4 août
Mer et travail
Ah oui. Arrivée à 7h30 dans l’eau . Un régal. Je nage assez loin avec mes palmes tout en longeant le bord de mer , mais hors parc à nageurs. Sur le dos je flotte un instant en me demandant ce que j’entends. Le son porte, ce doit être deux personnes qui discutent. J’ouvre l’oeil: Personne. Un monsieur âgé nageotte. Bizarre. Je me redresse et cette fois-ci tend l’oreille. Cette fois-ci c’est une scène Becketienne à laquelle j’assiste:
Mais madame
Oui Monsieur
Madame savez vous qu’il existe plusieurs sortes de valises?
La valise du départ, la valide de l’arrivée, la valise de l’exil
…
Oui Monsieur
Mais Madame savez vous qu’il existe plusieurs exils?
L’exil volontaire, l’exil fiscal, l’exil…
Zut une dame s’est approchée et lui a parlé. Il se tait. Plus tard je l’entendrai chanter.
Je ne connaitrai donc pas ses autres exils. Imaginez une scène à la Ho les Beaux jours !. Un type, seul au milieu de la mer qui déclame son histoire de valise ( mais Monsieur, regardez le monde et regardez votre pantalon!!!!!)Ce genre de situations m’enchante ( la dame de la plage qui cherche absolument à engager la conversation pour parler de son fils. J’évite, je ne la vois pas, mon regard traverse son corps. J’ai le malheur de demander l’heure à R.)
Elle se précipite :
11 heures ! Et … d’ailleurs...
J’ai remercié à la façon d’un bloc de glace de Mazaugues.
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