Cette nuit là, il y a deux ou trois jours j’ai rêvé de façon insensée. De Genève à l’Italie, d’une sorte de campement à New York, une piscine dont l’entrée coûtait 1000 dollars ( mais je vous ai choisi des soins ) Quels soins, ai-je dit en sautant dans un autobus . Plus loin j’ai vu le tube ou rouleau de Mein Kämpf . Etrange. J’avais peu d’affaires. Depuis j’ai un peu oublié, pas mal même mais au réveil c’était très net. Le Mein K. a resurgi à Toulouse après la projection du film sur Nicole aux Abattoirs . Alors que nous attendions la joue à la polenta en buvant un verre de vin délicieux je me suis écriée. Oh Mein K en rouleau!!!. Ca a créé une certaine surprise. Bref. Après midi passée au bord de la Garonne. Je suis restée là-bas avec le Faucon Maltais. C’était délicieux. Puis ce diner très agréable à 3 puis un hôtel anonyme et l’avion le lendemain matin.
J’ai l’impression de reprendre du poil de la bête. La peinture de 7m que j’ai revue hier m’a semblée mieux que dans mon souvenir. J’ai continué à peindre avec un peu plus de plaisir. J’ai cueilli des mauvaises herbes, enfin des herbes qui d’ailleurs me semblent belles, sur le chemin vers la gare. C’est pour mettre dans la cage des oiseaux.
J’ai repris un nouveau polar, R. m’a offert 3 Ellroy. Je lirai Proust plus tard. Un truc tombe dans la pièce à côté. Zefirelli est mort ( qu’est ce que c’est moche ses films ). On a travaillé avec B. cet aprem et ce matin un café sur l’avenue pleine d’enfants pour la compétition annuelle des lycées du 9 émergents. C’est drôle de voir les tempéraments: Le ou la battante, celui qui s’écoute, celui qui cache et court un pas sur deux, celui sui grimace à cause d’un point de côté. Pas la peine à mon sens de longues discussions. Mieux vaut voir quelqu’un à l’oeuvre.
Ca fait du bien de ne plus être aux beaux-arts. Concours Vendredi . Je n’y crois pas. Tout le monde veut ces places là ( et moi, est ce que je veux )
Ah oui nous somme allés dans l’amphi des loges assister à la mise en ligne des cours de Debord que je citais plus haut je ne sais quand. Pour mémoire c’est un professeur que je n’ai jamais apprécié. Sa vanité, son contentement et sa misogynie ont suffi à me le rendre infréquentable. J’allais donc vérifier, constater: Est-il toujours aussi imbu de lui-même ? A t’il changé. Le vieux Monsieur a parlé sans se détester, s’envoyant même quelques fleurs. Bien évidemment l’âge donne charme et douceur a qui n’en avait pas . ( Il suffit de voir le cas de ce bon D’Ormesson . Regardez le dans les archives INA alors qu’il est beaucoup plus jeune… Au secours ) Bref. Je me suis dit, mais je le savais, qu’on ne changeait pas: Ses bons mots, ses citations, ses ” mon grand ami untel”. Pénible mais pas inintéressant pour qui est novice. Folklorique dirais-je. Pittoresque. Un pot a suivi dans les bureaux du directeur. Quelle pluie à nouveau..Et V. qui était assez énervée m’a raconté que lorsqu’elle a présenté J. lui et sa femme ont dit que les dessins étaient faux. Devant J.dont j’imagine la tête. Plus tard je lui ai conseillé de se souvenir de la phrase imparable: Vous dites cela pour me faire plaisir!
Enfin bref si on veut on peut aller sur le Site PSL voir ses cours de 2003. Manque total de générosité en vrai. Et réactionnaire. Oh je peux pas l’entendre là, j’écoute.
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