William J. Webbe
On a décidé dès l’ouverture des rideaux de filer à Versailles. Et on a bien fait. C’était splendide. La musique dans les jardins, ce n’est pas ce qu’il y a plus indispensable mais…
Je marche sans penser à rien , R. court devant . Pour venir nous nous sommes trouvés dans le grotesque cortège des Ferrari . C’est un genre de Rotary club du super riche me disais-je en râlant ( ceci étant dit, même lentement le bruit dans les tunnels est impressionnant.) Bref comme une anomalie nous roulions escortés de 92, 75, Luxembourg, Monaco, Corse.
R. me dit: Ce doit être le rallye des pauvres…. Je m’en fiche qu’on ait une ou plusieurs Ferrari ( J’ai une préférence pour tout mais pas la rouge/ La grise est plus discrète donc plus classe)
Bref. Je m’en fiche – bien qu’en horde…. Mais quand , alors que soudainement j’ai décidé ( on se demande pourquoi) d’être bien prudente et de respecter la limitation à 50 , qu’un type me colle agacé, je dis NON!!!!
J’aime bien regarder les avirons. J’ai toujours eu envie d’essayer.
REtour.
RV avec DH devant la fondation Cartier/ Heureusement ” qu’on est sur la liste “( hum hum: Tu es sur la liste!!!! Ca me fait mourir de rire car ce n’est pas à Viviers que j’entends ça et ouf !), parcequ’il y a un monde fou.
Bertolucci, Varda, et les autres… On bavarde. Il fait humide. Du Hip-hop là-bas;;; Des contes en bas. On squatte une table et on n’en bouge pas à vrai dire.
RV au Flore avec R. On rit. On regarde les deux russes modèle blaireaux à foulard rose Vuitton- champagne et Vodka- la femme à impressions léopard, Moscovici -ah c’est lui?, une dame qui commence un pavé, un gros bouquin spécial Flore, un garçon de la famille physique Saint-Laurent qui regarde R. Celui -ci le salue. Ils se serrent la main et personne ne comprend rien dans un grand rire. Marcher, manger un truc. Rentrer en taxi et le chauffeur est Haitien. On parle.