Je baille

J’ai continué à tourner virer chercher.

C’est vertigineux d’être aspiré par le net, de sauter d’une chose passionnante à une autre.

C’est comme dans un film d’épouvante ou encore dans le magicien d’Oz, la spirale nous emporte.

Bon

Quoi d’autre?

Suis en train de relire le Tour d’écrou.

Allée à Amiens Vendredi soir. Retour Samedi

E. avait fait un repas délicieux. Je regrette de ne rien avoir pour filmer les canards qui viennent d’éclore et ceux qui ont déja un jour.

A. est vraiment passionné par tot ça et me fait écouter des chants d’oiseaux. Ca m’émerveille que l’on puisse reconnaître telle ou telle espèce, un mâle ou une femelle etc…

Hier Dimanche. Toujours mal au bras.

Rien de spécial/ lecture sieste dominicale et le soir dîner très agréable avec S, C et son ami et J

J’ai commencé à écouter quelque chose de passionnant sur le double chez Homère

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C’est bizarre cette peinture monstrueuse de Judith Reigl que j’avais complètement oubliée.

Note : Sebald / Les anneaux de Saturne

notes

La Vie Et Les Opinions De Tristram Shandy – Tome 1, Volumes 1 Et 2 Laurence Sterne

Satyres contemplant une anamorphose / Hans Jean Troschel.

La Syrinx au bûcher : Pan et les satyres à la Renaissance et à l’âge baroque

La syrinx au bûcher: Pan et les … – Google Livres

Merde 112 euros

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Syrinx aruanus


Les silènes (du nom d’un satyre compagnon de Bacchus) étaient de petites figurines fendues en leur milieu, que l’on pouvait donc ouvrir en deux parties : fermées, elles représentaient un joueur de flûte grotesque ; ouvertes, elles montraient la figure d’une divinité. C’est cette image que le jeune Alcibiade, à la fin du banquet de Platon, utilise pour faire l’éloge de Socrate.

Avant Rabelais, qui s’en inspirera pour le prologue du Gargantua, Erasme commente cette image dans un des meilleurs chapitres de ses Adages, d’abord mince recueil de proverbes glanés chez les auteurs anciens, devenu les Chiliades à mesure des considérables accroissements dont l’œuvre s’est grossie. Il y développe une de ses idées-maîtresses, l’opposition entre intérieur et extérieur, corps et âme, lettre et esprit, Mammon et le Christ : comme l’enveloppe la plus humble peut cacher la sagesse la plus précieuse, la grandeur et le faste dissimulent souvent la plus basse dépravation




les maîtres fous

Alors qu’il n’a que huit ans, en 1889, le jeune Ludwig reçoit de son père un phonographe d’Edison avec lequel il s’amuse à enregistrer les cris et chants des animaux de sa ménagerie. Le premier enregistrement connu et conservé d’un oiseau a donc été réalisé par jeu par un enfant… Ludwig Koch est issu d’une famille de musiciens qui fréquente alors le gratin du post-romantisme : Franz Liszt, Johannes Brahms… C’est ainsi que l’on a conservé un document exceptionnel : une captation de quelques notes des Danses hongroises de Brahms, jouées en 1889 par le compositeur lui-même ! Pour l’anecdote, Koch, qui ne devait pas être bien grand, avait placé l’enregistreur sous le piano ce qui explique, en plus de son ancienneté, la qualité limitée de l’enregistrement. L’aspect “sale” de ce dernier lui confère une dimension presque surréelle et accentue sa qualité de témoin d’une époque révolue.

Plus tard, Ludwig Koch se spécialise dans la captation de cris et chants d’oiseaux, mais aussi dans la réalisation de portraits sonores de lieux. La vie quotidienne de Paris en 1952 est ainsi présentée sur deux pistes presque cinématographiques. En ce qui concerne les oiseaux, on peut entendre sur le disque des spécimens des serres royales de Laeken (1938-1952), un rossignol (1938) et plusieurs oiseaux marins (puffins, pétrels…) à diverses dates. Alors qu’il fuit l’expansion du parti Nazi en Allemagne et qu’il s’établit en Grande-Bretagne, Koch travaille à l’édition du célèbre livre sonore Songs of Wild Books en 1936. Durant la guerre, il est engagé par la BBC pour laquelle il expérimente diverses techniques d’enregistrement et contribue au développement de la bioacoustique. A 80 ans, il achève son travail pour la BBC en captant les sons d’un nid d’hirondelles dans le Somerset. On peut écouter de nombreux enregistrements de Ludwig Koch sur Archival Sound Recordings de la British Library.
.
Je termine cette note en mentionnant que ses captations dans les serres de Laeken ont été commandées par le roi Léopold III et sa mère Elisabeth afin de réaliser le livre Les oiseaux chanteurs de Laeken, publié seulement en 1952 et distribué gratuitement dans plus de 20000 écoles ! Bon, on va essayer de trouver cet ouvrage accompagné de ses 4 disques 78 tours…

Paysage avec les funérailles de Phocion

Je bloque un peu sur le livre. Pas facile . Et surtout j’en ai marre de voir ce que je fais.

Dimanche soir/ vernissage à B. avec V.

Dans ces trucs là mieux vaut être avec des amis sinon on se flingue. Après on boit un verre dans un espace à la lumière glauque. Un type passe et il a un beau costume pied de coq.

Pas vu assez bien l’expo . J’y retournerai.

Me promène dans Thomas Browne. Ne retrouve pas les jardins de Cyrus, ou sans doute un extrait qui évoque la quinconce ( ???)

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Hier je laisse le terrain à R. qui reçoit une jeune comédienne et décide d’aller voir l’exposition au Grand Palais/ Le paysage ideal/ Je ne sais plus le titre. Plus de monde que je ne pensais/ je m’attendais à des salles désertes.

C’est magnifique. Les scènes mythologiques, les Métamorphoses en grenouilles ( Latone ),( Pier Paolo Bonzi ) les magiciennes ( Melissa et Circé) et aussi Simon le Magicien qui s’écrase au sol.

J’adore ça. Je suis comme un poisson dans l’eau devant ruines et nymphes. Les bergers qui ne sont que des bergers -je me comprends- et les chiens qui ne sont que des chiens -La réalité plus vraie en somme m’ennuient.

Mais dès que souffle la monstruosité d’un homme face à une divinité, j’exulte! Oui Oui.

Je n’ai jamais vu en vrai les oiseaux du Palais Lancellotti où perroquets , paons et autres volatiles figurent. ( je ne trouve que cette petite image )

Une dame dit: ” Il faudrait relire les métamorphoses d’Ovide”.

ll faudrait tout simplement les lire, ai-je envie d’ajouter. Et les faire lire.

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Sortant de l’exposition , je prends le métro car je dois passer chez Corti.

En chemin réalise que nous sommes Lundi.

Descends donc à Saint-Germain ( en réalité je n’ai pas du tout envie de me promener.) Il fait chaud. J’ai oublié mes lunettes ce qui exclut une pause lecture.

Je croise ” le Marathon des leveurs de coude”, joyeux groupe mené par un clown blanc au costume argent magnifique. Ce qui suit est moins glorieux mais très drôle. Des hommes des cavernes en peau de bête avec des gourdins et des massues. Ils entrent au Flore, aux Deux magots et les touristes qui ne comprennent pas ce que “lever le coude” veut dire, s’interrogent.

Les types viennent du Sud Ouest je pense.

Je pense à un défunt cousin et à son accent, à sa manière de voir la vie.

Famille Nalis. Riscle sur Adour.

Vaches Landaises. Courses. Fronton. Chaises dehors pour prendre le frais. Petite maison sombre et modeste. Toilettes au fond du jardin . Arènes. Confit de canard. Chaleur et balançoires.

Aire-sur-Adour/ Peyrusse Massas. ( 107 habitants aujourd’hui) La ferme. La grande table. Zut. Quel est leur nom?

Je tape dans Google

Ben tiens c’est Pader. Oui Pader. Est-il de la même famille , Daniel Pader maire???

Je m’égare dans les terres de mes ancêtres pourrait-on dire.

Bref. Je rentre à la Hune, m’y ennuie.

N’ai envie de rien regarder finalement et remonte vers Pigalle en photographiant une affiche revisitée par un inconnu;

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A la maison, la jeune fille est sur le départ. Et moi aussi finalement. Je passe chez H. prendre le carton pour l’exposition Claude Cahun.

Elle est magnifique.

Avec ma tête je vous laisse imaginer vous-même quelques scénettes. Celle avec le ministre n’est pas mal.

Mais je me la garde .

Une autre:

—Excusez moi ,est ce vous qui êtes dans le film?

—Oui

—Je me présente , je suis l’arrière petite nièce de Claude Cahun.

J’avoue ne pas être dans le film et suis ravie de la rencontrer. C’est drôle ces situations.

On enchaîne.

C. me dépose au théâtre Edouard VII pour les 10 ans je crois. Nous sommes dehors, nous, les plus beaux de la terre. Je fais ma touriste et lorgne Johnny assis dans un coin, puis il embrasse Piccoli, puis embrasse Marielle qui est très drôle.

Lui ne bouge pas ( J.) ce sont les autres qui viennent à lui.

Je sirote mon champagne toute seule, avec ce sac à dos que je ne sais où laisser. R. nage à droite et à gauche..

Tiens lui, tiens elle… Oh lui … Oh elle. T’as vu lui… T’as vu elle? Lui est là-bas vers la gauche. Viens je te présente. Bonsoir. ..

J’ai mal aux pattes. Parle et rit avec S…

Je m’assied, regarde passer 10 glaces et un gâteau rose. Tout s’efface. Je suis au Repenti, je suis avec ma monopalme dans l’eau fraîche de l’Escalet, je glisse sur le dos. C’est délicieux . je suis une sirène.

Et après je lirai sur les rochers.

Notes/Thomas Browne

MUSÆUM CLAUSUM, OU BIBLIOTHECA ABSCONDITA (Thomas Browne) – Traduction & Translation

curiosités en images

16. Dessins de trois expressions pleines de passion :

Thyeste au moment où, à table, on lui apprend qu’il vient de manger un morceau de son propre fils ;

Bayézid au moment où il pénètre dans la cage de fer ;

Œdipe lorsqu’il apprend qu’il a tué son père et épousé sa propre mère.

Antiquités et curiosités de diverses sortes

12. La peau d’un serpent ayant grandi dans la moelle épinière d’un homme.

20. Un anneau sorti de l’estomac d’un poisson trouvé près de Gorro ; supposé être celui qui symbolisait le mariage du duc de Venise avec la mer.

23. Batrachomyomachia, ou la bataille homérique entre les grenouilles et les souris, parfaitement gravée dans l’os de la mâchoire inférieure d’un brochet.

Quiconque sait où tous ces trésors se trouvent aujourd’hui est un grand Apollon. Je suis sûr de ne pas être celui-là. Cependant, je suis,

Pseudodoxia Epidemica

Après l’Anatomie de la mélancolie de Robert Burton et tout récemment Ulysse de Joyce, Bernard Hoepffner s’est attelé à un autre livre culte : Pseudodoxia Epidemica ou Examen de nombreuses idées reçues et de vérités généralement admises de Thomas Browne. Face à l’ouvrage, on saisit vite la difficulté pour le traducteur. Thomas Browne fut l’un des grands érudits de son temps et brasse dans cet essai rien moins que le savoir de l’Antiquité au XVIIe siècle. Il le fait en homme de science doublé du plus incroyable styliste qu’on puisse imaginer. Il reste un écrivain pour happy few. Valery Larbaud parlait même de l’existence «d’une petite secte (secrète) des lecteurs de Thomas Browne». Très lu au XVIIe siècle, Browne, dont on s’épuise inutilement à trouver des équivalents (Montaigne notamment), a eu une influence considérable jusqu’au romantisme. «Aujourd’hui, dit Bernard Hoepffner, il est pratiqué par les écrivains qui s’intéressent à l’écriture. Il suffit de voir l’influence qu’il a eue sur W. G. Sebald, sur Guy Davenport, je ne serais pas non plus étonné que Jim Crace l’ait lu, et je ne parlerai pas des grands Américains, William Gass, Gilbert Sorrentino ou William Gaddis.» Patrick Mauriès, qui préface d’un essai très pertinent Quatre animaux fabuleux, court extrait de Pseudodoxia dans une version du XVIIIe siècle, a croisé le chemin de Browne dans Borges et Mario Praz. (…)

     Thomas Browne est entre deux mondes, la Renaissance et le XVIIe dominé par Francis Bacon. Il compose, avec Pseudodoxia Epidemica, une encyclopédie des idées reçues de son temps. La chute d’Adam du paradis terrestre prépare ce long inventaire placé sous la «nature faillible de l’homme», la «prédisposition du peuple à l’erreur» et la «crédulité des humains, à savoir leur assentiment placide à tout ce qui est proclamé, ou leur croyance, à la première écoute, en ce qui est avancé par les autres». La raison en est souvent «l’attachement à l’Antiquité», c’est-à-dire aux autorités et aux traditions. Pseudodoxia Epidemica participe du même mouvement que celui qu’a entrepris Francis Bacon, tout en gardant l’aspect d’une longue recollection fascinée des mots et des choses. C’est là, dans la juxtaposition des fables, fictions, emblèmes et hiéroglyphes, que se joue proprement la magie de cet essai. Browne ouvre le grand livre du monde, fait défiler météores, insectes, plantes, philosophes pris dans la ronde diabolique de l’erreur, en une encyclopédie émerveillée de tous les sophismes à la limite du fantastique. C’est d’ailleurs sur le nom de Thomas Browne que s’achève la nouvelle de Borges consacrée à son encyclopédie imaginaire, Tlön Uqbar Orbis Tertius, que l’Anglais a inspiré en partie à l’Argentin.
     (…)
     Le lecteur est vite pris dans ces chaînes argumentatives où Browne confronte les opinions des philosophes de l’Antiquité, des Pères de l’Eglise, des commentateurs humanistes. Il digresse, bifurque lui aussi de manière épidémique, semblant faire visiter un cabinet de curiosités imprimé où il nous guide parmi les licornes, griffons ou basilics avec une fierté de propriétaire, souriant malicieusement de ses trouvailles. «Son humour, explique Bernard Hoepffner, n’existe que dans le style et reste une des choses les plus difficiles à faire passer en traduction ; ceci en partie parce qu’il est un des grands rhétoriciens de la littérature anglaise et que ce type d’humour est fondé sur la rhétorique, sur le paradoxe, passe par une certaine disposition du texte sur la page, un usage des majuscules (que j’ai conservé) et une ponctuation qui est devenue plus ou moins incompréhensible au lecteur d’aujourd’hui. Son style est une musique à nulle autre pareille : “Toute tentative pour exprimer convenablement la subtilité de sa musique est impossible”, disait Norton R. Tempest en 1927. Et je ne peux m’empêcher de citer aussi Coleridge : “Son humour entremêle sans cesse ses lueurs à sa philosophie : telles ces couleurs intermittentes chatoyant sur fond d’une soie moirée.”»

     Nul doute que la traduction de Bernard Hoepffner fera date. Outre des index nombreux qui transforment Pseudodoxia en dictionnaire (c’est aussi une manière de le lire), le traducteur a ajouté un copieux lexique. Browne innove, il crée, précise Bernard Hoepffner, «900 mots nouveaux ajoutés à la langue anglaise, pas bien loin derrière Shakespeare qui en aurait introduit 1 500». Browne, outre ses humanités classiques, parlait de nombreuses langues, il s’en sert pour néologiser. «Computer, au sens de calculateur», «Piramidally, signifiant très longtemps», electricity, disruption… Il y donne aussi, ajoute Mauriès, dans le «néologisme abracadabrant».

La bague de Georges SAnd

Didon et Enée


Vendredi

Si on commence à l’envers, on peut dire que la journée d’hier était touristique. Promenade et visite de l’exposition Gauthier-Moreau au Musée, puis avec Y. nous marchons vers le Musée de la vie Romantique. Le jardin est très agréable, roses et moineaux qui me volent des miettes de cake à la fleur d’oranger .

( Le thé est parfait -grande théière et tout, le cake est beau mais un peu compact et trop parfumé)

Je veux montrer à Y les bagues en cheveux de Georges Sand mais ce sont des fait des bracelets.

Je finis la visite en demandant au gardien s’il à l’intention de me “lâcher”. Il n’a cessé de faire des réflexions genre “on ne s’appuie pas” , on ne met pas son sac là… et avec une mauvaise grâce absolu il ne répond pas lorsque je l’interroge sur les fameuses bagues fantômes de mon souvenir.

Quel con. Ce genre de con ( bis) me met dans des rognes pas possibles. J’avais préparé le coup fatal. Mais il a été tétanisé à la première estocade.

—Si on allait à la prière?

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Chose dite chose entreprise; Bus 30. Descente à Barbes.

Rue Myrrha. Les tapis de prière sont rangés le long des trottoirs. Le service d’ordre à brassard est en place, et la quête pour la mosquée a commencé ( dans des sortes de seaux en plastique).

C’est vrai que c’est dépaysant d’être là, à deux pas du boulevard. Je montre en passant le magasin de chaussures Kata qui en fait est un ancien théâtre. Nous sommes un peu en avance et entrons dans un magasin de tissu.

Les 3 hommes mangent derrière des rouleaux de basin. J

e dis à l’un d’eux qu’il me faut les cheveux longs pour portent une robe d’un tissu comme ceux-ci. Il me répond:

—Faites pousser, on attendra ce qu’il faut attende!. Et nous rions.

Dehors un black me propose un sac “moitié gratuit” et je l’interroge quant à la face cachée du truc, à savoir la moitié payante.

Les vêtement sont incroyables. Pas de touristes contrairement à ce que je redoutais.

Là, une chambre à 25 euros pour une personne. En face de la mosquée, c’est 46. Nous nous asseyons sur le rebord ( il y a des pointes de fer pour justement éviter cela) mais on se cale comme on peut et on regarde l’avancée des choses.

Un jeune garçon engage une conversation sur la laicité, la prière dans la rue, les musulmans-il est musulman et d’origine algérienne-l’hypocrisie, les femmes, l’alcool. Il dit qu’il ne faut pas montrer sa religion, que ce n’est pas normal d’envahir la rue. Que oui , il est musulman mais que c’est son problème… C’est inattendu . Nous rions. Il demande pourquoi nous mangeons du poisson le Vendredi et ce qui se passe dans une synagogue… Un algérien plus âgé dresse l’oreille et nous regarde puis tourne la tête et avec philosophie prise du tabac.

Il y a de plus en plus de monde. Les tapis qui recouvrent maintenant la rue entière sont bondés. Plus une place et on ne voit plus grand chose car des hommes sont devant nous. L’un d’eux a transformé en écrasant l’arrière, ses chaussures en babouches.

Pas une femme. Ou alors elle passent rapidement avec leur bébé ou donnent de l’eau à un homme assis sur ses talons.

C’est assez envoûtant d’écouter ce qui pour moi n’est qu’une musique dépourvue de sens. le mot Islam est un repère dans ce flot de paroles.

Puis nous nous glissons vers le boulevard tant bien que mal vu le monde. Le bruit revient, les gens, les voitures, le bordel de la circulation.

Bus 56 vers République et Marché des enfants rouges. Pas bondé. Une table au soleil pour un couscous brûlant et un verre d’eau.

Ver la galerie Dix9 pour l’exposition d’Unglee. Au passage celle qui a lieu Aux filles du Calvaire.

Exposition homonyme.

Jeudi


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Carole et Paul Roussopoulos

Galerie pour préparer la soiré des projections.

Déjeuner avec SM . C et N.

Y arrive et nous allons boire un thé; Puis retour galerie, chaises etc…

La soirée se passe bien.

Un peu bricolée bien sur avec une projection qui est ce qu’elle est techniquement.

Mais c’est plein et l’ambiance est super. Je présente rapido la soirée et Hop c’est parti.

Contente de rencontrer MV qui travaille avec P et d’autre personnes. G et J sont là aussi ce qui me fait plaisir et AC rentrée plus tôt.

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Pauline Curnier-Jardin

Verre à c^té avec J. Puis on remonte à Pigalle. Faim. Une pizza chez Carmine qui ferme.

Un limoncello offert par un Colombien qui parle Italien et portugais et connait MITU


et nous avec MT au même endroit!!!


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Ln et MT à Mitu Amazonie Comombienne

Ma nouvelle lampe/ Tutto matematico/ Pas relu

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Dimanche et sa sieste

Dimanche et son écoute de conférences ENS

Dimanche et son repas viet ( à emporter avec en prime dans une langue… Heu… L’histoire Strauss-khan ) ? C’est assez désopilant.

Dimanche avec à Cannes Camille qui monte “ses” marches avec l’équipe de The Artist. Son SMS à 2H 30 du matin, en provenance d’une boite de nuit…

Dimanche téléphone: Est ce que la bergerie est à vendre?

E. est à l’hôpital. Zut . Alcool. Déprime.

Notre Repenti adoré est aussi composé d’êtres humains aussi fragiles qu’ailleurs.

Ce n’est ni l’Olympe comme je me plais à le croire , ni l’Eden , ni le Locus Amoenus

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Voir/ Voire = Damish / On n’y voit rien Arrasse/ ENS

Il est un peu chiant à entendre. Il lit.

Damish. Une conférence lue c’est épouvantable.2006

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Dimanche Le cahier rouge

Quand j’écoute Nuccio Ordine, c’est passionnant , c’est vivant.

Mais là comme c’est ennuyeux / Même si/ bien Que/ intelligent et érudit…. Et Brillant!!!!

Même si Damish connaît aussi bien le cinéma que le 16eme siècle…. / L’inconscient optique de Benjamin. Occulter ce qui crève les yeux / Poe La lettre volée

Ce devrait être passionnant ces histoires de “machination du voir”.

Et comme ils parlent différemment de Masaccio Ordine et lui.

“Le monde est ce que nous votons et cependant il nous faut apprendre à le voir” / Merleau Ponty

Remplacer Monde par Peinture.

Faire comme si nous n’en savions rien…”

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UN ESCARGOT SUR LE BORD DU TABLEAU

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Francesco del Cossa

Une fois ou deux je fus l’escargot à table à côté de Damish qui ne m’a pas vue, rampante ou non, cornes ou pas, baveuse ou pas.

C’était de ces dîners ennuyeux où personne n’a envie d’être et pourtant.

Je supporte mal et ne veux plus supporter ces moments pénibles et lourds, où la personne la plus cultivée ne voit pas les autres, et trouve tant bien que mal un interlocuteur à son niveau.

En général, / pouvez vous me passer le sel-merci- on compte, enfin JE compte heures et minutes afin de savoir quand je serai libérée de ce supplice aussi érudit que coincé.

Dans ces cas là j’ai envie de chanter C. Jérôme à tue tête , d’aller me laver les mains pendant deux heures, de faire la vaisselle . Tout sauf être à table. Longtemps que cela ne m’est pas arrivée. Je deviens prudente!!!!

Une fois, j’ai fait deux grosses bises à Damish pour prendre congés.

Je crois qu’il a un peu sursauté. Il a souri même.

C’était derrière le Panthéon. C’était la nuit. Et maintenant ,la nuit m’appartenait je pouvais sauter de joie, sautiller, parler au chauffeur de taxi avec un plaisir immense, même si c’était le plus stupide des chauffeurs.

Stupide mais vivant!!!

Une rencontre d’ours /Représentation dédoublée/ Art primitif.

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Autre chose de la vie. Le Japanese baiser de Judas!!!!

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Jambes

Je ne peux pas travailler sans “être chaussée”.

M’asseoir devant l’ordi pieds nus où en chaussettes est juste impossible.

Il faut que je sois bien reliée à la terre pour démarrer.

En parlant de terminaisons, je ne sais pas pourquoi j’ai photographié à l’iPhone ( je déteste faire des photos avec un téléphone) cette fille en terrasse Rue des Martyrs. J’étais au feu rouge dans la voiture et j’ai vu le plâtre allongé…

Je ne sais pas ce que déclanche en nous certaines scènes… Ce qui rend la photo nécessaire….

Là je m’aperçois, vue la traînée blanche, que la fille vient de poser la jambe à l’horizontale. Pas de quoi écrire un essai mais le rose et le bleu, le flou bien involontaire… BON. Pas de commentaires.

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Hier belle soirée chez P. et R dans leur maison de G.

R. nous sert et tourne et vire. C’est délicieux. Quel travail. Blabla ça et là, mais je “n’y suis pas vraiment”.

A.M est là. Pas vue de puis… Pas reconnue/oh pardon mais si… heu…. Je suis sobre pensant au cours de ce matin.

Retour vers minuit, dépose des 3 personnes ( G., V et E.) dans la voiture à Châtelet puis Réaumur.

Arrivée en avance et mur.

Il y a des Matchs.

N. que je ne connais pas me demande de jouer pour qu’il s’échauffe. Super. Il cogne. Hou … Mon”jeu de jambes”. …

Bon, Strauss-Kahn a fait des conneries à moins que ce ne soit -ce que j’ai envie de penser-une méga peau de banane électorale.

02h18: Strauss-Kahn arrêté à New York
Dominique Strauss-Kahn a été arrêté samedi à l’aéroport JFK de New York alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Paris, annonce le New York Times.
Le directeur général du FMI est accusé d’agression sexuelle sur l’employée d’un hôtel de Times Square.
13h11 Strauss-Kahn nie tous les faits qui lui sont reprochés


L’exposition se passe bien.
Avec les uns ( qui viennent et m’appellent pour en discuter) – les autres qui ne viennent pas et ceux qui n’iront pas quoiqu’ils en disent..
Le 19 est plein pour les 4 films. Ca va être un peu le bazar mais c’est bien comme ça.
C’est la vie.
Mais c’est dans ces circonstances que l’on s’aperçoit qu’il est important ( cela fait simplement plaisir) d’être au(x) RV.
Sinon, quelles sont nos relations?
Elles existent tant qu’il y a du Champagne quelque part et des occasions mondaines, et pas un mètre à parcourir, pas un fleuve à traverser, pas une place de parking à trouver, pas un métro bondé à prendre?
Donner temps et attention parfois ….

Je ne le fais pas toujours moi non plus.

Mais ne serais-je pas en train de grogner grosse Mémère à poussières?
Hou elle râle.
Bon. on s’en fiche

Ce qui me fait râler c’est de ne pas avoir de place pour Atys. j’ai essayé de soudoyer M. mais ça n’a pas l’air de marcher.
Hier ré-écoute avec délices le cours de N.O à l’ ENS

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Hum. pas facile de se mettre au catalogue


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“I love to be re-activated” and “What would you do”?

Belle exposition d’eric Emo 14 rue Debeleyme

Je dois filer vite et repasserai après le diner.

Hier lorsque pendant le dîner D.S nous a annoncé que Jerôme Sans était devenu chanteur ( mais le devient-on? )Le chanteur n’a t’il pas comme l’artiste à sa naissance des gênes enroulés à l’envers ou perpendiculairement agencés, ou en forme de Merzbau ( ce qui crée toute la différence.)

Heu bon, donc alors que nous cochions sur la feuille qui un cornichon, qui un morceau d’ananas, qui un petit tas de rillettes…. Bref et bien mon sang ne fit qu’un tour.

En même temps je me disais que c’était plutôt marrant d’oser cela. C’est de toute façon moins ridicule que le clip qui suit et qui n’est pas une parodie de ce que serait un KKKKKutator

Sans vouloir être méchante mais en me gondolant quand même de rire en regardant :

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Donc j’ai vendu la méche ( de cheveux, qui venait ressuciter, le souvenir d’un temps heureux…le doux mirage d’un été..)

Sue la photo .C’est Jerôme Sans dans le groupe ” Liquid architecture”.

Alors comme je me donne 5 mn de répit avant de travailler je me regondole en écoutant ceci. Enfin je me regondole moyen.

YouTube – LM 100 presents Jerome Sans

puis

YouTube – Maurice Chevalier sings “What Would You Do?” (1932)

Finalement , Maurice parle super bien Anglais non? Je veux dire si on compare….

Et spéciale dédicace à Jérôme:

YouTube – Et tu danses avec lui de C. Jérôme par Thierry

si vous êtes en appêtit Thierry chante aussi Johnny

.YouTube – j’ai oublier de vivre JOHNNY HALLYDAY chanté par THIERRY


Décidemment je suis une absolue fanatique des sosies , et surtout des sosies amateur.

Bon je repars à L’ENS pour écouter Nuccio Ordine parler de Brunelleschi.

Pas pareil.

FUIT HIC

Entrée des songs funestes/ Notes

Part 3

Interludes
a) Entrée
b) Entrée des Songes agréables
c) Entrée des Songes funestes
d) Entrée des Songes agréables effrayées
e) Le Combat des Songes funestes et agréables

Accompagnato
Nabal
Ah! Whence this sudden sread?
The shivering blood creeps cold along the veins;
the mind confus’d suffers unutterable conflict.
What? Or where am I?
All is dark as night.
My head a whirlwind and my heart a stone.

Aria
Nabal
Oh! Who can tell the terrors,
the terrors, that sorround me;
opprest with wrath divine
sorrow shame and guilt confound me,
I faint, I die!

No, none can tell the terrors,
oprest with wrath divine,
sorrow shame and guilt,
a thousand, thousand horrors,
combine all against me.
I faint, I die!

My Life a span appears,
A cypher sums my years.

Recitative
Shepherd
How soon the scene is chang’d!
He, who but now breath’d nought but mirth and gaiety,
defied the god of heaven, and most ungrateful stopp’d his ears to David’s just request, now lies unpitied, unbewail’d, a breathless corse.

Chorus
By slow degrees the wrath of God
to it’s meridian hight ascends;
kind mercy long the dreadful bolt suspends,
ere it offending man annoy.

Long patient for Repentance waits, reluctant to destroy;
at length the Wretch Obdurate grown,
infatuated makes his Ruin all his own.

And ev’ry step, he takes on his devoted head,
precipitates the thunder down.

Recitative
Asaph
A messenger, my Lord, relates the death of churlish Nabal,
by a stroke from heav’n.
So transient is the laughter of a fool and mirth deceitful. –
Soon his relief comes with humble suit to claim my Lord’s protection.

David
Protection! Yes, much more such merit claims. –
Blessed be the woman that disarm’d my wrath;
and with uncommon prudence and address bade me recall an impious vow: –
the while bright beams of beauty stream’d from sorrows eye,
and on her cheek sat maiden modesty.

Aria
Asaph
When beauty sorrows livery wears,
our passions takes the fair one’s part.
Love dips his arrows in her tears
and sends them pointed to the heart.

Recitative
David
True is your observation! –
Beauty’s a pleasing tyranny, my friend, that laughs at the reluctance of the will,
and humbles to her lure the hearts of kings.

Aria
David
Lovely Beauty, ever inviting,
still delighting, perfect feature,
pride of nature are the charms,
when thy pow’r the heart alarms.

Fancy viewing, joys ensuing,
rapturous pleasure, boundless treasure,
plays around the captive heart,
fixing deeper still the dart.

Recitative
Abigail
Behold! Thine handmaid, prostrate on the earth,
implores the favour of my lord, the king;
proud ev’n to wash his servants’ feet.

David
Rise! Well assur’d, no honour is too great,
that David can bestow on Abigail;
be it, to make her partner of this throne.

Abigail
Accept, if heav’n so wills, my grateful heart, my duteous vows,
and more than loyal love.

Aria
Abigail
Come ye smiling hours,
with your joyful train returning,
chase the gloomy shades of mourning
with the splendour of delight.

Come ye smiling hours,
Blissful pow’rs, smiling hours,
with your joyful train returning,
chase the gloomy shades of mourning
with the splendour of delight.

Come ye blissfull pow’rs,
banish sorrow, banish woe,
as the ebbing streams reunited flow,
and glad day succeeds the night.
Banish sorrow, banish woe,
as glad day succeeds the night.

Accompagnato
Shepherd
Guardian angels, as ye fly,
crown them with triumphant joy,
let soft quiet, peace and love
still each happier hour improve.

Duet
Shepherd & Asaph
Happy! Happy!
Thrice happy, happy pair,
whose mutual deeds declare
one pure and constant aim.

Where both in soul unite,
with candour and delight
to feed the holy flame.

Solo and Chorus
Shepherd
Still caressing and caress’d,
ever blessing ever bless’d
live the hero and the fair.

Chorus
Still caressing and caress’d,
ever blessing ever bless’d
live the hero and the fair.

Shepherd
This is, valour, thy reward,
this, O beauty, thy regard,
kind heav’n pays the virtous pair.

Shepherd & Chorus
This is, valour, thy reward,
this, O beauty, thy regard,
kind heav’n pays the virtous pair.

Recitative
Abigail
In Praise, to great Jehovah and to thee, O king,
my soul its thankful tribute pays.

Duet
Abigail & David
Thoughts sublime my soul still exciting,
Shall our ardent praise employ;
While our grateful hearts uniting
triumph in harmonious joy.

Chorus
O glorious prince, thrice happy they,
born to enjoy thy future sway.

To all like thee were scepters giv’n,
Kings were like gods and earth like heav’n.

Subjection free, unforc’d would prove,
Obedience is the child of love.

The jars of nations soon would cease,
Sweet liberty, beatific peace
would stretch their reign from shore to shore,
and war and slav’ry be no more.

Finis.

+

ATHYS

Le theatre change et represente un antre
entouré de pavots et de ruisseaux, où le
dieu du sommeil se vient rendre accompagné
des songes agreables et funestes.
Atys dormant. Le sommeil, Morphée, Phobetor,
Phantase, les songes agreables. Les songes
funestes.
Le sommeil.
Morphée.
Phobetor.
Phantase.
Deux songes joüants de la violle.
Deux songes joüants du theorbe.
Six songes joüants de la flutte.
Douze songes funestes chantants.
Seize songes agreables et funestes dançans.
Huit songes agreables dançants.
Huit songes funestes dançants.

Red kitchen/ ” Tu viens Nil”

Il y a 30 ans j’étais où déjà???

Ah oui, rue de Bièvre dans la cuisine d’un type qui venait d’être élu président.

On devait être à peine 10… P.S, C.G.R, R.H, D.M, F.M, R.D et je ne sais plus…

—C’est ça…. On te croit….

— Ben oui , c’est ça et je n’y peux rien.

Je m’en souviens noir sur blanc. La casquette de marin, la mobylette, la rue de Bièvre, les bols à pois…

Et … François Mitterrand:

—” Tu viens Nil….”

Mon C.L est un papillon

Après avoir traîné hier, fatiguée et n’avoir pas résisté à l’envie d’aller au Palais de Tokyo avant le départ et aussi voir General idea, et aussi Van Dongen ( visité au pas de course) je suis passée chez E.

En fait j’adore visiter certaines expositions à toute vitesse, comme dans à bout de souffle.

Donc moment agréable chez E. Puis il me raccompagne par le jardin du Luxembourg.

Je marche en quête de la pharmacie herboristerie malheureusement fermée puis reprend un métro à Sèvres Bab, photographie la vitrine toujours ridicule de chez Arnys.

Mais quel type d’homme s’habille là dedans. C’est grotesque et ça fait vieux “Germanopratin”!!!

Passe vite fait à la librairie de la place Clichy puis RV avec T.

Blabla. et tout à coup je m’angoisse pour la photo citant Anna Blume. ( plus tard en rentrant j’écris un mail à CG dans ce sens….)

Puis nous rions à la description que T. fait des peintures de BF chez Perrotin. (Ad Nauseum)

Image 1.png

Bernard Frize : Perrotin/ Photo AndréMorin

Moi j’aime bien BF sans rire…. et aussi “les papillons de ma jeunesse, Alexandrie Alexandra”!!!!!!

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