été 2024-2

Bon on file à Pignans .

Je tousse je tousse et en plus cette nuit me suis fait attaquer par une escadrille de moustiques.

( à ce propos la nouvelle de Fitzgerald- dans le livre Pignans  est désopilante ) En passant j’ai acheté ce livre dans l’incroyable librairie de Saint-Raphael où vraiment il faut prendre les choses à l’envers: ne pas chercher un livre, surtout pas car les piles, assemblages, rangements bizarres et autres étiquettes suivent une loi d’organisation qui m’échappe. Alors trouver, simplement trouver un livre qui dans cette confusion vous ferait un petit signe en chuchotant:

—Libère moi ! 

C’est donc Fitzgerald qui m’a fait un clin d’oeil., et aussi le colonel Chabert. Ce qui est amusant c’est qu’à un moment donné, étant venu dans le sud de la France car « tout y est donné »(!!) , ils errent de Nice à Hyères pour enfin trouver la maison qui leur plait à Saint Raphael ( qui a l’époque devait, comme toute la côte ne pas être cette horreur d’urbanisme et de voitures ) 

Entre parenthèses je n’arrive pas vraiment à lire. La fêlure, même si j’en aime la drôlerie et l’humour, notamment quand il décrit ce qu’on pourrait appeler les premiers 100 mères d’une nouvelle, m’ennuie un peu. Ce ne sont qu’états d’âme. Et peut être que tout simplement c’est mon propre état d’âme qui ne correspond à rien. 

Lu Annie Ernaux. Acheté aussi dans le bric à brac littéraire de « l’espace culture «  du supermarché Leclerc. J’avais me semble t’il tenté une fois cette lecture mais ça m’avait ennuyée et j’avais abandonné. Le livre m’a beaucoup intéressée et fait réfléchir à ma propre expérience bien sûr. Il est vrai que bien souvent la première histoire ressemble plus à un viol. Tout je pense lors de la « première fois »  est  violence. Ici c’est terrible. Ajouté à cela les problèmes de classe, de milieu. Mais il est incroyable qu’elle soit presque « nunuche » , ne sachant rien de rien et se comportant comme « une fille facile ». C’est très douloureux tout ça. J’aime le style du livre. J’ai aussi pensé à ma mère lorsqu’elle parlait de l’école Normale. Evidemment il y a l’école normale supérieure et l’école normale d’institutrices ce qui n’est pas la même chose tout comme la musique est Bach et aussi Adamo.  19hh30 sur la terrasse ou le soir nous regardons les 5 hirondelles se positionner sur les branches de laurier pour la nuit. C’est fou quand même les choses «  dont on ne parle pas « . Des amours de ma mère je ne connais que Ratafia Ratamala, le garçon perse. Comment les choses se sont passées avec mon père? Tout cela s’est mystère. Mystère aussi que celui des règles, mystère que «  comment ça se passe »! On se débrouille, 

Bouche entourée de croutes. c’est sexy je dois dire.

Voir, dimanche le retable de l’école d’Avignon à Pignans( pèlerinage annuel ) et participer à un bout de messe. L’odeur d’encens dans l’église est très forte.

Ben pas de titre tiens, juste pour t’emmerder !

SOLLERS L’anecdote la plus étrange de la vie de Redouté ? Celle-ci: une nuit il est appelé pour peindre devant Louis XVI et Marie-Antoinette prisonnier au temple un cactus en fleurs. Filmer donc cette scène ( Philippe Sollers page 17 Discours parfait/ chapitre fleurs. ) On dirait des photos dira l’esclave du spectacle contemporain.

Annie Ernaux

“Avant”, dans le quartier il y avait des vendeurs de muguet tous les deux centimètres: Sur le boulevard etc. Là ils sont plutôt rue des Martyrs. Moi j’en prends à La Croix Rouge.Au moins… Le type qui récupère mon billet a un paquet de biscuits entamé et je n’ai même pas regardé sa tête. C. m’offre un pot . C’est gentil. Il n’y a pas grand monde dans les rues. Je corrige encore le teaser et boit un café avec S. qui termine son livre.

Une semaine dans le Forez. Temps exécrable sauf l’été de l’arrivée, pluie vent et cafard régulier. Pleurs. Lecture de fragments de Sollers… . Sapins et interrogations, découragement encore.Mort de Marielle. J’envoie tout de suite un mot à Agathe. Ca m’attriste même si c’est le cours des choses… Cellini que j’adore. J’avais déjà plus ou moins picoré ses mémoires mais cette fois-ci je lis normalement, page après page. Entre exploits techniques d’un orfèvre génial ( il ne se déteste pas comme dit Trintignant !!!), papauté, Sac de Rome, condamnation pour meurtre, rixes et poignards, on ne s’ennuie pas. La convocation des esprits et la frayeurs des participants est délicieuse aussi. C’est très drôle, Palissy. Rien fait de particulier. Deux jours à trier les factures, quelques marches de deux heures, seule, mais pas grand-chose, puis le teaser du film sur Nicole. Ca oui, ça m’a amusée. Et donné envie de refaire du montage. C’était beau cette première nuit quand même. retour et soirée chez C. et N. qui rentraient de leur château. Il sont dingues et c’est ce que j’aime.

premier soir

Hier UC aux Beaux arts. Avec Jonathan c’est plus simple. 20 personnes hier jusqu’à 20 heures. Puis on se retrouve avec V. que je n’avais pas vue depuis 10 jours. On rit bien sûr. UC, donc plutôt pas mal sauf évidemment ceux qui font le minimum syndical ou pensent qu’un sujet c’est scolaire sans comprendre que si école il y a c’est pour essayer des choses. Bref. Ceux qui essaient sans se poser trop de question sont les plus interessants. Bref à nouveau.

Mais la matinée a commencé avec des huitres recrachées et des poissons morts. Cela nous a laissé une atmosphère Bretonne pourrait on dire, toute la journée!. Puis ils ont aspiré l’eau du bassin installé. Ca me fait rire. J’aime bien ces tentatives…

Faire la maquette pour la Suisse il serait temps. Je n’arrive pas à prendre de décision.


Retour en haut