Je trouve ceci en cherchant une photo de Nabokov:
(…) les souvenirs fondent au loin ou bien acquièrent un éclat mortel de telle sorte qu’au lieu de merveilleuses apparitions nous n’avons en main qu’un éventail de cartes postales illustrées. »
Bonjour !Pardon d’avoir tardé à vous répondre et à vous remercier de ce petit texte comme vous dites !!!. Pas si petit le truc !!!!Si journalistes et critiques avaient la même singularité d’approche, et rigueur quant à la lecture des tableaux on serait contents!! Donc pas de douleur ! Je suis toujours étonnée de ce que l’on peut écrire sur ce que j’ai peint, moi qui n’y voit rien pourrait on dire. Car contrairement aux autres je suis la seule à ne pouvoir profiter du paysage . A vrai dire je ne comprends pas grand chose à ces formes nées de je ne sais quel chaos et ne peux que reconnaitre des emprunts , des citations, des hasards et leur assemblage. Et ainsi ne proposer malheureusement qu’une visite guidée qui serait bien pauvre !!!. J’aime bien l’idée du pèlerin ( comme celle de l’ermite ) qui tous deux voyagent différemment. Des fêtes galantes, de l’empoisonnement Quant au Japon hum hum je souris en constatant que vous le voyez. J’ ai une connaissance si rudimentaire de l’Orient ! Fascination pour le Kabuki dont je ne sais pas grand chose ( scène panoramique, costumes maquillage et … codes ) mais qui m’a tant impressionnée la seule fois où je suis allée à Tokyo ( impressionnée aussi par des damiers qu’il me semblait voir partout + tentative d’apprentissage de la langue qui a bien résisté 3 mois avant d’abandonner ! )Je ne crois pas faire de proposition artistique, si? Ou proposition tout court? … Les images de Nabokov chassant les papillons depuis l’enfance m’ont davantage marquée que ses écrits je dois dire. Merci beaucoup donc de votre attention et de votre regard. Bien à vousLND
Quand internet déraille ça me rend dingue et quand j’ai trois papiers à remplir c’est pareil. L’horreur.
Mais la vraie horreur c’était ce matin. J’avais décidé de retourner au Qi Gong de Maitre Liu . Je suis donc rentrée d’un bon pas ( encore cassé..) dans le gymnase et là c’était très inattendu, très brutal de me retrouver dans un dortoir. Pas de barres ou de poutre ou de trapèze. pas d’anneaux . Pas de tapis de danse ou de gymnastique . Plus de tout ce matériel d’entrainement qui préparera certains pour de futurs jeux Olympiques.Au réveil j’avais justement lu dans Libération, le nettoyage avant les jeux c’est à dire pousser un peu plus loins les pauvres, les plus rien… Ca ne remontait pas beaucoup le moral de lire que pour cette manifestation des gens modestes, des étudiants, des Sdf allait être poussés et cachés comme des poussières sous un tapis, pour faire une belle ville Potemkine. . A vue de nez et d’oeil plus de 150 personnes allongées en rang d’oignon dans le gymnase. Des personnes? Oui mais à y bien regarder des très jeunes hommes noirs. Un silence écrasant. Un ordre impeccable de sacs de couchages identiques, bleus, sur des lits de camp. Personne ne parle c’est cela qui est très étrange et qui donne une sensation ( et ce n’est pas une sensation ) de tristesse. J’en ai encore les larmes aux yeux; larmes que j’ai difficilement retenues en demandant au pompier gardien ce qu’il se passait. Ca m’a plombée pour la journée. X m’a ouvert la porte du café qui était encore fermé à côté die la Cigale. C’était bizarre ce café désert, au baPas sortie, la pluie qui est revenue et peu de lumière alors qu’hier c’était le vrai printemps.
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