Le plus important c’est Haiti
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R. cherchait un vers du bal des pendus.
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Bal des pendus
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Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins.
Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser, danser aux sons d’un vieux Noël !
Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles : Comme des orgues noirs, les poitrines à jour Que serraient autrefois les gentes damoiselles, Se heurtent longuement dans un hideux amour.
Hurrah ! les gais danseurs, qui n’avez plus de panse ! On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs ! Hop ! qu’on ne sache plus si c’est bataille ou danse ! Belzébuth enragé racle ses violons !
Ô durs talons, jamais on n’use sa sandale ! Presque tous ont quitté la chemise de peau : Le reste est peu gênant et se voit sans scandale. Sur les crânes, la neige applique un blanc chapeau :
Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées, Un morceau de chair tremble à leur maigre menton : On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées, Des preux, raides, heurtant armures de carton.
Hurrah ! la bise siffle au grand bal des squelettes ! Le gibet noir mugit comme un orgue de fer ! Les loups vont répondant des forêts violettes : À l’horizon, le ciel est d’un rouge d’enfer…
Holà, secouez-moi ces capitans funèbres Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés Un chapelet d’amour sur leurs pâles vertèbres : Ce n’est pas un moustier ici, les trépassés !
Oh ! voilà qu’au milieu de la danse macabre Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou Emporté par l’élan, comme un cheval se cabre : Et, se sentant encor la corde raide au cou,
Crispe ses petits doigts sur son fémur qui craque Avec des cris pareils à des ricanements, Et, comme un baladin rentre dans la baraque, Rebondit dans le bal au chant des ossements.
Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable
Les squelettes de Saladins.
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“Schuhl boite légèrement”
“lunettes noires et dégaine inimitable”
etc….
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Alors entendre ce soir Jean_Jacques Schuhl sur FC invité avec Benoit Jacquot…
Bon… Le JJS que je n’ai jamais lu même si j’ai acheté à l’époque le Ingrid Caven. ( parceque l’aspect Dandy, parce que Rose poussière, parce que cette mini légende
J’ai envie de l’aimer mais il m’agace.
Je suis ignorante certes.
L’entendre. Je le trouve faiseur et malin. Il me rase à vrai dire.
Ses propos sur le théâtre ( “où les gens crient” et” je ne supporte pas que quelqu’un veuille attirer son attention sur moi”… ben dis donc pourtant….), sa manière de dire qu’un livre en dix ans peu importe puisque l’ouvrage en contient 5. Ce qui égale une publication tous les deux ans….Wagner…. blabla bla… Richard III/ Lavaudant…/ Raoul Ruiz.
Quel Ego nom d’un chien en carton.
La ponctuation….
Ca sent le renfermé tout ça ( je n’ai pas lu. Mais —j’ai des oreilles— le Benoit Jacquot m’a emmerdé pareil.)
Pif paf.
Même si ce sont des mecs extraordinaires , je ne sais pas, mais ils connaissent la musique , c’est certain.
Haïe ne me jetez pas de cailloux!
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