Finalement et bizarrement ce “coup pour rien” ce départ raté me va bien. Dimanche donc grasse matinée comme jamais. Dimanche fin d’après-midi, un taxi jusqu’à Saint-Michel et ” on va à la Palette ?”. Pourquoi pas. Je n’ai jamais beaucoup aimé La Palette, n’y allais pas car c’était le standing au-dessus de La Charrette rue des Beaux-Arts.Un jour , c’était à la table de G. et A.M je suis tombée à la renverse ,ha ha je m’en souviens tout d’un coup…
On entre, vers la salle du fond. Pas grand monde. Alors qu’on s’installe à une table pour quatre, le garçon nous dit: “Non, mettez vous à cette petite table pour deux”.
Je sens la rage monter, lui dis que non on bougera s’il vient du monde. Il ne veut rien savoir et nous lui annonçons qu’on lui laisse toute la place… TOUTE la place et que nous allons au Flore.
La dernière fois que j’y suis allée c’était pour un déjeuner avant la projection aux Beaux-Arts et la fois d’avant avec E. et P.
Terminado.
Au Flore, ils ont un peu de savoir vivre. Et si ça blinde au moins on sait pourquoi. Je bois deux Pouilly et R. deux Bitter San Pellegrino ( un truc rouge et vintage!!!)
Les chips sont atrocement bons ( nnes). On regarde les gens: Deux types homo genre les années 70 rue Sainte-Anne ( d’après ce que j’en sais!!) , grosses lunettes et gourmettes, poignets de chemises ouverts et mèches.Moi j’adore ça. J’adore au moins quand tout le monde n’est pas le clone de tout le monde. Le plus âgé du couple doit être la photocopie de sa propre mère . Un autre Monsieur à côté , atrocement vilain. Laid de laid avec des manches de veste trop courtes sur des manches de chemise trop longues et qui s’attarde un peu sur une blonde classe ( enfin…) ( asse ) en face. On se demande s’il est comptable, ou quoi.Ou quoi. Il a une vilaine peau. On imagine des desquamations. Je ne sais plus ce qu’il boit mais il y va sec sur l’iPhone.
Qui sont les gens. Là est la question!!! Les 3 copines en faces se la jouent Champagne. Deux touristes à côté se demandent s’ils repassent par l’hôtel.
Nous on remet nos 4 pulls et on y va.
Et Lundi matin, en avant après ma journée départ , je fonce à vélo à A. munie d’un nouveau sandwich au comté. Je peins et peins et suis contente même si je ne suis pas entourée de sapins, même si E.et P ne sont pas avec moi….
Et ce matin idem. Départ sous une pluie battante avec un nouveau sandwich tomate et mozza.
Ecoute des trucs au sujet de Zadie Smith et David Foster Wallace dont je ne sais rien.
Je lis avec beaucoup de plaisir Bukowski ” Souvenirs d’un pas grand-chose“,1982 pense à Fante, souris…
Bukowski 1987
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