11 Nov 2016
La poste. Le temps de me mettre dans la queue puis de demander si on pouvait imaginer un service correct, deux personnes par exemple et pas seulement la banque. La banque. Le service public pas le fric. Les 20 personnes devant moi ne me regardent même pas, muettes et résignées. C’est grave. Pas un siège en cas de personne âgée. Par contre niveau trucs à vendre ya ce qu’il faut. Quand vous faites la queue pendant un quart d’heure avec votre paquet on vous indique la machine. Mais avant il faut scotcher avec un truc breveté qui ne colle pas. J’essaie de venir en aide à une dame qui rit de cette absurdité.
Putain la voix de Cohen. J’écoute et réécoute. C’est pas vraiment ce qui remonte le moral mais c’est doux.
Une master class de Herzog et peindre la planche en gris.{Try to stick to your vision }{ If I cut the silence, I have lived in vain } { je ne supporte pas la culture de la plainte à laquelle on assiste de plus en plus, dit-il } Faire que la pièce qui était « son bureau » devienne la mienne et sans fantômes. Pour le moment je ne fais qu’y passer ou poser ces papiers maudits. J’enlève des livres , les remplace par les miens, emporte les autres dans la chambre. Souvent il me disait que je gagnais du terrain et qu’un jour j’envahirais son terrain. Mais il ajoutait, j’aime bien, ça sent le travail.
On a diné pour la première fois à 5 dans cette pièce la semaine dernière.
Courses avec le sac à dos. Je ne mange pas grand chose, vais quelquefois chez le Tibétain qui est bon. J’aime les soupes.
Hier soir , avenue Trudaine. Le bar est sympa. Plein de monde. On boit un verre avec Thomas, pas revu depuis Saint-Roch.C’est agréable. Je veux lui montrer BB et on file aux artistes où le mot de passe que j’ai inventé est de se donner une claque. Des bretons arrivent et partent chez Michou. Il faut que j’écrive le communiqué de presse, et on a rendez-Vous avec L’éditeur Mercredi.
Paris photo vite fait. Bien sur qu’il y a des belles choses mais c’est assez chic. Les acquisitions Pompidou est ce qui me plait le plus. David la Chapelle est toujours ce que je trouve le plus immonde quand je le croise. Que c’est moche.
Cette nuit une piscine et j’ai deux maillot de bain superposés. Mais je ne ma baigne pas. Je reste avec Jean Dujardin et on parle assis dans une pièce de ciment gris. SA femme arrive et elle porte un chapeau fait de pages de livres illustrés. On peut y ajouter une petite photo. A nouveau l’espace d’Argenteuil ( l’atelier jumeau qui apparait dans mes rêves et pourtant n’existe pas) La rue Leonidas qui est restée abandonnée et avec mes affaires…
Tiens revoilà Edith Scob qui ne m’avait plus appelée depuis. Je crois que ça l’angoisse trop d’imaginer »ça » pour elle-même et c’est pour cette raison que c’est l’omerta.
En me rasant le crâne je me disais qu’il y avait toujours un « coin », si on peut dire et je pensais à la terre et à ce fameux coin qu’on ne pourrait atteindre- un peu comme dans le livre inachevé… heu Le Mont Analogue. Voilà. Ces 2 cm2 qui sont toujours à vérifier sont un peu cette troisième ou quatrième dimension là.
Peindre la planche en gris. Préparer mon intrusion » de l’autre côté » là ou tu n’es plus assis, au téléphone ou dans des livres, des paperasses…
Tous les livres de Tchekov, d’André de Richaud, de Michel Bouquet et ceux sur le Chamanisme
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