Cet hiver j’avais repéré ” A VENDRE ” sur la grille d’une usine à Saint-Bonnet. Et un peu plus tard, alors que je “calais”, et tournais un peu en rond, l’usine m’est revenue en mémoire. J’ai appelé D.G —” Tu crois qu’on me la louerait “… ?
Il me répond qu’il va appeler et qu’il connaît très bien le directeur. L’usine a fermé depuis quelques années.
—Ah tu le connais? Tu crois qu’il me la louerait cet été, heu… prêterait?
Peu de temps après , et c’est ce qui est génial avec D. le Rendez-vous était pris.
Daniel m’a déjà prêté so “frigidaire à sapins”, enfin sa chambre froide deux années de suite. C’est formidable cet endroit et j’adore y travailler…
D.G est pépinièriste et il écrit aussi et il a crée un prix du roman historique et… Il y a oui F. son épouse qui bat le record de vitesse du déchargement des cartons que j’utilise!!!
Il fait froid . Un froid terrible.
D. a une casquette à oreilles. JS les mains dans les poches. Moi un bonnet.
—Jacques Sauvignet
—HD
—Voilà, dit il avec un trousseau de clés à la main… Et la visite commence. C’est immense…
C’est déjà “mon” usine… Aucune idée de ce que j’y ferai….
Il reste la forge ,la photo d’une fille à poil sur une porte, des vestiaires, des tubes et encore des tubes, des prototypes de chaise, car on y fabriquait des vélos puis du mobilier en tubes.
C’est comme une petite ville. Une ville dont je n’utiliserai pas la moitié.
Et il y a une rue pavée qui mène en montant , au bâtiment principal. Etrange, on pense à un fronton de Pelote basque. Avant ça s’appelait Zavaterro je crois.
C’est le 7 Juillet au soir que j’ai déchargé le matériel que je pensais utile pour le mois d’Aout: Des lampes, des vêtements, du plastique, du papier blanc et les cartons déjà stockés chez Daniel.
Puis je suis repartie.
Le 7 août. j’ai repoussé la porte. Je ne savais pas trop quoi faire là -dedans. puis petit à petit. Puis voilà, les Fausses conférences sont nées.
La partie ancienne de l’usine Sauvignet