Bouquin

J’ai reçu le livre des écrits inédits des Brönte. La couverture est super moche et il y a une lampe de poche -genre le Monde du dessous.

On parlait de galeries et je me disais que le problème était la nécessité de faire « des objets » qui se vendent, ce que j’appelle des « santons ».

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J’ai fait une action d’éclat, pour la première fois de ma vie j’ai appelé un type de la DAP. Et j’ai rendez-vous. Ce que j’ignore encore c’est ce que j’ai à demander.

—Bonjour je m’appelle HD…

—….

—… Vous voyez qui je suis?

—Non.

—C’est T.S qui m’a donné votre portable. Vous voyez?

—Non…

Ca démarrait fort, mais le type est sympa.

On verra le 16.

Je soupire. Je ne sais pas trop comment m’y prendre et ça me semble pathétique les artistes qui se battent pour montrer… leurs santons.

Disons que je ne vois pas comment convaincre qui que ce soit car je n’y crois pas trop fort moi-même.

D. M’invite pour un workshop à Rueil. Ecriture du texte hier: Un chateau à soi.

Envoyé le film non mixé à F.C et S.

MENICUCCIO

C’est drôle. J’avais envoyé mon texte à D.D. Et il relève le petit passage qui s’appelle Menicuccio. Je dis d’apreès les informations entendues sur des archives, que Menicuccio est le chef machiniste de Fellini… « Quand à Menicuccio, il, m’interpelle car je pensais qu’il y n’y avait qu’un seul Menicuccio dans la vie de Fefé, moi; C’est en effet le diminutif de Dominique. De mon temps le chef machino s’appelait Gasperino, une sacrée figure! »

Je lui réponds:

« Alors alors… Disons que le journaliste et moi même nous sommes trompés et que vous restez L’UNIQUE Menicuccio!!!!!! »

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Hier , nous allons voir bien tranquillement Picasso et les maitres. C’est Guy qui m’a mise sur les listes et c’est parfait de voir les expositions dans ces conditions, quand on sait que celle-ci n’a pas désempli… Un râleur qui exagère largement dit qu’on ne voit rien. Bien sûr on n’est pas deux dans l’expo, mais quand-même!!!!

Je vois Camille en grande conversation avec un vieux monsieur aux cheveux blancs. Il a une canne. Elle me lance des regards effarouchés ( pas vraiment !) et je vais selon mon expression « la décrocher ». Elle me dit « il est bizarre ce type ». Plus tard , et après avoir encore parlé avec lui et arrive vitesse- grand V et me dit:

—Tu sais qui c’est William Klein?

—Ben oui…

—Il me dit que c’est lui…

—Ah bon? Moi je ne connais pas son physique. Ah c’est lui?

—C’est qui? Je suis nulle…Attends, je vais le chercher. Je n’ai pas le temps de souffler, il est là. Camille nous présente. Il me demande:

—Vous êtes son fils?

_Oui, j’ai 12 ans, mais quand je suis sa mère, j’en ai 50.

—Vous savez qui je suis?

—Je croise mes doigts pour faire un W et lui dis:

—Ca commence comme ça.

_ Oui

Bref bref..;

Plus tard il part canne en avant et disparaît dans la porte à tambour.

Olivier est avec son neveu, Ali est avec son neveu absolument craquant.

On siffle pas mal de champagne. On dit des âneries. On rit . Puis hop . On part. Un type aborde G. qui était en train de dire: Je vais être seule dans mon taxi…

Le mec:

—Je vous raccompagne si vous voulez. Rires jaunes et machin. j’en passe. Bilan, elle prend le métro et retrouve le mec dans son dos à Bastille..

Lourd et un peu tristounet….

LES GEANTS DISPARUS

Ce n’est pas la première fois que je perds ce que je viens d’écrire en passant de ecto à WP.

Alors tanpis pour mes géants élégants d’hier et leurs essayages respectifs dans une boutique où les ceintures sont longues comme le largeur de notre cuisine

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OUF+il fait beau

Mercredi cours de P. au Louvre. Je dessine en écoutant.

Hier la grève. Ai circulé à vélo. Personne

Rendu le texte sur Fellini et eu la réponse favorable.

Coup de fil ( c’est drôle un coup de fil ) d’Efisio. C’est R. qui a répondu.

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Ce matin, un jus d’orange. C’est chaque fois un plaisir de sentir la descente de l’orange que je viens de presser, Comme dans Pirates des caraibes quand le squelette boit et que tout descend dans les côtes. Je file à Argenteuil maintenant.

C’est dingue. Picasso au Grand Palais, c’est plein pour les 3 nuits….

Réglé quelques trucs concernant le fils de R. Parlé avec des éducateurs.

Petit tour EN BUVANT UN CAFÉ

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COLOMBAIONI

En cherchant des informations sur les Colombaioni ( les nuis de Cabiria etc…), Alberto et Carlo, j’apprends qu’ils sont morts tous les deux.

Alberto en jouant au tennis je crois et Carlo, en Mai dernier. Ils disaient Mistero Magia et ça me faisait beaucoup rire.

Je ne savais pas qu’ils étaient proches de Fellini quand on était sur le même bateau -je ne sais plus en quelle année.

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Mistero, magia


J’ignore l’auteur de la photo

Bon, maintenant, je peux passer à autre chose.Fellini, au lit!

Ce matin j’ai reçu un mail de Roberta. Efisio répondait enfin!

Il raconte un histoire drôle à propos de Balthus et fFellini. Je l’ai mise dans le texte: Mistero, magia

Le chat doré et le petit chat est mort

Hier j’emmène U. pour la fin des expos. Masques est magnifique. Je parle un peu avec Edouard Papet qui l’a conçue.

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On croise des gens habillés « coketel », et I.A, incroyable figure angoissante angoissée dans un long manteau. Grandes lunettes de star et toujours elle replace ses cheveux comme si elle venait de subir une opération chirurgicale. J’avoue que ça m’impressionne, et que l’atelier du peintre de Courbet, fait pâle figure-j’exagère un peu, à coté de Belphégor.

Champagne et papotages. Un nouveau petit tour dans les salles de la donation Meyer et mon Cézanne-Betty Boop

Ai écrit encore et terminé mon texte sur Fellini: « A la recherche du Cinque »

Dans masques il y a des sculptures-masques flous. D’habitude, à part Medardo Rosso peut être , on ne voit que le flou photographié?

Hugues Aufray n’avait pas pris sa guitare.

U. et moi papillonnons et buvons quelques verres. Nous repartons après avoir embrassé Guy posté en haut de l’escalator.

J’ai perdu le Monsieur au chat: Un cravate agrémentée d’une dorte de chat en or. A côté d’I.A c’était parfait, comme un sous-titrage… une dame a des chaussures à talons impressionnantes et , non, ce n’est pas le prix que l’on aperçoit quand elle lève un peu le pied pour avancer:

Ce sont deux incrustations dorées….Hou…

Message de AM qui revient de Cali. Moi je ne sais pas me servir de Skype. Mes blocages concernent aussi la télécommande des télés, etc.

Aujourd’hui j’engueule le type de la BNP. Hier après avoir vu qu’on m’avait débité 1900 euros…. SFR , je n’ai trouvé personne et à l’agence de Place Clichy la fille m’a regardée comme si j’étais Obama.

ENCORE MAX BORN

Bien avancé le texte. Je pense que j’aurai fini demain. Je passe comme promis chezB. pour aider I. Elle prépare un nouveau spectacle.

Leur fils est très beau, 16 ans. ANdrogyne. Il a gagné le concours Miss Camping cet été en ‘s’habillant en fille. Le jury n’y a vu que du feu? 9a fait beaucoup rire Benoit qui prépare son dossier pour un décor télé.

Encore un Dimanche

Quand P est entrée on aurait dit Debureau.

U. m’invite à diner, et F. et A. aussi. Donc on décide de manger ici.R. est parti fêter les 9 nominations du « Premier jour du reste de ta vie ».

Aucune nomination pour Samuel. Il doit faire la tête, ni pour Zabou. Le conte de Noel que j’ai detesté a aussi 9 nominations.

Bon.Appel d’I. qui ne peut pas tendre ses toiles. Je me moque d’elle en lui disant que ça n’existe plus et lui promet de passer ce dimanche.

Pauline passe la tête . Elle a dormi ici. Je vais faire un café.

LE TRIPLE MENTON DE GITON

Ca y est . Je crois que j’ai trouvé comment écrire ce texte sur Fellini. Il ne s’agit pas de répéter les sempiternels poncifs. De toutes les façons tout a été dit . J’appelle A. pour lui demander comment s’appelait l’autre cameriere de J.L. Il y avait Luigi et … Benedetto. Benedetto, plus réservé, plus sévère.

Luigi, je l’ai revu il y a 3 ans pour les 80 ans d’Efisio.

Je la rappelle encore pour savoir si elle se souvient du Volturno

En trouvant le Volturno ouvert en 1920 ,et une petite notice là , je passe là .

C’est quelque chose.

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flickr/galerie de Superbomba


Bref, je suis presque certaine d’y être allée au Volturno, cinema « à l’ancienne » avec attractions et strip-tease. Ca fumait là dedans et ça parlait. J’adorais ça.

Ca hurlait en Romain dès qu’une fille apparaissait.

Parfois je me demande si on me l’a raconté ou si j’y étais.

Il y avait aussi l’Alhambra Giovanelli ou quelque chose comme ça. J. doit me raconter car il alait lui aussi. Ca faisait partie des curiosités Romaines…

Mail qui arrive. J’éclate de rire:

« Bonjour et merci pour les photos mais malheureusement, je ne sais pas ce qui s’est passé sur mon ordinateur mais ce pauvre Giton a un triple menton. »

………………………………..

« Le pince sansririsme » Finkelkraut en ce moment. Le pince-sansririsme, c’est formidable! le pince-sansririsme de France-Culture…

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Donc avec A. on a reparlé de notre virée au Panthéon, en pyjama nous étions et peinturlurées. Ce qui était drôle c’est que personne ne nous regardait. On en rit encore. Et puis i y avait la strega, cette grande bonne femme terrifiante, tout en noir et qui vendait des roses: « Le belle rose…. »

Et si on faisait une réflexion, si on riait on se prenait sur la tête un coup . En fait, elle avait une petite boule de bois au bout d’une lanière et la lançait à qui le méritait. C’était surprenant; c’est le moins qu’on puisse dire.!!!

Et puis le type avec des gants noirs , comme si ses mains pesaient une tonne, ses bras le long du corps, sans expression, à coté du bar . Il disait:

« Anna, la volpe humana, la renarde humaine… »

D’ailleurs souvent quand j’appelle A. je fais le numéro puis:

Pronto? La volpe humana? et je l’entends éclater de rire et s’étouffer.

CLICHY ET LA CINQUECENTO GAREE EN BAS

Ce matin je dépose R. au studio à Clichy pour le tournage du court métrage de Garcin.
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Puis retour maison. Continuer à regarder des interviews de Fellini. Trouve des morceaux de « Ciao Fellini », de Gedeon Bachmann et commande le DVD.
Oeufs au plat et thé. Puis projection de Pull my Daisy et de Conversations in Vermont de Robert Franck/
Je trouve cela très beau et attachant mais je crois que je me suis micro assoupie à quelques reprises
Films présentés par A.Bertrand que je retrouve après 4 ans. Changée, belle avec des cheveux un peu gris.
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J’ai envie de demander à Garcin de Me raconter le tournage de Détruire dit-elle
Diner hier « chez Georgette », 29 rue Saint-Georges . C’est bon et agréable. Je dis à la serveuse qu’elle ressemble à Anouk Aimée. C’est vrai. Elle en rosit de plaisir.
Je mange de la viande/Magret de canard. C’est bon. C’est très agréable avec M.M. On passe toujours de bons moments amicaux, à parler de choses drôles et très sérieuses.
Finalement je ne vais plus jamais au restaurant ( sans parler du Jaune et autres Boui-Boui )
Le ciel était comme ça l’autre soir. J’ai fait cette photo pour A.M
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Je rends enfin les dessins que j’ai promis à Y.

DISPARU

Prenant quelques minutes pour écrire, Toc, tout à disparu.
Tout. Zut
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Mais vraiment disparu, doublement. j’avais réécrit et Pfttttttt
Je recommence: Les petites bottines de Souricette
Pas d’oscar pour Souricette
Le Père Castor
Robert Franck
eetc

Le Défilé

Après avoir déjeuné avec A. au petit Viet que l’on appelle le jaune car il es jaune, après avoir ingurgité une grande soupe sans oignons mais avec de la viande et des boulettes de boeuf, j’ai filé à Rambuteau. Belle lurette que je n’étais allée à la bibliothèque du centre Pompidou.
Pas trop la queue malgré mon appréhension.
Je trouve une place à l’angle d’une table. Mais ce n’est pas si simple. En face de moi une fille fait des recherches sur les textiles, et à sa gauche, il y a un type jeune avec des grandes lunettes un peu démodées.
Je suis au 3 eme étage, et la table est entre l’entrée et les ordis qui permettent les recherches.
C’est incroyable ce défilé.Je me souvenais de ça. De la variété des genres. De la petite étudiante, qui précède le mec lent chargé de sacs plastiques.Qui précède lui même un black dont le pantalon va tomber c’est certain. On connaît tous cette allure chaloupée avec descente de jean. Mais là, la ceinture de cuir marron est ouverte et fait glong glong et le garçon hyper hype , retient le XXL avec la main gauche. Il repasse plus tard. C’est le glong qui me fait lever les yeux et sourire.
Un japonais s’installe derrière. Puis il est là debout à ma droite avec des photocopies . Il les caresse d’un drôle de façon. Il caresse le bas des feuilles dans l’angle droit. C’est amusant de se demander ce qui fait la différence entre un type « normal » et un autre. Autre difficile à qualifier. C’est à dire, qu’il y a, on sent,un truc qui ne va pas et on ne sait pas ce que c’est . Je me dis que je me suis trompée, et que j’invente des gens bizarres. Plus tard, le revoilà debout au même endroit. Je pense qu’il vient de se laver les mains. Et il se les caresse. Même geste qu’avec les feuilles. C’est trop bien à observer. Ensuite je replonge dans ma lecture sans lunettes, livre tenu bras tendus, au plus loin de mes yeux.
Un type passe avec un sac de couchage crado, un autre parle seul.
Le Japonais a mis son blouson et s’en va. Non, il ne s’en va pas , il est à la même place dans l’allée et fixe quelqu’un, tend le cou, guette. Ca me crispe. Ouf, il s’en va vraiment;
En sortant j’achète;
Le spectre de Frankenstein avec Lon Chaney et Lugosi
« Les larmes de la malédiction », qui est certainement un chef d’oeuvre inconnu vue la couverture et l’horrible femme, cheveux au vent et qui retient 3 molosses rouges féroces-aux oreilles pointues dans une nuit ( glacée , ça se voit) de pleine lune.
Réalisateur le grand, l’immense, j’ai nommé, Rafael Baledon, le Mexicain.
Mexicain suivant, Chano Urueta et son « Miroir de la sorcière »( el espejo de la bruja )
Lettres jaunes. Gros plan d’un visage angoissé, yeux froncés…
…Une femme allongée nue sous un drap verdâtre; A côté d’elle un médecin à la blouse blanche pleine de sang. Il présente à je ne sais qui hors champ, une main coupée qui dégouline. Le squelette jaune pendu à une chaine à l’arrière est grandiose.
Je terminerai par un » Chef d’oeuvre du cinéma Russe »: Le tour du Monde de Satko, qui d’après les images doit être bien nunuche.
Bus. Arrêt Orsay.
Salle 54, La collection-donation Philippe Meyer. C’est magnifique. Un Cezanne-autoportrait sur fond rose, oui des sortes de nuages roses qui me font penser à une capture d’image de Betty Boop ou de Mickey que j’avais mise là . Un tout petit nu de Seurat , et d’autres merveilles ( Bonnard )dans de petites pièces et sur fond mastic.
mickey 2.tiff
Je file prendre R. pour aller à la SACD ou on récompense Thiérrée. On rencontre/Armelle
Moi je m’ennuie un peu-beaucoup et me mets dans un coin. J’observe que J. a des chaussures à talons hauts un peu trop grandes, que R de O .à un bras en écharpe…. Je note que Schweppes fait du Coca… Des trucs passionnants comme ça.
Puis A. vient diner à la maison  » ce qu’il y a « .
Oh la la le texte sur Fellini que je n’ai pas encore écrit…..

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