Angoisse administrative

Voilà c’est fait. J’ai trouvé tous les numéros. Ceux d’aujourd’hui, ceux de l’avis ( où est -il) et écrit sur celui-ci que l’autre numéro est sur la déclaration de l’an dernier. Bouffée de chaleur puis victoire. Grande victoire.Je pense à ce film de Ken Loach, sais plus le titre où un type ne sais pas comment faire avec un ordi pour la paperasse. Je veux bien le croire. Il faut avoir de l’ordre pour les vrais papiers . Moi j’ai tout mais parfois où? Tout courrier et facture file dans une boite en carton à ma gauche. Parfois je n’ouvre pas. Tiens bizarre que je n’ai pas eu de PV cet été. J’ai fait très attention et me suis rendue à l’évidence que je ne pouvais pas rouler à 150. Bref.C’était drôle en parlant de route de voir le livre de Snowden sur les gondoles d’arrêt autoroute. A côté de Nothomb. Tiens en matière de zone sinistre, un arrêt d’autoroute c’est quelquechose. Domaine di tatouage et du pantacourt et son tee-shirt qui s’arrête ras l’épaule. Je suis méchante. Je râle contre Prada, je râle contre les fringues de marché. En fait je râle contre l’ordinaire et la passivité. Mais, facile à dire LN.

En écrivant mon petit texte pour aider les “médiateurs” d’Aarau:.

LE DON’T SHOW SHOW

J’ai commencé à construire le Don’t show show à partir d’une archive médicale trouvée sur le net. Elle montre des patients atteints de schizophrénie1.J’ai été très impressionnée par ces images. Il est fréquent dans les archives psychiatriques de voir les patients masqués. Est-ce pour respecter leur anonymat, je ne sais pas.
Je ne voulais pas utiliser le document brut, trop direct à mon gout, trop documentaire et c’est pour cela que « j’ai posé la neige sur l’image ». Ceci n’a pas pour vocation de « faire vieux film » car le document lui-même est ancien, mais de prendre distance et de créer un lien avec l’autre film: Celui-ci me représente aux prises avec un masque « ordinaire » et très laid que l’on peut se procurer sur un site allemand.
L’histoire s’est poursuivie sous forme de cauchemar pourrait-on dire ou de vision. Le rêve fait vivre des scènes sans logique apparente, mêlant espace et temps, morts et vivants. Le grotesque se mêle à des réalités brutales, les images sont tantôt précises, tantôt confuses, sans ordre apparent.J’aimais bien l’idée d’un show, d’un spectacle absurde qui voudrait ne rien montrer, ou montrer sans révéler. ( iI met en scène un personnage assassiné observé par deux miroirs). C’est l’absurde et inutile crime d’un mannequin sur sa table d’autopsie. Tout est faux et on ne sait pas si les images lumineuses sont les dernières visions d’un être sans yeux. Avant cette salle sombre il me fallait une introduction joyeuse avec ces bustes qui n’ont rien d’antique mais m’ont toujours fascinée lors de mes voyages en Italie ( empereurs, figures de pouvoir etc) Ici évidemment les têtes sont des sortes d’emoticon-fleurs, sans rapport aucun avec des représentants politiques ou des portait réalistes de patriciens!

1.
ABOUT THE FILM

In the early 20th century the psychiatrist Kurt Schneider listed the forms of psychotic symptoms that he thought distinguished schizophrenia from other psychotic disorders. These are called first-rank symptoms or Schneider’s first-rank symptoms. They include delusions of being controlled by an external force; the belief that thoughts are being inserted into or withdrawn from one’s conscious mind; the belief that one’s thoughts are being broadcast to other people; and hearing hallucinatory voices that comment on one’s thoughts or actions or that have a conversation with other hallucinated voices. Although they have significantly contributed to the current diagnostic criteria the specificity of first-rank symptoms has been questioned. A review of the diagnostic studies conducted between 1970 and 2005 found that they allow neither a reconfirmation nor a rejection of Schneider’s claims and suggested that first-rank symptoms should be de-emphasized in future revisions of diagnostic systems.

The history of schizophrenia is complex and does not lend itself easily to a linear narrative. Accounts of a schizophrenia-like syndrome are thought to be rare in historical records before the 19th century although reports of irrational unintelligible or uncontrolled behavior were common. A detailed case report in 1797 concerning James Tilly Matthews and accounts by Phillipe Pinel published in 1809 are often regarded as the earliest cases of the illness in the medical and psychiatric literature. The Latinized term dementia praecox was first used by German alienist Heinrich Schule in 1886 and then in 1891 by Arnold Pick in a case report of a psychotic disorder (hebephrenia). In 1893 Emil Kraepelin borrowed the term from Schule and Pick and in 1899 introduced a broad new distinction in the classification of mental disorders between (termed manic depression and including both unipolar and bipolar depression). Kraepelin believed that dementia praecox was probably caused by a long-terms mouldering systemic or “whole body” disease process that affected many organs and peripheral nerves in the body but which affected the brain after puberty in a final decisive cascade. His use of the term dementia distinguished it from other forms of dementia such as Alzheimer’s disease which typically occur later in life. It is sometimes argued that the use of the term démence précoce in 1852 by the French physician Bénédict Morel constitutes the medical discovery of schizophrenia. However this account ignores the fact that there is little to connect Morel’s descriptive use of the term and the independent development of the dementia praecox disease concept at the end of the nineteenth-century.The word schizophrenia—which translates roughly as “splitting of the mind” and comes from the Greek roots schizein (σχίζειν”to split”) and phrēn phren- (φρήν φρεν- ” m i n d ” ) —was coined by Eugen Bleuler in 1908 and was intended to describe the separation of function between personality thinking memory and perception. American and British interpretations of Beuler led to the claim that he described its main symptoms as 4 A’s: flattened Affect Autismimpaired Association of ideas and Ambivalence. Bleuler realized that the illness was not a dementia as some of his patients improved rather than deteriorated and thus proposed the term schizophrenia instead. Treatment was revolutionized in the mid-1950s with the development and introduction of chlorpromazine.In the early 1970 s the diagnostic criteria for schizophrenia were the subject of a number of controversies which eventually led to the operational criteria used today. It became clear after the 1971 US-UK Diagnostic Study that schizophrenia was diagnosed to a far greater extent in America than in Europe. This was partly due to looser diagnostic…/..

Donc j’ai eu le grand bonheur de découvrir l’homme qui tissait de l’air. C’est pas beau ça?. Je vous le présente. Il s’appelle James Tilly Matthews/  believing that his mind was under the control of the “Air Loom” – a terrifying machine whose mesmeric rays and mysterious gases were brainwashing politicians and plunging Europe into revolution, terror, and war.

Je lirai le tout un peu plus tard mais ça me plait.

Nécrologie

Et bien non ce n’était pas un rêve. Robert Marchand est mort. Que dire. Que l’on a été proche / Il était professeur d’ ” éléments d’architecture” aux beaux arts )et que sa personnalité était très particulière. Tout cela ensuite m’a ensuite lassée ( la guerre contre tout et tous, la paperasse, les notes , les dossiers, les procès, le plaisir de la procédure et le tout le monde est un con ) Notamment ce qui m’a fâchée, et là j’ai décroché, c’est l’accueil lors de fête des vendanges dans le sud. L’horreur. Suis partie vite fait. Bref.

Les rosiers-lance

fleurs argenteuil2

J’ai bien aimé Maryland, assez esthétique mais avec Matthias Schoenaerts. Ca m’a détendue car je suis dans ma pile de factures pour les impôts; Et à la fin il était plus de 20h. C’est toujours une période noire. je déteste. Et la Maison des Artistes je ne comprends rien. Depuis toujours je ne comprends rien et ne veux pas comprendre à vrai dire. Je ne sais pas pourquoi ce bloquage mais c’est maladif.

Je n’arrive qu’à peindre et ne peux réfléchir à rien. Les Bozar , ce sera fini Mardi, après la troisième session des UC. Plus que 15… Et là je serai seule.

Acheter des timbres.

Pas eu le courage d’aller au Musée Henner hier. Matsuri à la maison. Un peu le blues. Je regarde un truc nul: Un concours de tatoueurs avec les commentaires quant à la qualité du dessin. Oh!!!. Puis je ne résiste pas au catch collectif ( la cabine en carton sur le ring comme venant de l’espace, oh oh, et les commentaires… ), pour m’échouer devant Babette s’en va t’en guerre de Christian Jacques avec BB. M’endors tard.

Rien à dire.

Là , ce sont les fleurs cueillies sur le chemin d’Argenteuil, le long des voies ferrées. J’ignore cet intérêt soudain pour les fleurs.

Ah. Rêvé de ma mère. Elle était assise sur une sorte de trône et son visage était caché par un masque primitif rond en laque noire et dorée, découpé dans la table basse chinoise de la grande salle. De chaque côté du trône des rosiers grimpants comme des lances, avec des fleurs noires. Assez beau cela je dois dire.

Propriété de caractère

dan-perjovschi-rich-poor

je ne sais plus d’où ça vient. Un site américain

 

Il y a un gosse qui braille dans la rue, c’est incroyable.Il ne pourrait pas la fermer?

On se demande parfois comment les parents éduquent leurs enfants. Sans aller jusqu’aux jouets éducatifs, suffirait de leur passer une play-station…, un iPad…

Pourtant, qu’y a t’il de pénible, un beau jour d’hiver qui précède Noêl à attendre avec maman que les poubelles sortent du supermarché?

Maman pourra dans une heure-elle est arrivée tôt- entasser les victuailles périmées à côte de lui sur la poussette?

En rentrant de Saint-Denis en voiture, je suis affligée de voir les bidonvilles s’étendre. Là ce sont des Rom. Mais plus généralement ce sont des super pauvres. A Saint-Denis Université, vous regardez les chaussures des gens. Cent pour cent garanti que celles pleines de boue-ou blanchâtre de boue sèche- vous mènent à un de ces terrains où fleurissent des constructions de génie, en bouts de caravane,  de placard Ikea, cageots, carton et autres machins que nous, on jette.

Le linge sèche. Comment je n’en sais rien mais il sèche.

Niveau visite de Dame patronesse on peut s’offrir aussi les dessous du métro vers Stalingrad. Là c’est le carton le matériau de base.

Faut dire qu’ils auraient du faire du cinéma plutôt que de n’être rien. Suffit de vouloir.

On l’entend quand même moins ce “quand on veut on peut”, ou “quand on cherche du boulot on en trouve, allons!…”. Parce que les Français malins qui claironnaient ces conneries ne sont plus à l’abri et le savent.

Gerard Depardieu et la Belgique, c’est juste moche:

“Il aime notre entité, son caractère rural, champêtre et bucolique.” Tels sont les mots de Daniel Senesael, bourgmestre d’Estaimpuis…”

C’est juste immonde. Berk . Berk. Je lui souhaite de bien s’emmerder dans son bled.

Capture d’écran 2012-12-10 à 12.47.30

Remarque, je comprends que l’on ne puisse résister au charme d’un telle demeure.

Moi qui ai gouté aux joies de la Picardie et de ses villages, je comprends bien.

Hahahaha!!!

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