DARK FUR

josef-breitenbach-untitled-female-nude-with-dark-fur-and-ornaments-1940s

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Les beaux-arts ça me va tant que c’est une fois par semaine, ou pour les concours. Mais les Ateliers Ouverts m’ont fait un effet de trop plein. L’école est magnifique il faut le dire et circuler partout est plaisant. Le statut de “prof de dessin” n’est pas idéal car considéré comme parent pauvre, le dessin qui pour moi n’est pas une fin un soi mais un moyen de réfléchir, devient une corvée pour certains étudiants.( puisque sanctionné par de UC dans l’année.)

Bref. L’attitude de certains est juste ridicule et déplacée . Re bref.

Je me disais qu’il serait amusant de décrire en se laissant aller les images qui passent dans ma tête. Là, juste maintenant… Que vois-je???Des rochers,, c’est flou. un escalier et une porte battante. Le jardin, ma mère. Les sapins. mon vélo.

NOTE: josef-breitenbach

Passage aux beaux-arts pour ouvrir la salle. Allan arrive . Il parle de la web radio , etc. Je file, mange un truc prends la voiture et direction chez Marin. enfers d’embouteillages. Enfer. Calme de mon côté, je me dis que je suis isolée dans les voitures avec la radio. Je charge la voiture et un type me tutoie et me demande si je peins des formats aussi grands et quel est mon style. Grr. Lui est style “surréaliste” et comme ici ça ne marche pas, on lui a conseillé la Belgique. Bah voyons. Gentil mais béta. Je réussis à enfiler si je puis dire, le rouleau de toile de 2,70 dans la bagnole et je m’aperçois plus tard qu’en même temps je réussis à casser la pare-brise. A pleurer. Avec Tom, nous poursuivons paris/ la Garde-Freinet par SMS la liste des choses qu’on trouve ou ne trouve plus quand on prête une maison. Qu’est ce qu’on rit avec ça. Sa dernière à lui, et je m’en veux de ne pas y avoir pensé, c’est la planche à découper:Ou plutôt son tiers restant car à l’origine elle était ovale.Dans le genre, les plus faciles sont : le fond d’huile, les mites dans les céréales, etc… On en a plein. Ca va de la pince à linge, au PQ, en passant par la boite d’allumettes où plus une n’est vivante mais qui a été refermée à l’envers, jusqu’à la bouteille de gaz vide. On a passé une fois une bonne soirée avec ça. Il m’a envoyé aussi: l’ampoule cramée dans sa boite neuve.

En sortant des beaux-arts ce matin, j’avais envie d’un capuccino au Flore ( 7,50 ). Tranquille, lire. Regarder. Sur ma droite un couple d’un certain âge, très très bronzé, genre retour d’Ibiza. Vulgaire. Elle, en short noir dentelle, va au premier et pendant ce temps là il mate ses SMS. Elle rencontre un énooooooorme type assis à la place des habitués/ il a 60 ans aujourd’hui. J’entends:

—T’es où en Arizona toi?

Deux japonaises, une fille à côté de moi se déplie. Elle est immense. Immense et laide dans sa petite robe turquoise. Une géante.; Christine Angot qui a rendez-vous avec un journaliste pour son livre de la rentrée vient me dire bonjour. Je lui demande si c’est un bouquin comique avec des blagues. On rit. Elle monte: Rancardos discretos.

Je commence à préparer les livres pour partir.

Bill Evans.

DVD Sphinx, c’est fait. Prendre des notes pour l’expo. En parler avec B.

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