C’est le froid sans doute qui m’a fait me souvenir de la description par Malaparte des chevaux dans un lac ? gelé, dans la mer gelée? Dans le lac Ladoga.
« Le troisième jour un énorme incendie se déclara dans la forêt de Raikkola. Hommes, chevaux et arbres emprisonnés dans le cercle de feu criaient d’une manière affreuse. (…) Fous de terreur, les chevaux de l’artillerie soviétique — il y en avait près de mille — se lancèrent dans la fournaise et échappèrent aux flammes et aux mitrailleuses. Beaucoup périrent dans les flammes, mais la plupart parvinrent à atteindre la rive du lac et se jetèrent dans l’eau. (…)
Le vent du Nord survint pendant la nuit (…) Le froid devint terrible. Soudainement, avec la sonorité particulière du verre se brisant, l’eau gela (…)
Le jour suivant, lorsque les premières patrouilles, les cheveux roussis, atteignirent la rive, un spectacle horrible et surprenant se présenta à eux. Le lac ressemblait à une vaste surface de marbre blanc sur laquelle auraient été déposées les têtes de centaines de chevaux. » Curzio Malaparte, Kaputt, 1943
A silver ice bowl. Mark of Gorham Mfg. Co., Providence, RI, 1870. 10¾ in (27.5 cm) long; 25 oz. 12 dwt. (798 gr). Estimate: $15,000-25,000. This lot is offered in Important American Furniture, Folk Art and Silver on 20 January 2017 at Christie’s in New York, Rockefeller Center
Moi j’aime bien le froid que nous avons et enrage contre les préventions infantilisantes à la radio: Mettez un manteau, un bonnet…
Ce matin ça caillait au tennis. Surtout la terre battue qui garde le froid. J’ai bien transpiré et à la fin mes jambes ne réagissaient plus exactement comme je voulais. Aucune douleur au dos pour jouer. Rien. Donc Saint Denis-Argenteuil. Hier Argenteuil-Villejuif pour visiter Anne. On papote . Elle m’avait prévenue que dans le lit à côté il y avait une femme qui n’avait plus ni nez ni bouche. Hum. Une gueule cassée ça m’intéresse sur un document mais là ça me branche moyen. Bref elle n’était plus là et avait été remplacée par une petite dame qui à mon avis n’avait plus de langue vue son élocution. Qui en veut encore? Je ne vois que des gens qui veulent vivre et la mollesse de certains/ taines et leur application à s’apitoyer sur eux-mêmes, être aigre , plaintifs… Bref
Du coup je ne suis pas allée à la projection d’ Ysé. Je lui ai amené 3 paires de chaussettes ( à Anne ) et rien d’autre puisque manger est interdit par le bec. On a parlé de Rodin-les assemblages que j’adore et que bizarrement elle ne connaissait pas du tout, discuté et beaucoup ri malgré la situation. Pour en revenir aux assemblages, moi non plus avant la réouverture du musée, je ne les connaissais pas. Est-ce que cette partie de l’oeuvre, la plus « contemporaine« on pourrait dire avec ces drôles de montages, collages de choses éparses ( vases antiques et morceaux de sculpture) est restée dans les réserves, ou n’ai-je pas fait attention tout simplement .Elle m’accompagne et je la photographie à côté des ascenseurs sur un fond blanc. On dirait un personnage de théâtre avec son manteau et sa toque, sa perf et ses chaussons à points blancs. Elle absorbe un peu d’air frais et je lui dis que c’est trop imprudent. A l’arrêt du bus, je retrouve la fille de Londres qui est restée plus longtemps car ça ne va pas fort. J’évite de poser des questions. J’essaie de la rassurer. Lecture dans le métro. Passage rapide aux A. et spaghettis.
J’ai fini les deux peintures. Continué une autre et coupé la toile pour ce qui sera au bout du couloir à la MR.Je suis un peu plus tranquille pour travailler, car sur le papier l’exposition est faite. Il n’y a plus qu’à.
Ce soir l’Aigle à deux têtes. Ca me fait plaisir d’y voir Alexis Moncorget que j’aime bien.
Le théâtre du Ranelagh est une sorte de curiosité avec ses plafonds , ses boiseries , son espace tout en longueur. Son balcon.
La lais-deur des costumes et le décor pas terrible m’ont empêchée de bien voir. Delphine Depardieu est parfaite dans la reine.
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