblant de ne pas m’entendre et seul James Bloedé a pris ma défense. Après il y avait une expo je ne sais où et j’avais honte de mes peintures et puis une projection d’un film de Claire Denis ( un titre à moi que je ne retrouve plus). Une projection sur des fils tendus. Elle avait des dents abimées. Après je me suis sauvée du rêve de la veille je pense, à savoir la maison après avoir fermé les volets de devant mais qui dès que j’avais le dos tourné se rouvraient. C. m’a dit qu’on voit au travers de la maison. Glups. J’irai voir ça Mercredi.
Le Figaro Madame et moi
FARCE
En écoutant Bustamante sur FC. J’aime bien Bustamante. je découvre avec amusement qu’on était ensemble à l’Aperto de la Biennale de Venise !!! Il y a … Invités par GGL
Sans rapport avec ce qui précède ou presque pas.
Sfar a tout pour plaire: Il est intelligent, cultivé, sympathique, bosseur. Je ne le connais pas personnellement mais j’ai des oreilles. Le même jour où je l’ai entendu sur France inter, j’ai écouté deux frères Egyptiens de 80 ans ( Bahgat El Nadi et Adel Rifaat. )qui présentaient sur France-Culture leur livre: Rires, qualité des mots et … des silences. Sourires que l’on devine. Elégance. Je crois que lors des interviews, Sfar devrait penser à cette question du silence. Le silence permet de ne pas mouliner ses idées qui s’étouffent et nous étouffent ( je parle pour moi ) Je le trouve « je sais tout » et réponse à tout avec l’impatience de répondre avant la fin de la question. Je le trouve paternaliste. Il parle comme un élu : « On était à deux doigts que ça se passe bien avec notre jeunesse ». Qui est ON et qui est NOTRE. La jeunesse à qui, la jeunesse de qui. Bref Sfar le généreux m’est antipathique.
Plaf. Objectivement on s’en fiche de mon avis. Je pense au silence d’Edith Scob. Silence intense. Aux silences chez Claude Regy. Pas le même âge. Mais surtout pas la même idée de soi-même. Pas d’hystérie de soi-même.
Il y a un des pages amusantes dans le Figaro, concernant les endroits qu’aiment les ambassadeurs en poste à Paris. Leur idée de Paris, leurs endroits. Saint-Germain quartier pourtant assez mort est en bonne place comme les quartiers 7/ 8/ 6. Je crois que le Nord de Paris est une terre lointaine, à des années lumières de la rue de Varenne. Faudrait un cheval.
Je continue à peindre et à arpenter mon atelier. Là et là et là. Couleurs: Gris, argent, ocre rouge foncé, noir et un peu de Orange, paillettes.
J’aime photographier des photocopies.
Hier j’ai opté pour un menu minceur au Bar des Artistes: Un oeuf dur Mayonnaise et une assiette de frites. j’avais envie de » ça « . La pire horreur que l’on regrette. Zut je vais chez l’osteo , faut que je me grouille. Juste pour dire qu’hier j’ai revu le jour se lève. Waaaa Jules Berry la saloperie et son manteau génial en Pied de poule. Ses chiens, ses mains et Waaaa Philippe Agostini, André Bac, Albert Viguier.
Pfffff
©HD
Je n’aime pas les oeuvres ( en général des peintures ) dont la source est trop directement le rayon photo vintage d’internet. C’est souvent habile, mais suranné et ça sent le video projecteur, qui n’est pas un ennemi d’ailleurs. C’est très curieux dans cette masse de documents la sensation que j’ai parfois. Celle d’un terrain usé, et du croisement d’images, du déjà vu. Je me disais que normalement il y a une faible probabilité de retomber sur une image ou de la croiser chez quelqu’un ( je ne parle pas de partage fb)/ Il devrait y avoir aussi peu de chance de se trouver nez à nez avec un document que de rencontrer dans le métro quelqu’un qui était en sixième avec vous.
Bref, j’ai donc, quelquefois le plaisir d’une image, enluminure, livre souvent que personne n’aurait débusqué avant moi. Un peu comme un livre jamais ouvert dans une bibliothèque, une personne dont vous êtes seul à connaitre la vie.
Ouf. Hier la machine s’est remise en route et j’ai eu plaisir à peindre.
Le vieux ( enfin vieux… ) Mac pro remarche mais pas les FW. Si quelqu’un a une idée. Les DD ne montent pas en FW. Je vais essayer l’USB.
Me suis levée trop tôt et j’ai sommeil. Cette nuit bord de mer, voiture électrique et plongeon dans la vase. Procession dans la mer. Paquebots, villes italiennes, clés, nuit, ville inconnue.
Edith Scob m’invite à participer à une émission sur elle à FC Lundi. C’est sympa.
Hogarth
MM n’aime pas les épinards
Hier soir, Bistrot des Dames avec MM qui n’aime pas les épinards. C’était bien ( d’avoir raté le spectacle finalement ). Ses et Ces histoires de pianistes, chefs et autres me font beaucoup rire. Surtout celle du pianiste ( C’est qui Marc? ) a qui l’on propose 3 chaises au choix, qui en essaie une. Puis il la retourne et donne un coup de pied dedans comme pour la briser. Il la remet sur ses pattes, assied son gros corps et il est satisfait. Le dossier s’est un peu écarté, c’est du sur-mesure finalement. Je suis stupéfaite de voir l’interieur de chez KL. La bibliothèque Warburg à côté c’est Bambi ; vu le nombre faramineux de livres qu’il y a là.
Bon je file m’acheter un Stradivarius.
Aller acheter de la mémoire pour l’ordi, et filer.
J’irais bien à Venise voir Polke.
Je ferais bien un autre métier.
Je ferais bien du sport. Il y a des années que je n’en ai pas fait si peu. Je déteste. Mais je ne me sens aucune volonté.
Je mangerais bien des légumes.
[…] si tu regardes des murs souillés de beaucoup de taches, ou faits de pierres multicolores, avec l’idée d’imaginer quelque scène, tu y trouveras l’analogie de paysages au décor de montagnes, rivières, rochers, arbres, plaines, larges vallées et collines de toute sorte. Tu pourras y voir aussi des batailles et des figures aux gestes vifs et d’étranges visages et costumes et une infinité de choses, que tu pourras ramener à une forme nette et compléter . Leonard de Vinci
Deep dream est vraiment une horreur kitch. C’est atroce. Mais ça mérite réflexion. On veut fabriquer nos images de rêves? C’est quoi le machin.
Detail, peinture 2016
No comment
2 bagues, deux tasses, un bout de robe …
Au Jardin du Roy, le 5 février 1766
« Je compte bien, mon cher ami, quoique j’aie cinquante-huit ans depuis le mois de septembre dernier, finir toute l’Histoire Naturelle avant que j’en aie soixante-huit.C’est-à-dire avant que je ne commence à radoter … »
Extrait / Lettre du Comte de Buffon au Président de Ruffey
Je ne parviens pas à ranger. Tout se déplace dès que j’ai tenté un semblant d’ordre. Grr. Les tasses qui trainent, les bagouses, Alexanderplatz, un crayon vert, un bout de photo, une facture d’autoroute, mon porte feuille pour le paiement hier de Matsuri, une page arrachée au terrible Figaro Madame. Ce magasine est assez infect par son côté « nous pour nous avec nous » . Ce n’est même pas une question d’argent. C’est pire. C’est que tout cela , ce que l’on voit semble être l’évidence Française actuelle. Je vais me refaire un café. J’adore découper des trucs dans les journaux. Et comme R en fait une consommation impressionante, il y a de quoi faire. Mais souvent je me dis que je ferai « ça » plus tard , et plus tard c’est trop tard . Tout est parti à la poubelle. Je découpe une photocopie qui est un projet de tapis.Celui avec un Mercure qui se bat avec un singe. J’aime assez bien.
Webern/ puis non.
La photo déchirée est ce qu’il reste d’un séance avec feu Eric. On avait si je me souviens bien, décidé de recommencer les photos. De reprendre ces moments à Belleville qui marchaient pas mal. Et on n’a jamais réussi à retrouver le charme de ces heures là. Ici, c’était dans le premier atelier à Argenteuil, sur le banc de la terrasse. J’ai déchiré tous les tirages parce que le haut avec ma tête était toujours moche. C’est mieux ainsi. J’aime bien cette robe que j’avais portée genre à un vernissage à la Fondation Maeght. J’avais des cheveux. Si je mets une robe aujourd’hui j’ai l’air d’un travesti, mais j’aime bien finalement. Ca ne me dérange pas. Quand je regarde les photos du Figaro Madame,les femmes et leurs chaussures, les femmes et leur sac, les femmes et leurs ongles!!! Wam…Et ça ne donne pas grand chose d’exceptionnel. c’est peu risqué, très convenu et même pas très classe.
J’aimerais bien faire des fausses photos de mode. Il y a des tas de choses que j’ai en tête et je suis comme paralysée, donnant en plus peu de nouvelles à mes amis et ne faisant pas grand chose de rare.
Je vois le temps filer et ça m’angoisse.
Je décide de ne pas envoyer mon courrier à X. Mais plutôt de lui parler en Live. Je crois que je n’ai rien compris à cette histoire. Il me propose clairement un atelier puis silence radio. En fait je me demande si ce serait mieux.Pour l’orgueil, oui. Mais chi se ne frega dirais-je Est-ce que ça prendrait plus de temps? Si oui, je préfère mon cours dont j’aimerais changer l’intitulé. C’est un cours de tout et pas seulement de dessin.Pas trop de dessin d’ailleurs. De toutes façons je crois que c’est passé dans les oubliettes, que j’ai eu des voix comme on dit. Les gens sont étranges. Vraiment. J’ai quelques aigreurs parfois … Bref.
Je jette un oeil au Journal des Goncourt
J’ai envie d’être à Naples
Les épingles d’Alexeieff/ Mac Laren
Je regarde Neighbours de Mac Laren en buvant mon café et repense aussi à la soirée d’hier. Les Ombres. Effectivement nous étions un peu nos propres ombres. Nous connaissant tous les trois depuis 1982. La tour Eiffel en gros plan était devant mon nez, juste derrière G.
Le chauffeur nous a ramenés.
En rentrant j’ai regardé quelques minutes de « Jane d’Arc » et me suis endormie. Numéro 650. Inventaire suite. On s’est arrêtés là.
Là il faut que je me remette au travail , enfin au travail intéressant. Aller à A. Hum. Lundi pour photographier des trucs roulés. SMS de Camille qui me dit qu’elle file bosser. Coup de speed car le film ( de N.Garcia) va à cannes. Tout doit être prêt dans peu de temps. Bon , comment je fais. Me mets à une table? Oui mais elle est pleine de bouquins. Je range d’abord? Zut , je ne trouve plus les Enfants TAnner. j’en ai marre de commencer des bouquins et de ne pas les finir. Merde. C’est pénible ça.
Pas de Bozar cette semaine et j’en suis enchantée. Mais cette année a été top, avec des gens vraiment sympa. Ca ne travaille pas assez à mon goût sauf toujours les mêmes…
Bon après avoir assez perdu de temps sur l’ordi et enfin retrouvé un courrier que je cherchais je crois que je vais regarder la dernière partie d’Alexanderplatz, que je n’ai pas vue.
Jeudi matin/ Lever 7h
En feuilletant pourrait -on dire le blog de Merle Bardenoir ( pas facile à lire à cause de typo blanche sur fond à oiseaux ) bref, je retrouve Austin Osman Spare que j’avais oublié. C’est une sorte de Beardsley en pas fameux, mais c’est toujours amusant l’occultisme. Après deux ans d’amnésie je retrouve enfin Monsu Desiderio, dont j’aime la peinture, mais qui en un seul nom réunit deux frères. J’ai cherché, cherché et je crois que j’ai retrouvé ça dans un catalogue web de Drouot ou je ne sais pas. En parlant de cela si j’y pense j’irai voir la présentation de la vente des effets d’Audiard.
Hier nous abordons le N°550 de mon inventaire. Quelle plaie cet archivage. Je ne peux travailler . Pas fait la déclaration maison des artistes évidemment, pas payé deux PV. Avant hier soir, alors que R. entamait une parenthèse Belle au bois dormant après ses insomnies de plus en plus préoccupantes ( c’est fou de ne pas dormir et lui est totalement inversé. Il la les yeux ouverts la nuit et fermés le jour ), on est descendus au coin avec F. Au coin, c’est le bistrot du coin, mélange d’habitués et de touristes. C. était en forme et je lui ai fait raconter l’histoire de Lola , la poupée « Gonflab’ » comme il le prononce. J. accroché à sa Leffe utilise deux mots et le reste avec les mains. C’est bizarre ça. Il met sa main sur le coeur, puis l’autre en avant. Bon. Il ne veut jamais parler du passé. Dommage que B2B n’ait pas débarqué avec ses bagues et ses atours !
J’ai reçu Voir le voir de John Berger, réédition d’un essai de 1972 et d’une émission à la BBC. C’est curieux. Puis leçon sur les Métamorphoses où il y a des traductions mot à mot du latin puis traduction. Je n’avais jamais lu Cyparissus, si je ne me trompe qui est la magnifique histoire d’une métamorphose en cyprès et puis j’ai trouvé le texte de Hélène Vial Agrégée de lettres classiques Docteur en latin Maître de conférences en latin à l’Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand ). La description du cerf est sublime, avec les perles etc.
Il faut que j’achète Les tristes d’Ovide et les Héroïdes
Ho!!
Les chaussettes de Raymond Roussel/ La porte Ouverte
La Porte Ouverte est un blog curieux, plein de textes et articles de ce genre. Un vrai travail de fourmi !
« et neveu d’Oscar Wilde…. »
Arthur Cravan
Si vous voulez planifier un petit blues, il suffit sur Deezer de programmer Reggiani. C’est ce que je fais ce matin. Pourquoi??? Sais pas… Je me revois à 15 ans, écoutant ça avec mes photos collées au dessus du lit ( qu’y avait il sur ce mur? Un danseur me semble t’il, un autoportrait que j’avais fait, une affiche de Picasso, et quoi et quoi. ) Il y en avait beaucoup. des trucs découpés. Evidemment pas trop de photos faites avec l’appareil offert à la communion! J’avais un tourne-disque assez moche avec un couvercle haut-parleur en imitation bois. Et des 33 tours. Pas beaucoup. J’avais essayé Pink Floyd et j’aimais pas.J’aimais Hey Jude des Beatles et j’avais seulement un 45 t. Je n’ai jamais été bien en avance niveau musique. Et je préférais très tôt chanter Trenet plutôt que David Bowie, ou Nina Haagen dont j’ai des albums quelque part. Après, plus tard, j’ai rencontré Trenet et jamais NH. J’écoutais Bach. Je connaissais Igor et David Oïstrakh… Marino Marini et son orchestre ( disque de mon frère ainé ), Barbara, les Aphrodite Childs. Bref…
Je n’ai jamais pu écouter Brel. Ca m’a toujours ennuyé mortellement et je n’y peux rien. Avec B. on était fan de Joe Dassin, et après j’avais la photo de Julien Clerc sur mon cahier de textes . Nul n’est parfait. La californiiiiiiiiie….
J’adore Arthur Cravan et sa légende. Jacques Vaché, etc… ces gens qui ont choisi leur fin. Et qui -Dada plus que Dada avant Dada- n’ont pas supporté de continuer. R. m’a souvent parlé de » Par delà les marronniers » , création de JM Ribes en 1972. Puis repris à l’époque à l’espace Cardin. Il avait adoré.
C’est hier que nous sommes allés au Rond-Point pour voir la nouvelle version de Par delà. Mais… Mais… Michel Fau ne peut réussir à sauver cette catastrophe. Moins grave que la gierre de 14 mais quand même. Aucun tragique dans ce défilé de déguisements. Chacun sait qu’un déguisement est un mauvais costume. Nous avons appelé cela du ringard riche. Tout y est superficiel, plaqué, chargé/ Des images, des lumières , des effets, des chapeaux et un choix sonore médiocre. Le pire serait peut être le passage de cour à jardin d’un grand panneau où sont photographiées des Gueules cassées. Ben tiens. C’est subtil ça. Je me dis d’ailleurs qu’il ne devrait pas être permis de montrer ces documents devenus des décors de théâtre, des accessoires … Et de respecter la mémoire de ces pauvres martyres défigurés à jamais. Tout cela n’a rien de Dada et montrer son cul comme JMR a demandé à Michel Fau de le faire n’est pas bien révolutionnaire. Pas drôle non plus.
En haut vous voyez AC et son grand manteau de fourrure. Celui dont est affublé Michel Fau sur scène est affreux et n’a pas l’ombre d’une élégance dandye: On dirait qu’il a été fait avec un fond de rouleau déniché dans les réserves archéologique du marché Saint-Pierre. A l’époque où on faisait des recherches sur la fourrure acrylique et que que l’on tâtonnait. Soudain je repense au manteau que portait un jour Gilbert Lascaux. J’avais dit à un ami, entre mes dents: Je te présente King Kong et il avait explosé de rire.
« Ennuyeux, bavard, prétentieux ; il y a de l’argent pour le décor et et les costumes, mais pas pour les idées. Ca ne raconte rien, aucune émotion, aucune histoire. C’est froid et pffff… N’y allez pas, vous passerez une meilleure soirée. »
En parlant de cela , R. me dit que je devrais ressortir ma pièce écrite en 1998 à ce sujet. L’Opera du Rhin était intéressé; m’avait appelé et je n’ai jamais donné suite selon mon habitude de l’époque. « Le cerf des tranchées » est donc quelque part, pas assez fini.
Et la nôtre… La nôtre de baraque c’était un peu différent. C’était comme qui dirait passer des cieux au gouffre. J’me comprends…D’abord le rideau… Une idée de Cosmos:
—”Faut un trou noir dans ce bazar, faut un gouffre…”
Ah quand j’y pense… Tout en soie noire avec des éperviers noirs brodés. Impressionnant! Les Portes de l’Ombre “qu’il déclamait… Les portes de l’Ombre…Ah! rien à voir avec les toiles peintes et criardes des autres. Pas de sirènes pas de mer des Tropiques chez nous, Ni grelots ni pirouettes… Passée la tente de Gina la femme au corps de crocodile qui faisait rire tout le monde, vous aperceviez nos rapaces brodés et votre sourire disparaissait immédiatement. Les femmes se pressaient contre leur homme en frissonnant, les chiens grognaient… C’est comme si la nuit était tombée d’un seul coup juste au dessus de notre théâtre. Oui. J’ai bien dit théâtre. Ah , vous ne le connaissez pas Cosmos. Il était pas du genre à s’ contenter de monstres dans des bocaux. Il me disait:
—J’t’aime bien toi, parce que ta bosse est vraie et il éclatait de rire. T’a bien fait de tomber du trapèze. Je ferais quelque chose de toi.C’est vrai qu’avant le public n’était pas trop difficile. On lui disait:”Voici la femme araignée” et il la voyait. “Le grand cannibale emporte dans sa tanière du centre de la terre l’esclave du Désert pour la dévorer crue” et les femmes criaient. Et ma bosse qui n’a jamais changé de place, il suffisait d’annoncer qu’elle allait tourner pour qu’ils la sentent bouger sous leurs doigts!!! Tu parles!!!
—Prenez places Messieurs-dames dans ce chariot! Venez admirer sous nos lustres de cristal Polonius le Grand Cerf funambule, Nous traverserons la Sibérie. Courage…. Courage…En route vers l’autre monde…Les squelettes vous guideront, les fantômes fermeront notre route. Nous entrerons dans la Grande Rome. S’il vous plait devant vous l’Empereur Domitien. Il arpente sombrement la galerie en pierres transparentes où il s’est réfugié! Son nain favori l’escorte et porte le poinçon d’or très fin sur lequel le maître enfile des mouches…
L’art!!! Nous pratiquions l’art… Et ce n’était qu’un début… Imaginez sans ce désastre… Allez singe tordu , tu ne vas pas pleurnicher…etc etc!!!
LND 1998
Pour revenir au spectacle il ressemble à Dada, comme Pure People à la revue Maintenant. Ca bouge, ça file.Ca clignote. Les acteurs sont bien ( toujours, eux, victimes de… ) mais que c’est ennuyeux. Ils doivent s’ennuyer aussi ! Applaudissement frais on peut dire, et acteurs qui après le spectacle doivent s’enfuir plutôt que d’apparaître en bas. Moi j’avais demandé à R: « Qu’est ce qu’on dit à Michel? « . Ne voir personne nous a facilité la tâche. Ouf.
Moi, on le sait j’adore Michel Fau. Lui, aurait fait un magnifique travail sur Dada et sur ces personnages qui jamais ne se rencontrèrent mais disparurent, pourrait-on dire, ensemble.
Le top à la fin, est l’apparition d’une barque, ben oui, Cravan a disparu en mer. Et puis comme il y a marronnier dans le titre, hé ben vla les filles affublées de feuilles. Des feuilles de quoi? De marronnier bien sûr!!!!
Ce qui est bien c’est que les constructeurs et métiers du théâtre ont du taf.
On a croisé Judith Magre. Incroyable et bien vivante. Magnifique. Elle m’a dit que j’étais une pauv’conne et j’aime ces manifestations d’affection-là !!!! Tiens ce très beau garçon, ce ne serait pas… Pardon, vous êtes Adrien?? Oui hélène!!!.
Hier avant de passer à la galerie et de poursuivre ce fastidieux inventaire je passe chez Yamamoto ( J’y vais, j’y vais pas, j’y vais pas, j’y vais… ) J’y suis. C’est drôle il n’y a personne. Je ne voulais plus y retourner à ces ventes, parce que 1/ c’est un piège à pognon et 2/ C’est la foire d’empoigne des friqués en culotte derrière un portant ( Hahah ) Ca c’est marrant, des copines qui se conseillent mutuellement en racontant n’importe quoi. Et c’est insupportable cette frénésie.Cette peur de manquer. Les pires et ce n’est pas du racisme,( comme on dit quand on va l’être !!! ) mais une constatation, sont les blacks qui dès l’ouverture, crient, se disputent et doublent dans la file d’attente ( pour ce sport les white sont bons aussi ). Puis attrapent tout ce qui passe et laissent par terre, ce qui ne sera pas élu. Cela sent la revente rayon Sapeurs.( j’adore les sapeurs et j’en avais vu à Kin pas mal )
Bon. Je claque en pensant à la condition humaine ( heu…. ! ) .Et pars au soleil, vers la rue Chapon, avec mon grand sac.
Avant hier, au café de la Mairie en terrasse je suis intriguée par un Monsieur d’un certain âge comme on dit. Il a des bagues énormes. Une à chaque main, un chapeau et une tête intéressante. Il me rappelle quelque chose. Oui c’est Jean-Luc Parant à mon avis. Oh lala c’est fou comme on tombe dans les oubliettes.
Alors pas d’angoisse!!!
Se regarder
En écoutant « de la plante à l’image
Je lisais que maintenant on pouvait, via le drone , filmer son footing et autre scène passionnante de nos vies en plein air. C’est terrifiant ce narcissisme et c’est terrifiant d’être le héros de sa vie.
Les reçus UBER sont le témoin de nos déplacements. Je trouve cela assez drôle. Pas pour maintenant, pour plus tard. Tenter de mener l’enquête sur sa propre vie , et ce blog n’est fait que pour m’aider quand je chercherai ce que j’ai fait de ma vie. Je me souviens lors d’une table ronde au Musée Rodin, j’avais dit que nos photos, nous sur les photos dans nos ateliers ne servaient à rien , excepté nous distraire quand nous serions vieux. Orlan n’ pas eu l’air de prendre très au sérieux ce que je disais.
Je file aux ventes Yamamoto puis à le galerie.
Ho!!! Il l’avait fait avant moi !!!!!!
Autoportrait ancien/ 1998
TEACHER LND / MAX
Les collections+Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ?
Emmanuel Schwartz
« After an email at 2:30 saying he would be free to meet me personally if I came right away, I rushed over to meet the head of the art school’s archive, Emmanuel Schwartz. »
Agrégé de lettres, conservateur du patrimoine, Emmanuel Schwartz est l’auteur d’articles, communications et livres qui considèrent les relations des œuvres d’art avec la littérature universelle. Il étudie dans cette optique l’histoire, les doctrines, les bâtiments, les collections, l’influence de l’Ecole des beaux-arts.
Principales publications : Les Beaux-arts, de l’Académie aux Quatz’arts (1817-1968), (sous la direction d’Annie Jacques) ; La Chapelle de l’Ecole des beaux-arts de Paris, Paris, 2002 ; Les Sculptures de l’Ecole des beaux-arts de Paris, Paris, 2003 ; L’Ecole des beaux-arts côté Seine, Histoire impertinente du quai Malaquais…, 2008.
Ce matin, la télé qui vient filmer R. et la Canon et la perche, et la journaliste qui me raconte sa rencontre avec de Toth à Hollywood. Il voulait un hélicoptère. Elle a dealé une limousine. Elle a imité sa démarche, raconté son passé Hongrois si je ne me trompe pas, son bandeau sur l’oeil bien sûr. Moi j’aime de Toth. Et avec un nom pareil…
J’ai mangé un truc, regardé des choses sur l’ordi, cherché pour l’avocat cette image:
Puis j’ai filé aux Beaux-arts pour le rendez vous avec Emmanuel Schwartz.
On avait déjà eu RV il y a un mois pour parler de mon envie de montrer aux étudiants des choses concernant les métamorphoses d’Ovide. J’ai toujours énormément fantasmé sur ce livre sans l’avoir lu en totalité.Je l’ai découvert à 24 ans à la Villa Médicis. J’en ai un exemplaire acheté quand l’électricité n’existait pas et que l’on portait des peaux de bête. J’exagère un peu, mais le livre est à peu près en aussi bon état que mon permis de conduire. C’est dire. Actéon est un peu chiffonné, et Narcisse sur la photo est loin d’avoir l’apparence d’une petite fleur. Donc Monsieur Schwartz. Je le trouve étrange et drôle. Son bureau ( la table ) est un enfer de bazar et il me dit qu’il perd tout. J’aperçois des mains de plâtre, des livres ouverts, de la paperasse. Et le bureau est -comme on l’a dit avec X – « un open space » du XIX eme siècle. L’open space m’a fait pensé alors à ce que l’on appelle « une douche sonore », principe muséal qui permet sans ouvrir aucun robinet et en se plaçant dessous, d’entendre par exemple la voix d’Appolinaire. On à l’air bête là-dessous, planté comme un je ne sais quoi les oreilles pointées vers le pommeau. Bref, nous voici dans les réserves. Dans la bibliothèque. Je touche un livre qui me semble parler d’alchimie. Dans un autre des monstres. C’est très beau. Je feuillette avec précaution. Il fait sombre . M. S a une petite lampe et le premier jour, la liste. Moi, mon cahier rouge. On se courbe, on se met sur la pointe des pieds, on monte à l’échelle. Il me dit les numéros, je cherche. Avec ou sans lampe. C’est drôle, j’aime bien. Il y a quelques années j’aurais éternué comme une bête. Là, ça va.
Donc c’était le premier RV. Comme nous avons, lui perdu sa liste et moi mon cahier rouge, nous avons recommencé exactement la même cérémonie hier après midi!
Nous passons voir aussi les peintures dans la bibliothèque et le petit étudiant coréen a le nez plongé dans… un de mes livres.
Puis nous parlons un peu avec Monsieur S. qui est décidément très drôle et d’une espèce en voie de disparition.
Ensuite j’ai trainé un peu , regardé des gravures qui sortaient pour une expo, demandé une loupe ( non pas pour ressembler à cette photo au-dessus que je ne connaissais pas- et ainsi avoir l’air d’un bibliophile parfait ) mais pour voir de minuscules détails d’arabesques, sur un livre traitant d’orfèvrerie.
Ensuite un Uber pour filer à la galerie et me retrouver dans mes listes du passé Maeght. On pointe, on note, on classe.
7h 39; pourquoi me suis-je levée à 6h30?
C’est bien le plus grand fou qui soit dans la nature
Que celui qui se plaist aux livres bien dorez,
Bien couverts, bien reliez, bien nets, bien époudrez,
Et ne les voit jamais que par la couverture.
Jean le Pautre
« Vous avez lu Ovide »?
Une caricature de Max ( Ah le salaud !!!)
Parfois je jette un oeil au blog et j’aime bien les images. Je me dis que ce n’est pas génial mais que c’est vivant. Enfin ça me semble vivant. Comment l’intégrer dans l’expo.
Bon, je suis mécontente de m’occuper de trucs qui m’empêchent de travailler. Les avocats car récidive de MP qui me plagie à l’aise, le dossier M., le dossier Bozar, le dossier vente maison, et pour moi l’horreur, la déclaration à la maison des Artistes. Ca a toujours été un traumatisme, envoyé la plupart du temps en retard, avec des ratures,. Pas envoyé du tout. La misère. Je déteste les trucs de ce genre, poster une lettre. Mais je préfère poster une lettre plutôt que de regarder un De Stael ou un Renoir peintre!!!Ou un Modigliani. Ou même Paul Klee ( pardon ) qui m’ennuie( nt ).
J’ai envie de peindre bazar et ne suis pas allée à ARG. depuis 3 semaines . En plus les concours d’entrée la semaine prochaine. Présidente de jury. Ben tiens. Je sais même pas ce qu’il faut faire.
Hier comme toujours bonne journée au Fonds Maciet. Il y fait très chaud. Suis fière d’avoir ma caricature. Il y en a d’autres !!!!
Bibliothèque arts decoratifs , 111 rue de Rivoli!!!! On y va
fashion et masques
Je m’aperçois que dans mes découpages presse il y a beaucoup de trucs de mode. Je photographie des bouts de pages , j’enlève du texte, je re-cadre. Ca m’amuse.
Je regarde des documents filmés sur les female maskers; C’est vraiment berk… Se transformer en poupée de pied en cap. Avoir la voix bloquée dans le masque en silicone, c’est de la pure horreur. Se talquer pour enfiler les combinaisons. C’est très indisposant à regarder. pour moi.
Les masques coutent des blindes en plus. Dans les 600 dollars.
LES PHOTOS RATEES
Robe en laine rose Agnès B. /Robe rayures / Robe à roses / Haut avec poignets en cygne rose
Dreigroschenoper (The Threepenny Opera)
Bob Wilson opera de 4 sous
C’est quand même très casse-gueule. Ce n’était pas mal. Mais… Bon. Scéno oui, avec l’orchestre sur le dispositif. Mise en scène oui, pas mal, hum . Le personnage en costume de flic français, nul cette « trouvaille de costume » ainsi que la combinaison orange de condamné à mort; Et puis trop d’insistance sur le : Voyez quand ça a été écrit et voyez que cela s’applique à today. François Villon à la fin… Hum. Et en Français ça manque de charme…
Rêve. Réveil à 10h40 !!!! Moi ???? Mais non!!!
J’ai demandé à François Hollande que je regardais par le biais d’un miroir, s’il voulait m’apprendre à jouer aux échecs. Il a répondu avec la tête de François Mitterrand en me disant de jouer avec moi -même , que c’était la meilleure école; Dans un grand hôtel je fonce vers une porte, l’ouvre et l’alarme de déclenche. Dans le même hôtel , près de la mer il y a une tour très haute. Je m’appuie contre un mur et regarde la mer. je touche un truc et deux grands rouleaux tombent à mes pieds. Je lève les yeux, ce sont les stores du phare en forme de tour. Je me trompe de route et la voiture entre dans la mer. Un grand voilier passe devant moi. Des gens me sauvent. Je suis dans une sorte de salle de bal. Un imbécile me parle. Les gens qui m’ont sauvée sont stupides.
R. Vient vers moi en chantant l’opéra de 4 sous. Il parait que cette nuit je l’ai chanté jusqu’à 3 heures et demi!!! Emoji , emoji, emoji
ARTISTS SHOULD CROAK
Hier c’était vraiment glauque cette pluie. j’ai atterri à Pailleron avec mes palmes en bandoulière et qui étaient au chômage technique depuis pas mal de temps. Nagé 3/4 d’heures. Trempé un quart d’heure dans l’eau chaude du bassin des flemmards. Ca fait du bien. Mais je crois que ce n’est pas terrible pour le dos.ce matin bobo. Labo photo et toutes les petites images. Puis conférences Kantor, très réussie; J’ai amené Kantor dans mon cours et personne ne connaissait sauf une fille qui m’a dit: Je connais quelqu’un qui est spécialiste… Et deux conférences se sont organisées. Ca fait plaisir. La leçon d’anatomie du docteur Tulp est un truc très drôle et génial; Ainsi que le personnage, chargé comme Atlas une fois encore, d’un sac énorme.
RV à la galerie donc et me voici en pénitence avec des stickers et un stylo. un carnet noir pour ce travail pénible!!!
Avant de partir , un message de Pauline qui m’envoie un extrait que j’adore. Beatrix Potter tales en 1971. la danse de la grenouille:
ATLAS
Hier il pleurait dans la cuisine et j’en ai été impressionnée et attristée. Puis tout s’est éclairci.
J’ai regardé La chatte à deux têtes qui est un film formidable ( monté par Sophie ! ) . cela se passe presque tout le temps dans le noir , au cinema Atlas ( Pigalle conserve néanmoins un irréductible cinéma X: l’Atlas. Ce cinéma pornographique est un des trois derniers encore en activité à Paris) devant lequel je passe chaque jour . J’adore la fille allongée, une sorte d’Olympia à sa manière . Et ce qui est drôle c’est ce nom Atlas, encore une fois. Mais ceci est bien loin de Warburg et Mnémosyne ! ( quoi que… cette misère que les personnages portent sur leur dos, ce trouble. ). Le film est vraiment bien, 2002, de Jacques Nolot . C’est Franck qui l’a ramené au terrier. En parlant d’animaux, j’ai enregistré l’étudiant chinois qui parle de » Rhinocero » et de « le oiseau » . Je l’enregistre car il dit cela si joliment que j’en souris encore.Il n’arrive pas à dire « ornithologie »! La journée de Mardi était vraiment sympa. Beaucoup de monde d’ailleurs
Là j’attends le nouveau frigo acheté hier chez Darty.
Drawing now. Je n’ai retenu que les dessins très beaux de Gilles Aillaud . Voilà un exemple de non fabrication, de non affectation. Pas de séduction mais un regard. Des animaux, un paysage tout petit, un chameau. Rien ou presque. Rien de spectaculaire. Tout cela donne envie de dessiner. Me réconcilie avec cette « technique » qui met souvent en avant une virtuosité pénible, ou un effort de maladresse tout aussi fatigant. Viallat tient bien le coup je trouve. Les dessins trompe-l’oeil photo, dans leur spectaculaire tromperie aguicheuse m’ennuient.
—C’est une photo ! Mais non c’est pas une photo! Mais si c’est une photo! C’est trop bien fait on dirait une photo.
papillon Acteon
Bon est -ce que cette saleté de frigo va arriver? Pluie à grosses gouttes immondes. Je m’égare, me retrouve chez Galilée, puis j’arrive par les miracles du Web sur un coquillage gravé. ( Beinecke ) et aussi des livres d’alchimie. C’est infernal. juste infernal de naviguer dans ces bibliothèques: Acteon, un papillon, une photo post-mortem, repenser du coup à Horace Walpole dont je tape mal le nom et qui m’emmène au rayon Machine à laver.
Labo photo sous la pluie, puis de Laumière à Pailleron, sinistre, sous la pluie. Nagé Une heure avec les palmes. Il y a si longtemps. Ca me fait mal aux articulations des chevilles./ Bon repartir à la conférence sur Kantor. Ambiance triste. Mail d’une étudiante qui sort d’HP. Zut.
Encore un retour
Une dernière promenade au château de Marandière et demain ce sera le départ. Le départ c’était à midi et l’arrivée c’était 5 heures plus tard. C’était délicieux les promenades dans la neige avec les raquettes, le soleil dans le jardin le lendemain avec les jonquilles qui se sont ouvertes. Commencé des livres. Balzac/ re-Le chef d’oeuvre inconnu / Puis je picore Malraux puis…. Bilan. Pas un seul livre lu. C’est bizarre. Marche Oui. Vélo Non. Courir un peu. Dérushage du Musée H. oui. Préparation de prochain RV Maison Rouge oui. Découpage de journaux un peu. Vin Oui puis non. Froid oui puis non. Marché de Pâques sous la pluie. Retour pour Bozar mardi= Lever 4h30, train à 6h13. Gloups. Dans l’autre sens le soir.
J’ai la tête vide, vide. C’est pénible de ne pas lire. Zut je ne sais plus par quoi commencer.
C’est drôle ce temps qui est déjà effacé. Le passage de C., M et E. On a beaucoup ri et râlé. Ils ont lu les journaux. Moi un peu. Mangé des excellents chaussons aux pommes locaux, un régal. moi un peu. J’ai commencé à boire ce drôle de jus de bouleau qui serait comme un eau plus pure que l’eau.
Les 85 ans de A. au Droubliei hier soir à 5. Puis rien, la cheminée, la chaise longue dans l’herbe rase, les ronces, un scarabée que je filme, la forêt . Le bar des Amis. Le film » Merci Patron ». Passer des vaches aux collections des Beaux Arts où Anne Marie nous accueille : Marey et Muybridge, Duchêne et Charcot. Etrange…
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