Dernier WE ici. Et aujourd’hui 15 septembre soit un mois après notre arrivée dans le brouillard, temps immaculé. Atelier déjà rangé( vérifier quelques trucs) , cheminée allumée ( les vêtements s’imprègnent de cette bonne odeur ) et c’est agréable, vêtements prêts à être dans les sacs, livres dans les boites ). Le dernier lu, un prêt de G, polar de Daina Leon est proprement affligeant. Non pas que l’inspecteur Brunetti soit un inspecteur désagréable, et Venise une ville abimée par les touristes . Bref intrigue nulle, poncifs sur Sérenissime, écriture fade / et je ne pense pas que la traduction ait esquinté quelque chose. Bref … Inutile, ennui, désolant.
Je ne sais pas si ce séjour m’a plu ou non. J’aime avoir, dans le midi l’unique souci de passer à l’ombre, d’éviter dans l’eau un rocher, de prendre des glaçons dans le frigo et de taper un grand coup la barquette sur la table pour que les cubes sautent et que je dise: Merde! Aller à l’atelier en se disant plus que quelques pas et je suis au frais ( enfin… une sorte de frais ) Ranger la terrasse , installer notre centre de balnéothérapie composé d’un tuyau d’arrosage et de deux seaux. Regarder la minuscule rainette cachée au pied de MA plante dans son pot. Plante pleine de santé qui arrivée ici a commencé a ployer, dépérir, jaunir. J’y avais tellement fait attention et elle était si vigoureuse à l’ombre. Des tortues sont aussi passées sans demander la permission et l’hirondelle nous a accompagnés le soir à partir de 21 h, installée comme une plume sur le laurier au dessus de la table. J’ai ri en regardant des photos de maison d’artistes . Oh les maisons chic! avec meubles choisis, piscines, tarabiscotages … Angoisse pour moi. Ce que j’aime au R , c’est que notre endroit est comme une grande roulotte. J’exagère un peu. Mais le linge que je me plais à accrocher dans les lauriers, ma palme posée sur une table un peu rouillée, les serviettes qui sèchent ici et là, le rideau que j’ai fixé avec des pinces à linge. Tout cela ne fait pas très ” villa ” ou domaine !!!
Ici il me semble que je n’ai pas entendu d’oiseaux, pas vu d’animaux ( pas de cul-blancs, quelques oiseaux rapaces, un chat au loin. Je repense à l’arrivée à la Croix Valmer et au sanglier qui cheminait tranquillement dans la ville ! ) sauf cet écureuil mort sur la route. Ma mobylette après des caprices inconnus démarre au quart de tour. J’ai peu marché, trois fois 10 km, ne suis pas montée sur le vélo. Comment retrouver ce goût de l’effort à Paris surtout? Ca me semble indispensable, mais cette paresse… Peinture quotidienne. La 10 m du mois d’Aout que je vérifierai à Paris et Terminerai avec une lumière correcte.
Biennale de Lyon . Y aller tourner et virer . Tout le monde est agréable et je suis plutôt contente du résultat. L’échelle est bonne ce qui n’est pas évident vu la taille du hangar. Le sol cependant interfère de façon pas très heureuse ( jaune et bleu ) . On revient à Viviers sous la pluie et AL, goute les pommes de terre à la crème et à la Fourme. On passe une bonne soirée et je la raccompagne le lendemain. Nous on a décidé d’aller visité le Musée d’Art et d’industrie. C’est sinistre là dedans et tous les deux on a la même sensation d’enfermement. Les cycles au sous-sol, la passementerie ( je ne trouve plus le nom de l’artiste décédé il n’y a pas longtemps et que j’aime bien. Les fusils. Tout cela m’ennuie. On avait déjeuné à La petite cantine, restaurant d’habitués comme il n’en existe plus. Délicieux et simple.
On oublie d’aller chez Ceysson et on rentre.
Hier Dimanche , montée sur les plateaux et chaise longue au grand soleil froid.
Allumer le poêle. Ranger. R part demain.
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