Une semaine dans le Forez

Après quelques réjouissances ( ma Gratitude aux Beaux arts et mon joli collier pistolet. et le lendemain la (re)cérémonie à l’institut . Départ !L’intérêt d’avoir une maison en dehors de Paris, c’est de pouvoir s’y projeter, et rêver que l’on fera ça, ça, et ça quand on ira. Puis lorsqu’on est dans la place on peut à nouveau rêver de Paris et de ce que l’on y fera au retour, ça , ça , et encore ça . Aussi je suis contente de rentrer demain !

Jeudi dernier, on roule.Vent de voleur sur l’autoroute et je me cramponne au volant. A la station service R donne un coup de pied dans la prétentieuse machine qui délivre le meilleurs des cafés. Pour le ticket il suffit de remplir un formulaire de police et ils ne demandent pas notre taille. Radio. Pause. Radio. Vent. Nous arrivons et il fait nuit. J’ai apporté de quoi faire le repas. On allumera le tout nouveau poêle demain. Pour le moment Cheminée. Vendredi je pars à Montpellier. RV pour une fontaine à venir . Déjeuner avec le plus stupide des oeufs mayonnaise. Un sacrilège prétentieux que de transformer ce chef d’oeuvre en une sorte de nem en blanc d’oeuf saupoudré de jaune et de je ne sais quoi d’autre. Retour le soir même . Arrivée à Saint Etienne et une heure de route.

Samedi. Marché à Craponne et café au Crapaud exquis. Ma mobylette rouge démarre comme une flèche, je gonfle le vélo sur lequel je ne suis pas montée depuis 5 ans et tente un tour. Ce n’est pas le Pérou, mais pour une reprise, 22 km dans le coin, ce n’est pas mal vu que ça monte tout le temps. Ferreol. La Chaulme, La Chapelle… Je connais par coeur. Samedi soir diner au restaurant d’Estivareilles . J’adore ces restaurants de campagne. Dimanche marche. Diner chez P et E. Je travaille sur l’ordi pour finir d’organiser ce que je présenterai dans l’expo de Janvier chez H&W. Ça prend beaucoup plus de temps que je ne le pensais. Je picore le Momus d’Alberti,( comme une sotte j’ai commandé l’autre Momus, et je le reçois … en Anglais . Misère… et le Serio Ludere, et mange le livre de Laure Murat à propos de Proust que je n’ai pas lu / non , que je n’ai jamais pu lire et dont elle parle bien justement à ceux qui ne l’ont ni lu, ni relu. J’abandonne pour le moment le livre de Gipsy Rose Lee, strip teaseuse et auteur de polars.

Vendredi c’est à dire avant hier, Lyon et Visite des Grandes Locos, site industriel SNCF magnifique où aura lieu la prochaine Biennale. Je marche de la Part Dieu jusqu’au métro Gerland. Il ne fait pas mauvais. J’attrape une petite pizza au passage at continue mon chemin. Je découvre une mosaïque monumentale de 1934, regarde les immeubles, flaire les quartiers. Retour par le train de 17 h ( bondé ) à Saint-Etienne et diner très sympa comme toujours chez les voisins d’en face.

Samedi. Lecture et marche. Repas pour le soir avec les autres voisins et le cousin . On rit beaucoup. Demain départ. J’ai fait ” ce que j’avais à faire ” à savoir les trucs de travail et … le tri des factures que je remets sans cesse à plus tard. Le poêle change la vie. On est bien mieux maintenant.

Le soleil sur ma gauche et Modiano

Rudolph Tegner

Lisant Souvenirs dormants de Modiano, ou plutôt le relisant avec plaisir ( je crois ne me souvenir de cette lecture que du blouson bleu en faux léopard du frère peu recommandable d’un des personnages.) Bref alors que je devisais, allongée près de la cheminée, pieds chaussés de chaussures de marche à venir ( ou pas ) -sur les fantômes et ces personnes qui ressurgissent ( hier une lettre est arrivée pour moi à la galerie. J’ai demandé qu’on l’ouvre. C’était un mot de Henri Darasse . De Darasse ne me vient à l’esprit que Jean-Pierre, acteur bien connu et bien oublié. Et François son fils photographe. Dans le mot il est dit que nous nous sommes rencontrés à la Villa Médicis. Aucun souvenir. Aucun. Et cette semaine aussi j’ai reçu une photo où l’on me voit très attentive à écouter un homme assis en face de moi. Mais qui est-ce ?. Maigres indices que les gâteaux sur la table, une bouteille de vin grec. J’ai connecté avec Saint-Denis . Et il y a MT sur la photo. C’était une fête des voisins dont j’ai tout oublié. Parfois des gens viennent vers moi et je n’ai rien gardé en mémoire alors qu’il semblent bien se souvenir de quand et quoi et comment … C’est curieux. Donc en lisant Modiano, je repensais à ces présents effacés, Pff disparus. Tout comme je repense parfois au dernier rendez-vous avec quelqu’un de pourtant proche et qu’on n’a jamais revu. Qu’on a oublié ou effacé et qui ressurgira peut-être: méconnaissable comme je le suis probablement.

Donc , au moment où Modiano parle du souvenir qu’il a d’un homme au nom Turc qui dans les années 60 donnait une fête chez lui pour les danseuses et les danseurs (Noureev, Béjart, Babilée, Yvette chauviré , etc…)/ PS Je dois demander à Jean G…./ puisqu’il est écrit au stylo à bille bleu dit Modiano: 11, quai de la Gironde 11 ème arrondissement/ amram R.Combat 73.14/ ( sais pas ce que ça veut dire ) Mouyal Matathias…. Et pour m’assurer que ce souvenir était bien réel, j’avais cherché dans un annuaire le nom et l’adresse de cet homme,Mouyal Matathias!

Mon sang ne fait qu’un tour car soudain je me souviens de Roger, hilare répétant en imitant une voix et un accent: Mouyal Matathias. Mâttttathiâssss Mouyâlllll…

Depuis 1949, le Parisien Matathias Mouyal va chaque soir au spectacle. Et retourne voir inlassablement ceux qui lui plaisent. «J’ai assisté 25 fois au “Don Carlos” monté par Margarita Wallmann, 50 fois à Jeanne au bûcher’, avec Jean Vilar. Les artistes m’avaient surnommé Le Fidèle”. Comme les autres «accros» du chant, cet ancien chef comptable fréquente assidûment loges et coulisses, en fin de soirée. Avide d’autographes, de dédicaces et de photos avec les stars. Parfois, la constance ou l’insistance lui permet d’accéder au rang d’ami “( dans un article: Les groupies des divas )

Ça y est je me souviens! Il apportait aux acteurs dans leurs loges et dans celle de Roger des délicieuses pâtisseries orientales . Ce dernier les rapportait à la maison et à ma mine étonnée me disait: —C’est de la part de Matathias Mouyal ! Mâttttathiâssss Mouyâlllll !!!! et on riant en léchant nos doigts plein de sucre.

MOUYAL Matathias 14-07-1928 / 28-03-2010 pas Turc mais Marocain.

Merci cher Mâttttathiâssss Mouyâlllll !!!! pour ces sucreries!.

Je pense en lisant cet article sur les groupies, à une soirée au théâtre Edouard VII. Nous avions été invités à voir une pièce où jouait le national Johnny Hallyday (Pour la première fois en 68 ans, Johnny Hallyday  est monté sur les planches d’un théâtre. Hier, Mardi 6 septembre, à Paris au  Théâtre Édouard-VII dans le IX ème arrondissement, le monstre sacré du rock français a joué dans « Le Paradis sur terre », mis en scène par Bernard Murat.  La pièce est un drame de Tennessee Williams qui se déroule aux Etats-Unis dans les années 1960. ) J’avais donc demandé aux ouvreuses en lançant un oeil dans la salle s’il y avait beaucoup de sosies, ce qui est une autre affaire. Mais les sosies sont aussi des groupies. Après être allés embrasser JH ( que je dois confesser j’avais trouvé très impressionnant/ Son regard/ Son silence ), nous avons quitté théâtre et avons vu à la sortie des artistes et qui attendaient les Hommes-Johnny/ certains mesurant 1 m 60, d’autres 1m 90… ce qui nous avait fait sourire. Repassant devant le théâtre quelques deux heures plus tard, nous avons vu un Homme – Johnny, le dernier des Johnny de ce soir là, qui attendait sous la pluie , au même endroit, avec un bouquet de fleurs à la main. Je me souviens avec un peu de tristesse de ce tableau nocturne et humide. Le vrai JH était bien loin, évacué par une sortie dérobée.

Bon. Je peux reprendre ma lecture de Modiano. 15h. Irai-je marcher? Heu… Non. On part demain.

SKELETON/ NOTE

1692/Monk Ikkyu

https://publicdomainreview.org/collection/ikkyu-in-hell/

ALLEN GINSBERG / BALLAD OF The SKELETONS

Paul MC Cartney/ Phil Glass

Said the Presidential skeleton
“I won’t sign the bill”
Said the Speaker skeleton “Yes you will”
Said the Representative skeleton “I object!”
Said the Supreme Court skeleton
“Whaddya expect?”

Said the Old Christ skeleton
“Care for the poor”
Said the Son of God skeleton
“AIDS needs cure”
Said the homophobe skeleton “Gay folk suck”
Said the Heritage Policy skeleton
“Blacks’re outta luck”
Said the macho skeleton
“Women in their place”
Said the fundamentalist skeleton
“Increase the human race”
Said Nancy skeleton “Just Say No”
Said the Rasta skeleton “Blow Nancy Blow”

Said the Demagogue skeleton
“Don’t smoke pot”
Said the alcoholic skeleton
“Let your liver rot”
Said the junkie skeleton
“Can’t we get a fix?”
Said the big brother skeleton
“Tail the jerks for kicks”
Said the mirror skeleton “Hey good looking”
Said the electric chair skeleton
“Hey what’s cooking?”

Said the talkshow skeleton
“Muck you in the face”
Said the family values skeleton
“My family values mace”
Said the New York Times skeleton
“That’s not fit to print”
Said the CIA skeleton
“Can’t you take a hint?”
Said the network skeleton “Believe my eyes”
Said the advertising skeleton
“Don’t get wise” said the media skeleton
“Believe you me”
Said the couch potato skeleton
“What me worry?” said the TV skeleton
“Eat sound bites” said the newscast skeleton
“That’s all, goodnight”

Le potiron et autres intrus

Je n’ai jamais eu la main très verte et ne me suis jamais beaucoup souciée de ce qui était végétal. Pourquoi soudainement avoir mis des graines de courge entre deux morceaux de coton humide et guetté un phénomène qui soudain me semble extraordinaire. Souvenir des années d’école et des lentilles qui germaient. pour les leçons de sciences Naturelles? Sais pas. J’ai rencontré J. qui est un ancien de chez Lipp et qui habite au Bouglione. Il est délicat, a un profil d’oiseau et a une passion, les plantes. Il nous a avoué être fort satisfait d’avoir découvert que la poignée de pépins de courges qu’il avait – comme un terroriste – jeté je ne sais ou près de Trinité avait donné des beaux potirons. Des intrus sans aucun doute, que font-ils là??? Il se réjouit de ces hors catégorie à l’origine anonyme. Ca m’amuse beaucoup. Il a renouvelé l’attentat chez Truffaut ! Il a d’autre part, dans sont petit porte-monnaie, une paire de ciseaux pliants ” pour des prélèvements “. Ainsi à ma demande il a coupé un morceau de la plante qui grimpe au Café des Artistes . Puis ce matin, il m’a montré la revue photographiée ci-dessus, car il pense que le rapt effectué est celui du “ scindapsus aureus“. Il m’a recopié sur une sorte de marque pages, les spécificités du végétal. Il m’a aussi rendu la graine de courge germée que je lui avais déposée et l’a mise dans un pot. Ca pousse et il y a deux petites feuilles. Nous rions beaucoup car , désormais j’appelle la plante “La petite ” et la considère comme un enfant: Deux feuilles sont rougeâtres. Est ce la rougeole? A quel moment dois je passer aux petits pots et abandonner le biberon? Et autres bêtises. J’avoue que tout cela n’est pas du niveau du Momus d’Alberti que je viens de recevoir. D’un des Momus dirais-je car il y le Momus et Le Momus et le prince ( aux Belles Lettres ).

A rayon des choses sérieuses, je poursuis à l’atelier “la révision” des peintures de cet été. Il y a plus à faire que je ne le pensais et c’est vraiment bien de laisser reposer. J’ai également terminé le grand diptyque pratiquement abstrait commencé il y a plus d’un an. Il attendait . Et soudainement j’ai vu ce que je devais faire.

Hier matin, rendez vous pour lancer la production-comme on dit- des tapis pour l’exposition. C’était très interessant. Suis repartie avec un Beau livre comme on dit ( encore ) , montrant des musées, des châteaux, des intérieurs parisiens-chez untel et untel avec des tapis fabriqués par cette entreprise. Misère, les intérieurs sont surchargés de meubles, éléments, sculptures, vases et tentures. Un peu comme chez Pierre Bergé et Saint-Laurent. Invivable malgré la beauté des oeuvres dans le cas de Bergé. Chez d’autres, ça sent le décorateur à colonnes, à boiseries. Des chose “ravissantes ” GRRR pourrait-on dire. Comme c’est moche et lourd, ostentatoire, riche et ennuyeux ! Bref. J’avais oublié mon sandwich au jambon fait maison à la même maison et suis repassée déposer le livre prendre ce repas et filer à Argenteuil avec un nouveau Daschiell Hammett ( La clé de verre ) que j’entreprends de le JP Manchette étrange terminé. Le 1 novembre, vu AM et café au Cyrano, avant de passer à la librairie de la place Clichy pour flâner et acheter deux dollars, les textes sur la peinture de Deuleuze ( j’ai a peine commencé la lecture de ces cours donnés à Vincennes ) mais l’idée de chaos et de catastrophe en peinture m’intéressèrent. Sais pas pourquoi il parle plus loin de Fromager. Ne sais pas davantage pourquoi Daniel Arrasse a écrit sur Kieffer. Ceci étant dit, c’est une bonne basse de Blabla ce gars là. L’histoire, la guerre, la mélancolie, les ruines… Miam pour un historien de l’art.

Notes

Intercenales/ Alberti

Ces Propos de table illustrent, au sein de l’œuvre latine si diverse d’Alberti (1404-1472) – d’abord plus connue pour ses dialogues de morale et ses traités techniques et théoriques –, la veine du serio ludere, cet art d’inspiration lucianesque qui a été si bien défini par Roberto Cardini dans Alberti o della nascita dell’umorismo moderno (1993). Ce dernier recueil ne fut jamais totalement achevé. Il resta, jusqu’à la mort de son auteur, in fieri, tel une sorte de laboratoire de l’invention, voire de l’expérimentation poétique, et par suite connut une fortune éditoriale des plus mouvementées.

Château et pluie

Le manque de régularité m’empêche d’avoir un sorte de suite dans les idées. Tout est un peu confus, peu fixé dans le temps. J’ai l’impression d’avoir besoin en permanence des photos de mon téléphone, pour savoir ce que j’ai fait. Ce que j’ai fait ou pas fait d’ailleurs étant sans importance. Quelles sont les nouveauté

La hantise de la paperasse n’a pas changé. L’assurance de mon atelier, les propositions de contrat sont du plus grand ennui. Mon numéro de TVA ou mon chiffre d’affaire !!! Au secours. C’est drôle comme le métier d’assureur m’est complètement étranger et comment le choisit- on ce métier? Mystère. Comme moniteur d’auto-école ou comptable!.

BBC Learning English/ J’écoute les programmes ( expressions, prononciations, récits) avec beaucoup de plaisir. C’est drôle, bien fait et gratuit.

Le jardin des Délices de Philippe Quesne ( que j’aime bien ) . Me suis vue avec une moue sincère. Me suis ennuyée. J’ai trouvé qu’on avait là des poncifs de la drôlerie -en référence aux tours operator… . Les physiques des acteurs sortes de Pionniers du Far-ouest. L’incroyable silhouette noire aux longs si longs cheveux. Déguisements. Amusement face à des numéros ratés ou pathétiques, c’est un peu usé tout cela. Visuellement c’est toujours bien, même si on a déjà vu le car sur scène dans quoi? La cérémonie des dragons. Suis pas certaine du titre. Me dis que c’est peut être une mauvaise idée d’avoir pris le tableau de Bosch comme titre. On pense au tableau, je ne pense qu’à lui et tout me semble faible. Bien sûr il ne s’agissait pas de le transposer sur scène. J’ai bien compris !!! Mais . Ce que je disais à Sacha:Sans doute dans les carrières c’était mieux. J’ai trouvé ça un peu light avec des effets amusants un peu usés et “théatreux”. Pas assez exigeant à mon sens. Bon…

Photos

LBO assise dans le salon chez C et N. Elle parle avec les mains.

Des moutons, dont un noir, lors de ma promenade ce matin. Une mante religieuse, l’appareil photo de S., une sorte d’hippocampe comme un bijou rose. Merveilleux. Des immeubles dans le quartier qui part de Bd Berthier ( Clichy Batignolles ) en quête du magasin Truffaut pour acheter des graines pour les oiseaux. Je ne sais pas où je suis, tout est neuf, piéton, avec des boulangeries grandes comme des salles de bal, des restaurant multi-ethniques pourrait on dire, un mur d’escalade, je ne sais quoi qui vend je ne sais quoi, et le magasin Truffaut où je cherche “nos amies les bêtes”, les chats puis les oiseaux. Marcher vers Brochant. Ah c’est mieux. Comme ça a changé depuis le temps de La Fourche! C’est plutôt très agréable tous ces bars. C’est devenu très bobo là aussi. J’achète un pain qui coute 4 euros 20. J’entre dans le métro bondé ( ligne 13 ) Suis crevée depuis quelques temps et toujours trop couverte. J’ai la sensation de me trainer. Il faut dire que mes journées commencent par un réveil à 7h; Dents. Allumer radio, appuyer sur bouton café. douche. S’habiller. Yaourt ou rien. Départ Argenteuil. Pas mal de visites ces derniers temps ( en une semaine ce que j’ai eu en 4 ans, à peu près. ) Céramique. Photo d’un lapin jaune avec un sexe blanc rajouté, dans la rue. Un SDF dans son studio sans murs. Incroyable ce bazar: canapé, bois, portes de meubles IKEA, dessus de lit bleu. Il a un bonnet. Il dort la tête appuyée sur sa main .

Les Gobelins c’est reparti. La tapisserie démarre. enfin! Je n’y croyais plus. Rencontre avec les filles qui réaliseront cela . Ateliers, couleurs, échantillons de laine . J’aie bien. RV dans deux mois. Il faut traduire la peinture.

Photo depuis l’atelier. Les voies ferrées et du brouillard. Photo de deux murs de l’atelier.

Samedi et Dimanche, Amiens. Dimanche, promenade à partir de l’usine Cossserat qui était une sorte de petite ville. C’est magnifique. Il y a un rayon de soleil On marche une bonne heure entre bois, chemins de bords de rivière, de canal, jardin ouvriers … Le réfectoire et son horloge, la roue à aube, le monument au mort. J’avais des pantalons de velours de chez cossera. Notamment un noir avec l’ourlet protégé par du cuir, pantalon de charpentier comme en portaient les profs des Beaux arts quand j’y étaie ( genre artiste !!!).

Céramique. Une hache un manche pour la hache, une sorte de médaillon où les oreilles du personnages sont en écaille.

Paris Plus. Je fais rentrer des amis, passe d temps chez CG et le deuxième jour vais voir la peinture chez H&W. Helion, toujours étrange, la galerie 1900 2000 toujours bien, des choses ici et là qui me plaisent -plutôt historiques que contemporaines. Mais je ne sais pas bien regarder dans ce genre de bazar.

Alors que Lee Lozano proclamait qu’il fallait renoncer aux réunions mondaine ( voir 15 Octobre ) je me rends à reculons au diner des amis du MAM. J’ai envie de m’enfermer dans les toilettes. Je bois seule et sans grand entrain une coupe de champagne chez La Fée électricité. Puis vais voir ( j’y suis seule au début) la puissante exposition Dana Schutz. Puis… démoralisant, Nicolas de Stael qui m’ennuie. Il m’a toujours ennuyée. A la maison ou chez mon frère il y avait cependant une reproduction d’un tableau bleu… Un bateau… Les gens adorent cela, et je dis que plus les tableaux sont grands, plus ils sont mauvais. <En plus, il y a eu si je ne m’abuse , une retrospective il y a 15 ou 20 ans? Je veux bien comprendre que si l’on a 24 ans et bien… Mais je ne pense qu’à MOI et n’ai pas 24 ans= RAGE !!!!!!

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