AMPHI

je commence par cette photo de moi que m’a envoyée T.

Ah, j’aime bien cette photo dans l’amphi de morpho qui grâce à V. est redevenu un endroit que j’aime.

Ca y est, les mauvais moments que j’ai vécus là avec ce stupide et prétentieux professeur JFD… Pfft.

Ln morpho

Excellente journée hier et visite de E.S.

( PRIVATE ).

Ressortant toute guillerette après ces 3 heures à parler, chercher et rire il me semble que” je vois mieux ce que je vois”.

chaves nogales

les chemins du monde  p34 Manuel Chavez Nogales

Un drôle de type à l’allure trop rapide qui fonce vers l’entrée du métro puis se ravise puis choisit un autre point d’attaque. Je me retourne et l’observe aller de A à B de B à C. Des segments qui au bout de la journée doivent définir une figure géométrique incroyablement compliquée.

Peut-être dis-je cela influencée par deux phrases que je viens de lire sans Le Monde des livres. Il s’agit d’un bouquin dont j’aime le titre ( c’est ce qui m’arrête). C’est: Histoires prodigieuses et biographies exemplaires de quelques personnages modestes et anonymes.

Bref.

Métro jusqu’à Maubert. Sur le trottoir d’en face, rien à signaler, je traverse, fais une course, retrouve X. Nous repassons au même endroit et là est apparu un roi. Un roi barbu et vieux, assis bien droit dans un trône fauteuil-roulant.

Il porte une couronne massive et dorée dont une pierrerie clignote.( pierreries n’existe qu’au pluriel???).

Ce qui est curieux-bien sûr c’est une fausse couronne – ce qui est curieux est qu’on a pas un instant l’impression de faux. Elle est massive lourde dirait-on. Où s’est il procuré ce machin? C’est un roi de théâtre  réussi. C’est un roi Shakespearien, en guenilles.

Je pense à Welles, à Macbeth ( qui d’ailleurs porte une incroyable et étrange couronne-j’avais oublié cet objet carré à quatre pointes…)

Dans je ne sais quelle biographie que j’avais dévorée ( Bogdanov?) on raconte les costumes qui n’arrivent pas et la fabrication d’armures avec des boites de sardines ( j’invente???? Non crois pas).

Je me suis donc arrêtée avec l’envie de le photographier et d’envoyer cela à E. Mais d’une part je n’ai pas osé, d’autre part je me suis dit que ça “écornerait” le souvenir que j’en ai, que je pourrais inspecter des détails qui abimeraient le tout.

On a marché jusqu’à Saint-Michel et j’ai poursuivi jusqu’à Saint-Paul.

Galerie. La télé y fait un sujet à propos des “dress codes” et on voit une grande fille godiche et fagotée d’une robe noire vulgaire poser devant des photos. J’ai un sentiment de gêne.

Elle ne sait pas quoi faire de son corps. De chaque côté des épaules, elle a  deux bras qu’on dirait artificiels-vous savez les bras des anciens mannequins de vitrines ou ceux qui résistent encore chez Reine- des bras qui ont 3 positions possibles…

Bref on regarde “ça”, et le chapeau qu’il lui ont collé et ses chaussures- altitude.

Sans entendre l’échange en forme d’interview qui a lieu devant moi , je me demande ce “qu’ils” veulent dire, montrer. Que le monde de l’art c’est ça? Que les amateurs d’art sont des femmes-viandes à l’air stupide ? Sais pas. Pendant ce temps et à 3 pas, avec D. et son frère nous commentons la scène de façon assez sexiste avouerais-je. Nous arrivons par des chemins pas bien difficiles à débroussailler, nous arrivons à la découverte de D.: Dans une vente à Lyon, 25 images stéréoscopique où figure Michel Simon…Il est heureux de cette “prise”.

Il est drôle ce type, tout l’intéresse. La statue de Jane d’arc à Orléans, les prostituées, la photographie, les plats Lyonnais…

Je ne traine pas et file. Décide de marcher jusqu’au théâtre en passant par la rue Saint Denis. j’ai cette fois ci de la chance de croiser quelques dames à l’ancienne, poitrail en avant et jupe noire trop serrée.

Du monde sur les boulevards, puis avant les galeries Lafayette et dans la rue de la chaussée d’Antin, c’est calme. Au coin, dans ce grand bar, une dame derrière le bar aurait pu être la soeur de celle aperçue rue Saint-Denis: En noir , des blonds cheveux trop blonds retenus par un ruban de velours noir. Je ne m’arrête pas et elle continue de remplir un verre de bière en abaissant le manche de la machine à pression.

Je passe par la grande entrée, montre patte blanche, fais le code et arrive dans les loges du bas. Il y a le sac avec le chocolat. J’ouvre une plaque de Côte d’or j’sais plus quoi “avec une pointe de sel”.

Un régal.

Puis je m’installe sur la banquette trop étroite dont mon corps maintenant sait utiliser l’étroitesse.J’essaie de lire puis décide de me laiiser aller à écouter par le retour ce qui se passe sur scène, souris,ferme les yeux et me dis que je suis bien.

29 novembre

En attendant E.S

Les jours derniers? Tennis ce matin , tennis mardi… Arg. rangement. Passe au théâtre et lis dans la loge une ou deux fois. Rencontrons A. et son ami qui veulent être comédiens. R. leur parle longtemps. C’est très agréable.

J’ai reçu “le journal de David Holzman” en parfait état.

Pas beaucoup de temps pour écrire et pas beaucoup d’envie non plus.

Hier présentation du film aux beaux-arts dans l’amphi de morpho, où étudiante, j’allais à reculons.

Il est magnifique cet amphi.

Puis nous avons filé à la Cité universitaire, maison de l’Italie écouter GG Lemaire lire ses textes.

Soirée amusante et gaie. Hors du temps. Je fais la langouste en disant Sono l’aragosta humana, la langouste humaine . Evidemment pendant la lecture et pour faire craquer A. CA marche. Elle a le fou rire. On se donne des coups de coudes appuyés au moment des vidéos. Pas de mots pour décrire.GG est parfait et délicieux comme toujours. La Baronne italienne chaussée comme Casanova et qui d’ailleurs doit avoir son âge est un monument. Jamais personnellement je n’ai vu de voilette soutenue â ce qui ressemble à un bonnet de laine, mais c’était l’occasion. GG me dit que cet “appareil” doit néanmoins couter plus cher que la tour Eiffel.

Nous évoquons en riant les gâteaux à la poussière  de la Prague post chute du mur. Du Slavia et autre bars dont j’ai oublié le nom.

Bons moments à discuter avec V. Et ce grand homme psychanalyste, à visiter. J’écris à GG:

— Et ton copain pseudo psychanalyste, une rareté!!!!

Il me répond:

—Mon copain n’est pas un pseudo-pschanalyste : c’est un grand manitou de l’Ecole lacanienne ! Je te l’accorde : c’est à ne pas y croire !

Et bien il en a entendu le Lacanien. Mes sottise avaient l’air de le ravir. Mais il n’a pas réussi à embarquer V. qui l’intéressait particulièrement.

Je lui ai dit

—Au revoir cher marquis.

Bref

En rentrant R. m’appelle . Il est dans une chambre de bonne avec les autres ( du théâtre)… Je m’endors sans l’attendre.

Il y a dela neige à l’école Hum délice…..

Quelque fois bavarde , quelque fois pas

Bon. Parfois blabla , parfois non.

Je suis dans les mouches cantharides, dans ma boule à zéro, et dans Edith Scob avec qui j’ai RV Jeudi.

Hier Argenteuil ( pas allée depuis 3 SEMAINES! Haïe …). Hum. Je m’y ennuie un peu. Il faudrait mettre le chauffage.

Me demande parfois s’il ne suffirait pas de faire de la peinture et c’est tout. POINT. Peinture. Point. Point PEINTURE. Peinture. Basta.

Respirer me plairait. ( ecole/ vélo/ sapins/ cheminée/ P et E.)

Super chute à vélo qui m’ a fait boiter une journée. Puis c’est le dos qui se coince et je ne l’écoute pas.

Super bon cours de tennis.

OÙ  sont mes Dv????

Rien à raconter .

Pas le temps.

Cette nuit ai tout cassé dans la maison: vas y les pots de confitures, la télé, tout tout…

Et un mot au réveil , un mot bizarre que j’ai oublié.

suite de:

LES HOMMES d’AFFAIRE SONT DES « DANDYS-CONSO 

Brummel devait à ses ancêtres une singulière combinaison d’esprit, de gout, d’insolence, d’indépendancecar il ne fut jamais un courtisan-qui n’était sans doute pas assez fine pour s’appeler une philosophie de vie mais n’en tenait pas moins le rôle

p106-107

virginia woolf/ Suis-je snob

Quelques heures après me suis échouée chez M .

Le magnifique Monory et ses chaussures bicolores était là. Le Fromanger était là. Le Adami était là. Le …

Hum. le temps passe…

Le temps a passé…

Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire, et continuent…Mais…

Impossible et trop tard de retrouver A.

Quelques heures après ai fini la soirée avec des Polonais à la station Rue du bac. Demain je dois amener un pack de Pivo.

Maintenant je vais dormir.

Bureau des pleurs

J. m’envoie ça…

C’était plus simple!!! Un texte écrit, accepté, enregistré. Hop.

Et ma pièce sur 14 à la traine? C’est encore autre chose.

A mes atermoiements J. suggère qu’il se maquille en Borges et que je prenne le manteau de Jerôme Bosh

Moi je crois que je devrais prendre mon vélo plutôt

LES HOMMES d’AFFAIRE SONT DES “DANDYS-CONSO”

“Ou comment apporter une touche romantique à son vestiaire professionel?”

Je traduis: Comment se déguiser en “artiste” en n’étant qu’un homme d’affaire passablement grisou, avant remettre son Jogging le week-end?

Et je n’ai rien contre ou pour les hommes d’affaire(s)

Mais…

Pauvre Oscar mêlé à cette affaire! Il a un sacré vestiaire pro Oscar Sauvag quand même .

J’imagine le type de la BNP qui tout à coup porterait camées et cannes à pommeau!

Hahaha!

Tous des dandys??

Hohoho !

C’est dans l’express. Oh mais je n’avais lu que le titre. Et là:

Manteau d’artiste aux accents de fourrure chez Lanvin….

Bon on y cite l’expo Bohêmes, Cedric Villani ( qui achète ses foulards-decidemment on mélange tout- dans cette horrible boutique de chemises à manches bouffantes à Odeon ) et John Malkovitch OK…

Mais quelle “minestrone” comme disait la dame du musée de Turin: Les manteaux, l’argent, les hommes d’affaire, les physiciens mis au même niveau et … “Le personnal shopping. “Ben oui ! vous appelez Isabelle Dubern ( agence 10 Vendôme) ( site vraiment vilain ) qui propose ses services à “une clientèle business“…

C’est le genre de page que l’on croise sur la table de la cuisine-on est encore pieds nus- et qui vous met en rogne. Pourquoi serait-on TOUS des dandys?. Le dandy c’est l’unique même, le singulier, le “martial” dans sa guerre contre l’ordinaire et l’utile.

Do you laugh at me?:

Yankee Doodle went to town,
A riding on a pony.
He stuck a feather in his hat,
And called it Macaroni.

Most American children, upon hearing the lyrics of our country’s first patriotic song, “Yankee Doodle”, ask why sticking a feather in Yankee Doodle’s hat made him into a noodle.

Too few adults can answer that in the eighteenth century “macaroni” was a term that the English borrowed from the Italians to mean a very frilly (and often silly) version of the urban dandy. It was only later that a curlicued form of pasta took on the name.

Le titre eût été Tous des Macaronis, incompréhensible au public aujourd’hui, mais ayant au fond  le même sens….

On se serait amusés car être traité de Macaroni n’est plus vraiment un compliment!!!

Les Italiens en savent quelque chose.

WIG Pour Messieurs

J’ai volé ça . Horreur j’ enlève le lien qui mène à une cascade d’imbécillités où nous sommes gagnants de je ne sais quoi. Ouf!

 

Bon bon , mas parfois l’orthographe est un peu étrange???” : l’Econnomme” etc….

The a L’Adorable was a gentleman’s wig, popular around 1757, with ornately tied side panels covering the ears and a long back.

The a L’Anvieu was a gentleman’s wig, popular around 1757, with the side panels covering the ears, tied to form horizontal bars of hair, and a long back.

The a L’Aventure was a gentleman’s wig, popular around 1757, with the side panels covering the ears, tied at the bottom into three rows of buttons, and a long back

The a l’Econnomme was a man’s wig of the mid-18th century.

The a l’Elephant was a man’s wig of the mid-18th century.

The a l’enfant was a 1770’s man’s style of wig with a flat top, curls at the front and at each side, long straight hair at the back with curls at the end hanging to look natural.

The a l’Entiquitee was a man’s wig of the mid-18th century.

The a l’Impassiant was a man’s simple style of wig from the 1750’s.

The a l’Inconstance was a man’s wig of the mid-18th century. The hair was swept back and tied at the back level with the shoulder, and the side of the wig had four bands of alternating curled hair decorations.

The a l’Indiference was a man’s wig of the mid-18th century. The wig consisted of a more natural look than the a L’Inconstance of the same period,

with the hair similarly brushed back and tied at the back of the neck in a ribbon bow, and the sides adorned with three rows of curled hair.

The a l’Italienne was a man’s wig of the mid-18th century. The wig consisted of hair swept back and tied in a ribbon bow at the back of the neck, the sides of the wig

being decorated with rows of tight curls of hair.

The a l’ordinaire was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a l’oyseau royal was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a la brush was an 18th century short cut hair style for men.

The a la Dragonne was a mid-18th century men’s style of wig with the hair worn long and tied back with a ribbon at the top of the shoulders and two vertical curves over each ear.

The a la Jacobine was a women’s hair style popular around 1791. The cut was a short, and simple style, though radical and hence named after the radical French political club

The a la Jalouise was a man’s wig of the mid-18th century. The wig consisted of a more natural look than the a L’Inconstance of the same period, with the hair similarly brushed back and tied at the back of the neck in a ribbon bow, and the sides adorned with three rows of knotted hair..

The a la Jalousie was a man’s wig popular during the mid-18th century. As with other wigs of the period the a la Jalousie comprised hair brushed back and tied at the back of the neck with a ribbon bow, the sides were then decorated with knots of hair.

The a la Legere was a man’s wig of the mid-18th century.

The a la lunatique was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a la Maitre d’hotel was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a la mousquetaire was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a la nouvelle mode was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a la Parisiene was a man’s style of wig of the mid-18th century.

The a la plut tot fair was a man’s style of wig of the mid-18th century.

The a la port Mahon was a man’s style of wig of the mid-18th century.

The a la prudence was a man’s style of wig of the mid-18th century.

The a laparesseuse was a man’s style of wig from the mid-18th century.

Sapo frog

Les chroniques de Sapo ou Hamilton’s pharmacopeia

 

Moi en Amazonie , hum dans le coin de Mitu/ Colombie, il y a cent ans. L’oiseau et la dame doivent être morts.

Ne sais plus si j’ai parlé des” Chroniques de Sapo” trouvées sur Vice dont je ne sais pas trop le, la , enfin …

Bon. J’ai regardé ce film sur l’amazonie, qui m’a rappelé la mienne à une grenouille sapo près et un oiseau sur l’épaule près et à des singes près aussi. . Même si le type est un peu agaçant comme un americain un peu défoncé ( ne dis pas ça) un peu agaçant comme notre Grizzly man adoré à claques (Herzog), le film est bien, vivant, bien foutu et n’a rien de pédagogique.Débrouillez vous pour le lien.Ca dure une heure en trois fois.

La barbe et le papillon

J’aime beaucoup cette image du jeune Nabokov avec ses papillons, comme j’aimais celle du jeune Rothschild -quelque part dans ce blog -avec ses collections et son attelage tiré par un zèbre.

Je n’ai pas lu un seul livre de Nabokov. Je peux le dire car personne ne m’entend.

mail: Chère Hélène,
“Pas d’urgence, bien sûr, mais pour Nabokov : lis Pnine !
Et Autres rivages.”AB

A défaut de promenades dans les bois qui me feraient plaisir, je lis Les années de jeunesse de Heinrich Stilling-Une histoire vraie. Pas tout à fait terminé.

Puis moi qui ne suis pas en avance , ai vu la Nuit Américaine que j’ai adorée.( adoré / le film )

Mail et SMS à E.S . Grrr… Il faut que je trouve. Anne à ma demande en parle. Pauline me rappelle que lors du dernier exercice de l’année ( un spectacle réunissant “les bouts de leurs recherches ) une étudiante “faisait ” Edith Scob. J’ai complétemenet oublié, mais le visage de cette fille m’est revenu. Son visage d’alors.

La barbe.

J’ai plusieurs choses à faire et dès que je commence ou tente de commencer l’une, je pense à l’autre. Comme avec les livres. J’en commence un et je lorgne vers l’autre.

Donc : Le film Rase, le truc sur Warburg, les mouches.

ACR, Yes!!!! J’ai reçu la lettre me disant que je suis sélectionnée. Avec Edith Scob.

Je crois que c’est plutôt elle qui est sélectionnée….Et c’est bien normal!!!

Héhé!!! Je suis aussi heureuse qu’épouvantée!!!!

De retour d’une visite agréable chez P.( je regarde son travail) je trouve un mail de C qui m’envoie régulièrement des perles de dossiers d’artistes ou leur courrier.

C’est en général assez terrible. Là dans le dernier trouvé, je me rends sur le livre d’or ( c’est toujours quelque chose un livre d’or)  et trouve parmi des compliments sur “la beauté de l’oeuvre et son humanité, vraie photo “et j’en passe, ces trucs qui me font bien rire:

LUNDI DERNIER , chapeau pointu

je ne sais pas qui est le chapeau pointu

Le Fresnoy pour la journée d’étude autour de Warburg avec Arno Gisinger, Didi-Huberman. Je ne mets pas de photos de la table avec les intervenants parce que c’est toujours moche. Je me contente de ce qui se passe à mes pieds:

ou bien du bout de bracelet papier qu’on nous a donné à l’entrée:

On est rentré tard à Paris. Mais c’était une bonne journée.

Hier Balthazar me disait que l’école l’ennuyait, que le solfège l’ennuyait et que les expositions l’ennuyaient. Il me parlait de celle qu’il à vue cette semaine à LIlle.

Je lui demandais de me décrire au moins un tableau et il m’a parlé de l’homme à tête de montagne, avec des oreilles comme ci et comme ça.

J’en ai déduit une expo plutôt XVI eme siècle. Pas difficile à trouver puisque c’est le dommaine de P.

Donc j’ai appris qu’il y avait cette expo et ça à l’air vraiment bien.

Paris Photo avant-hier. Moi dans ces trucs là, je ne vois RIEN. Pas même les indications : Vu par David Lynch.

Vu à la télé!!!

Cela est toujours intéressant de voir ce qu’aime ou intéresse un philosophe, un cinéaste où je ne sais qui. Mais dans un bazar pareil, aucun “portrait de David Lynch” ne se dessine. J’imagine en jubilant, les galeries crispées lors du passage du maître sur les stands.

—Pas ça, pas ça, ça!!!!

Rencontré DG pour son spectacle à la Commune.

Me suis sévèrement ennuyée à Salinger de Koltes en Argentin sous-titré… Faut dire que c’était risqué!!!

Bon, à part ça.? Interêt à trouver des idées vite fait pour E.S

The Encyclopedic Palace/  “…an entirely new concept in museums, designed to hold all the works of man in whatever field, all discoveries made and those that may follow.”

Réservé tout pour Venise. Oui cette année j’irai visiter la Biennale. Le sujet m’intéresse autour de Marino Auriti. ( Que je ne connaissais pas ce matin)

“This building is an entirely new concept in museums, designed to hold all the works of man in whatever field, discoveries made and those which may follow,” wrote Marino Auriti of his goals for his Il Encyclopedico Palazzo del Mondo, the “Encyclopedic Palace of the World.”

One of two known architectural models made in the mid-twentieth century by this self-taught artist, Auriti’s was an audacious concept: to create a museum to house humankind’s greatest achievements, “everything from the wheel to the satellite.”

This object exemplifies the bold singularity of many contemporary self-taught creators.

Not hemmed in by the strictures of the art academy, artists like Auriti follow their individual visions. “ suite 

Encore   MIEUX LÀ car c’est son petit fils qui parle, oups petite fille, c’est pareil.

My grandfather, Marino Auriti, and his “crazy” endeavor meant, and mean, so much to me that it’s hard for me to assemble my thoughts about him.  I tried to write an essay about him at MacDowell in 1998, but merely succeeded in smoking lots of cigarettes, eating lots of carrot sticks, and banging my head against it all summer.  Later still I started a mini-comic about all this and made two issues, but then ran out of steam because of my seriously feeble drawing chops, and maybe more so because of the sadness that comes over me when I think too much about my family.  So please bear with me on this. ..

La suite

Donc la suite. Mais la suite de quoi.

Ah oui la Pizza au mètre.

Donc Turin, donc tourisme: Musée du cinéma, exposition Métropolis,Palazzo Madame ( avec des videos horribles de Bob Wilson ça et là, sonores qui plus est ) Comme défense je mets les écouteurs moi qui déteste ça. Ce que c’est moche, les photos aussi. Kitch. Et puis je n’ai pas envie de croiser une image de Jane Moreau , ou de je ne sais quoi, Galliano… Berk ( la photo pas Galliano)

Maquette très belle en bois du Chateau de Rivoli. En haut une collection ( déserte ) de faiences , dentelles etc. Ce qui est magnifiques ce sont des stalles:

Comme j’ai retrouvé Y. nous visitons ensemble Le MAO ( zut l’expo sur les miroirs n’est pas commencée) et aussi le musée Egyptien.

Café ici et là. Place san Carlo. Délicieux soleil et vélos qui passent. Dans une boutique de pâtes une femme sans âge avec des cheveux blancs ébouriffés organise tant bien que mal une vitrine de raviolis, polenta et autres choses que je ne connais pas.

Via Garibaldi, les montagnes qui apparaissent dans la perspective d’une rue. La neige.

Les magasins de vêtements sont excessivement moches et maronnasse. Les chaussures n’en parlons pas.

Tiens un Apple store. Ah ça va mieux!!!! ( Je plaisante)

Bon. Je file chercher Balthazar à l’école Italienne. Qu’allons nous faire cet aprem?

DEPUIS LE 6 OU A PARTIR DU 14

En écoutant d’une oreille Henri Bauchau né en 1913 mort il y a quelques mois .Soudain je me demande ce que sera ma voix quand je serai bien plus vieille.

Pour parler de cette dernière semaine: Quoi, quelle image vient en premier? Le type qui chante seul et dans une langue inconnue dans le métro? Le grand décharné avec son manteau à carreaux comme un personnage d’après guerre. En parlant de guerre, deux types se parlaient dans le métro encore, et l’un demande à l’autre:

—” 1918, c’est la première ou la deuxième guerre”?

Tu le crois ça? me dis-je à moi.

Je suis toujours désarmée quand j’entends ce type de chose.

Bauchau à l’instant dit “perdre l’esprit”. C’est une belle expression.

Oui les transports en commun. Le bus hier et la fille qui confond un peu avec sa salle de bain, se démaquille avec un de ces cotons ronds , et le jette par terre au milieu quand elle a fini la phase nettoyage, et avant d’attaquer le maquillage.

Non, mais comme image, qu’y a t’il en premier?

Le café Nostradamus à Turin, le premier café où j’ai bu un capuccino à mon arrivée? Oui . Il n’ a rien de particulier dirait-on. Mais si. Justement. Ces endroits ressemblent si peu aux nôtres!. Puis Turin est une ville délicieusement désuète. J’aime énormément, ces galeries qui courent et qui abritent, ces vitrines provinciales, les apéritifs, et les places. C’est très beau Turin. Je n’en connais que le centre et le Lingotto, ex-usine Fiat. Là on aperçoit un portrait de Pavese. J’achète un livre d’Italo Calvino en Italien -La memoria del mondo-dans une librairie immense et sans âge face à la gare Porta Nuova. Ily a même des livres Français qui viennent d’outre- tombe.

Poussièreux. Il y a aussi une antiquité: ” Lorenzo Sterne”. Héhé.

Et puis un homme à chapeau et pardessus parle à un autre assis. Oui c’est l’idée que j’ai d’une librairie du 19 eme siècle.Ou même du barbier avec ses chaises alignées et des visiteurs qui lisent le journal. Des petits rituels de “passeggiata“. Turin emmène vers le passé. Son cinéma Lux ( celui de Fellini dans les nuits de Cabiria s’appelle Lux comme tous les cinémas je suppose, comme tous les Hôtels des voyageurs, Hôtels modernes, Bar des Amis, Pied mignon,Dames de France, et Ciseaux d’or pour les commerces qu’on devine. Bref.Le Bon travailleur est aussi un classique pour vêtements de travail…

Ma chambre est modeste. Un hall, des gens souriants, un grand escalier démodé avec une sorte de nymphe drapée qui porte une lampe. Premier étage mais on dirait trois.

Cette chambre est très propre, rien au mur, une cellule en somme et j’adore cela. Je n’en dirais pas autant de la vue sur rien, qui me fait penser à cette nouvelles de Edith Warton, heu… Mrs quelque chose. Elle reste tout je jour assise près de la fenêtre et se réjouit d’un paysage médiocre…

Je pose mes affaires et mon intention est d’aller vers le Palazzo Madama. Il y a du soleil. Je m’installe sur un banc. C’est délicieux. Puis je marche, je marche, enregistre une voiture publicitaire ( à chaque fois je me dis “mais ça existe encore”, avec son haut-parleur etc.. ) Je vais jusqu’au Po. Décidément j’aime toujours autant l’Italie. Même si le Piemont n’est pas Naples, Turin me plait énormément. Comme m’a déplu Milan… Mais c’était il y a longtemps.Vers 17h tout le monde est dehors. Il fait si doux… Je marche , je marche et en revenant à l’hôtel rencontre N et C qui arrivent de la gare. Les accompagne de Porta Susa à Porta Nueva. Le hall de leur hôtel est dans le genre vieillot aussi. Nous filons au Lingotto. Petites complications pour trouver “l’Oval” mais c’est bon… Les caisses, le matériel. On installe. En face, un type ponce pendant des heures un socle et ça m’énerve.

On se retrouve dans le noir, à l’autre bout du monde car on ne voit pas qu’il y a le métro a deux pas. Tant mieux, on s’échoue dans une trattoria-que des mecs qui regardent le foot. On commande des pizzas et on lorgne sur ce qu’a choisi la table de 10 hommes à côté. Ca à l’air super bon.

C’est la pizza au mètre.

suite plus tard

tiens tiens

En voyant dans le journal des arts  cette photo de Clark et Pougnaud, je pense à la mienne.

Puis je vais sur leur site. OUP’s, j’aime pas du tout. Hyper technique, hyper léché et plein de poncifs.

Soudain je me dis que moi , certes ce n’est pas léché, mais les poncifs… Beuh….

moi

Moralité narcissique :

Moi , c’est mieux!!!!

Suis contente de partir à Turin.

“Qu’il le porte lui-même…” dit quelqu’un

“En 1953, Nasser considérait le port du voile comme ridicule…”

Et écoutez attentivement ce document,la foule , les rires. Quand l’idée du port du voile est saugrenue… A méditer vraiment et à faire circuler…. D’urgence….

“Ma vie et mes films”

Hier on a joué avec François. Je ne démarre pas assez vite. Mais j’étais contente. Puis il m’a proposé de venir chez eux diner le soir. Ok. C’était très agréable. Je ne pouvais faire autre chose l’après-midi que de regarder l’heure, angoissée à l’idée que le téléphone sonne et que la voix n’ait pas tenu. Je me suis ennuyée à mourir, ne trouvant rien qui me captive. J’ai décidé de regarder à nouveau  l’affaire Cicero. Puis C. est arrivée comme un charme avec du bazar. Elle vide son appartement avant son départ et doit laisser un peu de place aux autres. On est allées acheter un petit enregistreur Tascam, très bien, puis essai de sa petite caméra Canon. Je n’aime pas beaucoup. C’est assez compliqué les réglages et elle a eu des problèmes d’entrelacement.

Il fait soudain tellement beau que je n’ai pas voulu me piéger toute seule et rester accroché à l’ordi sur lequel, disons le , je n’ai rien à faire. Rien en cours.

Ce matin tennis encore. Mais le vin blanc est incompatible et j’ai souffert. Ne voyant rien venir, n’ayant pas de poids, avec des gestes parasites pour compenser mon manque de déclic et mon retard.

J’ai pris le vélo direction le Wepler qui a une terrasse ensoleillée et agréable. Pour lire, c’est bien. Il y a plusieurs garçons, dont un qui sert vivement, plaisante, et séduit. Puis il y en a un autre plus pataud. Il n’arrive jamais. J’ai attendu trois quart d’heure, ce qui ne me  dérangeait pas du tout. Par contre le couple à côté qui avait déjeuné là, s’est découragé et est parti sans payer. C’est ce que j’aurais fait. Puis comme je lisais je pouvais voir les mouvements. J’en ai déduit qu’il était quand même un peu gourde, comme accablé par les événements et que ça ne pouvait pas marcher. Les gens ont attendu, attendu….

C’est très agréable de lire Renoir et surtout lorsque l’on connait son élocution,la richesse de sa langue, son timbre. A propos de timbre, la voix de R est encore bien voilée… Il a aligné les deux d’hier sans émoi semble t-il. Bon.

Et à propos de Renoir , il a fait des essais de voix pour lui  pour quoi? Zut…

ENNUI

Je déteste ce moment de la Toussaint avec son temps de la Toussaint. On cherche quelqu’un, ya personne. On va à la poste et il y a un papier ( de plus en plus fréquent): Nous sommes fermés pendant une demi heure???

Je feuillette un journal, lis une lettre de Mauriac adressée à Jacques Chazot, picore Renoir et son cinéma. Ca s’appelle s’emmerder ce que je fais.

Je reprends le blog 2004-2009, en enlevant les images .Tous les liens sont rompus. Ce n’est pas très grave mais c’est moche ces points d’interrogation, ça fait jardin abandonné.

Là, quelques lucioles, le mégot que Balthus a dédicacé à Efisio, et un mot trouvé chez Efisio

VOX

LA VOIX REVIENT

Petit à petit, le voile se lève, la voix se timbre.

Ca m’angoisse sérieux ces histoires.

Je suis bien tranquille à chercher des informations sur Bella, le peintre Venitien, à écrire à la C.M, pour préparer ma venue à Venise.

Il faudrait que ce soit avant Janvier.

Je navigue, arrive sur Kulchur aux magnifiques couvertures , puis à un beau site, Reality studio, et W. B. Je choisis cette image en pensant aussi à la Black Maria qui m’a toujours fascinée.
Mais comment suis-je arrivée là en partant de Lucioles, mystère. Ah non c’est par le biais du Blog de Eva T, rencontrée il y a longtemps

J’ai faim.

J’ai terminé un livre envoyé par AB, et qui devrait intéresser les étudiants confrontés non pas au devoir de mémoire,  mais au Mémoire tout court. Comment écrire et quoi?

Il s’agit d’un petit livre, simple et sincère, bleu aussi qui s’appelle Ecrire en tant qu’artiste de Jan Svenungsson.

Le livre sera présenté le 22 novembre à la librairie du Jeu de Paume

Et voici Messaline coincée entre la Black Maria à réaliser soi-même etc…

MON” PEAU-ROUGE CRIARD”

Desportes / 1690/ tapisserie/RMN

Mais où est passé mon Indien?

Alors que je racontais que R. testait sa voix en disant ” Comme je descendais des fleuves impassibles”, et retestait et retestait entre les aérosols et la celestamine, il est arrivé on a parlé et mon post s’est évaporé.

Donc il ne jouera pas demain non plus par sécurité. La voix est faible encore… Comme…

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

Comme dès que je suis devant un écran, j’écris, j’ai du raconter des trucs qui se sont noyés dans les mêmes fleuves.

C’est vrai. A quelqu’un qui me disait, oui c’était R., j’sais pas quoi écrire, je répondais que l’écran avait le pouvoir d’attirer mes confessions, enfin plus sobrement, mes notes;

Deux secondes avant, je n’ai rien à dire. Je touche les touches, c’est parti. Et même ça se bouscule. Je n’ai pas bien raconté la rencontre avec Sabrina, jeune femme aveugle de naissance. Elle m’a envoyé un exemple de ce qu’est une audio description, genre LN est devant son écran sur une table blanche. Il fait nuit .A sa gauche une bouteille d’eau.

Elle disait que parfois c’était mal fichu et que les descriptions allaient sur les dialogues.

Et je me demandais ce qu’elle visualise quand on parle d’un ange , ou de tout ce qui nous est naturel….Une auréole, heu, un théâtre anatomique, un orchestre, quelqu’un.

Plus tard je finis…

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