saint joseph de copertino

Tout à coup, il soupira et poussa un grand cri  et, du milieu de l’église, il vola comme un oiseau jusqu’au maître-autel, où il embrassa le tabernacle. Or, du milieu de la nef jusqu’à l’autel, la distance est de quelque cinquante cannes. Mais le plus beau de l’affaire est que, l’autel étant couvert de flambeaux allumés, frère Joseph vola, se posa au milieu des flambeaux sans renverser une bougie ni un chandelier. Il resta ainsi sur l’autel, agenouillé et serrant le tabernacle dans ses bras, un quart d’heure environ  quoi il descendit de l’autel, sans l’aide de personne, ne dérangeant rien. Il s’éloigna de nous, les yeux et les joues baignés de larmes, nous disant : « Mes frères, c’est assez, soyez bénis pour l’amour de Dieu ! » Nous étions tous effrayés de dévotion ( sic ) et fort étonnés. Je me dis intérieurement : « C’est certainement un miracle12».

MAIS

J’ai oublié dans tout cela NOTRE NOUVEAU PRÉSIDENT

J’ai voté dans le Var où, le moins que l’on puisse dire est que la gauche n’y fait pas un Hit!!!

J’ai même été scrutateur  que je prononce escrutateur  avec l’accent du midi. C’est intéressant . On nous enferme dans des barrières de circulation et hop une grande table et 8 personnes pour dépouiller dans notre bureau les 605 bulletins. Ca faisait: Sarkosy Sarkosy Sarkosy Sarkosy Sarkosy HOLLANDE Sarkosy Sarkosy…

Assez démoralisant je dois dire.

Autres moments dans le Var, la visite de la maison des Mayons que veulent acheter D et C.

Et Jacques qui cherche l’eau avec ses baguettes en marmonnant je ne sais quoi. Soudain la baguette bouge et moi j’ai le fou rire bien sur.

Jouer au ballon, manger les premières cerises, rester longtemps au soleil.

Election var

Mademoiselle Bistouri

« Mademoiselle Bistouri » est l’exemple frappant d’une folie qui force l’autre à remettre en question sa définition du réel. Le narrateur con- descend à suivre une pauvre fille de joie éprise de médecins virtuels, histoire d’épaissir sa documentation de littérateur-ethnographe. Mais en réalité ce monologue se métamorphose rapidement en un dialogue avec l’insensé, où la folle deviendra le miroir prospectif du narrateur tel qu’il ne se connaît pas encore. Mademoiselle Bistouri, double du narrateur, miroir de leur commune idée fixe, est une mise en abyme de son rapport à l’écriture. Comme lui, elle transforme le réel en ir- réel ; comme lui, ne supportant pas la banalité quotidienne, elle refait le monde, donnant vie à des spectres auxquels elle accorde le rang de guérisseur. La découverte de cette symbiose est remarquable puis- qu’elle réduit la distance entre le sujet et son objet, transformant une situation d’exclusion potentielle en épiphanie27. Dans «Mademoiselle Bistouri », le narrateur apprend à se connaître par le biais de la folie de l’autre. D’un monologue de dandy hautain qui s’exclut du monde, il passe à un dialogue avec une insensée qui lui apprendra qui il est. 

Art 7 3

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