It is mine
Je feuillette avec plaisir le journal de Mathieu Galey qui vient de ressortir en intégral et non privé de sa vie sexuelle. Je ris aux descriptions si justes de François Nourissier: ” …Quelque chose d’une vierge flamande qui aurait oublié sa coiffe »… C’est tellement « ça”. J’avais lu, je dois la retrouver la description de la visite à Josette Day défunte. c’est terrible. Je me souviens d’une soirée chez un ami de R. que l’on aime bien, mais c’est impossible pour moi que de vivre dans le Lubéron, dans ce Lubéron au lin blanc et robes en lin blanc et chaises longues en lin blanc et livres sur la table basse et piscines vertes cachées parce que c’est vulgaire. Je déteste ce mode de vie de l’entre-soi du Lubéron, Ménerbe et tout ça. Fuyons. Bref il y avait François Nourissier. Que lui ai-je raconté comme imbécilité? Je ne sais plus mais j’ai été heureusement surprise par ce poupon rose.
Hier matin, c’était moins amusant que d’entrer doucement dans la chambre funéraire. La veille, j’avais reçu les images de chez POP effets spéciaux, qui me mettent mal à l’aise. C’est drôle et dérangeant de se voir telle qu’on vous voit. Il n’y avait pas encore les yeux. C’est assez macabre quand même. Quelle idée de faire réaliser ce « mannequin » qui sera dans l’entrée et qui reconstitue la pause des prises de vue des (fausses) conférences?
Donc effet inverse disais-je près de A. devenue un objet très petit et très âgé et pas Josette Day pour autant. On aurait dit une fausse A, une A. pas vraie mais très bien réalisée pour un SFX.Ne suis pas allée aux cérémonies en Normandie.
Quevedo, que je lis d’un demi-oeil. Il me faut un nouveau polar.
Café avec F. qui me fait rire avec ses histoires de cinéma. Comme ils n’avaient pas d’argent chez lui pour aller au ciné voir ce qui l’aurait intéressé genre Rambo à l’époque, il regardait chez un prof de Français des films genre Fritz Lang, Resnais, et Straub ( !!!!) etc. Et trouvait bizarre qu’il n’y ait pas assez d’argent dans Perceval pour des vrais chevaux et un vrai château.
A la radio j’entends la voix de CG et lui dis: Ecoute. Puis je décris cette soirée ennuyeuse ou cette fille ou plutôt cette vestale nous regardait de haut, se pinçant le nez aurait-on dit à l’idée de converser avec nous. Son mari du même tonneau arrogant. Ca avait mal commencé car je l’avais contredite et j’avais raison. Il s’agissait de l’Enfer de Dante. D’une nouvelle traduction. Bref. F. me dit que dans ces cas-là ce qui serait bien c’est de se lever tranquillement et d’aller coller une baffe à la personne, se rasseoir et continuer tranquillement à manger. J’en rêve. Paf.
Tout comme nous avions imaginé dans le couloir d’entrée des bras qui donnent des claques ( genre film italien ) aux visiteurs.
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