Progressivement retrouver des journées normales sans trop d’angoisse. Pouvoir travailler. Pas trop. Deux ou trois heures pour ne pas perdre le fil.
Hier passage de M. pour bilan. Elle est formidable et heureusement qu’elle a été là pour me rassurer.
U. quand il est venu m’a offert un livre magnifique des costumes de Liberace. En fait j’aimerais que mes peintures soient des éléments de costumes dignes de Lib.C’est hallucinant de kitch, d’horreur, de pierres précieuses ou pas. C’est purement magique, la fourrure, les perles, les paillettes….Les sourires figés. Le bronzage artificiel, les poses, les plumes.
Je regarde Piertro Ciafferi, Furnes encore et le musée du silex de … Heu…
Profiter du temps comme il vient. Ne pas noircir tout. Ne pas être sur le qui-vive. Hum. Un programme.
Acheté un A . Dumas ( Je n’ai pour ainsi dire pas lu depuis un mois)
Reçu “La saga Maeght” de Yoyo.
Conversation sur la terrasse des soeurs Feles ( Madame Feles est au lit depuis longtemps avec ses plus de 90 ans).Les amygdales, l’appendicite, les plants de tomates, la rivière, les grêlons, la pollution, les “avant”.
Le hameau n’a plus cette même légèreté. J’adorais passer toutes les avant-nuits sur cette terrasse. Je ramène ce soir dans mon tee-shirt des courgettes et des tomates. demain j’aurai l’huile.( On a joué au basket et Noah découvre Ulysse du haut de ses huit ans. Il vient me surprendre à la bergerie. regarde mes peintures {pas peint beaucoup cette année comparativement à l’an dernier } et repart son livre sous le bras.
Allez. Les pies au lit, j’entend un autre oiseau – répétitif.
J’adore la nuit ici quand tout va bien. Sinon, c’est la matin qui est plus difficile quand il faut recoller avec la réalité.
CA va.
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