DANS TES DENTS

Bourriaud’sAltermodern’, an eclectic mix of bullshit & bad taste

The recent trend for curators to view themselves as the ‘real’ ‘heroes’ of the art world continues with the Parisian fashion-poodle Nicolas Bourriaud (AKA Boring Ass) using “Altermodern”, the 2009 Tate Triennial, to promote himself over and above anything he’s actually included in this aesthetic disaster. The selection of works for‘Altermodern’ struck me as remarkably similar to the last ‘big’ show I’d seen curated by Bourriaud, the Lyon Biennial in 2005. The art itself doesn’t really matter, it is there to illustrate a thesis. The thesis doesn’t matter either since it exists to facilitate Bourriaud’s career; and Bourriaud certainly doesn’t matter because he is simply yet another dim-witted cultural bureaucrat thrown up by the institution of art.



J’y arrive pas.

Hopper

Il trace dans son atelier une ligne sur le sol, à une bonne distance de lui, qu’elle n’a pas le droit de franchir quand il peint.

VAUJOUR

Synopsis : Ancien braqueur fiché au grand banditisme, Michel Vaujour a toujours préféré la fuite à la prison, l’aventure à la soumission, la liberté à la loi. En l’espace de 30 ans, il aura passé 27 ans en prison – dont 17 en cellule d’isolement – et sera parvenu à s’en échapper à cinq reprises avant d’obtenir une libération conditionnelle en 2003. Si cette vie trépidante l’a souvent exposé au pire, elle l’a aussi confronté à un incroyable face-à-face avec lui même. Avec le temps, cette fuite en avant est devenue une ascension intérieure, une esquisse de philosophie où il lui a fallu vaincre une certaine idée de soi, de la vie et des autres. C’est à ce voyage initiatique que nous convie ce film.

ISOLA DI BUSI

J’aimerais être là, sans le bruit du bar en bas. Mais j’aime aussi ce bruit des gens qui parlent et le les imagine, bière à la main.

Et sans 1000 dessins à faire. Pas allée à l’expo . Flemme.

3442881727_28d39721bc_o.jpg

<c’est où?

Sur la photo on lit: 16732 P.Z

Ce doit être lui ( PZ ) qui possède la barque.

Note HARRY CLARKE

Temps doux et R.V à la statue de Danton

Par contre je retournerai voir Harun Farocki et Rodney Graham

Marmite hier à 19h avec Unglee et 4 Leffe. Lieu stratégique en terrasse pour observer le théâtre de la rue.

—Une sorte de texan avec un chapeau de cow-boy ajouré en paille

—une fille avec des collants vert pomme

—deux coréennes petites et moches que l’on appelle la salière et la poivrière

—une Lolita+ 5 ( donc pas si Lolita) aux longs cheveux frisée décolorés sévérement draguée par un motard casqué

Des gros, des gros des gros… Des mal répartis surtout.

Je vois en face Aux Artistes Bernard qui fume sur le pas de la porte. C’est calme. Ca à l’air vide.

—Le trans au cul de mouche tout en noir, mais lui on le connaît, c’est son coin

—Une fille qui dit qu’elle a pris des cours pour danser avec un boa “alors le matin on apprenait à danser avec un boa”….

—Une fille aux longues jambes et bottines noires

—Une que l’on appelle le petit chaperon noir

Il y a ceux qui penchent en avant, en arrière, ceux qui sourient on ne sait pourquoi. Les familles de touristes qui passent et repassent.

L’Europe est bien moche il faut le dire.

A Saint Germain, une vieille tante élégante en terrasse de Chez Paul et qui fume.Un peu de dandysme ne nuit pas mais ça devient rare.

Cossery au Flore c’est du vieux cinema

.cosseryalbert02.jpg

« Le Dandy…. doit vivre et dormir devant un miroir. »
Charles Baudelaire in Mon coeur mis à nu

M.

A présent il ressemble à une grande arrête verticale sur laquelle est posé un manteau. Un pied de poule vert , coupe 1950, vestige de sa splendeur passée.

Il est affairé à traverser la place, il cherche . Il ne cherche rien du tout au fond, évite les regards. Il est devenu cinglé. C’est certain. C’est quand même la seule personne qui prétende pouvoir s’opérer seul de l’appendicite…

Les manches sont un peu courtes et il fume tout le temps. Une grosseur a poussé sur sa paupière.

Les dents se sont sauvées et il m’est difficile de le regarder sans dégoût.

Pourquoi lire puisque les livres s’effaceront aussi de ma mémoire. J’avais eu une période Brautigan. Je ne me souviens même plus d’un titre. Rien. L’étudiant assis lisait et le conservateur maigre et pas très rock du Château de R. lui a dit:

“Derrière vous sont tous les verts. Maintenant c’est la vraie période des verts. “

J’ai alors levé les yeux en passant sur les mains tremblantes du jeune homme qui continuait sa lecture devant la croisée. Le parc était bel et bien vert.

Les pare terres verts et le jour baissait.

Il y avait une ligne de petites fleurs jaunes sur la mousse verte. Il a arrêté sa lecture, la pièce était vide: “Je lis Perec et Brautigan.”

—Oui Brautigan… Vide. Vide. Ne restait je ne sais pourquoi que l’image d’une chaussure rouge à hauts talons sur le bord d’une route et d’un texte où je le citais. Je disais ” ce salaud de Brautigan”… Pourquoi? Aucune idée.

Les souvenirs des sensations accumulées…. Est ce que c’est nous? C’est ça nous?

Boucle:

Alors que je lisais le roman d’Eugène Green une voiture est passée très vite. J’ai vu rouler R. Oui rouler dans le fossé. Puis il s’est relevé, la voiture est repassée et il a roulé. Il s’est relevé…. la voiture est passée très vite….Il a roulé….

(Ce livre fait partie de ceux qu’A. m’a donnés et qui viennent de son bureau et j’ai décidé de lire sans choisir. D’attrapper un volume et de m’y tenir. Ce qui m’éviterait les considérations habituelles: Le plus urgent, le plus indispensable, le plus difficile parce qu’il est bon de souffrir….)

Donc j’ai attrapé Eugène par l’oreille après avoir terminé “Les Chasses du Comte de Foix”. Puis je me suis dit , c’est drôle, la seule fois que j’ai parlé à E. c’était à propos de Gaston Phoebus… Et le voilà à la suite d’une chasse… Bref.

“La reconstruction” est le titre. Lu d’une traite. Facture académique et un peu appliquée, dirais-je.

Ce n’est pas le choc des planètes ce style, qui s’efforce de “synonymer”= ne pas répéter. J’ai eu la sensation d’un sujet intéressant, mais d’un style démodé.

Paf. Servi.

Démodé n’est pas le mot. Enfin j’oublierai sans doute plus rapidement encore que Brautigan qui, si je ne peux rien en “raconter” a sur moi un pouvoir effervescent.

Je me disais que lorsqu’un livre était “bon”, on n’ imaginait jamais l’auteur en train de se relire.

Rêve.

Un coeur arraché et piqué de plumes de paon.

R. lit la correspondance de Miller et Cendrars ‘(épuisé et trouvé sur le net). Parfois il me dit:

— Ecoute ça….

Alors je laisse E. quelques instants. D’ailleurs je finis son livre dans la baignoire. Dans les livres, sauf s’il s’agit de Huysmans bien sur, ça me barbe que le décor soit Saint Germain des Près, où bien le Café de la Mairie.

Je n’en peux plus du café de la Mairie, l’écrin des auteurs. Ca sent la nourriture de l’épicerie du Bon marché. ca sent le” kinka +++”

E.G écrit un truc du genre: “Le Germanopratin descendit l’escalier”…. Bonnet d’âne pour ça!!!! :

GERMANOPRATIN:” terme d’allure savante”

C’est Wikipedia qui le dit!!!!

Voilà, le problème ce sont les mots, les textes, les idées “d’allure savante”.

+

Deux enfants. des garçons blonds, des jumeaux. Exactement identiques sauf que l’un des deux est nettement plus petit. Ils ne peuvent être vus que de face et se tiennent la main comme une guirlande de papier découpé.

+

Un port. Une perspective orageuse et verdâtre. Alger. Des souks. Des musées et des fresques sans possibilité de recul. Les diables verts de céramique étaient aussi sans recul.

Ai feuilleté “Tombe” D’Hélène Cixous. Picore ci et là. Ca m’intéresse. Là justement est une écriture. Ai ramené le bouquin à Paris.

Hasard d’un livre assez gros de Thomas Wharton. Agréable à lire comme on dit, un peu fantastique un peu Borgesien. Un bon moment que j’oublierai.

Virginia Woolf

Et je suis allée cette nuit à une corrida au musée d’Orsay. Hombre!!!!

PLUIE GRISE

homme a? l
Je ne sais pas qui a peint cela.
Journée qui commence à 11h32 avec mollesse je dois dire avec ce temps épouvantable.
Je dois chercher mon appareil photo pour demain. Où l’ai-je rangé?
Soupirs.
Plongée à nouveau dans des images 18e. Langueur , ennui, barbets abrutis qui sommeillent aux pieds de leur maîtresse. Ces atmosphères me fascinent.

Mark Robson … Caspar






Je suis un peu décue . Je pensais l’autre jour en regardant une émission sur Val Lewton que le plan du départ jusqu’à l’arrivée dans l’île était long. Une vraie jouissance que cette pénétration dans ce qui est bien plus qu’une île, un tableau. Entrer dans l’ile des Morts de Böcklin -mais laquelle au fait? J’aime celle de Berlin, celle de 1883- celle de Bâle que j’ai vue…Il faudrait que je demande à G.C de m’en parler…

Bref, le plan est courtissimo, rien, 2 secondes… Mais c’est délicieux cette impossibilité de voir…

Retour en haut