JUILLET 2011

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Dans le midi je passe la moitié de la journée à écrire. L’autre à lire ou relire ( Frankenstein, Walter de la Mare .. ) et à commander des livres en vue de la préparation du travail à l’usine en Aout.

Le click sur l’iphone est mortel.En rase campagne on a tout en quelques jours.

J’achète les souvenirs entomologiquesSartor resartus ( une vraie découverte)et me replonge dans Pline l’Ancien et l’énorme et génial Thomas Browne Pseudodoxia epidemica

Maeterlinck

Le traité des passions de Lebrun ( relecture)

Mary Shelley


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Judex

Les cahiers de Malte

A première vue de Walter de la Mare

Je retrouve ceci qui devrait être  plutôt:

Mercredi 20 dejà

Montagnes et inde?

Manteaux superposes

Claude Levi strauss dans la piece à côté;

Je le retrouve au coin d’une rue et nous marchons un moment;

Puis assis dans une piece- qui est la troisieme personne ??, il nous explique le fonctionnenment des masques?

On dirait de petits confessionnaux avec des fentes et des trous; certains au passage du vent font un son comme des “rhombes”.

Il prend des petits batons pontus et qui traverse sa peau de chaquec oté de la bouche.

Je grimpe des pentes raides, il y a des branches au sol puis suis dans un lit et une dame qui dit être amie de Nicole Stephene entre..

Elle dit avoir une cape noire courte. En velours. Un garçon m’accompagne en Inde.

 

U. reparti hier a Toulon. Embouteillages

Le matin ciel noir et pluie. Nous allons quand même à Gonfaron boire un café sur la place et les chaises sont humides.

“Guitare” empile les fauteuils du Regain et T. S’est bloqué le dos en éternuant. La place, toujours la place avec les gens que nous prenons plaisir a décrire et dont nous nous moquons un peu.

Il manque chaque année quelqu’un. Pas vu le garagiste , pas vu “la belle ” et dans robe courreges.

Ce matin vent fort.

 

Hier encore vent terrible

Marché

Puis écrire le reste de la journée

Rêve qu’il neige

Les petits beignets aux pommes de la boulangère sont délicieux

Il ne se passe rien. Sur la place j’écoute une sotte qui ne cesse de parler de sujets spectaculaires: Enlévements, viols….

Puis ce soir encore sur la place, la fête nationale des Belges avec hymne qui sort de la sono.

Les flamands puis les wallons se lèvent.

Ils ont préparé un plat typique et il y a une chanteuse ( haie quand elle se lance bravement dans l’air de La wally ( La wally La wallon!!!) T. essuie ses verres au fond du café, on nous offre un morceau de pizza, sue le bancs “des vieux ” un peu plus loin, il ne reste pas grand monde.

Le “garagiste” est mort il y a un mois. Il n’aura pas profité une dernière fois des soirées-chaises.

Les enfants de M, ont pris possession de la terrasse et se fabriquent une maison sous la table.

On a tous requisitionné des serviettes de bain pour faire des murs er des rideaux; Puis écosser les coco blancs.

Ils ne me lachent pas. Mais j’aime bien.

U m’annonce la mort deLucian Freud alors que je grignote un bout de Pizza d’hier. Texte interessant de Tlon et sur Gide ( époux arnolfini…)

 

” le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie “

Odilon Redon

Bon , je vous fais grâce de mes réflexions à ce sujet. J’adore Redon . j’adore sa façon d’être un bizarre lithographe. et ses araignées et ses mono-yeux et ses titres

-femme nue au milieu des sphères

-un masque sonne le glas funèbre

-la bataille des os

-araignée souriante

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iPhone notes

armand clavaud/Botaniste

+

rodolphe bresdin

Et l’incroyable ensemble de panneaux peints pour ??? Zut

Bon j’y retournerai car cela m’étonnerait qu’il y ait foule. Je ne sais pas si Mallarmé et Huysmans sont au Hit Parade !!!)

Au moment de retirer à l’accueil “mon petit couteau” confisqué- petit couteau à dire avec la voix de Gérard Phillipe: Je vous le dis à l’oreille; la mariée est belle mais prenez garde à son petit couteau…

Bon heu. Oui au moment de le récupérer en donnant une carte que j’avais mise sans la regarder dans ma poche, cette même carte à présent inspectée était magnifique: Une image de couteau ( la pipe de Magritte en couteau) un numéro ; en l’occurence le numero 4 et GALERIES NATIONALES. j’ai décidé d’abandonner la lame et de garder l’image.

Puis mondanités. Les mêmes personnes intéressantes sont toujours aussi intéressantes depuis la dernière fois, et les sots disent à ma grande joie d’autres sottises sans cesse renouvelées.

CD me promet de me donner sa tresse qu’elle à l’intention de couper. Je l’aime bien, et cette promesse de tresse me réjouit!!!

X me raconte je ne sais qu’elle platitude bien plate. Y me regarde et: “Vous ressemblez à Claude Cahun”, Z: “Ya du Dali là dedans…”

Avec CG et D et on retrouve X et Y.

Moi dans le “bal des monstres”, le “bal des monstres” et moi!!

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Il y avait là une femme plutôt pas vieille, mais pas jeune . Une grande sèche? sèche mais pas jaunâtre.

Et elle seule occultait toute l’exposition.

Elle partagea un peu plus tard son succès avec un Monsieur défiant les lois de l’équilibre, qui sans canne avançait pourtant et malgré sa tortueuse constitution, ce n’est pas le mot , silhouette.

Il me faisait penser à ces cubes empilés par les enfants, quand l’édifice va s’écrouler.

Alors avouez le ; la peinture, la sculpture,tout ce qu’il y a de plus beau part en fumée devant ces vies roses ou tordues. Et si au moment où ils passent, je ne vous écoute plus ne m’en veuillez pas. On ne peut rivaliser avec la nature!!!

Elle était peut-être jeune d’ailleurs; de celles disons qui ont l’air âgée et que la nature à vraiment négligé. De celles qu’on essaie en poussant son voisin du coude , de lorgner sans de faire prendre. ( car dans la méchanceté mondaine, il faut parfois des gants…)

Oh non. Une fille si laide, si laide et grande avec un nez qui partait vers le plafond ( oh Dorothy P aidez moi dans mes descriptions) .

Elle était donc aussi laide que son ensemble rose “probablement coupé et cousu par une mère presque aveugle. Oui aussi laide que ce rose trop fort, ce rose aveuglant, comme si elle était la signalisation de la laideur.

Je ne pense pas être une beauté mais quand même ..; A ce point. Et voûtée. Et triste. Et toute seule. Je me demandais -elle tenait ses mains de peur probablement qu’elles ne s’échappent-nez piqué vers le sol et son corps assis enroulé vers l’avant… Cheveux ingrats aussi et raides. Je me demandais je ne sais plus quoi. Comment elle vivait, quelle était sa fonction. Miss RMN sans doute pas…

Elle s’est levée soudain et de sa main gauche à comment dire… remonté sa culotte? Oh non!!! Mais si…

Pas entendu sa voix. Bon stop avec ça.

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