MOZZARELLA ( immortale ) IN CARROZZA

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Che cosa c’entra la morte

Ca me fait rire cette mozzarelle !!! Je découvre Gino de Dominicis ( il y a avait une conférence à Fontainebleau mais je suis entrée sur la pointe des pieds, ai entendu un monsieur parler en Italien devant une foule de 5 personnes et suis repartie.) Je me suis demandée ce que j’avais raté. En fait le Monsieur présent sans Jean de Loisy qui devait être là était un ami de sus-cité. Donc ce matin je regarde des trucs, je souris aussi.

Je retrouve Achille Bonito Oliva, invecchiato comme tout le monde. Je n’aimais pas trop ce type. Il m’avait demandé si je prenais de la cocaïne et je lui avais ri au nez. Puis au bar m’avais demandé à voir mon atelier. J’étais quand même gonflée de lui dire, non. Dire que mon atelier était loin, au bout du jardin. C’était le pape de la Transavanguardia . Je m’en foutais. J’ai bien fait. Que reste t’il des Palladino et autres vedettes de l’époque? Et certains se souviennent de l’histoire digne de Cyrano de Bergerac. Je revois la scène avec Lisa, à Anacapri je crois. Aille aille aille !!! Qu’est ce qu’on a ri. je ne sais plus comment c’est arrivé mais elle a soudain insisté et s’est embourbée dans une histoire de nez. Le sien- celui d’Achille B.O étant assez proéminent. Rurik peut-être se souviendrait mieux du machin.

Le 24 avril 1970, Gino De Dominicis inaugurait une exposition provocatrice à la galerie l’Attico à Rome, qu’il laissait complètement vide. Manipulateur de l’invisible, il habillait cette fois l’absence d’un éclat de rire continuel, terrifiant et infernal. Rarement présentée depuis, la bande-son sera de nouveau soumise au public lors du Festival. La performance sera expliquée lors de cette conférence.

Bon les impôts sot faits. Ouf! Ca me rend malade. Enfin… Là départ pour Arg avec ma crème solaire !!! Je regarde hier une conférence très intéressante de Hervé Brunon sur les grottes artificielles  en Europe. Le bouquin est cher mais je veux aller le regarder. C’est vraiment le sujet qui m’intéresse.

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Il font un bruit dans la rue pour un tournage en vue. Je râle à la fenêtre.

Bon je file.

Léger mieux

Hier RV avec A. pour une bière avant la conférence de DP puis le film de Marien, drôle bien qu’un peu daté bien sûr.

D n’est pas au mieux de ses talents oratoires ( je lui dis pendant que nous dînons , mon sentiment de monotonie et d’ennui pédagogique. Il en convient. )

On s’en fiche.

Je me dis ( et repense toujours à D.”la Baronne” il y a fort longtemps : “C’est quand on a plus rien qu’il faut claquer”- même si aujourd’hui cela ne s’applique pas vue la situation de plein de gens… On ne peut pas rebondir clac comme ça. Fini ça. Rien la veille tout le lendemain…

Donc elle m’avait invitée là, au Terminus Nord et nous avions assassiné son dernier billet de 500 francs qui représentaient pas mal de fric.

Donc hier j’invite D et V et aujourd’hui j’achète un pantalon, un bonnet des gants et des chaussettes, le tout inutiles.

Je suis dès 10h à Argenteuil.

Ca redémarre semble t ‘il. Disons que je m’ennuie moins mais file pour déjeuner “à la Tombe ” comme nous disons avec E.

La tombe est rue de la Tombe Issoire, à perpet depuis Argenteuil, mais tout compris , à vélo-train j’y suis en moins d’une heure eu poussant sur les quadris…. en traversant les ponts, la rue Saint-Jacques qui grimpe, en regardant le Val de Grâce en traversant les boulevards…

J’ai fusillé, en venant , une femme qui parle au téléphone dans mes oreilles, je change de place pour trouver un type qui écoute des infos genre résultats sportifs dans un mauvais casque et fait craquer TOUTES les articulations de ses doigts. Clac et Clac et Clac, puis je torpille le black d’à côté qui compose ses numéros bip bip bip et n’a pas désactivé le son des touches.

Une GROTTE , me dis je une grotte , un Menippe, un Diogène, des cyniques, mais pas ça.

On n’en peut plus de ça. de toutes ces personnes abruties, du petit garçon qui dit à sa mère en feuilletant le journal gratuit: Maman, on regardera ça ce soir, c’est bien.

Mais quel est ce monde où des enfants , après les adultes programment leurs soirées selon les programmes TV, les Chat etc.

C’est pas marrant ça. C’est pas marrant.

Bon on a donc passé un bon moment avec E; puis j’ai encore pédalé.

Ca me plaît de rentrer en marchant comme hier soir en traversant Pigalle, ou en roulant, sans entendre personne, sans voir dans un couloir de Concorde ce grand garçon noir caresser le visage de Chantal Goya sur l’affiche.

Un type me dit en enlevant ses écouteurs: Comment tu me trouves?

Moi je lui dis qu’il est top. Il remet, satisfait , les machins dans ses oreilles et moi je poursuis ma route, passant devant un marchand de sandwiches qui s’appelle “David Lunch”. Je souris.

Ce soir, m’aperçois que j’ai un RV, pars rue de la Boetie à l’adresse dite, ne trouve rien, fais toute la rue, appelle Camille qui me dit/ Va au 32 ou au 108 ou au 12…

Je commence à penser que je suis dingue. Mais cette rue est tantôt animée tantôt sombre. J’arrive sur les Champs, rebrousse chemin puis décide de rentrer.

Ecris à G. en arrivant. Mais c’était une belle promenade sous un peu de pluie.

Ca c’est l’état d’esprit dans lequel je dois être en jouant au tennis: ET DANS LA VIE!!!!!!!

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