Hier soir devant l’immeuble, j’ai été accueillie par un type qui pissait au milieu du trottoir. C’est plaisant.
Je lui ai fait évidemment part de mon contentement et il a attendu que je sois rentrée pour m’insulter de l’extérieur. Derrière la grille de la porte il était ridicule comme un animal fou. Il s’en est pris à mes cheveux, au crâne rasé etc. J’avais envie de ressortir et de le pousser car il devait être saoul mais j’ai sagement ouvert la porte de l’ascenseur et suis rentrée, peinée de la connerie, du manque de tact, de la sottise et de l’indifférence.
Je ne dis pas que j’échappe toujours à la médiocrité et la bêtise. Non. Parfois je déteste ce que je viens de dire, de commenter sottement au lieu de me taire.
D’ailleurs maintenant ( c’était mieux avant!!!) tout le monde parle en permanence. C’est un flot de mots inutiles, un flux maintenu comme si un silence aussi court soit-il, ou l’immobilité d’un corps ou des doigts devenaient impensable.
Ceci étant dit s’il fallait casser la gueule à toutes les personnes qui me barbent avec mes cheveux depuis des années.
Bonne soirée malgré deux agacements: Un à chaque endroit. Un causé par BD pas revu depuis longtemps. L’autre par G. et ses commentaires quant à R. au théâtre.
En reprenant le Métro à Saint-Denis, un couple différent de celui d’hier mais dans la même veine pourrait -on dire. Un homme et un femme jeunes, pauvres avec de mauvaises mines. Elle a les yeux rouge et pleure. Ils sont debout à 30 cm l’un de l’autre , debout, perdus.
Me suis acheté une crème chauffante pour cet espèce de torticolis qui me fait super mal de temps en temps. Je dois appeler A.B. Trop longtemps qu’on ne s’est vues.
DP m’offre une mouche, balaise la mouche.
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