y las grandes aspas de los molinos….

Sinon

Peinture

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Mike kelley

une bière à la cafeteria ( enfin au comptoir puis on s’installe dans des fauteuils ou tabourets rouges ) de Beaubourg en mezzanine  dans un verre en plastique sur un plateau en plastique avec une serviette en papier. 5 euros 30 et ramener le plateau ( des clous!). Deux types disent: On aurait du aller au café Beaubourg, c’est pas plus cher!

sur un espace à présent clos, un pré-chantier, des arbres au tronc énorme à Saint Denis rasés et entourés de gros blocs, vestiges de je ne sais quoi.

Vélo creuvé et reprise du velib

PV en velib pour feu rouge grillé

ELECTRA GLIDE IN BLUE DE WILLIAM GUERCIO/ excellent 1973

quichotte

Schenk, Peter, 1660-1718 or 9 ( le or 9 me fait rire !!)

Je ne peux cependant pas dire le contraire. C’est parfois mortellement ennuyeux et comme je le disais en riant à U. (Qui n’a pas voulu m’accompagner  et m’a écrit :

“je ne connaissais pas ce film . je suis allé voir sur internet quelques extraits

je sens que je vais m’y ennuyer ferme
alors je préfère ne pas y aller car je sens déjà poindre le mal de tête
en tous les cas merci pour ta proposition ma chère h
jetetuconnaislasuite” )

… donc comme je lui disais en riant : En accéléré le film doit encore faire 4 heures.

110 m, c’est un des points communs entre le chant des oiseaux et Honor de cavalleria.

Deux sentiments opposés: C’est chiant, on n’en peut plus, c’est quand même surfait. Et en plus on a l’impression qu’il garde absolument tout. Ce qui n’est pas montré dans Honor , est récupéré dans un ” court métrage Sant pere de Rodes, par exemple. ( un plan dans une nature absolument splendide )

MAIS

Honor est exactement Don Quichotte tel que je l’entends. Deux hommes qui marchent avec un âne , un cheval blanc, une armure et une lance et qui tournent sur place et regardent le ciel. Deux hommes pour qui il ne se passe strictement rien-quelques échanges de phrases-et Sancho dira: ” Nous avons vécu de grandes aventures “…Les deux sont splendides et les dialogues ( comme dans san per de rodes ) désopilants et extrêmement émouvants.

Les costumes sont absolument justes.

Il y a une sorte d’ingénuité et de grace dans les mots et ils sont rares. Sancho est muet. Quichotte parle à Dieu , parle à Sancho et dit a Sancho de parler à Dieu. Ils avancent, ils reculent, tournent et se perdent .C’est la nuit et il y a des lucioles. C’est la nuit et ils regardent le ciel. Ils attendent des signes. Il s’agitent. DQ ne dort jamais, jamais. C’est le jour et ils regardent le ciel. Maintenant il fait tout à fait nuit ( et nous on attend aussi le lever du jour !!!)

Il y a du vent, un orage, une rivière, une oliveraie, la mer, des collines.

Hop je file au tennis. J’ai autant envie de jouer que d’être sous la pluie.

En cherchant une image je trouve l’article du monde. Ici un début qui parle de l’ouverture du cycle Serra.

Mercredi soir, les murs tremblaient dans la salle de cinema1 du centre Pompidou. Albert Serra venait d’inaugurer a rétrospective avec Cuba Libre, hypnotisant ( HUM HUM ) court-métrage en hommage à Fassbinder et à son acteur Günther Kaufmann. La troupe du performeur Jordi Valls, connu sous le nom Vagina Dentata Organ, avait pris possession des lieux pour accomplir, à la demande du maître de cérémonie, un rituel de “purification de l’écran”

Un premier tableau – une jeune femme en robe longue jouait un air classique au violon pendant que deux autres détournaient sur un mode punk des symboles christiques – fut balayé par un ouragan venu des coulisses, une armée de tambours dont le grondement montait jusqu’à plonger la salle dans un état de transe. ( HUM HUM HUM!!!!) .Sortis de la porte du fond, les percussionnistes ont dévalé jusqu’à l’écran et mis à sac les traces de la performance précédente, réduisant en miettes une haie de miroirs, jetant des rouleaux de papier toilette à la face du public.( RIDICULE ) L’esprit de Fluxus flottait dans l’air, rehaussé d’une pincée de virilité tribale catalane.

Ca, moi qui y étais je peux vous garantir que c’était grotesque et que personne n’était en transe sauf la photographe qui s’agitait. Non , le mot serait plutôt médusés . Oser le faire , ou le refaire ( depuis Fluxus justement mais hors contexte!!) Il ne faut pas avoir peur du ridicule de ces poncifs ( la croix et le sang , au secours ). J’en ai déjà parlé. Mais bon. Encore une fois j’aime bien le type.

Les films d’ailleurs pourraient se passer sur un plateau nu ( on souffrirait encore plus mais…) car il n’utilise jamais le paysage en mode syndicat d’initiative, ou obligation de grandiloquence en cas subvention…

Et puis ce sont des films de musées avec salle de cinéma. Et peut -être aussi des films qu’on ne regarde pas! Il est certain que sur le net ou sur DVD on ne peut résister à l’avance rapide et là c’est foutu.

Moralité: ……….

birdsong_poster

111487-b-honor-de-cavalleria

J’ai donc beaucoup aimé ces deux films ( les dialogues entre les rois mages sont super drôles ) et aussi le court métrage très ( long et lent ) et très drôle lecture d’un poème.

PENIBLE

Ca y est les deux blogs ne font plus qu’un. Ne me reste qu’à arranger tags et catégories, ce que j’ai toujours mal fait.

Hier j’avoue honteusement m’être réjouie de la pluie!! Petits échanges de SMS à ce sujet .

Il pleut tant que j’ai envie de faire du vélo, de respirer , d’être dans les bois. Je me couvre bien,-mais est-ce assez???- un imper + la chauve-souris + un bonnet et je file à la Bastille. J’ai un torchon dans mon sac pour m’éponger à l’arrivée et c’est délicieux de rouler. Un peu dangereux sans doute.

Au retour j’ai promis de passer au Châtelet, mais je n’ai pas la foi et rentre pour être bien fraiche au tennis de ce matin. Et j’ai vu la différence.

E. nous apporte des macarons et les photos qu’il avait fait de moi d’ailleurs avec l’imper d’hier soir. Il repasse pour réglages de son enregistreur. R. pendant ce temps joue.

J’ai commencé les essais de voix en Italien. C’est pas mal. Heureusement que GG a fait la traduction.

Nous nous envoyons des petits mails de ce genre:”Tu as traduit ça par ça, penses tu que…”

Tu as traduit:
Le lucioles, les miennes n’étaient la métaphore de rien du tout
par
Le lucciole, le mie non erano solo la metafora del nulla. 
Penses tu que c’est le même sensEt comment peut on insister sur un rien du tout ( dans le sens où la métaphore m’ennuie?)

” On adorait  “Qu’est ce qu’il y a de plus fort que Piaceva a noi???

Dis moi quand tu as un moment pour dejeuner ou café ou bonbons
bzzzzz
Tu réponds:
Chère Hélène, On n’adore pas en Italie. Je t’ai mis une autre solution ci-dessous… Pardonne-moi de te le dire, mais tu as fait une faute de français en disant “n’taient la métaphore de rien du tout ” – tu aurais dû dire : étaient la métaphore. Au  delà de “nula” il n’y a … rien !!!! Aurais-tu un moment mercredi ? J’attends un signe de la belle Hélène et je l’embrasse (baci + baci auraient dit les futuristes) GG Tu le sais l’italien est une langue très différente du français, et surtout dans les formulations idiomatiques…
G m’a fait suivre un truc détestable;. Il s’agit d’un cagnotte par le net. On met du fric, ( on précise qu’il faut tant) et on achètera un beau cadeau d’anniversaire.
 
Cette nuit j’ai fait un rêve épouvantable. J’étais à l’avant-première du film avec JLT et on a changé de salle. Jean-Louis était derrière moi avec M. Mais il était beaucoup plus jeune. La salle était vide et soudain , comme un tsunami les gens  ont été propulsés à l’intérieur, poussés par un type avec des abeilles sur le crâne rasé et un peu roux.Il avait une mitrailleuse. J’avais peur. Mais ne bougeais pas. C’était un attentat. Ca claquait et il y avait des morts… J’ai entendu ce matin à la radio Jean-Paul Mari ( rencontré il y a bien longtemps) et qui parlait de son métier: Grand reporter au Nouvel Obs…
Un autre expliquait que pendant des années il n’avait pu marcher sur de l’herbe de peur de sauter… ( faut pas qu’il aille à Orsay me dis-je gnark gnark…)
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