Il n’y a rien de mieux pour commencer la journée que quelques phrases prises au hasard dans le livre de Jean-Pierre Marielle, Le grand n’importe quoi sorti en Septembre.
“Si mon âge me parait abstrait, je n’ignore pas que j’arrive vers des zones de moins en moins visitées”
Alors que je cherchais des documents sur Mac carthy et notamment painter, je suis tombée sur ce message.
Hier La mouche du début des livres m’a piquée. Soudainement il FALLAIT que je lise plusieurs débuts de plusieurs livres. J’ai commencé à attaquer ce que j’ai ici; Mais je me suis dit qu’il valait mieux un lieu neutre comme la FNAC ( aller jusqu’à Beaubourg me barbait)
J’ai trouvé un velib devant et suis auparavant passée faire recorder ma raquette avant qu’elle ne claque. En 24-25 s’il vous plait. Il a demandé Une semaine et demi de délai. Finalement comprenant qu’il avait face à lui une sorte de Nadal mais plutôt sans le L, il m’a dit:
Vendredi fin d’après midi.
C’est vrai qu’à mon niveau exceptionnel, je ne peux me passer de ce que je pourrais appeler ma deuxième main.
Tiens en parlant de tennis, je ne me connaissais pas hargneuse et pleine de ces mauvaise intentions indispensables si l’on veut gagner.
Mais gagner quoi. Je suis toujours à hausser les sourcils quand je vois que dès que l’on fait un sprt dans un club, il y a les compétitions livrées avec.
Vous me voyez dans un tournoi de tennis? Moi non. D’abord parce que j’ai peur. Pas peur de perdre, peur. Ceci étant dit c’est un exercice excellent pour la concentration et le self control.
Ravaler les horribles grosses insultes qui nous viennent à la bouche est un exercice salutaire.
Bon.
Le début des livres; Peut être cela n’a t’il aucun sens que de s’en préoccuper ( Longtemps je me suis couché de bonne heure)
Le vieil écrivain vivait dans un wagon au bord du fleuve
Burrougs Terres Occidentales
Je suis toujours ramené vers les lieux où j’ai vécu
T. Capote breakfast at Tiffany’s
La première chose dont je me souviens. j’étais sous quelque chose…
Bukowski
Impossible de nous promener ce jour là
Jane Eyre
Comme le nom de famille de mon père était Pirrip et mon prénom Philip, ma langue dans ma petite enfance ne sut rien articuler de plus long ni de plus explicite pour l’un et l’autre de ces noms que PIP
Les grandes espérances
Serai-je le héros de ma propre histoire ou quelque autre prendra cette place
Dickens David C.
Un soir je suis assis sur le lit dans ma chambre d’hotel sur Bunker Hill
Fante / Demande à la poussière
Quand Miss Emily Grierson mourut toute notre ville alla à l’enterrement
Faulkner
Ma mère menaçait souvent de ma découper en Huit morceaux
Lian Hearn
Je suis devenu ce que je suis aujourd’hui à l’âge de 12 ans par un jour glacial et nuageux de l’hiver 1978
Khaled Hosseini
Ma chère amie depuis votre départ je cherche une heure pour vous écrire
Joe Bousquet
Le soir qui précéda la première chute de neige, il vit un grand oiseau gelé dans les eaux de l’Hudson
Colum McCann
Je n’ai jamais attribué tant d’importance à ma personne que j’eusse éprouvé la tentation de raconter à d’autres les petites histoires de ma vie
Stephan Sweig
Mais déjà le grand vent noir qui vient de l’ouest
Bernanos
Des deux entrées du café, elle empruntait toujours la plus étroite celle qu’on appelait la porte de l’ombre
Modiano
Pour écrire l’histoire de sa vie il faut d’abord avoir vécu. Aussi n’est ce pas la mienne que j’écris
Musset
Toute existence est une lettre postée anonymement
Paul Morand
Qu’il est glorieux, mais qu’il est pénible d’être en ce monde un merle exceptionnel
Musset
Chacun préfère savoir quand il est né, tant que c’est possible
Jean aschenoz
Je commencerai par dire que la façon dont je passel a plupart de mon tempsn’a rien de commun avec celle qui me plairait
Henry miller Ma vie et moi