On ne s'en débarasse pas comme ça

Entre les escaliers de l’opéra dans lesquels on s’enfonce, les marais, New-York , le drapeau Colombien, et j’en passe, j’ai beaucoup bourlingué ces dernières nuits. Il y a toujours un père ou une mère dans un coin assez isolé. Mon père recroquevillé dans le noir ( il ne ressemblait en rien au vrai) . Mourant, de dos, avec des poumons phosphorescents. Chercher une infirmière pour la nuit. Puis se retrouver en voiture au bord de la mer. Puis Venise.

Des situations assez mortifères qui retardent le réveil et font qu’on le désire en même temps-pour “s’en sortir”.

Oui c’était attendre la mort de mon père , éclairée par sa cage thoracique.

Je ne sais plus, il me semble qu’il m’a parlé.

ombres.tiff

Retour en haut