Jean Louis Van Belle
Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
Année : 2009
Tea-Time Rabat-Paris
Around
Rabat time
Noel sans Christopher
Récital de Noel Lee, au Musée de la vie Romantique.
Il joue « CharlesT. Griffes »:
J’imagine une mère:
« Charles, tes griffes contre le piano, s’il te plait, arrête »….
Des cris d’oiseaux sur Ravel; 4 petites perles de menthe; un mouchoir en papier un peu froissé.
Des âges certains.
Une écharpe à pois.
Un tailleur Noir et blanc
Un panama blanc et des chaussettes noires
Plus tard Wok.
Un minuscule chien ciselé dans un corail; assis sur la table, et attaché au cou par une tout petit anneau d’or relié à une fine chaine.
Réplique exacte du gardien de Raray perché sur sa colonne
Demander à A. si je peux le photographier
froid soudain et vent.
Rue Victor Massé
Envie d’un Scweppes
La barbe, réduire le texte sur Fellini de moitié. La grande barbe même
Correction des photos; Labo. Courses pour les autres photos. pas même eu le temps d’aller à A. Corrections du dessin animé.
Lettre au notaire, payer les PV, aller à l’agence,
LN, les blacks et le lacrimo
Mais en attendant , ma dernière découverte:
Pansy Craze
: The Pansy Craze was a period in the late 1920s and early 1930s in which gay clubs and performers (known as pansy performers) experienced a surge in underground popularity in the United States.
freres
http://www.timetales.com/
C'est décidé
j’arrête la clog dance
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qui est Mariano Clément et son mail robotique?
absentminded abysmal abscissae abstain
SAINT-CHARLES PRIEZ POUR NOUS/Marseille
La cafétéria, gare de Marseille
Un type devant moi pousse son plateau vide. Moi j’attrape un fromage blanc dans une coupe à glace, avec une cerise au dessus, et des crudités. Rien de dangereux.
Derrière les plats du jour dans des bacs en fer, un grand black avec un calot blanc.
Le type devant moi ( petit chapeau, et moustache noire à l’ancienne
_ Condoléances
_?
_Condoléances, si vous êtes des Comores…
_ Heu… C’est Allaah qui l’a voulu…
_Vous avez tout compris… Du riz et des calamars… Exactement … Oui Allah… Enfin. Mais vraiment c’est dur pour vous. Condoléances, vous pouvez m’en mettre un peu plus?
_ …. Du riz?
_Non, des calamars … Et du riz aussi. Un peu plus, parce que je ne fume pas…. Merci et condoléances…
On peut le croire « ça », le mec qui se permet « ça »? Ce con qui pour gratter 100 grammes de calamars gras d’une cafétéria ordinaire a la roublardise d’inventer « ça »?????
Je ne le crois pas. Un peu après il avale le tout, riz , calamars et condoléances en deux temps trois mouvements et achève son oeuvre avec une tranche de pastèque qu’il avale rondement.
On vient d’arriver et R. tourne demain. Coup de fil , ne tourne pas avant Jeudi. Merde . Remonté pour rien. Lui.
Assez contente d’être à Paris je dois dire surtout qu’Humphrey m’attend avec les raquettes de tennis.
18 septembre
8h52
Ecole
Archives fantômes
Quand même les gens sont bêtes
_ 3 kilos…
_ 3?
Oui oui. 3 trois kilos cent , comme ça. C’est incoyable.Mais je les ai reperdu.
_ un diurétique?
_Non
_ Mais quand même. Je n’avais pas mangé grand chose. Le midi j’avais, écoutez bien, j’avais mangé une petite boite de sardines à l’huile, une merguez -une seule-salade ,un peu de fromage. Point. ..Non une banane aussi.Enfin une banane…. ( il ne parle pas du pain).
Le soir deux tranches de jambon, une salade.
Si on prend 3 kilos par jour en ne mangeant presque rien ça incite à se goinfrer.
C’est décourageant.
Mon beau château
C’est drôle et affreux en même temps le devenir de chacun. Un exemple, la pharmacienne ( collègue on s’en souviendra peut-être du sosie d’ Oscar Wilde ), et bien la pharmacienne de G. a cette année la bouche à peine tordue. Alors comme ça on peut avec les années se tordre. C’est bien ce qui est terrible. On est droit puis hop ( un hop assez lent) on est tordu. Ces pensées ne sont pas si philosophiques, je l’admet que les pensées de Sollers dans le dernier Journal du Dimanche.
Drôle je dois dire. Ca s’appelle Casino royal.
Le château de Kafka. Bon. Est il ridicule de dire que ( j’écris tout petit) de dire que ça me barbe. J’en suis à la page 120. Ce n’est pas une relecture. Mais je ne sais pas, c’est le système , c’est cette réalité magique qui me gênent. J’y vois une forme, et une pensée qui obeit à cette forme. Bon, je vais insister un peu, et continuer ma promende à contre-coeur dans l’administration, le pouvoir, l’absurdité.
Est-on, c’est ma question obligé d’aimer le Château de Kafka. En conséquence, je l’avoue la queue basse et la truffe posée sur mes pattes, je l’avoue, j’ai ressorti l’Ile mystérieuse. Pas d’arpenteur, pas de Frieda, pas de maire.
Pas de neige.
J’ai acheté une boule à thé neuve et un balai neuf.
La radio /un peu d’attente.
Bibliodysey
vue ma connection, je suis en manque d’un de mes sites préférés: Bibliodyssey. Ca rame trop.
systeme D loin du Lubéron
Ci-dessous
La boule à thé astucieusement réparée par mes soins avec un fil électrique et qui évite qu’on ne se brûle les doigts en la retirant car la chaîne est cassée depuis mille ans
L’antenne de la radio remplacée par un truc à brochettes metallique
R. va hurler et me dire qu’il ne veut pas « de vieilles merdes »!!!!
J’attends avec impatience!!!
Sans image
Les deux trucs du parasol refixés avec deux gracieux boulons ( sortis d’une réserve spéciale car il manque toujours DEUX bouons au parasol.
Hop Lundi ;
_une boule à thé
_une radio
_un parasol!!!!
vintage photo
C’est bizarre cette image . je me demande ce que c’est .
le repentititititititititititit
Viviers Avant le départ Encore et encore Le Repenti… Je ne parle que pour moi bien sûr, au moment même où la pluie venant de cesser on entend déjà dehors quelques voix qui commentent, des crissements sous des chaussures de jardin, et le portillon métallique qui mène à la terrasse Feles, se rabattre. La pluie? Oui. Un orage avec un ciel bleu.
Arrivée hier après avoir déposé R; à la gare de Saint-Etienne. Un sandwich aussi mauvais que la fois dernière ( cette fois ci un serrano parmesan) trop fort en parmesan chimique. Flassans, à droite, camionnette immatriculée Italie, ne met pas son clignotant vers la gauche au moment où j’allais doubler. Ouf. le chargement de liège, fraîchement ôté des troncs est allé où il devait aller. Je n’ai pas la clé de la maison
La voisine sort. Puis la doyenne, puis Juliette et son gant de laine bleu à la main droite qui lui donne beaucoup d’allure avec sa canne. Depuis deux ans, date à laquelle elle était tombée devant la maison – pompiers et hospitalisation…) elle n’a jamais été si en forme. C’est drôle ici. l’Auvergne est étrange aussi. Rien à voir. Les « petits » 3 et 5 ans prévenus de mon arrivée crient et se cachent. M. apparaît enceinte jusqu’aux yeux. Le troisième. puis « Salut Jacques, salut Emilio »… Puis allons à la bergerie, avec les gosses. Hirondelles comme à chaque fois; On ramasse ce tissu. Oh une tortue. Minuscule. Elles sont protégées, pas touche. Non, on ne l’emporte pas. On l’emporte un peu, on embrasse ce truc vraiment préhistorique qui sort la tête. Quelqu’un a essayé d’entrer, cassé le volet. Il faudrait faire quelque chose…; Mais pour quoi ça fait des marges??? Verre chez Emilio. On appelle C. Merde Ra. est à l’hosto. Ne se nourrissait plus qu’au rosé. Tombait. Hum. Sa fille est venus ranger la maison. Il parait que c’était une horreur. Pas de mal à imaginer cela. Quelle tristesse. Bou….
— E. « ne sait plus où tourner sa bosse«
Passage de Jacques qui parle de « calibre » comme d’hab. il a une vieille nostalgie de n’avoir pas été un mafieu. Demain, je vais à la mer, après je range. A l’Escalet, deux méduses molles et roses m’attendaient dans une fissure. c’est vraiment magnifique. Du monde, me dis-je car on n’est même pas fin juin. Au retour je me trompe et me retrouve sur la route de Saint Trop avec ses Mini- Moke à la con. Embouteillages . L’horreur. Passe à Sainte Maxime. L’horreur. Reprends l’autoroute jusqu’à Vidauban. L’horreur. Le Repenti : Ouf. Bon. plus de batterie de portable et pas de chargeur. Lit à la plage: » Cecile est morte » de Simenon.
Les livres ont des mises en plis automatiques avec le soleil. Bon. Manger quelque chose.
Hoho Jean Daive
Ce que le ton est sentencieux de part et d’autre.
Parler de peinture … On a l’impression de cabotins qui parlent de leur tournée de province.
En parlant de cela, me revient à l’esprit ma visite au cours de Jean jacques Delbau ( il a joué dans des fritz lang)…. Petit cours que J.W lui avait créé à Nice. C’était quelque chose. Il donnait quelques indications puis racontait « ses tournées »
avec une voix ex-comédie Française
—Ah, mes amis, il y avait là des pâââââââtés, des terrines, un souper succulent. Nous sortions de scène …..blablabla.
rajout:
« Les poèmes de Jean Daive forment un monde troué, celui de la page blanche que des signes d’encre noire viennent hachurer. Le corps de l’écriture y est mutilé d’espaces manquants, et dans cette nouvelle configuration du vers poétique …… »
Ce n’est pas beau ça?
Je ne dis même pas d’où ça vient , ça rendra service à l’auteur de l’article
Anonyme moi
C'EST L'ÉTÉ C'EST L'HIVER
C’EST L’ÉTÉ C’EST L’HIVER
C’est fait. Je me suis lancée jusqu’au Supeyres. C’est du jas du Mas jusqu’en haut que c’est un peu pénible. An col il faisait froid. Du vent. J’ai attendu R. perchée sur une borne en observant au loin les vaches perchées.
Je me suis rendue compte que nous nous étions mal compris. Suis redescendue et l’ai effectivement trouvé 5 km plus bas. Un thé bien chaud , « Aux Gentianes » et une cr^pe délicieuse.
Puis redescente vers Ambert, dans les bois. C’est très beau.
Nous arrivons près de l’église. Une harmonie. J’adore ça. D’ailleurs j’aimerais bien faire partie d’une fanfare: trombone à coulisses.
R. est au tel avec C.devenue pour un clip (pour le défilé Saint-Laurent ). Elles est toute fière d’être assistante , de faire des « confos », bref. A. passe faire une voix et c’est J. qui joue.
Donc on regardait l’harmonie frigorifiée. Les plus héroïques avaient gardé leurs chemises blanches . Il y avait des couacs, ce n’était pas Boulez qui dirigeait « Pearl harbour », mais tout le monde , de 7 à 77 ans y était, y croyait. Le public recroquevillé, un petit blond qui fait l’imbécile en tirant l’oreille de son voisin un peu attentif,
Un petit gros joue du trombone. Fataliste.
Plus tard on le retrouve. c’est fini. Il traverse sur un passage piétons.
Ysé me fait rire avec son carton d’invitation qui protège « le dernier nougat ».D’ailleurs, j’ai toujours détesté le nougat. Quand j’étais enfant, il avait été décrété que j’étais allergique aux fruits rouges et au chocolat.
—Ca gratte…
—Ne commence pas. plus tu grattes, plus…
—Tu n’as pas mangé de chocolat….
Bon, c’était donc l’époque où l’on disait que le chocolat « grattait ».
Alors pour Pâques, un joli cadeau m’attendait lorsque nous allions voir ma tante. Un boite avec un noeud et à l’intérieur, dans une horrible coque en plastique transparent, un oeuf…. en Nougat. Je n’ai même pas envie d’en parler, ni de lui, ni du ruban qu’on glisse et re-glisse entre les doigts.
J’ai bien l’impression , donc, que le budget nougat à Biarritz a été sévère pour C. et Y.
Voilà du soleil. Je vais aller courir.
Ne lis pas.
descente Jeudi au repenti.
je vais m’installer, puis remonter le 3.
Libé
En fait le fête de la Musique c’est ce soir.
Dans libé il y a une belle photo de Mick Jagger et aussi de Wharol
Pas de fête de la musique mais du chauffage
Regarde Eldorado de Bouly Lanners ( ortho?). Un moyen métrage road-movie.
J’aime bien.
Bon.
22h22!!!!!!!!
Mary
Voilà le brouillard. Vite j’écris Frankenstein
"Voici le sabre de mon pè-è-re , tu peux le mettre à ton côté"
Et à nouveau un déguisement de torrent et un refuge improvisé. Seul, R. persiste à dire qu’il fait beau. Dac.
Ce matin le marché du Vendredi et ses monstres, ses blouses, ses bleus du Dimanche, ses casquettes.
« Bébé Rose » une grosse dame ( tiens pas si grosse )qui vit à La Chapelle était… en bleu pâle.
Damned…
Damned surtout l’Iran.
Damned aussi les boites qui demandent aux ouvriers de « faire des sacrifices », de travailler un mois gratuit, ou pire d’être moins payé ou de partir.
C’est vraiment horrible cette mentalité.Les types n’ont pas le choix: Mieux vaut peu que pas.
Survole l’article sur Daniel Cordier.
Repense à Poutine qui , visitant l’expo d’un peintre assez âgé, lui demande d’agrandir le sabre. Le billet dit que l’artiste en une courbette gracieuse promet de s’exécuter!
Ce soir fête de la Musique. Je crois que nous y feront un saut dans cette grisaille, mais pas certain car ce sera sinistre.
Dans un abri bus en rase campagne: « Demain, un roy » écrit avec un gros pinceau noir.
Qui est Denton Welsh
Denton Welch
Connais pas. Poete, écrivain, mort jeune, accident de vélo?
Réponse de Y.:
« Jamais lu, je mange du nougat à la place »
Voici qui me fait plaisir !!!!
Et bien dorénavant je mettrai mon casque pour ne pas avoir comme sur cette photo un pantalon qui semble vide de jambes vivantes.
DW
Premier vélo . Orage. J’arrive déguisée en torrent.
Une photo le matin. Me suis installée pour dessiner.
Café.
Hier, par flemme j’ai commencé à regarder une nullité de film américain avec George Cloonescafé. Des qu’on voit le générique avec les deux bateaux de pêche , on voit déjà le naufrage, les relations humaines ( je te détestais tu m’as sauvé la vie tu es mon meilleur ami, vieux, )enfin on voit tout, et comme on a vu deux heures de film en 25 secondes on ouvre un livre.
Bleu et gris.
Commandez-le
L’appareil photo Norvégien de marque Chamane est vraiment bien. Il est noir et compact. Sa matière? Tout ce que je sais c’est qu’il est conçu pour les allergiques à la photo. C’est ce qu’on m’a dit. Autre qualité. Les ektas ( il n’est pas numérique) sortent comme d’un Polaroïd.
Mais ce qui est vraiment inouï ( je l’ai essayé dans une pièce sombre en Russie avant d’aller acheter sur le marché une spécialité moscovite qui, à ma surprise, n’était autre qu’une bonne et vielle biscotte ), donc ce qui est magique c’est que le Chamane projette aussi des images et pas n’importe les quelles; Celles qu’on voudrait faire, mélangées à celle que l’on a vues déjà et je rajoute des sortes de flashs familiaux, etc.
Le Chamane ( nom absolument lié au hasard!!!!!) a l’air d’usage courant en Russie.
je ne trouvais plus ma rue ( Il y a déjà un rêve semblable à celui ci voulez-vous le remplacer? ).J’ai pris un métro et me suis souvenue que j’étais passée devant La Standa , ( supermarché Italien ). La Standa!!!! On aura tout vu.
Sortir du sommeil. Comme si, je n’en ai pas l’expérience , mais comme si j’avais pris des somnifères.
Me suis installée en haut . Commencé deux trois photos sans réel enthousiasme.
M’emmerde un peu. Tournicote. R. m’engueule et me dis d’arrêter quelque jours
A cheval sur la discipline, par les vallons … Je vais de l'avant, j'extermine les papillons
Ce soir , assise entre deux coussins noir et blanc, je rédige « dans l’air ». Je suis immobile. le feu ne prend pas. R. lit. Je me lève et brise à nouveau une brindille. Non, vraiment ce bois livré cet hiver n’est pas assez sec. J’aime l’odeur de cette fumée que je retrouverai à Paris en enfilant tel ou tel pull. Le silence est total après quelques voix sur la rote d’en bas. Je me soulève un peu; C’est un groupe d’une des maisons plus bas. promenade d’été, promenade d’un soir sans télé où l’on regarde les insectes voler et le jour tomber.
22h Jour. Le frigidaire fait un petit bruit.
Tout à l’heure avant de m’endormir au soleil dans les herbes hautes, les orties, j’ai entendu un coucou.
Sur l’autoroute, Offenbach me fait rire. Les textes me font pouffer. :
« Il est ré, il est cal, il est ci, il est trant… Il est récalcitrant. ».
Mais l’extermination des papillons est ce que je préfère.
Pas de net. Téléphone coupé. Je demanderai à C. de relever le courrier.
En roulant, je me demande pourquoi, il y a toujours sur un pont un type seul en plein milieu , appuyé sur ses coudes et qui regarde des minutes entières passer au dessous les voitures. J’aime bien imaginer ce qui se passe dans la tête de ce type immobile… J’aime bien me demander d’où il surgit. Plus de chaussons aux pommes. Donc aux poires, mais ce matin je fais la grimace en reconnaissant le goût de la pâte d’amande, frangipane où je ne sais quoi…
Déjeuner avant le départ avec D.P. Course. J. dans des soucis familiaux. Résurrection de YM pas vu depuis 85. Kenya. Nairobi. Mombasa. Je me souviens d’une grande bagnole qu’on avait louée, du gnon dû à une manoeuvre malheureuse, des masaïs sautant sur un pied, de notre arrêt buffet au milieu de rien, dans la poussière séche. Un groupe, un feu, . J’ai encore sur les doigts l’odeur terrible du mouton bouilli sans sel. Une horreur à mâcher. .
Le fu meut un peu plus.
Le projectionniste assemblait 7 bobines et son père était lui même projectionniste de village.
Une petite dame avec un petit chapeau traverse la place.
le voisin coupe du bois comme toujours et toujours. Nous le saluons et il pleure. Sa femme est à l’hôpital et son frère ne veut plus sortir. Lui qui par tous les temps passait sur le tracteur, allait dans les bois, .
Passé avant de partir à la présentation du livre de F.L.
Je crois qu’il y a comme une mécanique de l’écriture, un dessin » tout seul ». Je ne suis pas fanatique de l’automatique, des visions, des écritures tremblées et … artistiques et surgissant d’une enfance perdue ou un truc dans le genre… Parce que le pathos est caché pas loin et contamine l’inconscient si l’on n’y prend pas garde. Et puis pourquoi faire 100 dessins au lieu de 10. La machine s’emballe.
En parlant de machine, le vélo sera pour demain. ne pas faire la même erreur que la fois dernière et demarrer top fort.
Le temps est abso-lu-ment magnifique.
De l'herbe de l'herbe des orties et des mouches, ( à cheval sur la dicipline…. bis )
Soirée au cinéma pour la lecture de R.
Temps très chaud. Ce matin, j’installe un fauteuil devant la maison côté route comme les vieux qui regardent passer les voitures. Je descends de la chambre verte, les » Mémoires d’Hadrien » que j’ai lues il y a longtemps, les pose sur la table et poursuis ma lecture en Italien des Métamorphoses d’Apulée. C’est une merveille ce livre. Je trotte de ville en ville près de brigands, de prêtres, je transporte sur mon dos une déesse, courbe l’échine, ai peur que ma peau ne serve de robe funèbre à une jeune fille. Je suis un âne on l’aura compris. Il y a des roses dans le jardin ici qui auraient sauvé Lucius.
J’écoute Psyche, Venus qui lui impose des épreuves et le pauvre petit Cupidon blessé à l’épaule. Un vieillard arrive en haut d’une colline, un dragon dévore à moitié un berger, des précipices sont toujours à deux pas, des aigles, le Styx, et Jupiter.
Parfois je jette un oeil à la traduction Française pour être certaine d’avoir bien compris..
Et si je me servais un verre de ce Montracher qu’un spectateur d’hier est venu nous offrir. Oui.
J’ai envie de re-re -re garder le Secret derrière la porte. Je crois qu’il est ici.
Pense pour Bogota, à une sorte de deuxième partie « Les INVITES ». Des autophotos et des documents photos trouvés sur le web: » Mes invités » qui vont d’un squelette, à Jane d’Arc en passant par des anonymes ou Truman Capote très jeune sur cette photo.
Tout gris à présent. Un peu d’orage. Nous ne savons pas si nous restons ici ou descendons au Repenti.
je vais faire des essais au cinéma pour voir comment est l’image du Tatoué qui attend toujours son mixage. Je n’avais pas envie de faire ça. Il faudra juste que je demande à C. de me mettre en route, branche les amplis et la Mbox qu’il faut.
pas réussi à avoir la suite CS3. je n’ai besoin que d’After Effects ? J’aimerais une ame charitable pour me le cracker et envoyer un DVD. Appel.
Ici pas de téléphone. ligne coupée.
Je suis un peu perdue, là sans rien faire. C’est toujours comme ça le premier jour. C’est l’impossibilité de ne rien faire. Tout au moins la difficulté.
Je prends un Aerius qui traîne dans la salle de bains.
Aurais-je demain les « gros yeux » habituels: Allergie dûe à je ne sais quoi, les herbes, le bois.
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Rurik nous propose:
Lecture à la Maison des Metallos
Arg. ce matin tôt. Je monte des chassis et tape comme une dingue.
Cet aprem, trempée. Pluie et pluie..
Visite à E. qui sature.
A vendre la maison de Bergman ( La Reppublicà ). Pas de lien parce qu’il faut être abonné.
Fly
M. m’a demandé une mouche de côté; Qui peut penser que je n’ai pas encore réussi à la dessiner?
Et pourquoi pas « DEs yeux, des yeux « une troisième fois.
Hop en route/argenteuil