NOTES BALS et GUILLOTINE

Quelques notes qui trainent dans mes brouillons.

Louis XVI exécuté le 21 janvier 1793 sur la place Louis XV dite place de la Révolution ». Paris, Musée Carnavalet.

Parmi les trente ou quarante théâtres et 644 bals publics qui faisaient recette, il y avait les bals des victimes, où n’étaient admis que ceux qui affirmaient avoir perdu des parents par l’échafaud, où l’on dansait en habits de deuil, et où l’on saluait d’un coup sec de la tête, comme si elle eût été frappée du couteau de la guillotine. Ces bals furent créés par des jeunes gens dont des parents ou des proches avaient été guillotinés, mais à qui la Révolution avait restitué les biens précédemment confisqués. Avec ce retour de fortune, ils créèrent des bals à la fois aristocratiques et décadents pour se retrouver entre eux. La description de ces bals varie, mais leur point commun est de servir de catharsis à l’expression émotionnelle de l’exécution de proches, ainsi que des bouleversements sociaux liés à la révolution. Par la suite, beaucoup trouvèrent cette idée scandaleuse. Les participants portaient des vêtements de deuil ou des costumes avec des brassards de deuil. À l’inverse, certaines femmes portaient des vêtements gréco-romains très fins, pieds nus ou avec des rubans. Certains portaient aussi des cheveux coupés très courts ou relevés, comme ceux des condamnés avant leur exécution. Ou encore un ruban ou un fil rouge autour du cou à l’emplacement où la lame de la guillotine devait couper. Les femmes portaient leurs cheveux relevés « à la victime » et utilisaient pour ce faire un peigne appelé « cadenette ». Ce serait l’origine de la « coiffure à la Titus ».Pour saluer, au lieu d’un signe de tête élégant, un danseur secouait sa tête en tous sens pour imiter le moment de la décapitation.

A CAEN LES VACANCES

Working Title/Artist: The Mountain Department: Modern Art Culture/Period/Location: HB/TOA Date Code: Working Date: 1937 photography by mma, DP1308.tif touched by film and media (kah) 04_04_14
    The Mountain: 1937

Aller-retour au Musée des BA de Caen. J’en ai un souvenir confus. Il y a longtemps. Je crois qu’avec B. on avait un peu mis le bazar avec des fils partout et un âne qui parle. Et une radio. C’est l’ancêtre de Hi-Han Aucune photo de cette vieille histoire. Je ne reconnais rien mais peut-être était-ce à Caen mais ailleurs. Bon. C’est sympa.E.D est cool. On se tutoie en repartant . Déjeuner délicieux même si quand c’est bon parfois les démonstrations autour sont superflues.Le garçon est un gros bébé joufflu qui doit permettre de s’ennuyer ferme lors d’uns soirée avec lui et sa chemise noire. En taxi on passe devant un restaurant qui s’appelle « La bouche des goûts « . On se dit qu’il faut le faire. Il y a une belle collection  à Caen, des Poussin, des Veronese. Les salles pour moi sont belles. Sais pas ce que j’y ferai. Aller à Sète le 3 ? Je ne pourrai pas. Il faut que je déclenche la machine et travaille sérieusement. Dans le train une mère insupportable et à l’aller une heure de retard, train-berezina avec des couvertures de survie, des boites et des mégots ( n’allons pas plus loin… vers l’horreur sanitaire ) vestiges d’une nuit de tempête et d’un train qui s’arrête dans la nuit et le froid pendant 5 heures. Un type hurle dans la rue.

Demain RV à 8h. J’annule le tennis. Irais-je à Villejuif ou Dimanche seulement.

Lire lire lire. ÇA DOIT ÊTRE BIEN LE LIVRE DE BOURDIEU SUR MANET. Flemme d’effacer les capitales. Je repense au tableau de Balthus { ah bon, pourquoi? / Sais pas } décrit par Jean Clair. Le passage du commerce et ses clés: Là où fût expérimentée la première guillotine. On doit l’honneur de cette invention immonde, non pas vraiment à Guillotin, mais au gentil facteur de clavecins-un voisin gentil et serviable- qui inventa le système de déclic de la lame. J’aime le Balthus des années 30. Et la clé, l’agneau, le 8.

C’est chiant en rentrant de ne plus pouvoir raconter ma journée ou bien d’entendre sa journée à lui, ses lectures, ce qu’il a écrit, réussi ou pas. Ce vers quoi il s’approche, ce qui le contrarie, ce qu’il savoure. Au fond du couloir dans la cuisine pleine de journaux et de bouquins.

Donc demain c’est rayon matériaux car B. veut me mettre à la fabrication , comme si c’était le trottoir ! Je plaisante. Le plâtre me fait peur et couper un bout de fil de fer m’épouvante !!!!.

On verra. Vivement le 23 que ce RV soit passé.

Saloperie de dos encore.

Ce matin RV à 7h30 chez B. Plate forte des matériaux etc . Maison. Et là RV dans 30 mn avec CR.

Demain à l’atelier. Là le compte à rebours commence. Quand partir à part les 3 jours à Florence en Février??? CA semble compromis.

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