vive le 26

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JG 2015

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Je ne sais rien de moi à l’avance, mes aventures m’arrivent quand je les raconte ” 

Peter Handke

Je me disais au réveil ( premier réveil à 5h30, deuxième à 8h30 ) je me demandais plutôt pourquoi j’avais aimé l’exposition de John Giorno faite par Rondinone et visitée le 25 pendant que le repas mijotait!. Je trouve la salle du début magnifique et la façon dont est filmé JG top. Je me disais donc, que tout cela était dépourvu de vanité. Là pas de démonstration. Et souvent dans les expositions” d’artistes plasticiens”, je ne trouve qu’une démonstration -pas toujours grandiloquente, non-( allo Kieffer -l’ai entendu sur FC dans son atelier, pas intéressant. le coup de l’alchimiste est simpliste et fatigant ) mais quand même souvent spectaculaire et teintée d’un moi encombrant qui se perd dans un fatras d’objets. C’est ça le truc. Et c’est pour cette raison que j’ai trouvé JG juste.Simple.  Sa déclaration face à nous dans le film est claire, sans effet. Sans affectation ( Seul passage très rapide que je n’aime pas est la démultiplication des images. Ca dure 4 sec, mais c’est un effet dont on se serait passé vue la qualité du reste ). Ils ont dû s’emmerder pour monter ça. Smoking blanc, smoking noir.

Les archives nous font lentement traverser le temps, sous plastique, et toute cette vie multicolore et en mots, recouverts de phrases sautille.

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Quand j’ai terminé l’autre jour le livre de Sylvia Plath, j’ai ouvert au hasard Sur la photographie de Sontag et suis tombée aussi sur SP ( c’est marrant ces coïncidences/ comme de photographier mes pieds nus avant d’aller voir l’expo Giorno  ):

“…mais dans la cas de SP,l’intérêt que son oeuvre a suscité depuis sa mort est d’un autre ordre: une espèce d’apothéose. Qu’elle se soit suicidée semble le gage que son oeuvre est sincère, sans voyeurisme, empreinte de compassion, non de froideur. Son suicide semble aussi faire de ses photos quelque chose de plus dévastateur ( à propos de Diane Arbus)

J’ai enchainé sur Mireille Havet mais ça m’ennuie.C’est beau cette écriture d’ailleurs. Le journal 1918-1919. Les atermoiements me barbent un peu à vrai dire: Qui aimer et comment, et comment vivre….( “je m’écorche les mains à mon propre désir…”) hum, hum.

Aveu de paresse: J’ai racheté un Philip Kerr: Hotel Adlon. Oui Gunther, oui. !

 

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