GUY/Guido

Photo Henri Foucault

« Personnage flamboyant, colérique et contesté, l’homme a marqué l’institution par ses excès et ses coups de génie. Hommage.« 

Voilà Guy, pour toi c’est fait pourrait-on dire. Tu as changé d’adresse et nous en sommes aux hommages ici et là dans la presse. Je suis un peu sans voix. J’ai regardé le SMS qui s’affichait sur mon téléphone alors que je conduisais et je ne savais plus où j’étais. Ce sont les klaxons qui ont mis fin à cette paralysie soudaine. A vrai dire, je ne réalise pas vraiment. On ne s’était plus revus depuis une bonne année et c’est JM qui me donnait de tes difficiles nouvelles. Si je pense à toi au moment où j’écris, c’est Rome qui apparait en premier. Tiens, tu sais le Café Greco va fermer. ( Il n’a jamais été une de nos adresses mais quand-même c’est triste … ). Je revois notre première rencontre à la villa -nous étions arrivés le même jour de septembre 1982- je crois que j’ai parlé vaguement de Don Giovanni histoire de dire quelque chose et commencer sur une base disons « culturelle  » correspondant au lieu et à notre statut de pensionnaires pour deux grandes années !! -nous étions au comptoir du bar tenu par le vieux Fernando- et tu m’as répondu que tu voyais plutôt un autre opéra , correspondant au lieu et à la situation. J’ai oublié mais à ce moment-là j’ai compris qu’il était plus prudent de me taire. Si les emojis avaient existé, j’aurais utilisé celui-ci 😮. Jamais je n’avais entendu de tels propos. On s’est plus tard amusés à reconstituer cette scène oú je m’imitais moi-même en sotte savante tentant de briller, ou tout au moins essayant de ne pas être trop terne. Pendant deux années on ne s’est plus quittés, de notre passerelle à la Tour, de la Tour à l’atelier d’Ingres, mon atelier ( je crois ne pas me tromper en disant que j’ai été le premier artiste vivant que tu as côtoyé ) puis mon autre atelier face au tennis. Il y avait la ville, Rome la nuit surtout quand nous rentrions d’un restaurant ou d’une simple promenade- je t’écoutais parler de l’architecture, on disait des âneries, on hurlait de rire. On se taisait. L’hiver c’était vide et merveilleux. Il y avait la mer, le Piémont et tu m’avais emmenée dans ta famille et présentée comme ta fiancée! . On pouffait de rire dans le lit « matrimonial ». Tu imitais le parler de certains… tu imitais aussi Rosalba, ta maman. J’aimais bien ton père … Calme et peu bavard. A Rome il y avait celle qui a partagé nos deux années: Ma Visa Citroen Bleu turquoise immatriculée 80 . F . tu en étais le capitaine et l’avais souvent ornementée d’écritures et objets assez vulgaires dont tu avais le secret !!! Il y avait les visites dans les musées et c’était merveille de t’entendre, les concerts-tu m’avais fait découvrir Zemlinski- et évidemment le cinéma qui me demandait des efforts car contrairement à toi qui étais bilingue, moi j’apprenais la langue de mon mieux.Il y avait tes amours. La musique, Debussy, les partitions d’opéra que tu lisais aussi facilement qu’un Tintin. Sur le Lungotevere tu me poursuivais en Vespa pour me dire des choses lubriques et je n’arrivais plus à conduire un peu comme avant hier quand j’ai reçu le SMS mais en beaucoup plus drôle. Tu étais un excellent cuisinier et tu m’appelais quand c’était prêt. Je te revois aussi à Anacapri t’enfuir par la fenêtre de l’hôtel où tu étais venu dormir subrepticement. Il y avait tes promenades nocturnes à toi , les jardins, et tu me racontais un peu, il y avait notre ascension vers la Trinité des Monts déserte ( je dis bien déserte ) Car quand j’y suis allée je ne sais plus exactement quand, il fallait se frayer un passage parmi les touristes ) . On soupirait pendant l’ascension ou on se tenait les cotes ( comme lorsque nous avons suivis BHL en disant avec un accent de je ne sais quelle province Française: -Tu le reconnais maman, c’est le philosophe ?. Lui, le philosophe était resté stoïque et ne s’était pa retourné l’ombre d’une fois. On a souvent été morts de rire à cette époque- là. J’avais 25 ans et toi 28. Pompelia Ulysse- quel nom merveilleux – était secrétaire générale et on se moquait de la petite autorité de Tornesi , il raggionere qui nous énervait. Tu révisais ton concours des conservateurs à l’aise me semblai-il. Sans forcer. Moi je peignais non stop. On riait avec Said, Efizio et tout le personnel de la Villa, lieu sublime et peu fréquenté en ces années et dont nous avions la clé. On apercevait Balthus, on croisait Fellini… Tu m’avais écrit mon premier texte qui n’apparait pas dans le catalogue Jungles et loups / anonymat oblige/ mais que j’ai toujours. Quand il eut traversé le pont / cuando ebbe varcato il ponte… . Il y a 10000 histoires. Aujourd’hui encore je suis catastrophée car j’avais répondu un courrier à un directeur de Musée Allemand. Tu m’avais aidée. Façon de parler car tu avais inventé une version quelque peu scabreuse, et l’avais gentiment tapée à la machine. Bien sûr on avait ri de tant de grossièreté, imaginant mon conservateur Allemand horrifié. Puis j’avais posté le courrier à Termini . On ne peut imaginer mon effroi quand je me suis aperçue que j’avais envoyé l’horreur. B. ( suicidé il y a quelques années ) m’avait accompagnée à la gare et protégée des regards. Armée de la fourchette qu’utilisait Efisio pour cueillir les oursins en Sardaigne, j’avais tenté et réussi miraculeusement à récupérer le truc grâce à un adhésif. Après Rome on se voyait moins, toi à Lyon puis il y eut le Louvre, Orsay, le Trocadero et ses soirées inoubliables… Les amis, les costumes, la terrasse… Moi un peu dans mon coin et ayant tout quitté. Toi faisant une carrière qui te mena -apothéose à Orsay où tu fis merveille. Je me souviens aussi de ta tête quand je me suis rasé la mienne, les trucs que tu prenais le temps de me sussurrer à l’oreille au moment des vernissages, tes discours pendant lesquels je t’envoyais grimaces discrètes et yeux qui louchent. Tes expos furent brillantes. Ca frôlait le génie on peut dire, même si tu étais peut-on dire, chiant, injuste et parfois terrifiant !!!! Je le dis sans malice, sans méchanceté et avec admiration. Me traverse l’esprit « le jour du canapé  » quand après un discours géant de courtisanerie prononcé par X, cet objet  » design » jaune me semble t’il, s’était effondré et moi effondrée de rire. Tu m’avais chassée et je riais de plus belle, je hoquetais. Et aussi la chaise Bambi. Chez H et N je crois tu étais assis à côté de moi et tu étais de plus en plus bas- je te regardais de haut- jusqu’à voir ton menton sur la nappe. Les pieds de ta chaise, tel les pattes de Bambi quand il se lève pour la première fois étaient si écartés que tu t’afessais. Je me souviens aussi de la photo insolente où on te voit avec le pape, de l’appartement que nous appelions l’autobus, là tout près d’ici. Et la soirée où tu fis la connaissance d’Euricio… Et aussi… Ho et puis je n’ai plus envie d’écrire.

ROME / NAPLES (avec fracture)

Même s’il est vrai, notamment pour Rome que la ville est infestée de touristes ( même en Février … ) C’est un plaisir d’y être et d’habiter Via Urbana ( Monti ) tout à côté de Santa Maria Maggiore . Calme encore, et en descendant la rue apercevoir sur la gauche le Colisée! . A l’arrivée on a posé nos affaires et on a filé à la villa Borghese. ( le taxi s’il est très sympa ne sait pas ce que c’est … ) Il faut à présent réserver bien longtemps à l’avance. J’ai bien fait de prendre la dernière entrée car on fait la fermeture et les salles se vident. Après 17h 30 nous sommes assez tranquilles. Il n’y a pas que le Bernin, tout est magnifique . Je regarde avec plaisir la Melissa de Dosso Dossi, (commentée par Philippe Morel un jour où j’étais allée l’écouter à La Sorbonne.) L’étrange animal-un chien- mais est-ce vraiment un chien, il est curieux ? Bref Melissa vêtue richement et l’animal se tiennent au centre d’une sorte de ruban au sol, aire sacrée où les maléfices ou incantations auront lieu… Des mots, des signes apparaissent. Le chien au regard étrange ( comme dans les bustes Romains le regard est intérieur ou plutôt divin. Que voi(en)t il(s) qui nous échappe? Que voit-il ce chien. ( je ne pense pas qu’il s’intéresse à l’oiseau posé sur une armure de buste ) et que nous, vivants aveugles…. En haut à gauche des sortes d’homuncules… Où en étais-je … Ah oui soudainement en regardant cette photo de faune-et cela ne m’a pas effleuré devant la sculpture, je pense immédiatement à Nijinsky. Est ce possible que Diaghilev s’en soit inspiré? Je cherche . Heu. Mais soudain ça me saute aux yeux comme on dit, c’est d’une évidence… Les mosaïques aussi qui représentent des gladiateurs avec des casques bizarres. Je demande à MT de me photographier dans une des salles. Pour le moment, mon pied  » tient le coup  » comme on dit. C’est douloureux mais je marche à peu près… Pluie. Retour à l’appartement avant de ressortir ( aïe aïe les pavés ne sont pas bons pour moi ) Je prend la canne !!! Nous allons dans un restaurant de quartier que connait MT. On entre et au fond le Monsieur nous regarde en fronçant les yeux. Pas de place. Puis un des garçons reconnait MT et on se retrouve en deux secondes bien installées. Hop , le vin pétillant / frizzante est dans notre verre et je n’ai pas encore enlevé ma veste. Hop des anchois arrivent pas la voie des airs. Voix Romaines, accent Romain, ou langue Romaine; J’adore. Carciofi… Pasta. On ira tous les soirs. Pas de touristes ou très peu égarés là. Deux brésiliens qui seront à nouveau là 3 jours plus tard. A chaque fois que je suis en Italie je pleure de penser qu’à Paris ( sauf table… blabla ) les restaurants de quartiers ne sont pas bons. Je n’aime pas les endroits chics, ça m’ennuie et je regrette de ne pas trouver une  » cantine » dans le quartier . Ici prix incroyables et délices simples. Oranges pressées de Sicile un régal, Cappuccino miam. Et les tramezzini. Il faut vraiment être dans la gueule du loup genre Panthéon pour manger des trucs nuls. La Panthéon d’ailleurs est impraticable, et je ne suis même pas allée à la Fontaine Trevi qui ne désemplit pas.

Jour 2 longer le Colisée, trouver un système qui permette de ne pas voir les touristes affairés autour de types qui peignent à la bombe des vues touristiques horribles. Ne rien voir que la beauté, les ruines. Gommer tout le reste. Musées du Capitole. La statue équestre de Marc Aurele ( l’original est à l’intérieur dans un espace assez moche , à côté de la Louve et du tireur d’épine ) Le dessin du sol ( » Le pavement au sol, en forme d’étoile insérée dans un ovale, est dessiné par Michel-Ange, mais réalisé en 1940 seulement « ) magnifique . Je photographie Marforio, l’une des Statues parlantes à Rome. (En plus de Pasquino et Marforio, les statues parlantes de Rome incluent aussi : Madama Lucrezia, Abbé Luigi, Il Babuino et Il Facchino ) /Deux types de « statues divines parlantes » peuvent être distinguées : des statues miraculeuses et des statues oraculaires

 « Par essence, les images sont muettes. Donner une voix aux statues relève alors de stratégies s’inscrivant dans des perspectives très diverses, poétiques, esthétiques, voire politiques« 

Certes l’identité du Pasquino se construit d’abord à travers un travestissement savant : lors des premières mises en scènes à l’origine des pasquinades modernes, au début du XVIe siècle, la statue de la piazzetta di Parione est déguisée en figure mythologique : c’est alors à Apollon, Hercule ou Orphée qu’est prêtée la voix qui deviendra celle du Pasquino2. Par le biais d’un simple vestige de la Rome antique, c’est tout l’héritage de la mythologie gréco- romaine qui est convoqué et peut ensuite être réinvesti pour légitimer une parole proprement romaine contre les autorités papales. 

Il faut que je me penche à nouveau sur ces questions qui m’intéressent beaucoup. J’avais appris l’existence des Statues parlantes quand j’ai été jury pour la Villa Médicis. En parlant de cela, il y avait un livre de Dominique Fernandez là où nous étions. J’avais déjà lu des trucs sur l’Italie quand je cherchais des informations sur la Villa Palagonia que j’adore . ( Le voyage d’Italie/ dictionnaire amoureux ) C’est bien écrit et plaisant comme on dit. Je souris beaucoup en lisant le passage Villa Médicis. En parcourant le paragraphe je me dis que seul quelqu’un qui n’a pas eu l’opportunité d’être pensionnaire peur écrire ainsi !!!! Il dit aussi des choses juste mais insiste sur l’oubli presque garanti qui a suivi les séjours des artistes en exceptant Berlioz, Ingres etc… Donc être pensionnaire c’est être destiné a passer à la trappe donc mieux vaut passer son chemin. Ce petit signe d’envie un peu aigre me réjouit. Je me souviens qu’un peintre ( je ne raconte pas l’histoire qui est longue ), mais disons qu’il était le premier peintre que j’aie pu voir à l’oeuvre. C’était le fils d’un architecte, nous étions dans le sud, et il avait fait mon portrait aujourd’hui disparu mais qui s’était transformé avec le temps et l’alchimie en un assemblage d’écailles faisant de l’enfant au pull-over rouge que j’étais un drôle de batracien à qui il manquait là un bout de nez, là une touffe de cheveux. ( la phrase est longue !!!! ) Bref . Le revoyant bien des années après alors que je rentrais de mon séjour à Rome, j’avais 25 ans et lui sans doute 20 de plus ou à peine ) il me dit et cela nous rappelle …:  » J’aurais préféré ne pas…. si on m’avait proposé ». Le problème c’est que jamais telle proposition n’est arrivée jusqu’à son pays, sa ville, sa route, son chemin, son portail, sa boite aux lettres. Je souris !!!!

Si la Villa est une sorte de condensé géographique de la beauté universelle, elle est aussi un résumé historique d’une bonne partie de la culture occidentale .Ce double poids est lourd à porter, avouons le , et il n’est pas facile d’habiter entre ces murs chargés de tant d’illustres souvenirs. Pas facile certes et j’en ai l’expérience, étant franchement perturbée par tant de beauté. Mais ne peut témoigner que celui ou celle qui a vécu cela plus d’un week end. Je vais acheter le livre car je n’ai photographié que ce passage et celui sur les disparus est vraiment drôle. L’envie rôde !!!!

Déjà 17 h et je n’ai rien fait sauf tenter d’appeler G7 et un taxi qui soi disant attendait devant mais devant quoi et sans me joindre, sans que je puisse moi même le jointe me facture 29 euros une course que je n’ai pas faite. Plaisir du temps qui me rend dingue.

L’ Hercule du Forum Boarium est impressionnant. Ce qui est quand même bizarre est que j’ai l’impression de voir tout cela pour la première fois. Je garde en mémoire des lieux dans Rome et j’ai du mal à les assembler, à me repérer. Parfois ça revient, comme le Quirinal qui est là, le Mausolée, OK il est là, oui la via Ripetta, la Piazza della Minerva , mais zut alors j’ai tout oublié. Le Palazzo Massimo??? Quel plaisir donc de le découvrir. Quelques groupes de scolaires mais c’est vraiment confortable comme visite. On prend notre temps, je repose mon pied, je repars. Je rêvasse et fais des photos.Il pleut à verses dehors et on est bien à l’abri. Les gens regardent très très vite, enfin plutôt ne regardent pas très très vite . Il filent manger des glaces ou se photographier devant quelque statue. Tiens, Poggi existe encore ! C’est là qu’on achetait notre matériel châssis et tout le bazar. On peut dire que Mimmo, tiens son nom me revient, était le fournisseur officiel de l’équipe de France. Je l’avais revu il y a bien longtemps pour les 80 ans d’Efizio.

Passer devant l’hôtel Mediterraneo que m’avait signalé ORC. C’est via Cavour. Je demande si je peux regarder? J’adore!:

Conçu par l’architecte d’Art déco Mario Loreti en 1938, il se trouve au sommet de la colline Esquilino, la plus haute des Sept Collines de Rome, offrant une vue imprenable sur la ville. L’hôtel tire son nom de la mer Méditerranée ; le thème marin parcourt ses 11 étages et ses 242 chambres/ L’Hotel Mediterraneo[3] costruito per l’Esposizione Universale di Roma del 1942 / Dal 1940 si dedica alla ristrutturazione dell’hotel Hassler 

Jeudi: Naples. Mon pied va mieux donc pas de canne. Une heure seulement de train et en descendant je sens à nouveau cette déchirure. J eme demande comment je vais faire; Bon c’est ps drôle mais j’adore tellement cette ville. On marchera moins que je ne le voulais mais quand même 9 km y compris le musée archéologique; Je suis grimaçante et soufflante. le retour à la gare est pénible mais je ne veux pas prendre de taxi. Je veux sentir et voir !!! Foot, maillots, Maradona, quartiers décrépis. Je n’avais jamais vu Naples par temps gris. Duomo, trésor, j’achète une petite chaine et investis 2 euros avec le cornetto, le piment. la boutique est toute petite et il y a la nonna assise non pas dans le fond, car le fond est derrière le petit comptoir . Comment gagnent ils leur vie avec ces bricoles?

Je photographie un prêtre myope qui dans son confessionnal dévore son téléphone et le colle sur ses yeux. Je le fais pour me souvenir, mais photographier les cultes, messes ou autres, les prêtres , les fidèles ne me plait pas. J’avais été horrifiée par la photo que J. m’avait envoyée de son son frère mort. Le fait de photographier un mort ( c’était une pratique courante autrefois ) ne me plait pas mais c’est une chose que je ne ferais pas. Cependant sans prévenir vous imposer / infliger ce spectacle violent m’avait mise en colère. J’y voyais un manque de respect , une façon contemporaine de se servir des images sans établir de hiérarchie, sans s’interroger sur leur sens, leur statut. Bon. Je ne sais pas pourquoi je dis ça en entendant de loin le rediffusion d’une émission de Finklekraut ( celle du 24 février sur l’amour ) . Il y en a une pardon, la Neo féministe elle est raide si je peux dire et assez contente d’elle ( Victoire Tuaillon ). M’agace.( les deux filles se crêpent le chignon !!!!???????? )

Donc au Musée Archéologique j’ai enlevé ma chaussure gauche , place à la chaussette rouge, red foot. Il y a très peu de monde. C’est parfait et on reste longtemps. Retour Rome tranquille. Et direction notre trattoria.

Vendredi Palazzo Altemps.Vide, Beaucoup de charme. Puis sur les conseils de V. direction la maison de Balla. 39b Via Oslavia à Rome. On y va en bus. J’adore le bus à Rome quand il n’est pas trop bondé. Quant aux taxis dans la ville il sont bien moins chers qu’à Paris. On a réservé car c’est maximum 12 personnes. 16h je sonne. Il est indiqué que les visiteurs du  » musée » ne sont pas autorisés à utiliser l’ascenseur. J’imagine d’ici la copropriété et ses réunions qui, où qu’elles aient lieu, respirent en général la même médiocrité. Bref. On entre dans l’appartement. Nous sommes 5 personnes dont une  » sachante » comme dit MT. n pouffe tant il est vrai que dès qu’il y a groupe; il y aune personne qui veut prouver je ne sais quoi. Le type qui fait la visite n’est pas mal. C’est amusant et désuet. Puis on nous met devant un écran télé posé sur un chevalet ????????????. C’est un film hyper usé de la RAI sur Balla. On tient le coup un moment histoire d’être polis ( la gardienne dans mon dos fait bruiter un paquet de bonbons qu’elle a dans sa poche et c’est énervant- je me dis qu’elle n’a pas le droit de fumer et qu’elle fait le hamster ). Elle nous sauve la vie en nous disant qu’on est pas obligés de regarder jusqu’au bout !!!! Fuyons. Dans la pièce les petit chevalets sont très beaux et fragiles, une petite table en bois a comme pied un personnage à la Depero. Il y a dans le couloir des peintures et quelques costumes . Bon c’est pas mal. Mais un peu quoi? Un peu j’en sais rien. Pauvret?

Retour et on s’arrête derrière la piazza Del Popolo. C’est trop beau. Il commence à pleuvoir… Place d’Espagne. Tiens il y a même des places sur les marches de la Scalinata. Marcher jusqu’au Métro Cavour . Metro Termini. Maison puis notre dernière soirée au restau. Fritto misto.

Samedi dernier jour. On a eu beaucoup de chance avec la météo. On est comme on dit passées entre les gouttes et aujourd’hui il fait beau. On décide d’aller à la galerie Doria Pamphili, dont je n’ai aucun souvenir ( pour moi l’entrée était dans un coin de place près du Pantheon…) pas le monde souvenir du jardin . Si, bien sur Velasquez je l’avais encore en tête. Que c’est beau. J’avais dit  » si je vois encore un seul antique je hurle « . Bien non, je ne hurle pas si ce n’est de joie tellement j’aime ça, tellement ça m’émeut, tellement … Les faunes, les satires, les éphèbes, les tombeaux, les dieux et déesses, Appolon et Daphné, les métamorphoses… tortues et abeilles, cerf , lions et ours. Coiffures, boucles, yeux incrustés et regards fixes, gladiateur aux blessures apparentes … Déjeuner avec Balthazar et visite de Santa Maria Maggiore avant de reprendre l’avion .

Dire que j’ai marché avec le pied cassé !!! ( je sors de la radio )

Inventaire invisible

photo Anne Laure Mino

Semaine déménagement et rangement atelier en prévision de l’inventaire. Puis départ à E. pour mesurer, retrouver, vérifier… Temps effroyable. Pluie…

C’est amusant le gens qui resurgissent et proposent de boire un café, comme si on s’était quittés hier pour certains ( hier en l’occurence était 1985 ), et comme si on se connaissait bien pour d’autres. Je n’aime pas ce type de revenants avec qui ,au fond, on n’a jamais eu de contact. Revoir par contre des amis d’enfance qui se déplacent pour vous écouter c’est cool. Ah oui il y a eu la rencontre ( ZE TALK !!!) à la galerie ( déjà une semaine ) . C’était plein, plus de 100 personnes. J’ai du mal à le croire. ensuite repas à la maison: calamars… moins bons que ceux pêchés par Martine mais pas si mal…

Je peins un peu en décousu, c’est à dire pas assez. Et puis c’est moche. Je vais ou trop loin ou pas assez, ce qui veut dire que je dépasse la ligne où c’était peut-être bien et ça se transforme en Carabosse fade. Mais ce rangement est salutaire. Vivement que ce soit terminé ! Un coup de propre en plus ne fera pas de mal. Retravaillé pour la Biennale. Ecouté les oiseaux, ai marché dans la boue…Ai réécouté les oiseaux. Ai repataugé… C’est fastidieux de regarder des choses anciennes. Pas mal de trucs à jeter. Expo/Beaucoup de presse. Couverture de Art Press, qui l’eût cru. On a vu Daaaali que j’ai beaucoup aimé. Les temps ne prêtent ni au rire ni au sourire ce qui est d’autant plus agréable. Edouard Baer est le plus beau des Dali. Je vient de me tordre le pied et sens une déchirure musculaire sur le côté extérieur gauche. Pour Rome la semaine prochaine, j’espère que ça va s’arranger, je n’ai pas envie de trainer la patte. Bon il a fallu aussi corriger les articles pour éviter de radoter et de répéter les mêmes machins; Dans Artforum, Harper’s bazaar et Art press. Ai montré à R Judith Scott R. ainsi que Hilma af Klint, Walter de Maria … J’aime pas ce temps, j’aime pas cette humidité, j’ai hâte de sentir le soleil.

Allan m’offre un livre de Jean Cau / croquis de mémoire. C’est délicieux ces petits portraits de Giacometti, Giscard Destaing, Coco Chanel et Ezra Pound pour le moment. … A suivre …

Cauchemar / j’étais sous forme de je ne sais quoi dans la gueule d’un monstre à dents pointues et l’autre prisonnier était une sorte de souris aux couleurs de perroquet. C’est peut-être du delirium tremens !!!. Une ancienne étudiante devait montrer un film, puis j’ai pris ma mobylette et me suis rendue compte que je n’aurais jamais assez d’essence. Ai rebroussé chemin, traversant des forêts dans la montagne. Bref.

Au repos le pied n’est pas douloureux. Mais… Pourvu que je puisse marcher Mardi à Rome puis Naples.

Je me fâche régulièrement dans le métro ou le bus car je ne supporte plus les gens qui ne font aucune différence entre espace public et espace privé, ou qui sont totalement décérébrés et soit: téléphonent en mode haut parleur ( c’est de plus en plus fréquent ), soit écoutent de la » musique « sans écouteurs. Non seulement c’est dérangeant, mais le son qui sort des téléphones est immonde. Dans ma liste de fâcheries: Les gens qui ne laissent pas descendre de la rame et sont plantés devant voulant entrer ( eux d’abord )// un classique/ Le type qui n’enlève pas son sac à dos/ La personne qui se place devant le portillon et cherche son passe Navigo, les individus qui restent assis sur les strapontins quand il y a affluence/ Les groupes qui montent un escalier et ne vous laissent pas la place pour descendre. Quand j’ai un parapluie je le pointe en avant c’est assez efficace/ Le MacDo et son odeur dans le métro.J’ajouterai: Le type qui a fait le plein d’essence et prend bien son temps pour ranger son ticket, mettre sa ceinture, bricoler je ne sais quoi et enfin … démarre. Idem pour celui qui au péage est trop loin du truc où l’on insère le ticket, idem pour celui qui doit reculer car il n’ pas vu que la voie était réservée. J’ajoute: Dans une file d’attente la personne qui vous colle, au cinema désert celle qui vient s’assoir devant vous ( idem à la plage ). Expérience récente chez le fleuriste, la fille qui compose un bouquet et ça N’EN FINIT PAS : combien coute celle ci, j’hésite sur la couleur, peut on acheter la moitié de cette botte. Enfin un vendeur se libère et je dis à toute vitesse: Bonjourcettebottedemimosavolàmacartehopcestfaitc’estpayéboncourage . Les gens qui touchent les fruits où les avocats. En province la conversation chez les commerçants est une coutume plutôt pas désagréable si on accepte de se détendre et d’être un peu tolérant. Quoique.!!!

En revenant de l’Aigle Vendredi soir je n’en croyais pas mes yeux. Nous étions deux groupes de 4 personnes assises en carré, et …. Tout le monde lisait des vrais livres. Ça m’a réconciliée avec l’humanité. Pas un bruit malgré le monde et la concentration propre à la lecture.

Je cherche  Charlotte Perkins Gilman dont on m’a reparlé hier ( RV pour le film de PC où il est question que j’apparaisse au sens propre du terme dans le papier peint.) J’ai lu il y a longtemps ce livre  » le papier peint jaune  » et viens de commander: La Glycine géante, Herland, et Benigna Machiavelli. J’attends également le livre Shadows of Reality: A Catalogue of W.G. Sebald’s Photographic Materials, Eds. Clive Scott & Nick Warr, Boiler House Press, Paperback, pp. 468.

Hier soir passés boire un verre avec C.

Aujourd’hui Dimanche gris

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A horse! A horse! My kingdom for a horse!

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Dans le métro ils sont montés . 4 gosses et se sont assis autour de moi. Je dirais qu’ils avaient 11 ans pas plus. j’ai demandé d’où ils venaient: Roumanie et Bulgarie. On dirait de adultes. Leur façon de se caler bien droit sur les jambes. Ils ont une cigarette dans la main . Un briquet avec une tour Eiffel dorée. Mon voisin m’asperge de parfum si on peut appeler ça comme ça; Zara. Je ne sais pas où ils ont eu ça. Ils ont un regard dur. Ne renvoient aucun sourire.  Se chamaillent , gueulent comme s’ils étaient dans une forêt. Puis commencent à grimper partout et à faire le cochon pendu. Ils bloquent les portes. Un type me dit qu’il suffirait d’une bonne claque. C’est ça , c’est ça. Pfff. Rien compris. Mais comment faire que ces bêtes sauvages trouvent leur place. Ca me semble déjà trop tard. Ils me demandent si j’ai du shit, puis passent à autre chose.

Je me dis que si tant énergie était utilisée à autre chose… C’est plus que de l’énergie. c’est du concentré d’énergie.

Un rayon de soleil.

24 décembre impec et sympa jusqu’à 4 h du matin, ce qui pour moi est rarissime. BB nous rejoint. La voisine ne monte pas nous emmerder. On les croise le lendemain matin avec des valises. Si seulement elle partait pour toujours. Le baba au rhum était une merveille. Ces vrai que tant qu’à faire autant aller carrément dans une bonne pâtisserie. Celle-ci je m’y rends exactement une fois par an. c’est la pâtisserie de Noel. On se ballade la nuit vers l’Avenue Junot. Le 24 vers 19h tout est désert. M. mange 6 huitres à la Mascotte. On passe aux A. et je vais vers mes fourneaux car nous sommes 10.

Bref. J’ai regardé le film sur la Villa Medicis qui est une vraie horreur toute conventionnelle et superficielle. Mais comment peut on filmer comme ça? Des mouvements incessants, des contre plongées. Un bêtise incroyable. C’est laid mais comme c’est laid. On se croirait dans Des racines et des ailes ou dans Ford Boyard ( le souvenir que j’en ai n’est pas très clair ). On dirait que c’est filmé par des drônes. C’est surchargé et vulgaire. Arte!! Oui! Eh ben. Hier après avoir vu le Baccalauréat , j’ai zappé sur Arte à nouveau. Un feuilleton à la noix filmé pareil. ça vire et ça volte, ça contre plonge pour rien, ça tourne. Mais merde qu’est ce que c’est que ces nuls?

Je ne sais pas qui est Laurence Thiriat mais ce serait , intéressant  de savoir pourquoi elle filme comme ça. On dirait un documentaire en tube. Le seul intêret de cela: L’exemple absolu pour les étudiants de ce qu’il ne faut pas faire.

Je me suis réinstallée mais ce matin je rame un peu niveau dessin. Texte à écrire et présentation pour le musée Picasso à préparer.

Déjeuner avec AV pour parler du livre.

LIFE et bientôt l’été

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Ca c’est une vraie question!

Il y avait un prêtre en soutane, seul et qui déjeunait à la terrasse des Deux Magots. J’adore les soutanes. Au point de vue de la coupe etc, mais c’est un peu bizarre car on n’en voit peu.Il y a eu ce type au téléphone dont j’ai brouillé la conversation forte et déplacée, en répondant aux questions qu’il posait. Il y a eu un type qui m’a bousculée et à qui j’ai lancé: « Ho? »

Il y a 6 types en treillis et casque et mitraillettes dans la rue des Martyrs, et un type qui a demandé au boucher une belle entrecôte pour une personne  et demi sans lever les yeux de son écran. Il y a le Monsieur qui a toujours l’air de ranger les rues qui est devenu tout tordu et la femme au chapeau indochinois qui a disparu des radars. Julian le Roumain a refait surface et Sabrina, et Mustafa etc. Pas mieux. Pas pire. Alcool , ennui et rue.

Hier on a continué le fastidieux inventaire Maeght et par la même occase j’ai écrit à l’avocat en pestant car il ne fait rien pour l’affaire MP. N’ai pas pu aller à l’ouverture de Côté Court au 104. M’ennuie un peu. Bosse sur l’expo. Prépare l’entretien.Prépare dans la tête le départ. Aller chez Marin pour le matériel, régler des trucs pénibles avant.

Passer par l’école et hop au Repenti.

J’y retournerai en Septembre ( Chaque fin aout il commence à faire froid assez tôt dans notre coin et je me dis j’y retourne ! ) car l’année va être dure alors un peu de soleil et de mer avant le retour sera bienvenu. J’espère que V. pourra venir nous rejoindre. RV le 5 sept à l’atelier avec la MR ( je ferai un AR de Lyon ). Et on redescendra illico.Enfin on verra bien.

Je travaille à a maison pour veiller au grain. Nuit difficile.

Bon…

Putain / 14 juin 1984: Vernissage de Jungles et Loups à Rome. Accidenti !!!

Capture d’écran 2016-06-16 à 14.18.11

J’appelle F. qui passe le temps que j’aille faire les photos à la MR. J’aurais dû y aller hier mais ils ne m’ont pas prévenue et ont commencer à remonter des cloisons. Pas trop. Ca va. Bouh. C’est grand quand même. Faut que je voie Benoit.

Cherche Ecossais en 150

Les journées que j’aime sont aussi celles-ci.

— Répondre aux mails avec un café à côté et que je ne finis jamais.

— Faire une liste des trucs à faire.Et dans quel ordre.( D’habitude pas de liste je vais à l’atelier point.)

1 le labo à Ourcq

2 Chez De Gilles ( ils ont des très beaux tissus , j’en pleure de ne pas savoir coudre). Ce sont des fins de rouleaux de couture et haute-couture. C’est assez cher mais très beau. Le prix moyen est 40 euros le mètre. Il y a des broderies noires dont je rêve, des alignements de cercles très simples. Ou des étoffes brillantes ( mais pas bling ). Elles lancent un scintillement – paf, puis ne bougent plus. Il y a des petits coupons de rien ( qu’ils pourraient donner zut-rien ne se perd ) et des passementeries et des boutons.

Mais pas l’écossais que je cherchais ( je pensais à notre langue et à l’ambiguité de cette déclaration: Chercher un Ecossais…). L’écossais , c’est super difficile. Ou trop triste ou criard. Bon. J’abandonne et en plus ils ferment à midi. J’achète une drôle de matière avec des sortes de poils-fils verdâtre.

« Je repasse à 14h », dis-je en sachant que je n’aurai pas le courage, et que je vais me débrouiller autrement.

Il me faut quelque chose d’un peu voyant , car les autres costumes sont en lin, ou noirs ou écrus ou gris.

( J’écoute Lucio Dalla )

J’achète un Pan Bagna ( écrit Bagniat ) et me dis que c’est dégueu, enfin que celui ci est dégueu. Vu son poids. Un pavé.Pourquoi ne me suis-je pas assise devant une soupe quelque part?

Ca n’aurait pas changé grand-chose.

Après… Weber Métaux. Je suis en extase devant les cotes de maille. C’est drôlement beau ces matières si fines parfois. C’est hyper cher. les gants magnifiques, 150 euros le gant HT.

Je décide de repasser à la maison, avant d’attaquer les marchands d’Anvers ( Reine et j’en passe, Sacré coupons) Avant j’étais passée rue de la Verrerie chez je ne sais plus quel fripier. Je déteste l’odeur qu’il y a là dedans et un monde fou. Avant j’adorais m’habiller comme ça. Il y a des beaux vêtement parfois. Mais tout est lourd. Les vestes , les manteaux…. Je prends un manteau de fourrure que j’avais repéré pour récupérer les manches. Il me plait.

Bon, maison, mail , un coca et vélo-sac à dos Saint-Pierre. Toujours pas d’écossais ni d’Ecossais d’ailleurs. Des gens qui réfléchissent, hésitent, choisissent des trucs atroces. Je veux 2 mètres de noir et suis derrière une fille qui prend 10 fois un mètre de tissus de différentes couleur. Le vendeur n’en peut plus. Moi non plus.

En ces 10 ans de blog il doit bien y avoir un couplet sur le Marché Saint Pierre et ses Freaks. J’aime bien. J’écoute, je regarde. Ca me change de la corderie d’hier !!! Des drisses, du chanvre, des poulies , des trucs de rappel, des mousquetons, des sangles et tout cela rue de L’Evangile. Enfin c’est déclaré là, mais en vrai ce n’est pas là. Infernal à trouver. Je hurle dans la voiture.

Puis dossier Rome pour C. La villa est devenu un hôtel et je tente une réservation pour Camille.Y passer 3 semaines serait difficile ( fini le temps où les pensionnaires pouvaient y retourner -moi 3 nuits en 30 ans). Il y a eu certains abus. Les mecs qui rappliquaient pour Juillet avec les enfants!!!!

Bon j’ai eu de la chance: Roberta fille d’Efizio et la fille de Luigi !!! Yes.

A manggiare. A Magna

Salon du dessi aussi. Suis passée au Vernissage.

Ce matin. Encore un mail de Roberta qui me dit que les anciens pensionnaires ne peuvent plus se promener seuls dans la Villa mais qu’il faut suivre la visite guidée avec les touriste. On rêve. Je sens que s’il me lit toujours cette nouvelle fera plaisir à R. Nan mais c’est dingue ça. Le fils de Saïd , même tarif. Quand on sait qui était Saïd on a honte que son fils soit traité de la sorte .

Hop en route pour Châlon

ENNUI

Je déteste ce moment de la Toussaint avec son temps de la Toussaint. On cherche quelqu’un, ya personne. On va à la poste et il y a un papier ( de plus en plus fréquent): Nous sommes fermés pendant une demi heure???

Je feuillette un journal, lis une lettre de Mauriac adressée à Jacques Chazot, picore Renoir et son cinéma. Ca s’appelle s’emmerder ce que je fais.

Je reprends le blog 2004-2009, en enlevant les images .Tous les liens sont rompus. Ce n’est pas très grave mais c’est moche ces points d’interrogation, ça fait jardin abandonné.

Là, quelques lucioles, le mégot que Balthus a dédicacé à Efisio, et un mot trouvé chez Efisio

Pas de saison « le déjeuner du 15 août »

Pranzo di ferragosto/ Gianni di Gregorio ( dans le coffret des DVD Cesarisables )

Je reste un peu sur ma faim. J’aime beaucoup le début, la lecture des 3 mousquetaires, et l’histoire qui est singulière.

J’aime bien ce film mélancolique, mais il y manque je ne sais quoi. C’est un peu… boiteux.

C’est probablement ce qui fait aussi son charme.

A la fin on a bu un paquet de bouteilles de vin blanc ( comme dans la nuit de l’iguane!!!)( et ce qui n’est pas pour me déplaire )

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J’ai comme l’impression que Gdi G a tourné des choses qu’il n’a pas gardées. Montage-dommage ????

Hum

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Vous serez notre guide

dans la ville splendide

et nous irons partout

nous visiterons tout




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