En rentrant de l’atelier hier j’ai tourné la tête pendant le feu rouge et découvert ceci/
J’aime bien cette image car je ne sais absolument pas ce qu’est ce local-entreprise à coup sur mais…- et que font ces personnes penchées. Des femmes découpées et des portes manteaux. Cela m’a fait penser à Blanc et Demilly .
Je ne sais pourquoi.
Rangé en partie l’atelier et les immenses dessins et accroché les papiers pour commencer à peindre.
p92 de l’histoire d’une jeunesse de Elias Canetti.
On ne peut plus le quitter. Je trouve si juste ce qu’il dit de la peur:
Rien de plus vivace que la peur, sans elle, nous serions bien peu de chose. C’est une tendance caractéristique de l’homme que de s’abandonner à la peur. Point de peur qui se perde, mais les cachettes de la peur sont insoupçonnables. Parmi tout ce qui existe en l’homme, ce sont peut-être bien les peurs qui se transforment le moins. Quand je songe à mes jeunes années, ce sont mes peurs, infiniment nombreuses, que je reconnais avant tout. Il en est, parmi elles, que je ne découvre qu’aujourd’hui, il en est d’autres que je ne découvrirai jamais; en elles réside, me semble-t-il, le mystère qui me donne envie de vivre éternellement.
Il y a le deuxième tome qui m’attend puis aussi Melmoth que j’ai reçu d’occasion / Pauvert et qui m’intrigue autant qu’il est gros. Puis le petit livre sur Walpole. Et le matin laborieusement pendant une heure et comme une fourmi, j’ai repris la lecture du Sultan de Zanzibar en Anglais . Je passe plus de temps dans le dico que dans le livre mais bon. En attendant le professeur de mes rêves que je n’ai pas pris le temps de chercher, c’est mieux que rien.
Maintenant choisir des images pour Paris photo.
Je regrette mon frigidaire à sapin transformé en grand atelier, sans téléphone, sans ordi…
RV avec ES demain à 18h. Où???
Ce soir au conservatoire présentation publique des travaux des étudiants de Mario Gonzalez
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