Ouééééééééé. 21h13!!!!!!
(Mais avec une lavallière!!!!)
"Dans la vie on devrait tout essayer sauf l'inceste et la danse folklorique" Christopher Lee
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
Ouééééééééé. 21h13!!!!!!
(Mais avec une lavallière!!!!)
J’aime les “vrais” Cabinets de Curiosités de la Renaissance.Celui du château d’Ambras etc… Ils sous-ententent l’érudition, le sens du merveilleux, les “vraies” merveilles etc…
Pas la fausse étrangeté, les faux monstres, les Hersatz que l’on nous sert souvent sous cette appellation et qui ressemblent plus à des bric à brac “vintage recustomisé”qu’à autre chose qui irait bien dans la vitrine du Deyrolle post-incendie…. Grrr ça m’énerve ces oeuvres avec des coquillages, une note griffonnée et un animal empaillé. Je vais poursuivre ou peut-être que dans 5mn je suis passée à autre chose…
Le autre chose serait: Qu’est ce qu’une merveille aujourd’hui.? Là maintenant… Héhé
Dans le domaine je crois n’approuver que les oeuvres de Hubert Duprat, il y a déjà pas mal de temps, ces gangues d’or faites par des araignées d’eau je crois..
Mais je ne réponds pas à ma question. Qu’est ce qui nous ferait l’effet d’une corne de licorne?
Un papillon immense me fait je pense le même effet qu’à l’homme du XVIème siècle. Sauf que c’est sur un écran que le contemple où dans les museums s’ils n’ont pas été massacrés par quelque architecte peu inspiré. Sauf que lorsque je le contemple je ne m’interroge pas sur une terra incognita. Disons que je localide l’espèce, que j’ai des cartes à disposition. Ca enlève pas mal de mystère.
Nan mais sérieux..; Qu’est ce qui appartient à notre monde contemporain et qui est merveilleux ? Bon je vais y réfléchir.
Fig. 6 – Etincelles directes obtenues par la bobine de Ruhmkorff ou la machine de Wimshurst dites « Figures de Trouvelot », Etienne Léopold Trouvelot, vers 1888. Epreuve positive sur papier aristotype. Inv 35732-11
“L’image telle qu’elle se produit dans l’écriture automatique” est moins souvent citée ou reproduite que la célèbre triade “Explosante-fixe”, “Érotique-voilée” et “Magique-circonstancielle” (fig. 4 à 6), qui forme l’illustration de la notion de «beauté convulsive». Elle est pourtant tout aussi mystérieuse. Pour comprendre en quoi cette forme renvoie à l’écriture automatique, il faut d’abord l’identifier en la comparant aux photographies d’étincelles électriques réalisées à la fin du XIXe siècle, comme celles de Ducretet (fig.3 [E. Ducretet, photographies d’étincelles électriques, 14 x 11 cm, 1885, coll. CNAM]). Cette métaphore est loin d’être nouvelle chez Breton. On la retrouve dès le Manifeste de 1924, lorsque l’auteur identifie l’image surréaliste.C’est dans «le rapprochement en quelque sorte fortuit de deux termes, qu’a jailli une lumière particulière, [p. 72] lumière de l’image, à laquelle nous nous montrons sensibles. La valeur de l’image dépend de la beauté de l’étincelle obtenue; elle est, par conséquent, fonction de la différence de potentiel entre les deux conducteurs8». Et, ajoute Breton, c’est l’atmosphère créée par «l’écriture mécanique» (comme un gaz raréfié permet d’obtenir de meilleures étincelles) qui permet la production «des plus belles images». En ce sens, l’image trouverait sa condition de possibilité dans l’expérience de l’écriture, susceptible d’intensifier les différences de potentiels [p. 73] nécessaires aux étincelles les plus fortes. En d’autres termes: pas de substance imageante, de «lumière d’image», sans une contradiction extrême. Breton aura dû attendre pas moins de dix années pour publier une photographie qui épouse sa définition de l’image surréaliste, image du surgissement sous la forme d’un tracé lumineux, d’une écriture par la lumière. Cette métaphore mise en image procède donc d’une substitution du référent de l’étincelle électrique par celui de l’opération toute théorique du surgissement de la pensée. Ce qui demeure toutefois, c’est l’écorce du référent, la résonance que conserve l’iconographie scientifique, et qui intéresse Breton: cet amalgame de l’objectivité de l’enregistrement scientifique et de l’émerveillement que suscite le phénomène physique. Autrement dit, il s’agit de parer du prestige de la science une pure abstraction théorique.
5La métaphore de l’éclair n’appartient cependant pas en propre à Breton. Elle illustre en particulier la conclusion de l’ouvrage phare de l’épistémologie du début du siècle, La Valeur de la science (1906) d’Henri Poincaré. Poincaré, dont Breton recommande les ouvrages à [p. 74] Jacques Doucet (avec ceux de Freud, Einstein ou Bergson) pour son projet de bibliothèque9. Poincaré auquel il recourt encore, à l’heure de définir dans L’Amour fou, la notion de «hasard objectif…..”
Fig. 7 – Etincelles directes obtenues par la bobine de Ruhmkorff ou la machine de Wimshurst dites « Figures de Trouvelot », Etienne Léopold Trouvelot, vers 1888. Epreuve positive sur papier aristotype. Inv 3532-10
Je suis émerveillée par cet “arrangement” des choses. Evidemment on , enfin je, me dis:
—Mais qu’est-ce qu’il y a là-dedans, et à qui cela appartient-il. Première question , je ne sais pas, deuxième question, réponse.:La fille est mince et doit avoir dans les 50? Tout est propre. Propre comme pour un départ. Ces jours-ci, tout a disparu. Elle est “ailleurs”. Mais comment fait-elle pour transporter tout “ça”. Ca me rappelle bien sur cette incroyable histoire des Frères Collyer, Homer et Langley. Eux étaient les champions du genre, rayon disposophobie en maison sur la Fifth Avenue si mes souvenirs sont exacts. { ce qui est bizarre c’est que je ne trouve plus ce mot-disposophobie que j’ai mis pas mal detemps à retenir – dans wiki-chéri et je ne l’ai pas inventé quand-même?…} En fait ( mais zut…) ça s’appelle la syllogomanie.
Je découvre aussi le mot Scopophobie: “La scopophobie peut être associée à une peur pathologique d’attirer l’attention sur soi.”
Si je puis me permettre , ce n’est assurément pas la maladie du siècle. Bref. Haha!!!!!
Mais zut ça m’énerve la disposophobie… Je m’imagine que soudain un mot du vocabulaire n’existe plus. Par exemple vous dites ” chaise” et personne ne vous comprend. De plus le mot quand vous le cherchez n’apparait plus et on vous suggère Chinoise… Bon, bon. La voici ailleurs.
Hier la dame assise à la tignasse incroyable m’a renvoyé un sourire et mon salut. Je ne suis pas peu fière car c’est une dure à cuire. J’adore cette expression!.
Hier A. toute la journée après la piscine à 8H30. ( V. s’est dégonflée!!!) Mais c’est la bonne heure. De 2 à 5 sans la ligne matériel.
Donc ça y est l’emploi du temps sport est organisé. Dimanche tennis 10-12h, Mardi idem, et Jeudi 9h-11h. Vendredi piscine.
Je me dis que c’est peut-être beaucoup? Mais ça fait un bien fou pour évacuer ordi, peinture et last by not least ( ˈlɑːst bʌt nɒt ˈliːst/ ) mondanités!!!!
MR tête en cire du XVI je crois
Hier finalement je trouve le courage d’aller à la MR alors que 2mn avant je prévenais que je ne me sentais pas le courage. Très bonne soirée et je ( nous C.G et V.S )rencontre Erro qui est délicieux. Pas facile, facile de le comprendre… Il est classe. Il nous invite à son expo en Mai à l’unesco (? c’est moche l’Unesco, nan? Enfin c’est une époque…. Mais ya mieux pour lui? Ca vieillit bien je trouve….)
Puis on mange une pizza avec C. et V.
On a du mal à croire qu’il n’y a pas que des conneries sur face Book. Mais il n’y a pas que des conneries:
et sans doute plein d’autres. Je n’y passe pas ma vie.
Mais c’est vrai que je pense toujours qu’il n’y a que des images de gens à l’Happy-hour super heureux, happy-happy on est contents-cools, des tranches de pizza, des grimaces tordues, des trucs prétendument “marrants”, des gens qui se photographient en tenant la pyramide du Louvre ou la tour Eiffel dans la main, des nouveaux-nés, des albums de famille, des animaux… heu…. Et bien c’est tout.
J’ai envie de ne rien faire. Et il faut préparer ce fichier pour Paris-photo.
J’ai envie de regarder un film et comme personne ne me voit pourquoi pas Dragonwyck pour la centième fois?
Charles Robert Maturin, Melmoth the Wanderer: A Tale
Je meurs d’envie d’en poursuivre la lecture… Hum , le portait étrange au regard perçant…. Mais je me le garde pour le séjour à l’école à la fin du mois. C’est délicieux d’être près de la cheminée et de lire, surtout si on a fait 3 h de vélo avant. Il faut d’ailleurs que je commande du bois.
En revenant de mon premier mariage de garçons, j’ai commencé ” le club des parricides” de Ambrose Bierce. La première histoire est formidable. Elle commence ainsi: ” Une journée de juin 1872, au petit matin, j’ai tué mon père”.
Je n’avais plus envie de sortir du métro.
détail ” Le maitre du plaisir-1928 ( dans la belle captive )
Devant le local des aveugles rue de Vaugirard, deux homme se parlent et on le même petit chapeau.
Je ne voulais pas parler de ça, mais en suivant le lien que m’envoie MM sur France-Musique pour écouter son Mouvement, imprévus, et … pour orchestre, violon et autres machins* , création mondiale, 2012-13, bon… Je tombe sur une photo de Anne Queffelec. Grr me dis-je, elle n’a pas 20 ans. Alors que ce matin, l’écoutant ou plutôt l’entendant je me disais qu’elle en avait 35. Même si je sais bien que non… Oui , pourquoi ne pas imaginer cela. Et pourquoi Ô grands et petits Dieux , pourquoi , une fois encore les photos à la radio?. France-Culture aussi. Grr et re-Grr, c’est pour cela que j’ai caché nos visages à ES et à moi pour l’ACR.
Ca gâche tout de VOIR.
Non ce que je voulais cafter c’est ce qu’a dit un type au sortir de Blue Jasmine:
—” On m’a dit , tu verras Cate Blanchett elle est top. Ben oui, ben oui c’est une bonne actrice sans doute mais là elle pleure tout le temps“.
C’est pas mal non? Moi je trouve .
Au Louxor, le film passe salle 3. On descend , on descend et c’est une petite salle. Pour ressortir on remonte on remonte et on pense à la sécurité. En me faisant réchauffer un truc à l’instant , je me disais que souvent, avec toute l’admiration et le respect que je dois au savoir que je n’ai pas, et bien je me disais que les cinéphiles étaient souvent chiants. Ben oui. Souvent. Ce qu’ils racontent est parfois un décorticage très intelligent, plein de références et bazar… Heu qui parle de cinéma et qui m’émerveille? Heu… Et, ce qui est pénible ( c’est idem quelle que soit la discipline ) c’est l’air entendu, le entre-soi , enfin je vois ce que je veux dire.
J’aime beaucoup Woody Allen et j’aime beaucoup aller seule au cinéma, lire dans la demi-pénombre en me disant qu’on n’y voit rien ( non pas D. Arrasse… Ha ha!!).
J’ai croisé hier soir Bertolucci interviewé par Laure Adler mais à ce moment là j’ai trouvé une place pour me garer. La vie est ainsi faite.
Coup de fil de ES qui préfère qu’on invente autre chose qu’une nouvelle émission de radio. OK dac. Super ,suis dacdac.On se verra Mercredi.
Peint toute la journée. ( BRRRR) Au passage, acheté du jambon et de l’alcool à brûler ( pour les pigments trop volatiles-pas le jambon, l’alcool )
Demain matin piscine et maintenant je devrais en théorie chercher les images que je souhaite mettre dans ce fameux dossier. Mais pas le moindre courage.
Celle là était suspendu de façon magique à mon pinceau!!! Le temps de m’approcher délicatement de l’appareil photo avec le pinceau-canne ) pêche, le fil s’est brisé. Là c’est avant de mourir sous mon pied. ( Sa famille fera un film de cet assassinat avec des insectes-sculptés. C’est pas drôle du tout , mais je me comprends. )
Il y avait une drôle de scène sur le trottoir . Je ne sais pas comment la décrire. Trois personnes dont une étrange dans l’obscurité: Un jeune garçon que je décrirais comme albinos, avec au dessus d’un crâne lisse et rasé une sorte d’étoffe noire. Autour deux autre ados. Ce n’est rien , presque rien et pourtant je me suis demandée ce qui se passait là, à ce moment là.
De toutes évidences là où je suis la plus mauvaise au tennis, c’est sur la terre battue. Sur un autre terrain bien dur je cours beaucoup plus vite . Sur terre je me sens lourde. Sais pas pourquoi. Les services sont mieux mais ce n’est pas pour demain le grand soir.
Travaillé toute la journée puis suis passée donner un coup de main à D. Je lui installe Pages qui est quand même plus marrant que Word que je déteste.
Voulais aller voir le Woody ce soir à 20h… Trop tard. A 22 h au Louxor? Hum. Surtout qu’il y a sur Arte le film de Rythy Panh… Et au fait où est ma carte jaune Louxor?
En parlant de cela, j’ai croisé V. en bas et lui ai sauté au cou pour le féliciter de sa nomination comme conservateur en chef des Antiquités Egyptiennes au Louvre. Je crois que c’est à un moment ou un autre le rêve des petits garçons, d’être égyptologue, mot mystérieux mais prometteur de dangers, momies horribles, monde des morte et j’en passe. Et bien c’était à lui aussi son rêve et bing. Ah !!! je suis vraiment contente..
C’est décidé je reste bien tranquille ici. Devais aller à A. mais pas le courage. Demain hop finir cette peinture. ( hum hum)
J’écoute l’interview du type qui a fait une film sur le graph ( ? ) Vandal…C’est quelque chose qui me laisse relativement de marbre le street art, mais j’ai trouvé le type (Hélier Cisterne-bizarre ce nom??? ) intéressant. Tiens je vais jeter un coup d’oeil bande-annonce.
Par contre Invader me barbe. Ce qu’il raconte ne m’intéresse pas trop et j’avoue que ces hauts-faits de collage sauvage de mosaïque… Heu… Heu…
Je pense souvent aux peintures utilisées dans les films. ( Vraiment je suis passionnée par ce sujet)
Et j’ai une sorte d’émerveillement face à certaines croûtes.Genre le portrait “corrompu” de Dorian Gray , réalisé par les frères Albright. Il me stupéfie.Quel truc dingue et laid mais O combien efficace…
Mais pourquoi? Je n’y comprends rien. Rien. C’est hideux. C’est une croûte. ( bis) C’est un élément de décor. Pas plus. Et pourtant…
En plus l’atelier de ces frères jumeaux Américains me stupéfie. Une ancienne église je crois…
Je repense aux années 80 ( pour moi 86 ) et aux “Glamoureux” frères Lamore, jumeaux Américains, peintres de croûtes eux aussi ( je ne m’exclue pas) -magnifiques garçons, Jean surtout et François aussi , dans leur atelier bâché de plastique.
Leur chien de race féroce , les canons de filles qui les accompagnaient et cet atelier convenaientt à la revue Actuel , en vogue à l’époque.
On retrouve sur le net ceci:
Grands agitateurs, les frères Lamore ?/ Actuel / hors série, avril 1985/ Brigitte Cornan
Et aussi le site de François.
L’autre soir je me disais qu’enfin avec l’âge certaines personnalités du monde de l’art comme on dit, surtout rayon critique, et qu’on a connues munies d’une certaines arrogance… se la fermaient un peu…
Et oui !!! C’est le lot de chacun , et ici je brûle de citer des noms… On vieillit comme on dit, et on devient OUT, héhé et on ne l’avait pas prévu!!!. Et d’autres frais poussins sont IN puis seront OUT , puis IN puis OUT !!!!!
Prévoyons sans tarder le out!!! Et pour le prévoir soyons toujours OUT ce qui rendra le futur moins douloureux !!! Hhahahahah !!! HAHAHAHAH !
Demandez à un mec des beaux arts qui est Brigitte Cornan, qui est ….
R. m’envoie: “Chereau mort”
Sans commentaire. Je vais vers la chambre et R. me dit: ” Chereau est mort…”
Message accablé d’A.H qui rentre en taxi ( j’entends un fond de radio)/
Je ne sais pas d’où vient cette image. Du Musée de Chicago où sont les portraits de DG?
Ceux de Henrique Medina et Ivan Albright
“Artist Albright, the ‘Master of Decay,’ is Dead, Chicago Sun-Times, Nov. 19, 1983, ill.
Ivan Albright
American, 1897-1983
Picture of Dorian Gray, 1943–1944
Oil on canvas
215.9 x 106.7 cm (85 x 42 in.)
Signed lower left: Ivan Le Lorraine Albright
Gift of Ivan Albright, 1977.21
© The Art Institute of Chicago.
porseleinmodelleur: Johann Gottlieb Kirchner
(ca. 1706 – na 1737)
Bon. Bon. de retour de Bruxelles ( départ Vendredi 7h22 , ouille) après la soirée acec E. à la maison ( on a écouté l’émission puis discuté= au lit à 2h).
Exposition très belle de Thomas à Bruxelles.
+ + tard..
Hier soir arrivée Gare du Nord puis expo Kudo à la galerie, puis chez C. Puis retour Velib car zéro taxi because nuit blanche…
Puis tennis ce matin à 10h puis déjeuner à 14h , puis Elias Canetti dans mon bain ( j’ai toujours froid quand je rentre du tennis) , puis lit , puis réveil à 17H… Horreur. Puis ballade avec mailllasbande, puis Wepler, puis café des artistes, puis maison-je prépare repas, puis SMS divers, puis maintenant.
Plouf.
En rentrant de l’atelier hier j’ai tourné la tête pendant le feu rouge et découvert ceci/
J’aime bien cette image car je ne sais absolument pas ce qu’est ce local-entreprise à coup sur mais…- et que font ces personnes penchées. Des femmes découpées et des portes manteaux. Cela m’a fait penser à Blanc et Demilly .
Je ne sais pourquoi.
Rangé en partie l’atelier et les immenses dessins et accroché les papiers pour commencer à peindre.
p92 de l’histoire d’une jeunesse de Elias Canetti.
On ne peut plus le quitter. Je trouve si juste ce qu’il dit de la peur:
Rien de plus vivace que la peur, sans elle, nous serions bien peu de chose. C’est une tendance caractéristique de l’homme que de s’abandonner à la peur. Point de peur qui se perde, mais les cachettes de la peur sont insoupçonnables. Parmi tout ce qui existe en l’homme, ce sont peut-être bien les peurs qui se transforment le moins. Quand je songe à mes jeunes années, ce sont mes peurs, infiniment nombreuses, que je reconnais avant tout. Il en est, parmi elles, que je ne découvre qu’aujourd’hui, il en est d’autres que je ne découvrirai jamais; en elles réside, me semble-t-il, le mystère qui me donne envie de vivre éternellement.
Il y a le deuxième tome qui m’attend puis aussi Melmoth que j’ai reçu d’occasion / Pauvert et qui m’intrigue autant qu’il est gros. Puis le petit livre sur Walpole. Et le matin laborieusement pendant une heure et comme une fourmi, j’ai repris la lecture du Sultan de Zanzibar en Anglais . Je passe plus de temps dans le dico que dans le livre mais bon. En attendant le professeur de mes rêves que je n’ai pas pris le temps de chercher, c’est mieux que rien.
Maintenant choisir des images pour Paris photo.
Je regrette mon frigidaire à sapin transformé en grand atelier, sans téléphone, sans ordi…
RV avec ES demain à 18h. Où???
Ce soir au conservatoire présentation publique des travaux des étudiants de Mario Gonzalez
J’ai tout retourné, rangé, trié. Ce qui n’est pas mal en soi mais pas de cahier vert. Grrrr…
Par contre le contrat etc… ( je sais de quoi je parle)
Hier tennis lamentable et ce matin piscine. Des physiques qu’on ne voit plus à la porte des lilas et le bistrot que j’aime bien.
J’ai du mal à retourner à Argenteuil. Demain oui oui c’est sur.
Préparer le RV de Lundi
Je m’en donne à coeur joie après avoir été privée de net pendant plus de deux mois. Ca ne m’a pas manqué à vrai dire, mais là, c’est une boulimie terrible.
Ce qui me surprend toujours c’est d’observer d’où je pars et où j’arrive ( transite serait plus juste )
Aujourd’hui je pars de Wilde pour arriver quelques heures plus tard à des listes de noms de papillons dont certains, comme Tristellus et Priniana auraient plu a Shakespeare. En passant par l’Art de la grimace…
Brouwer
Alors que cet été j’arrivais glorieusement au col des Supeyres mon sang ne fit qu’un tour. Cet endroit est à 1400m, et je l’adore pour diverses raisons dont le plaisir d’y être arrivée. Tout simplement.
Les promenades dans la neige avec des raquettes sont ….
Bref j’arrive…. Et que vois-je?? Ben…. une sculpture “monumentale”.
Mon Dieu !!!! ( à prononcer Mone Di-eu comme Madame F.)
—Ah non non non. Ce n’est pas possible! Que ce soit beau ou laid ( fair is foul !), lui ou elle ou lui, peu importe mais emportez moi ça!!!!. Que ce soit dans le désordre Calder, Serra, Bernar Venet (sans d, Héhéhé) où je ne sais qui, je ne veux pas voir autre chose que la nature dans la nature. Point, terminé…
On est loin de Smithson et de James Turrell
Data in strata; 2009
( ça me rappelle que j’ai quelque part une photo avec lui à NY , il y a bien longtemps -sur cette photo on est plusieurs et j’ai un chapeau ),
C’est une maladie de jalonner “d’oeuvres d’art” des lieux sauvages, isolés, “à découvrir”… de baliser d’une façon ou d’une autre le paysage.
Alors je me renseigne ce matin et le sculpteur que je suppose barbu et forgeron comme sur les images… travaille à partir de rails de chemin de fer. Et Bon j’arrête. Chut , pas un mot ( je vais voir quand même s’il a une pipe et un costume de velours. Une barbe, c’est sûr ??? Non??? ) OUIIIIIIIII !!! il a une barbe et il est EXACTEMENT comme je l’imaginais. Bon.
Le pire c’est qu’il existe 22 sculptures dans 22 endroits…
Mais ouf ça disparaitra en novembre…
J’écoute le hors-champs de Edith SCob
Au fait “Comment j’ai inventé Edith Scob” sera diffusé le 3 Octobre sur France culture. Ce n’est pas le même genre.
Je cherche d’autres Hors-champs et vraiment je déteste quand on voit . Quand sur le site il y a des images des personnes interviewées. Là j’essaie Boltanski et on le VOIT parler à Laure Adler. Pfft le mystère…
Ce qu’il dit de FC est très juste d’ailleurs. Puis j’écoute et ça m’ennuie. Bon. Puis je reprends et ça m’intéresse à nouveau.
Tasmanie-Viager
“Lutter contre la mort serait de mettre sa vie en boite“.
Moi je me dis c’est que le blog c’est ça.
Peu importe que ce soit bien écrit ou pas, à vrai dire je ne m’adresse à personne. Ca part dans l’air.
Par exemple, je n’aime pas Face Book parceque j’imagine des gens. Ici , pas du tout. J’imagine, ou plutôt je constate / Eh bien je ne sais plus ce que je voulais dire… Je constate quoi bazar????
“Parler de sa propre mort… de sa propre vieillesse… L’escalier de mon atelier” ( dit-il… Et le mien!!! j’y pense parfois, me disant qu’il faudra abandonner l’atelier justement à cause des escaliers qui deviendront… Bref…)
“une piece dans le desert du Chili ” ( C’est plus loin que le col des Supeyres !!!)
En fait, ce qui est terrible c’est de laisser des traces…/ Choses vues
120 euros
Blanc et Demilly
Je tombe par hasard sur cette phrase de R.de septembre 2012.
“R a prit son scoot, est rentré, dans sa grotte se cacher, entre l’envie de commettre un attentat et celui de s’exiler chez les Papous, se faire une soupe chinoise et lire Balzac !!!”
Un an après, ou il fait la tête ou c’est sa saison des grottes/
Je ne sais pas par où commencer. Déjà tout est déchargé. Ce n’est pas mal. La voiture était archi-pleine. Dans la rue, un nouveau salon de massage ( de quel type??? hum ), et un nouveau restaurant ” Privé de dessert” qui remplace un indien qui a dû faire 10 clients en 15 ans. Sinon… Heu … Heu. La Maison des Artistes est la même et je dois bel et bien de l’argent. Zut. La fille était sympa.
Internet déraille un peu , j’ai l’impression.
Je réfléchis à l’exposition en regardant l’espèce de cagoule que V. m’a offerte.
Elle est vraiment bizarre. Puis je repense à ça: Et alors là, je souffre!!!
Ca c’était , heu heu au col du Barracuchet où j’étais allée par les bois et les flaques, râlant ( moi râler qui a dit cela? ) quand je constatais qu’on avait “arrangé” les chemins: Où est l’énoooorme flaque que j’adorais? Et pourquoi ont-ils mis des cailloux là? Pour les forestiers c’est certain. Mais MOI…??? MOI et mon VTT aussi leste qu’un tracteur. C’est vrai, bazar, que ça monte par là! Mais l’honneur est sauf puisque avec P. on a grimpé depuis Montbrison jusqu’en haut en vélo de route cette fois ci.. J’appréhendais gravement. J’aimerais avoir un super canon de VTT et de route. Ceci étant dit , j’ai vu des images des championnats du monde de VTT… Ca fait peur dans les descentes…
Dans le midi, comme tout avait mal commencé, au début je n’ai pas lu. Impossible de me concentrer sur un demi Tintin. Si, pour me changer les idées et m’accrocher à quelque chose j’ai commencé à traduire un bouquin en Anglais , la bio de mon chéri Horace de Vere Cole. Mais j’ai usé le dictionnaire en deux jours. La flemme et le découragement sont arrivés: décidément non, je ne parle pas assez bien Anglais et je suis certaine que mes amis qui lisent des machins pas possible que je ne comprendrais même pas en Français , trichent!!!!
Je me suis rabattue lâchement sur le seul auteur qui ne demande aucun effort et vous emmène direct dans la brume, sous la pluie qui mouille, dans la gadoue, près d’un canal, ou dans une salle d’attente qui sent le tabac froid. Vous avez reconnu Siménon. Je les lis et les oublie sur le champ mais c’est une sensation délicieuse que cette lecture, le sentiment d’être bien à l’abri et de regarder se débattre des gens qui feignent, qui mentent… Les regarder remonter leur col de pardessus, pousser du bout d’une canne un papier, déboucher une bouteille près d’un feu dans la maison du Docteur de X… minuscule village Français, ou toussoter
Comme tout est allé mieux, j’ai fichu la paix à Ouimaisnon, comme l’appelait le petit Noah.
Il a plu cet été en juillet, tu peux le croire. Je ne m’étais pas aperçue, c’est U. qui me l’a dit,que je disais 1àà fois par jour” tu peux le croire”. Sans doute faut il ajouter un ton courroucé!
Alors j’ai mailé au secours à A. à qui j’obéis les yeux fermé quand à ma demande elle m’envoie des listes de livres. Cette fois-ci: Sept contes Gothiques de Karen Blixen, Mémoires de ma vie morte ( j’adore ce titre) de George Moore, Martin Chuzzlewit de Dickens… quoi encore… L’Excursion des jeunes filles qui ne sont plus… ( Hop je le commande ) . J’ai un plaisir délicieux à commander depuis mon seul outil net, l’iPhone-le vieux , et sur Price des livres d’occasion , puis entendre la petite camionnette du facteur. Découvrir des paquets plus ou moins soignés, souvent plus d’ailleurs avec des timbres et une belle écriture, partis de petites villes…
Je n’ai pas lu tout cela. J’avais acheté sur PM un livre étrange que j’ai beaucoup aimé: Confessions du pêcheur Justifié de James Hogg avec une préface de Gide ( Pourquoi … Où ai-je trouvé ça??? Qui en parlait? Mystère, sais plus… )
Ah oui j’ai lu un bouquin pas fameux, sur les mariages Victoriens et ainsi regardé comment vivaient Dickens, Carlyle, Ruskin, George Eliot et Stuart Mill. avec leur dames ou hommes.
Ce qui n’est pas mal c’est la construction du bouquin avec “les” Carlyle ( Ça m’énerve quand on dit ” viens diner il y aura “les” Machins”) donc Jane et Thomas , qui commencent chaque chapitre.
Oups, elle est moche, elle me fait peur.
partir.
Ce matin évidemment un type bloquait l’accès et j’ai dû porter mon bazar comme j’ai pu.Les pigments, les rouleaux, tout et tout.
Dépose rapide demain à L’école puis cueillir R. à Saint Etienne, et enfin se laisser glisser sur l’autoroute.
Le site est fini. Le projet avec ES ( suite de l’émission) pas terminé. La barbe.Plus le courage. Je dois envoyer un petit mot à GK pour qu’il pense s’il en a envie à écrire une chanson autour des Yeux sans Visage.
Demander à CA aussi. Ce serait drôle plusieurs chansons sur ce sujet.
Visite à ES qui me demande comment on va faire pendant deux mois sans se voir. C’est sympa.
Bon. Faire des sauvegardes. Tourner et virer.
J’ai envie de peindre.
L’Egypte, l’avion qui s’écrase, Bernard Tapie en couv de Match… Berk…
C’est quand même incroyable the film “End of the wicked” de Liberty films…. ( ” materials that are taken very seriously by many Nigerians, and is claimed to have directly led to the torture and abuse of “witch” children.”)
Et ce documentaire est très intéressant ( il faut regarder tout, 5 parties ) et apprendre qui est Helen Ukpabio, chasseuse de sorcières et réalisatrice d’une vingtaine de films à sensations qui terrifient l’Ouest Africain.En particulier le Nigeria..
“Ukpabo claims to be an ex-witch, initiated while she was a member of another local church, the Brotherhood of Cross and Star. She later founded the Liberty Gospel Church to fulfill her ‘anointed mission’ of delivering people from witchcraft attack. Ukpabio organizes deliverance sessions where she identifies and exorcizes people, mainly children, of witchcraft. Headquartered in Calabar in Southern Nigeria, the Liberty Gospel Church has grown to be a witch hunting church with branches in Nigeria and overseas.”
Cela fait penser aux Albinos pourchassés pour leur découper les bras etc…
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Hier signature du contrat à la Défense puis courses chez Marin, puis Argenteuil tout ranger avec V.
Ce qui est extra c’est que DG me prête à nouveau le frigo à sapins au mois d’Aout.
Je perds tout: clés, cartes, téléphone. Puis retrouve tout.
interessant ( trouvé sur FB de Arnaud)
Hélène Delprat peignant le giraffe
“Bartolomeo Fonte is greeting his friend Francesco Sasseti… You have asked me for a more detailed account of the body that was discovered at the Via Appia. I hope that my pen manages to describe the beauty and grace of this female. If not the whole of Rome would be my witness, this note would appear to be unbelievable… At the bottom of the vault there was a marble sarcophagus containing a human body. This body was placed face down and covered with two fingers’ breadth of fragrant ointments. When the workers, starting with the head, were removing the ointment they were faced with the head of a girl with features so immaculate, as if this person had just been buried that same day. Her long black hair was plaited into a woman’s coiffure and clinging firmly to the head. It was covered by a net made out of silk and gold. The auricles were small, the forehead particularly delicate, the eyes framed by dark eyelashes and standing out by their specific form: they were only closed so much as for the white of the eyeball to shine through. Also the delicate form of the nasal wings had been preserved, and this part of the body was so soft that it retreated when touching it with a finger. The slightly opened lips were red, the teeth small and white, the tongue of a scarlet colour. Throat, cheeks and neck were literally breathing life. The arms rested nonchalantly and were preserved so well that one could move them into all directions… The hands were spread and the beautiful, long fingers were equipped with glossy fingernails. Only breasts, belly and vulva were displaced to the side. But back, buttocks and waist have kept their gorgeous form. Likewise the thighs and legs of the girl, which might have been even more beautiful than the face in their lifetime.
In short – it was an exceptionally beautiful woman from the times when Rome still had been at the height of its power…”.
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