Ca a commencé par l’attente patiente à la poste pour aller chercher un gros colis. Je refais le dragon d’hier quand je vois que c’est l’ENORME catalogue du Géant des Beaux arts que je n’ai demandé à personne.Et dont je me fiche avec ses palettes en bois, ses chevalets et j’en passe.
Derushage. Je devrais poursuivre la peinture à A. et j’ai objectivement la flemme d’y aller. Putain, quand je pense que je devrais avoir mon atelier rue Rochechouard à 5mn d’ici, 500m2 dans les années 80… Bref… Pourquoi ne me suis je pas fâchée. Et pourquoi aujourd’hui ne suis je même pas en colère.
Petit morceau de pintade. Derush. Puis je file chez U. où Linder est attendue. pas allée au vernissage à l’Arc. Elle a l’air sympa et possible. Ses performances, je ne les connais pas, mais l’expo m’intrigue. J’irai. Ce petit monde n’est pas pour moi aujourd’hui. Ni le thé. Je pars. RV avec Cindy qui est en prépa à Belfort. Moment agréable à discuter de ce qu’elle doit faire pour se présenter aux concours de certaines écoles.
Elle est belle comme tout et intelligente.
Puis je ne bouge pas. gros coup de bourdon. puis moins. Puis SMS divers et pas grand monde sur le pont.
M’aperçois avec effroi que quand je peins il y a en dessous 10 peintures peut -être mieux et que j’ai recouvertes.
Je crois que j’ai besoin d’air.
Hier regardé à la TV le free style , le ski dans les bosses. Un truc de fou extraordinaire.
Camille m’envoie la photo d’une cascade démente en Nouvelle Zélande, et elle fait poser bac bac en premier plan.
La rue sent la pisse, et ce matin je pousse du pied un préservatif. Je salue les russes, le mec qui dort dans sa camionnette est revenu. Le bordel là dedans.
En pédalant entre Barbes et la chapelle , le marché des pauvres avec des fringues des chaussures, des riens.
Ca crispe….
Mail de AP désopilant pour sa conférence au Collège de France.
J’ai même pas envie de jouer au tennis.
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