Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
essai
Hier les russes dans le Metro. C’est la suite du Concert dirait-on. Je les enregistre. Ils sont 10 dans le couloir alignés. Les gens passent et nous sommes un certain nombre alignés nous aussi à écouter. Deux filles russes chantent et pleurent
.
1.A circa 1900 albumen photograph (3 7/8 in. x 5 1/2 in.) taken by an unknown photographer and affixed to a plain brown card.
2.This is Russian made Yuri Gagarin plastic doll from 1960’s.
Puis métro bloqué à Hotel de Vile. Je peux inspecter à loisir Jerôme Deschamps et son fils assis en face de moi.
Comme ça n’en dinit pas, Rurik vient me prendre en vespa rue de Rivoli. On file voir l’expo Lebel à la Maison rouge. Il y a là des magnifiques documents et oeuvres , deux Molinier; des enregistrements ( le désespoir à 3 paires de jambes de Gherasim Luca, et bien d’autres choses mais mon amour total est ce tableau anonye du 17eme siècle où sont représentés des oiseaux à tête humaine ( je le décrirai en retournant le voir) C’est sublime
la rage ecto
je casse ecto, je le piétine.
voyons si ça marche
AU secours
Ecto ne me laisse pas écrire…./Test
Quand deux membres du Parti communiste se tombent dans les bras
Il y a les gens qui vous bousculent et c’est vous qui dites Pardon excusez moi,
Valeri Barinov/Roger Dumas
© EuropaCorp Distribution
J’envoie cette photo à M.T en lui disant que Pierre C. serait fier de R. Cela nous ramène à des lointaines conversations assez arrosées au Repenti lorsque tout le monde allait prendre sa carte!!! Le matin ni carte ni pancarte, la vie reprenait et les poules du hameau couraient dans le même sens
J’écris en testant Cinematize pour extraire des fragments de DVD.
Hier matin, E. passe et nous parlons de son texte sur Saint-Simon;Hum. Comment le mettre en scène et faut-il le faire.
Argenteuil,
Puis tel de R. qui me demande si je veux aller à la première du “Concert” de Radu Mihaileanu. Je continue à travailler, oublie l’heure et arrive à fond le vélo en enlevant mes chaussures dans l’ascenseur pour gagner du temps et me changer.
Hou lala, plein de monde, grand bazar chercheurs d’autographes, photographes amateurs etc. J’envoie des SMS à Camille pour la faire baver.
A l’époque de Brejnev, Andrei Filipov était le plus grand chef d’orchestre d’Union soviétique et dirigeait le célèbre Orchestre du Bolchoï. Mais après avoir refusé de se séparer de ses musiciens juifs, dont son meilleur ami Sacha, il a été licencié en pleine gloire. Trente ans plus tard, il travaille toujours au Bolchoï mais… comme homme de ménage.
On a passé une excellente soirée. Entrer dans un film populaire, avec vent dans les voiles, mais jamais dégoulinant. Tout oublier, courir partout avec les russes, à fond l’ambumance dans Moscou-
“A première vue de l’affiche faisant penser à un mauvais film français avec Timsit, on regrette déjà d’avoir accepté d’aller voir Le Concert, d’autant plus que la grippe A rôde ces derniers temps… Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et dès les premières minutes du film, on révise notre jugement. Radu Mihaileanu signe ici un film mûri, abouti et avec juste ce qu’il faut d’humour, de contexte historique et de tacle à certains travers des sociétés françaises et russes. (http://thevioletteroll.wordpress.com/2009/09/16/le-concert-–-radu-mihaileanu/)
Andrei Filipov /quel est son nom? est ma nouvelle coqueluche. Mais pour trouver des infos sur les acteurs russes, merci. Pas si simple.
A la fin de la projection, l’écran s’est levé et on a assisté au concert du Concerto de Tchaikovsky.
David Oistrakh
Valeri a sauté dans les bras de R. en criant “Momo! Momo”! Il repart jouer à Moscou ” Beaucoup travail”
Puis on félicité les autres Russes, le tout petit ; l’immense, et le beau chef d’orchestre.
Voilà. un moment comme ça où on se dit que tout est bien, qu’on a de la chance, qu’on est content, et qu’on a un petit peu faim.
Taxi vers le Grand Colbert ou je dévore un carpaccio avec des frites; De l’eau avec des bulles.
Un peu de télé nulle avec un jeune type qui se prend pour Elvis et se produit dans des endroits pourris pendant que ses parents vendent des produits dérivés ( la photo du mec en Elvis sur des bouteilles de vin)
Roger vient m’annoncer que la mode , il vient d’en croiser deux, ce sont des vêtements avec des tâches de peinture ( genre artiste) Je n’en ai pas vu encore
ah oui
Il y a des gens qui disent Non non, oui oui à la suite
C’était une petite fille italienne. Je la voyais de loin. Moi j’étais assise et un type horrible avec une barbe et des dents dans tous les sens piochait avec les mains la salade verte du plat. Ecoeurant. Alors je me suis levée et j’ai dit:
— Come staï à la fille. Elle s’est retournée en me présentant ses deux mains . Comme si elle disait: DIX. Et au bout de chaque doit il y avait une petite flamme pâle. Comme 10 bougies;
“Amarcord veut dire je me souviens”
En deux secondes j’ai eu deux places pour la Salle Langlois ou était projeté un documentaire sur La Dolce Vita.
Queue à l’entrée. Un type à casquette et chemise rouge à carreaux,foulard à la bal musette, s’agite:
_ ll faudrait faire 3 files. Oui vous voyez il faudrait s’organiser.
Il vient vers moi.Je lui dis de laisser les événements vivre leur vie. Il parle à toute vitesse, un gros classeur sous le bras.
—Ce’st comme la semaine dernière, devinez qui j’ai vu?
—????
Il ouvre son book:
—Clint… Clint Eastwood. Il tourne à Paris cette semaine. Là c’est moi, à côté…. Oh j’espère que Claudia Cardinale me signera un autographe. Parce que Yul Brynner…
ET puis un jour je vois la queue à la sortie d’un théâtre-qui c’était? Fernand Raynaud. Et oui!!
Bien sur quand à Boulogne j’ai eu la signature d’un type que je ne connaissais pas et qu’on m’a dit que c’était Marlon Brando…. Vous voyez ce que je veux dire…. Et puis j’ai mon sac à dos, j’en ai d’autres mais j’ai pas tout amené. Je voudrais proposer une expo à Luc Besson… Mais là je ne travaille plus dans la parade de Disney…
Un monument du genre.
Plus tard il se faufilera, passera le cordon et circulera son livre à la main, entre les buveurs de champagne.
j’ai retrouvé D. Delouche qui était au deuxième rang et me suis assise à côté de lui. Je lui ai raconté ce que je venais de voir et on a ri.
Ils sont cinglés et pénibles, ils sont soûlants mais ils ne vivent que pour le cinema. Rien d’autre.Et c’est assez émouvant ces mecs qui chassent les acteurs
—Vous venez souvent à la cinémathèque?
—Jamais . Moi c’est en vrai que j’aime les acteurs…
—Vous avez un numéro de téléphone?
Alors là, le type fait l’important et me demande pour quoi… J’ai laissé tomber.
Puis il y a eu le type au bonnet . Il entre et s’installe pépere au beau milieu du premier rang réservé. Ca m’amuse beaucoup ce genre de trucs. Alors que nous, nous prenons des pincettes essayons d’être à notre place, etc… Lui , Paf il s’installe et pose son sac plastique à côté.
Un gardien lui demandera un peu plus tard de partir et de laisser sa plce. Il ne veut pas bouger. On entend derrière.
—Ben viens Michel , jte donne ma place.
—Non, non Franck garde ta place, je m’en vais.
Ca s’est arrangé. L’homme aux espadrilles qui porte toujours à chaque bras plié, un sac plastique était là aussi. Toute le Bercy-Bande.Ca me ravit ce spectacle. Ils parlent, discutent, applaudissent. Mais ils n’avaient d’yeux que pour Claudia Cardinale… C’était d’ailleurs drôle de voir ces trois femmes: Claudia Cardinale, Anouck Aymée et Magali Noêl. Chacune si différente de l’autre:
A.A la plus belle, la plus froide, la plus distante.
M.N avec ses longs cheveux et un visage qui semble trop petit. Souriante et bavarde. Emouvante lorsqu’elle chante Amarcord.
C.C qui a le visage le plus ordinaire des trois mais qui a l’air sympathique….
Je file ensuite à Elysée machin, pour voir F.D. D. m’attends devant avec Astrid et Vera.
Rentre assez tôt.
Hier visite d’un appartement à deux pas. trop cher, trop sombre.
Papelards; hesitation, banque.
Réponse pour le tableau/ OK
RV. avec E. des Hivernales d’Avignon. Il est très agréable.
Bon, j’ai envie de travailler et j’y vais de ce pas.
Guillaume qui va être la voix de D. Delouche passe à la maison et lit.je suis contente de l’avoir choisi
Pas assez travaillé cette semaine. Les mondanités usent davantage que les km à pied
bed direct
envoi de rurik
Demain si possible..; Et j’en ai des trucs drôles depuis deux jours….
bed
sans commentaires, sans rien; j’y vais. Mon photographe m’attend
+demain
Humide
Il y a les types qui croient être des bêtes de natation et qui ont un crawl hideux, agressif et bruyant.
ma biquette, où t’ai-je trouvée????
Depuis hier j’ai l’impression de courir. Et je le fais.
Soir en Private ( c’est pas pour tous les yeux!!!)
Aujourd’hui achète du matériel chez Marin, contente de retrouver mon papier favori en rouleau de 2m 20 et dont la fabrication avait été arrêtée.
J’avais d’ailleurs découvert un pot aux roses fâcheux: les rouleaux ne faisaient pas 10M mais 9M 50: Ah ah la resquille!!!! Moche ça;;;;
Philippe ! ( il est vraiment sympa ce filou de P.) m’offre du papier que je refuse car il est trop beau ( genre fait à la main etc…).Il me poursuit avec:
—Tu l’offriras!
Je lui dis:
—Garde le pour les mauvais artistes. Ils ont besoin de ce genre de béquilles!.
Donc travail en lorgnant les appels téléphoniques.
Ecoute en voiture les commentaires quant à Soulages ? Suis dac avec zut, je ne sais plus son nom.
Pas assez radical. Si j’étais bête ( hum hum) je dirais que Soulages n’est pas le Ryman du blanc ( hahaha)= à dire dans un dîner ennuyeux et coincé= libre de droits allez-y)
Appelle MT puis D. avec qui nous rions de l’histoire secrète d’hier soir.
Mail pour les Hivernales d’Avignon. Mail pour l’église en Toscane.
Travail jusqu’à 18h. Train.
Jeu de Paume pour le film de James Benning.C . va à la visite de F. avec le directeur de la cinémathèque de Bologne ?
Je rentre avant d’être coincée dans les Tuileries-Fiac
R. avait acheté du Bourguignon que je mange avec plaisir alors qu’il lit dans son lit et que C. boit du vin blanc avec des McDo aux Tuileries-Fiac.
Tiens j’avais oublié.
Elle me laisse un texto peu élogieux quant au feu d’artifice de Siboni ( que j’ai entendu “plopper” deux secondes au dessus du micro-ondes.)
Le kiné m’a l’air miraculeux. Plus mal au bras et beaucoup moins au dos. En plus il est extrêmement sympa. Le vrai gentil mec. On rit beaucoup.
Genre joueur de rugby et spécialiste des tennis men, judoka etc. ;
Dans son cabinet il y a deux peintures merdiques et des fanions coupe Davis, dédicacés.
En repartant, je me rhabille sans faire attention, avec son pull; On rit à nouveau.
Je mélange les jours. Je repense à Fellini. 2000 personnes hier parait-il.
Ce qui est génial pour les générations plus jeunes.
Ce qui est génial c’est que F. résiste à tout et que contre vent et vents, mot et mots , commentaires et explications, c’est lui qui gagne.
En fait, il n’y a rien à dire de plus que ce qu’il a créé et toutes les spéculations quant à ceci celà, les influences, …..
Tout ce que l’on analysera sera de toutes façons moins intéressant que ce qu’il est .
Lui.
Il n’y a rien à expliquer.
Sauf des choses qui sont d’un autre ordre. Ni “cinéphiliques”, ni rien. Des réactions charnelles presque. Des” vibrations de coeur.” Comme dans les textes réunis par J.M Méjean.
Je crois que ma récompense après la projection va être un bon fromage blanc à la crème de marrons et ,au lit:
Oh juste un mot avant d’éteindre!. Dans l’Escalator de Pigalle, Valentin le désossé; Pétard de moine, jamais vu des jambes si minces.
Un squelette habillé de rayures rouges.
“Un squelette qui dessine”
Il y a ceux qui mettent le gilet jaune de sécurité bien en vue sur le fauteuil du conducteur
Je retrouve A.H devant le Musée d’Orsay. Nous passons sur le côté car il y a une fille immense.( Il n’y a pas de fille immense mais une file immense….)
Je ne sais pas pourquoi je suis tendue. Dos bloqué. Couchée tard ( je regarde Déborah François dans “Les fourmis rouges”) levée tôt ( passage de S. et de ses sacs en transit)Déjà un PV et téléphone dans l’eau.
Deux nescafés.
Panique pour rien. Se dépêcher pour rien. Pas contente et contente. Pas vu C. et Y depuis longtemps. Aujourd’hui la réponse ( finalement non, encore un type en vacances, un autre…)
Je n’ai vu que l’exposition Ensor.
Il faut y courir, prendre ses tibias et ses fémurs à son cou. Y aller. c’est extraordinaire.
Les étoiles au cimetière ( petite eau forte de 1881)
Wagner fracassant
fanfares doctrinaires
Siréne des iles fidji
Squelette et chinoiseries
Les terribles tribulations de Saint-Antoine
Etonnement du masque Wouse
Série de masques réunis en théâtre d’expression ( 1890, petit dessin)
Le combat des Pouilleux Desir et rissolé
Hop-Frog
Peste dessous,peste dessus,peste partout.
Insectes singuliers
Les démons me turlupinent
Les masques.
Je me souviens de cet te journée à Ostende. J’avais vu dans la vitrine d’une boutique vieillotte des grenouilles empaillées et des coquillages. J’étais entrée pour savoir le prix des grenouilles.
—Non, ici c’est un musée. C’est la maison d’Ensor.
C’était dans mon souvenir très beau ce moment. Petite maison, harmonium, curiosités et masques. Le pas encore squelette que je suis frétillais des osselets. Clac clac. J’en ai même presque oublié l’immense reproduction en photocopie couleur.
Il y a autant à lire qu’à regarder; Les titres sont drôles et grincent. Je vais y retourner.
Blabla ci et là. Pas envie de voir At nouveau revival. C’est trop . Surtout que nous allons vers d’autres masques, d’autres monstres, d’autres dessins et fanfares. Ceux de Fellini au Jeu de Paume. Evidemment pour illustrer ceci je brûle d’envie de mettre ici la photo de Dominique Delouche et de Fellini devant un mur d’ex-votos.Mais je ne le ferai pas .
Je rate de peu D.D et voici que cela me contrarie. Je culpabilise pour rien. La barbe d’être comme ça. Je croise J.M.M, D., D. etc… Mais je reviendrai?. Je n’arrive pas à me concentrer. Je ne sais pourquoi.
Croque monsieur au Colibri ou 3 jeunes femmes Russes vont affronter dans quelques minutes
3 soupes à l’oignon
2 assiettes d’escargot
des spaghettis bolognaise
un poisson pané et une montagne de frites.
Tout arrive en même temps. Elles rient.
C’est l’horreur toute cette bouffe.
++ tard.
Mais avant de sortir, préparons notre lit. Zut il y a quelqu’un dedans????
[Patient in a hot head pillow.] [[Man lies on cot under bed cover, his bandaged head rests in…] (1861-1872)
NYPL
Mais c’est quoi cette image…
Image Title
: [Patient in a hot head pillow.]
Alternate Title
: [Man lies on cot under bed cover, his bandaged head rests in wooden apparatus with straps designed to elevate and cool head while allowing moisture from bandages to drip in basin below head.]
Creator
: United States Sanitary Commission — Creator
Created Date
: 1861-1872
Medium
: Albumen prints
Specific Material Type
: Photographs
Item Physical Description
: 14 x 19 cm.
Item/Page/Plate
: 79
Notes
: Separated from Medical Committee Archives No. DCCLXXI (772), first draft, “Posture[,] dressings and the daily care of wounded parts” by David Prince, M.D. Titles supplied from document and photographs in second draft.
Dimanche tranquille place Clichy
Il y a ceux qui ramassent les sucres sur les tables des bistrots
Après une pièce magnifique que l’on propose à R. et avant la lecture de celle d’E. et du texte de B. pour I. sur lequel je dois travailler. Message très gentil de G.
Je repense aussi qu’hier , de rage sur le Boulevard Magenta, de rage et en marchant à reculons dans l’espoir d’un taxi j’ai pleuré- et qu’un type qui passait m’a demandé s’il pouvait m’aider. Il a dû croire à une rupture, une nouvelle atroce, un truc vraiment méchant. Et je m’imagine, la métamorphose de son visage compatissant s’il avait su que je tapais du pied et faisais une petite crisette pour une voiture qui n’arriverait jamais.
Je me disais aussi, que c’était curieux, soudain de m’entendre répondre:Oui quand des connaissances demandent à venir à l’atelier. Personne à de rares exceptions, personne récemment à part M.M et Tom n’y est entré. Ce n’est pas que je fasse des mystères, que je joue la sauvage, mais je ne sais pas. Ca n’allait pas . Je ne voyais pas comment recevoir quelqu’un, que dire. Bref
J’ai aperçu E. devant le Mac Do de la Place Clichy. Il avait son caban de velours beige et des feuilles à la main. Comme ça parmi les gens, la tête penchée.
-Ben qu’est ce que tu fais? Ca va?
-Oui oui ça va, j’apprends mon texte.
On a ri. C’est vrai que je me demandais ce qu’il faisait là, flottant , tournant.
Wepler. Un thé et un clafoutis aux poires.
Lelouch trafique je ne sais quoi. Il lit en buvant un Perrier. Pas mal de vieilles personnes, mères et filles, habitués ( une bière arrive comme une petite bouteille de champagne dans un seau en proportions.
envoi de R.
Hop au lit
Versailles, Chambre de la Reine, Detail of Marie-Antoinette’s bed, 2007
pas de taxis à paris, pas de chat blanc non plus
Ne pas trouver un taxi à 2h du matin, c’est sans doute normal un Samedi soir.
Mais quand c’est à moi que ça arrive et je fais 4km à pieds c’est moins drôle. En même temps c’est agréable et ça remet les idées en place.
J’ai repensé ce matin; à la vision de l’avenue Trudaine. Il y a là un jeune homme et une fille. Lui est au garde à vous au milieu du large trottoir. Je passe et me retourne.
Maintenant il a le pantalon en bas de jambes et la fille regarde son caleçon bleu à rayures. La fille rit et moi aussi. Je continue ma route et me retourne une dernière fois. Cette fois ci c’est un petit cul pâle que je vois. La fille à la main devant la bouche et rit.
J’ai bien aimé ce petit moment . Charmant. C’était juste charmant.
Toujours le dos bloqué.
Soirée agréable.
J’avais redouté les conséquences de l’article lamentable du Monde concernant G. Mais non.
Temps absolument magnifique.
http://anonymousworks.blogspot.com/
Avant d’aller dans mon magnifique lit ci-dessous représenté
de AIRFORM ARCHIVES
Modiano
En rentrant de Neuilly où nous sommes allés entendre Rue de Chézy, Edouard Baer ( Pedigree de Modiano )+
En passant dans ce calme infernal de ce qui ressemble au monde de la province,
+en passant devant la boulangerie des parents de R.,
+en passant devant la Commandantur, en passant devant Sainte-Croix… bref je me disais stupidement que merde , être Pinter , ou Thomas Bernard ou même Modiano, ça m’aurait bien plu.
Et je me disais. mais pourquoi ce sont eux qui sont eux et pas moi, eux….
C’est vrai quand même.
Pourquoi passe t-on à côté, de peu, d’un cheveu . Enfin d’une perruque…
Un bouquin- bazar- ce doit être drôlement bien de le sniffer tout frais quand il sort de chez l’imprimeur. ( Et chez un éditeur dont on rêvait)
En l’examinant, c’est le vrai mot, on se passe une petite visite je suppose: Toussez… Tournez vous.
Feuilleter doit être un peu comme respirer à fond. Oui comme ça. Une ventilation pulmonaire. Du vent de pages dans la perruque
Puis regarder le dos du livre, c’est vérifier qu’on a pas de scoliose… etc.
Bon, pour le moment :
Zou!!! au pad:
Marcy Anarchy
Ah j’ai retrouvé le ZentaÏ. Art de disparaître dans des tenues de lycra.
C’est assez beau ces silhouettes . Les premiers essais étaient terribles. dans les années 70; quand les matières n’étaient pas encore si extensibles , et lorsque les combinaisons reprenaiant des images de serie Télé japonnaise.
Marcy Anarchy, fondateur du mouvement « Zentaï » en 85 : “Dans le sens où on cache son visage dans le zentaï, on peut dire que c’est un acte irresponsable, puisqu’on ne sait pas qui est en dessous du costume. Quand on montre son visage, on doit assumer, et dans le zentaï, on efface l’identité et la personnalité. Du coup on enlève une part de responsabilité et là, on devient plus libre.”
Dommage qui les images sur le net soient si ordinaires. Enfin dommages que les amateurs se filment dans leur chambre à fond turquoise, ou près de leur voiture. C’est glauque et moche. On est loin deLeigh Bowery
Zut, on sont passée les photos ?
Bizarre.
En voilà une.
Photo annie Leibovitz
deadline
Sans y passer ses journées, il y a quand même des choses passionnantes sur certains blogs. Ce matin je regarde celui-ci .
Je repense à Deadline, au musée d’Art Moderne. ce que j’ai aimé , c’est ABSALON:
Fishinger
flemme.
Ce que par discrétion j’avais oublié de dire, c’est que cette nuit , l’accordéoniste aimée de la France; Yvette Horner est entrée et quand elle s’est assise elle était Fernandel, le plus mauvais acteur de la terre on le sait.
Ce n’était pas si simple car on devait leur remettre les palmes de je ne sais quoi. Je sais que l’origine de ce rêve est Isabelle Maeght, zaza, a qui , ai-je vu on va remettre un lampion.Ca m’a fait de l’effet. Je suis contente pour elle même si je n’aime que les lampions de papier, genre 14 juillet à Gonfaron-my-love.
Skypé plus d’une heure avec A.M. On rit pas mal
Expo Deadline au Musée d’Art moderne ( ++tard)
Flemme . Hop in the bed
Accidental M
de Accidental mysteries
Motobecane
Ce soir nous sommes allés tous les trois voir Motobécane au Lucernaire.
+;+tard; j’ai sommeil. C’est magnifique….
Et maintenant au lit Pussy Cat.
Il suffit de faire valser les coussins et de faire un bras de fer avec le dessus de lit pour l’éjecter.
:
An luxurious bedroom suite, decorated in the 18th century French style, with a large double bed with ornate headboard and satin bedcovers, matching curtains, cushions &c
Demain , si la banque ne répond pas , je… je … j’attends encore.
C’est qui celle la????
Avant de dire: Hop! Au lit ( à la Malmaison où j’ai envoyé mes factures pour l’intervention avant l’été )
Donc là, c’est le plumard de Joséphine.
je regarde chez Criterion le travail des années 60 de Dusan Makavejev et trouve cela:
Zut alors on dirait que l’arrière plan est un dessin ou un peinture que je fais en ce moment même…
Damned.
Soirée à la Femis pour voir le film de Vincent Mariette, avec R. et C.
Puis pâtes et salade dans le cuisine.
Journée 50% mauvaise humeur ( porter à réparer le sax de S. et le magasin ferme entre midi et deux, aller à la caisse de Sécu, attendre un coup de fil de la banque, acheter de l’encre pour l’imprimante, aller à la poste…)
Ne manque qu’un problème d ‘ordi qui n’arrive pas.
Alima. Tel de E. du notaire, de P.A S, de je ne sais plus…
Je cherche un support transparent en grande largeur comme du papier de fleuriste et qui résiste au temps , ne jaunit pas, ne plisse pas à l’eau;
Téléphone à une boite. En général le coup de l’artiste qui cherche émeut, mais là, que dalle.
17 novembre 2009
Un lundi
Toujours la mise à jour du site jusqu’à 10h ce matin.
Puis R.V avec T. à Saint-Lazare
Argenteuil
Retour à vélo rue du Bac et croque -madame avant le R.V chez B.M pour la peinture qu’il me commande. 3mX 2m.
Vélo. Tuileries où un garde à vélo nous arrête et nous dit que “nous n’avons pas des vélos d’état”.
—”Sûr,” lui réponje,” nos vélos sont des vélos rebelles, tu m’passes ton vélo d’état”?
Le gars ne rit pas du tout, enfin moins que les têtes argentées de Rondinone.
Alors là, je me pince, je n’ai aucune idée , aucun sens critique sur ce que je vois; je crois que juste, je m’en fiche. Mais j’aime plutôt bien Rondinone.
On roule et là, je suis une balance, mais T. pose le pied par terre. Haha!!!!. Il m’avait pourtant portée sur son porte-bagage de la gare à l’atelier….
je vois son travail qu’il montre comme une fusée et à peu près à la même vitesse que M. qui hier est entrée dans l’appartement. J’ai cru qu’elle allait traverser les fenêtres et passer de l’autre côté de la rue.
Maison.
M.M pour le son de tea-time et ce qu’il souhaite faire à partir de photos.
On achète des épinards pour C et du foie gras de canard.
R. chante.
Sa lecture s’est bien passée ce midi.
J’aime bien quand il est content. On rit beaucoup. Décidément dans cette cuisine on parle et on s’amuse toujours beaucoup.
J’adore cette gaieté et le travail dont il est toujours question.
Hier C. est allée essayer le bar du Crillon.
Ca me plaît qu’elle fasse comme ça, qu’elle aille” voir”.
Ca me fait rire. En rentrant et après avoir parlé longtemps de ce qu’est une “lecture” ( rapport à mon audition Fellini), Heu… Je ne sais plus ce que je voulais dire… Ah oui,…C. Me montre les rushes deLlily avec ses lunettes noires de star adulte.
Triste: Croisé Y. Merde elle se chope une maladie orpheline… Moralité: Arrêtons de nous plaindre, de pleurer et de râler. J’en soupire bruyamment.
Hop… Au lit:
Photograph of a bedroom in the Khas Bagh at Rampur in Uttar Pradesh, taken by an unknown photographer in c. 1911
Je ris
En lisant les Memoires d’un R. d’environ 12 ans si je ne me trompe pas.
Je mets à jour mon site. C’est le boulot ideal du Dimanche en écoutant les Aztèques.
“Pretty things” et moins pretty
Après avoir passé la nuit dans un hôpital russe, et tenté de trouver un ascenseur / l’un est tellement étroit qu’il m’effraie; L’autre est gigantesque et mène direct à la salle d’opération-Les trois infirmières me poussent à l’extérieur )-.pour le sixième étage gauche ( là où tous ont des vêtements rouges), je me retrouve à lire les revues qui traînent sur la table de la cuisine. Difficile d’échapper à Frédéric Mitterand. C’est fatigant.
Et puis ce bouquin ; il est sorti il y a au moins quatre ans non? La barbe. La barbe aussi les articles sur la Villa Médicis, TOUJOURS les mêmes, avec les mêmes poncifs: Les pensionnaires-ci, les Romains-ça –et pif paf pouf et tarapapapouf je suis ,moi le général.…
Quel ennui.
Hier nous nous sommes promenés avec U. et avons failli rater l’exposition de Traquandi. Très belle, je dois dire, –mais -ou bien –et- très élégante aussi. Pretty things.
Il n’est pas désagréable d’être face à des oeuvres discrètes et qui ne disent que ce qu’elles sont: De la peinture. Et le plaisir de celle ci.
Pas de cynisme, pas de flashy, pas “volontairement hideux”.
Rien de spectaculaire sauf cette discrétion. Rien à voir avec d’ autre artistes de cette galerie ( Laurent Godin ) . C’est drôle que G.T montre son travail ici.
L’accrochage est parfait et l’espace de la Galerie très beau.
.
J’aime bien cette image. ( Hsia-Fei Chang )
Bref. O croise G.M V que je croyais glacial. Il est drôle et charmant.
On prend un savon chez Yvon Lambert (….) Oui on en prend même deux , dans l’exposition Shilpa Gupta.
Je passe trop vite pour m’informer suffisamment… Mais je ne doute pas que ce soit intéressant malgré ce texte assez indigent:
Shilpa Gupta s’intéresse à la notion de perception et utilise l’interactivité comme un moyen d’inviter le spectateur à se questionner sur ces questions. ( , se questionner sur des questions…. Hum hum )
C’est le cas de son installation « Threat », sculpture composée de milliers de savons gravés du mot « THREAT » (menace). Le visiteur est invité à prendre un savon afin de l’utiliser en faisant ainsi disparaître au fur et à mesure l’installation et la menace.
Ohohoh!!! Je comprends mon cher Pécuchet.
Je suis désolée de regarder aussi vite des expositions sur le net. A toute berzingue, pour avoir une idée ( quand même). Dérouler. Puis c’est comme après avoir mangé un Magnum, ou un beignet sur la plage. Beurk. Indigestion d’images.Bonjour à R. Passage à la galerie je ne sais plus le nom pour voir la video de MH Negro ( pas certaine du nom). Il s’agit d’une image filmée. C’est je dois dire assez beau et fantômatique. Mais le son est à mon goût ridicule. Puis 49 mn… Je me tire et vais préparer quelque chose à manger. U. nous rejoint après le coquetelle. R. est branché sur Tchekov, C. part vers la PLace Monge, U. emballe son savon . Je regarde la télé et Mocky qui me fait rire.
Hop … au lit
Je vous écrirai…
Je vire toutes les images qui accompagnaient le texte et vais les remplacer si nécessaire par une description. Je me demande si je ne dois pas me laisser aller à re-nourrir le texte que j’ai mis des mois à épurer.
Hum
+ demain.
me lève tard=9h20
Tonte.
Déjeuner avec E. et P. qui arrive de Zurich et repart à N.Y.C.
E. nous invite dans un délicieux restaurant Japonais où les plats sont à base d’anguille ( frout frout l’anguille)
Remonte à la maison à pieds en parlant à A.P au téléphone au sujet de l’expo de Païni. Retrouve R. chez Naturalia ( pour ne pas mourir comme ceux de la manifestation juste devant moi: les victimes de l’Amiante /de Bretagne, d’Ardèche – car N° 44 etc…)
Dérushage de l’audition des garçons de chez Perimoni. Je vais ça sur Garage band que je n’utilise jamais.
ETC…
etc
Allez, au lit…
La mauvaise page 393
Je crois que la journée a été plutôt bonne.
Pas mal travaillé et photos pendant que la peinture séchait. Il y a des jours comme ça où on ne se pose aucune question. On fait
Retrouvé mon téléphone que j’avais bien aimé perdre.
Ai changé la page 393 de la première partie de Consuelo avec la page 393 de la deuxiéme partie. Tant qu’il y a l’erratum dans le livre ça va. Mais sinon. C’est bizarre et EVIDEMMENT au moment ou l’on entend dans la montagne la voix du beau vénitien. Non??? Et si!!!!
Tel de R.; M.T; C., R.; D. que je passe voir
.
R. à la télé
Mails de U. pour demain.
Pizza.( trop épaisse)
On dîne dans la cuisine avec C. et R.
On rit en racontant des histoires , en parlant de la Femis, des frères Bogdanov, des prothèses de pied, de la princesse au petit pois, de Chabrol, de Pétain, des micros à la radio, de Bibi Anderson, de Bergmann, en mâchant les pizzas heavy et, repas diététique oblige, en croquant le chocolat des magnums miel nougat.
Hier , je repense qu’en terrasse après l’audition et à côté des Folies Bergère, un groupe de 5 personnes parlait anglais. Un homme avait posé sa main sur un gros dossier: Holocauste…
Well well.
Ce matin, sue le chemin des rats ( j’en ai vu passer plus d’une fois à cet endroit. Pouac. Et des gros ) j’ai fait une centaine de mètres avec une postière à vélo. papotages et considérations sur la hauteur de sa selle :
—Ok, je vais la remonter.
Et maintenant au lit:
Je connais des vampires
GGL entre dans la librairie. Je l’embrasse malgré mon effroi.
Son visage est je crois peint en blanc et il a de petites dents pointues;
Il cache son cou avec une sorte de foulard de maintien blanc. Mais on devine quelque chose, comme si la tête, d’ailleurs trop petite- avait été coupée et reposée.
Le blanc est plus épais sur le front. On dirait le masque dans “le Plaisir” d’Ophuls auquel se superposerait Nosferatu et ses petites dents horribles.
Un autre type cache une grosseur sur le côté du cou sous un foulard rouge.
C. a dessiné des yeux sur ses paupières et se promènes yeux fermés pour afficher ce nouveau regard dessiné au stylo bleu.
Le type de la librairie me demande mes références universitaires… et me dit de repasser.
La librairie a un nom en a, un nom espagnol.Altapala ou un truc comme ça.
J’ai dû être un vampire aztèque dans une vie antérieure.
Donc nuit mouvementée après la soirée de présentation de Fellinicitta et la magnifique exposition de Dmitrienko chez Christophe Gaillard .
J’ai toujours aimé sa peinture mais il y a longtemps que je n’avais rien vu. Ca “vieillit” très bien. Et accrochage +catalogue sont réussis.
Ca me fait bizarre de voir Igor si grand .
C’étaient aux deux endroits des moments agréables. J’ai oublié d’acheter le catalogue.
Je ne savais pas que C.G avait tant de Molinier
Au retour R. est fatigué de 3 services à la radio.
Nous parlons de Jekyllhyde, les personnes qui se manifestent sous deux aspects contraires. C’est terrible ça.
Christophre rêve aussi- c’est beau quand il rêve
“C’est ce que je faisais, bizarrement, cette nuit.
Nettoyer les ombres pour leur donner un joli fini bien mat.
Qu’une petite lueur puisse se diffuser harmonieusement en leur centre.
Tout ça le long d’un mur, en préparant un cambriolage.
Une chanson pop dont le refrain est: “La classe, on l’a à l’intérieur”.
Chercher le garçon
E. est passé me prendre et on est allés dans le quartier des Folies bergères pour écouter 6 garçons en vue de la soirée Fellini.
Ce qui est drôle même si on le sait ; est la différence qu’il y a entre un type dans la rue et le même type sur un plateau.
C’est très difficile de choisir. Celui-ci ci déjà trop assuré, trop efficace, trop “doué” et qui doit tout casser pour avancer. Celui-ci malheureusement , trop brun, trop trapu par rapportà D. Il ne s’agit pas de trouver le jeune homme qu’il était à 20 ans mais quand même. Celui ci… Hum … Oui mais un peu monocorde. Physiquement c’est lui. celui là, très jeune très vivant. Peut être trop physique. Lui , non. il termine les phrases en l’air. Comme par hasard les deux que je retiens, ont acheté le livre.
Merde je dois partir et pluie terrible.
Ai ressorti le texte de Nicole, enlevé toutes les photos. gardé quelques cartons
+ + tard
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